dimanche 30 mai 2010

fête des mères en retard ?

Vite, une idée de cadeau ! Alors, si je n'étais pas journaliste beauté, j'adorerais qu'on m'offre une manucure ou une mise en beauté des pieds (ça peut se faire chez des spécialistes comme Manucurist). Pour celles et ceux qui ne sont pas trop justes côté finances, il y a aussi l'option spa, avec des adresses sûres comme le spa Payot ou les spas Nuxe (il y en a un petit nouveau tout frais rue Montorgueuil, à côté du précédent).D'autres idées ? Un lait pour le corps dans une senteur rare à trouver chez Jo Malone ou bien des petits baumes pour les lèvres avec des castors dessus comme ceux de Badger Balm ! Mais aussi pourquoi pas, une trousse de toilette pas nunuche (chez Sephora ou Muji)ou des mini-produits pour partir en voyage légère (toujours chez Sephora ou Muji). Un vernis Chanel ou Dior pour le luxe et des limes à ongles à impression panthère pour se faire les griffes (chez L'Onglerie).

mercredi 26 mai 2010

c'est l'histoire d'un grain de beauté... serial killer !

Chaque année en France, 80 à 90000 cas de cancers cutanés sont diagnostiqués. Ca, c'est la mauvaise nouvelle, la bonne c'est qu'ils sont guérissables dans 90 % des cas, s'ils sont dépistés à temps. Pour savoir si vous avez des grains de beauté à surveiller, il faut aller chez un dermato, mais ce n'est pas toujours ni facile, ni gratuit. Autre option : vous faire dépister gratuitement lors de la prochaine journée nationale de dépistage (le 27 mai, c’est à dire demain) ou bien encore aller faire un tour sur ce site www.mesgrainsdebeaute.fr , génialement fait pour apprendre comment vous autosurveiller et tout savoir sur les mélanomes (avec photos à l'appui pour pouvoir comparer les votres si vous avez des doutes). Le site est super utile pour comprendre comment le mélanome survient. Par exemple, dans la plupart des cas, et contrairement à ce que tout le monde pense, il ne s'agit pas d'un grain de beauté qui se transforme mais d'un nouveau grain de beauté. Ce qui est très bien aussi, c'est que les photos vont rassurer les milliers d'hypocondriaques qui se voient des mélanomes partout.

samedi 22 mai 2010

A y est ! il fait beau : le point sur les filtres solaires

Vite fait, un petit récapitulatif sur ce qui existe en matière de filtres solaires et les nouveautés de l’année. Pas de nouveaux filtres à proprement parler mais c’est normal car c’est le type de produit qui demande de gros investissements et qui se rentabilise sur plusieurs années. Il y a surtout du nouveau dans la façon de les agencer et de les associer dans les produits. Pour rappel, il existe des filtres minéraux qui sont inertes et qui ne pénètrent pas dans la peau. Ce sont ceux qui sont utilisés dans les solaires bio. Ils sont difficiles à travailler car, dans les hautes protections, on arrive vite à des formules épaisses peu agréables. Ces filtres minéraux peuvent être ultra-micronisés et apparaître sous forme de nano-particules dans des produits classiques. Ils sont alors plus transparents et offrent des formules légères. Mais, là en revanche, leur utilisation est interdite en bio car les nanoparticules sont très controversées. Quant aux filtres chimiques, ils sont plus faciles à formuler mais pas toujours très bien tolérés par les peaux sensibles. Et certaines études mettent en évidence le fait qu’on retrouve les filtres dans le sang ou d’autres organes où ils n’ont rien à faire. Cette année, la nouveauté de L’Oréal, c’est d’avoir associé son filtre maison, le Mexoryl à un autre filtre pour améliorer la tolérance des solaires spécifiques peaux sensibles. C’est disponible dans quelques produits de La Roche Posay. Nivea a ajouté des “boosters” de mélnine dans ses produits : on bronze plus vite car la mélanine monte plus vite. Encore faut-il avoir de la mélanine : les roux et autres blancs-becs n’ont rien à espérer de ce côté là. La surprise vient aussi de Bergasol, tristement célèbre pour des formules formidables mais aux psoralènes (très très décriées à l’époque) et qui se rachète une virginité en proposant des solaires bio pas mal du tout. Comme quoi, avec un déficit d’image maousse costaud, on peut ensuite tout se permettre et tenter le grand saut. D’ailleurs, les solaires bio difficiles à trouver l’an passé pour cause de problèmes liés à la législation (sur la nécessité d’un bon ratio entre la filtration des UVA et celle des UVB) reviennent en force et avec des formules de plus en plus faciles à appliquer. On trouve aussi de plus en plus de produits qui ne nécessitent qu’une seule application par jour (comme le Dix20 des laboratoires Cooper) ; c’est très utile pour ceux qui travaillent à l’extérieur mais pour les autres je ne suis pas très sûre. Ce qui est nouveau aussi cette année, c’est le cri d’alarme de certains médecins concernant notre déficit en vitamine D. A force de trop se protéger, certains d’entre nous se privent de cette vitamine précieuse. Mais, pour avoir sa dose, pas besoin de faire la sardine en plein midi. Le soleil pas méchant du matin sur les bras et les jambes convient très bien. Et on n’oublie pas qu’il faut davantage s’exposer quand on a la peau foncée car ce type de peau la “filtre” naturellement.

mercredi 19 mai 2010

c’est quoi ce truc ?


Un gel douche ! Je sais, à première vue, c’est un bloc de jelly, mais quand on le passe sur la peau mouillée, la jelly mousse et sent très bon le pamplemousse. Encore qu’il faut déjà réussir à l’attraper, c’est à peu près aussi facile que saisir un poisson rouge dans son bocal ! Une fois qu’on a fini de faire mousser le truc, on le replace dans son petit pot. C’est beaucoup trop rigolo pour le laisser à la portée des enfants qui risqueraient, de toute façon, de le laisser fondre dans l’eau du bain. Le produit s’appelle Woosh et c’est Lush, le spécialiste des cosmétiques “frais” et un peu déjantés qui le propose. Cette drôle de bête visqueuse coûte 4,80 euros et c’est un cadeau idéal pour épater les gens qui ont tout vu (bref, vos amis snobs).

dimanche 16 mai 2010

sans parfum ne veut pas dire sans odeur

Beaucoup de produits, surtout pour peaux sensibles, portent la mention “sans parfum” mais cela ne signifie pas forcément qu’ils n’ont pas d’odeur. La mention “sans parfum” signifie qu’il n’y a pas eu de parfum de synthèse ajouté à la formule. Soit le produit sent alors l’odeur du mélange de ses ingrédients et cela peut être neutre ou avoir une odeur très légère. Soit, le formulateur a cherché à obtenir quand même une odeur agréable, malgré l’absence de parfum, en utilisant des ingrédients odorants. Par exemple, en remplaçant l’eau par de l’eau florale (fleur d’oranger, bleuet etc) ou bien, et c’est particulèrement le cas avec des produits bio, en utilisant des huiles essentielles. Elles sont alors intéressantes à plus d’un titre car, non seulement elles donnent leur senteur au produit mais, de plus, elles font office de conservateurs naturels et d’ingrédients actifs de premier choix. Revers de la médaille : c’est aussi à cause de leur senteur très prononcée que beaucoup de consommatrices n’aiment pas les cosmétiques bio. D’ailleurs, la question du parfumage des produits est ce qui pose le plus de problèmes à certaines marques pour aller vers le bio. On arrive finalement assez bien à remplacer les tensio-actifs, à se passer de PEG ou de silicones mais, pour le parfum, ça coince. Et c’est assez logique, car c’est ce que le consommateur fait en premier quand il a une impulsion d’achat pour un produit : il l’ouvre et le renifle ! En tout cas, la question des parfums est essentielle pour l’industrie cosmétique car, parmi tous les ingrédients des produits d’hygiène et de beauté, ce sont souvent ceux qui sont le plus allergisants, même en minuscule quantité. Mais l’absence de parfum dans les produits pour peaux sensibles peut s’avérer déroutante. En effet, on n’y intègre pas d’huiles essentielles, trop allergisantes pour ces peaux et, du coup, les produits ne sentent presque rien sauf parfois une petite odeur rance...

mercredi 12 mai 2010

un rouge à lèvres naturel ?


Comme je n’ai pas percuté tout de suite, j’imagine que peut-être vous, les consommatrices potentielles n’allez pas percuter non plus... (et vérifiez donc illico si vous êtes plus malignes que moi !). Oui, parce que pour moi, méfiante comme je suis de certaines dérives marketing, le rouge à lèvres naturel, c’est sûrement un rouge anti-femme fatale, créé pour satisfaire les goûts des filles saines, simples et nature, façon “belle des champs”. Et bien, pas du tout, ce rouge naturel, qui fait partie de la gamme des Sweet Kiss de Bourjois, est un rouge dont la formule est VRAIMENT naturelle. Faut me comprendre, avec tout ce tintouin autour du “naturel”, je ne suis plus du tout habituée à ce qu’un produit qui clame qu’il est naturel, le soit !!! Je précise qu’il n’est pas bio, puisque les ingrédients ne sont pas certifiés mais pas chimique non plus. A l’intérieur donc : de l’huile de magnolia, des beurres de karité, de jojoba et de la cire d’abeille ainsi que des pigments minéraux ou végétaux mais pas synthétiques. Et ça donne quoi comme résultat ? Un rouge super confortable avec une formule crémeuse et, contrairement à ce qu’on pourrait penser, des couleurs pas nécessairement inspirées de la nature mais vives et intenses comme ce sublime “Fuchsia ardent”. Il coûte 13,95 euros, et allez les gars et les filles de chez Bourjois, encore un effort, et on fait ça avec tous les produits...

dimanche 9 mai 2010

Crème mains extra riche, Melvita


On pourrait penser que formuler une crème pour les mains est à la portée du premier chimiste venu, et bien, justement non car c’est sur ce type de produit, tellement basique, qu’on exige la perfection ... Et quand c’est en bio, c’est évidemment encore plus difficile. D’ailleurs, des crèmes pour les mains bio, il y en a des wagons, et peu de véritablement convaincantes. Elles sont souvent trop grasses et laissent les mains brillantes ou poisseuses. Celle-ci, mise au point par Melvita, va vite avoir un fan club. Très riche mais pas grasse, elle est super réparatrice et bien émolliente pour venir à bout des doigts rugueux. Rien de révolutionnaire dans la liste des ingrédients : de l’aloe vera, des beurres de cacao et de karité ainsi que des huiles d’argan et de noisette. Mais l’équilibre de la formule est juste parfait ! Le prix paraît un peu élevé pour une crème pour les mains (15,10 euros en magasins bio) mais le tube est super dodu puisqu’il contient 150 ml de produit.

de la Perlite partout

Quand L’Oréal investit sur un ingrédient, il le met partout et c’est souvent la preuve que l’ingrédient a bénéficié d’une recherche conséquente. Cette saison, c’est la Perlite dans les déodorants. Alors, qu’est ce que c’est, la Perlite ? C’est un extrait minéral issu de roches volcaniques. Après chauffage à haute température, la Perlite est broyée. La poudre obtenue absorbe beaucoup d’eau et sèche instantanément. On voit aussitôt l’intérêt de la mettre dans un déo, surtout quand on veut se passer des sels d’aluminium, seuls ingrédients capables de bloquer vraiment la formation d’auréoles. Mais, alors, pourquoi donc lancer une nouvelle gamme de déodorants chez Garnier dont la plupart (sauf un) sont AVEC sels d’aluminium et Perlite ? Du coup, c’est la grosse confusion dans les rayons ! Au même moment, on retrouve la Perlite (ou minéralite selon les marques) dans d’autres déos de L’Oréal mais, cette fois-ci, sans sels d’aluminium comme le nouveau déo La Roche Posay ou les récents déos de Narta à la Pierre d’alun. Au finish, on peut acheter un déo “minéral” avec ou sans sels d’alu comme si le minéral était une nouvelle façon de lutter contre la transpiration. Sachant que pour beaucoup d’entre nous, la présence de sels d’alu est désormais un critère de choix super important, il va falloir vraiment lire les étiquettes trois fois et avec de bonnes lunettes. Pour celles qui lisent les étiquettes, les sels d’aluminium apparaissent sous la dénomination “aluminium chlorhydrate”.

mercredi 5 mai 2010

les rouges jelly de Clarins


Attention, extase journalistique en vue ! A peine déballés, ces nouveaux rouges translucides, appétissants comme des bonbons, avaient déjà attiré toutes les filles de la rédaction comme des abeilles autour d’un pot de miel. S’ils ont autant de succès dans les autres journaux, sûr qu’on ne risque pas de passer à côté ! En fait, ce sont des baumes colorés bien confortables, à base d'huiles gélifiées, qui ne collent pas et laissent les lèvres brillantes mais pas laquées. En outre, ils sont plus agréables et plus faciles à appliquer que des gloss liquides. Finalement, la seule chose qu’on pourrait leur reprocher, c’est qu’ils n’existent QUE dans trois couleurs, un rose pâle, un corail et un rouge plus soutenu. Je porte le plus foncé sans souci car ça ne colore pas tant que ça. Bien sûr, je pourrais vous vanter leurs qualités pendant des pages et des pages alors qu’il suffit de les regarder pour en avoir envie. Le plaisir est là, avant même l’utilisation, oui ça peut sembler dingue pour des tas de gens normaux mais ça parlera aux beauty victims... Ultime précision : ils sortent en édition limitée, et si Clarins ne les renouvelle pas, on frisera l’émeute ! Bon, en même temps, ils ne sont pas assez fous pour faire ça... Les “Baume Cristal” font partie de la petite famille “Lisse Minute” de Clarins et coûtent 21 euros. En revanche, je suis nettement moins fan des produits qui sortent simultanément comme l’Enlumineur Compact Lisse Minute qui ne m’a pas convaincue du tout. C’est une texture trop brillante pour être véritablement jolie sur tout le visage.

dimanche 2 mai 2010

une poudre jaune...


...dans une marque pas hors de prix, ce n’est pas si courant et c’est la raison pour laquelle je me suis jetée sur la nouvelle poudre compacte “b Perfect” dans la nuance Jaune Eclat du Club des Créateurs. Non, elle ne fait pas la peau jaune mais elle contrebalance efficacement la tendance rosée (heu... même parfois couperosée !) de certaines peaux claires. Pour tout dire, il est assez difficile de trouver des poudres jaunes équilibrées et subtiles, pas trop jaunes justement. La référence pour moi étant la “Pale Yellow” de Bobbi Brown. Et bien, celle-ci tient ses promesses, même si ma préférence va aux poudres libres. De plus, le poudrier est joli, avec miroir et houppette. Bon, elle paraît un peu chère (23,90) mais, comme toujours avec les marques de VPC, il faut guetter la promo ! Je l’ai vue ce matin sur le site à 14,34. Le site a d’ailleurs subi un petit lifting assez réussi. ie.

petite bombe grise


Les américaines sont obsédées par les frisottis et je sens que ça nous gagne, même si nos cheveux sont, je pense, généralement moins épais que les leurs et que le taux d’humidité dans l’air est moins élevé ici que dans beaucoup d’endroits des Etats-Unis. Il faut dire aussi que nous supportons nos cheveux légèrement indisciplinés tandis que les américaines veulent une chevelure domptée. Cette nouvelle gamme, No Frizz de Living Proof, qui débarque chez Sephora est donc, fort logiquement, concentrée sur le souci des frisottis. J’ai eu un petit doute avant de tester, car je n’ai pas de problème de frisottis et pourtant, les produits Living Proof m’attiraient grâce à leur formule sans silicone ni sodium laureth sulfate. Je confesse volontiers aussi que s’ils avaient été moches, j’aurais passé mon chemin vite fait mais, ils ont un look graphique et moderne que j’adore. Au finish, les produits sont pas mal, et apportent un fini “cosmétique” qui donne une belle matière à la chevelure. C’est moins révolutionnaire que ce que clame la marque mais c’est une belle évolution technique, presque aussi bien que Pureology. Côté formulation, le principe actif commun à la gamme est le PolyfluoroEster qui crée une protection en surface et empêche l’humidité de pénétrer la fibre capillaire. Attention, les produits ne sont pas uniquement conçus pour lisser les cheveux mais pour qu’éventuellement les boucles soient bien arrondies et dessinées (pas mousseuses...). La gamme comporte tout un tas d’après-shampooings, formulés selon l’épaisseur des cheveux et leur texture (souple, ondulée, bouclée) : faut réflechir à deux fois avant de choisir le bon produit ! Tous les produits sont à 19 euros, pas hors de prix pour le shampooing de belle contenance (236 ml) et assez économique à l’usage car très concentré. En passant, comme ça, je ne vois pas pourquoi on voit si peu en France de jolis packs comme ceux-ci, pourquoi est-on si souvent obligés d’avoir des shampooings moches ?