mercredi 30 mars 2011

de l'air ?


Ca commençait plutôt mal entre lui et moi : je ne suis pas cliente de parfums fleuris, je n'aime pas les réécritures de parfums classiques dont on nous abreuve depuis quelques années, le romantisme me donne de l'urticaire, les parfumeurs qui survendent Paris (cf les pubs Givenchy, Dior et cie) m'agacent et les flacons anciens me laissent de marbre. Et pourtant... Chabadabada.... J’aime la nouvelle version de L'Air du Temps de Nina Ricci qui s'appelle juste L'Air. Et quand je regarde à la loupe sa construction, c'est tout ce qui me fait fuir habituellement : de la rose, du jasmin, du chèvrefeuille. Oui mais, il y a aussi l'odeur entêtante du magnolia qui se défait en fin de floraison et le fond de patchouli qui s'accorde si bien à la peau. Ah, fontaine je ne boirai pas de ton eau !!! Ou alors, est-ce moi qui change ? (et je ne pensais pas qu'un nouveau parfum me plongerait dans ces abîmes de réflexion). Du coup, je ne suis tellement pas habituée à ce type de parfum (sa présence, son enveloppement) que je suis sans arrêt en train de demander autour de moi si ça me va, si ça sent bon etc. Peur de déranger ! Evidemment, c'est forcément moins risqué quand je porte mes habituelles colognes ! D’ailleurs, pour l’instant, je n’envisage pas de prendre le métro avec, il est réservé au soir...  Le visuel est carrément frais et représente une apprentie Jean Seberg qui aurait bien tourné. A partir de 45 euros

dimanche 27 mars 2011

du bon usage du shampooing sec


Le shampooing sec de Klorane fête ses 40 ans cette année, et c’est l’occasion pour la marque de remettre en avant cet incontournable produit. Pas toujours très glamour puisqu’il nous évoque souvent les séjours à l’hosto quand on achète sa bombe en prévision de plusieurs jours sans douche... Pas très glamour non plus l’option “j’ai les cheveux gras et je veux espacer les shampooings”. J’ai essayé il y a longtemps et ce n’était pas concluant. Pourtant, en écoutant attentivement les conseils de la coiffeuse pro qui faisait la démo, j’ai eu envie de me relancer dans l’aventure. Car, pour optimiser l’effet du produit, mieux vaut savoir parfaitement s’en servir. Pour moi, l’idée était de m’épargner de temps en temps la corvée de shampooing et de repousser celle-ci au lendemain. C’est donc sur des cheveux moyen-sales que j’ai tenté l’expérience, et dans le but de les attacher en chignon ou queue de cheval. Première étape : brosser la chevelure et vaporiser le shampooing à 30 cm du cuir chevelu. La distance est importante pour avoir un résultat top. Si on vaporise trop près, le rendu est moins bon. L’idéal, avant vaporisation, est de diviser la chevelure en larges bandes, environ 7 ou 8 pour toute la tête. Ensuite, on laisse agir pendant deux minutes et on rebrosse délicatement pour éliminer le shampooing. Au finish, oui, la chevelure paraît plus présentable. Mais, le principal frein pour moi à une utilisation plus fréquente, c’est l’aérosol. En effet, vaporiser toute la chevelure nécessite de longues pulvérisations et c’est uniquement envisageable dans une salle de bains avec fenêtre (ouverte). Sinon, perso, j’étouffe direct, et attention, car comme dans tous les aérosols d’aujourd’hui, le gaz propulseur est hautement inflammable. Donc, ok pour en avoir un exemplaire dans sa salle de bains, prêt à dégainer en cas de panne de réveil ou de quelconque speederie imprévue... Mais de là à l’utiliser trois fois par semaine, pas tout à fait. Le shamppoing sec Klorane coûte 11,50 euros et s’achète en pharmacies.

mercredi 23 mars 2011

bon gros bidon


Un gel douche qui sent gravement bon le citron, dans un format maousse (750 ml !), avec un look qui ne fout pas la honte au reste de la déco de la salle de bain, à un prix plus que raisonnable -surtout au regard de la contenance- et le tout avec une formule bio certifiée... Que demande le peuple ? Ben, rien d’autre si ce n’est de pouvoir trouver ce produit signé Le Comptoir du Bain dans le plus de pharmacies possible et pendant longtemps au prix de 11,15 euros, car là, je ne vois pas pourquoi on se ferait du mal en achetant des produits moins bien... Sauf peut-être pour celles qui voyagent beaucoup car le flacon de 750 ml prend toute la place dans la valise. La gamme comporte aussi un autre gel douche “amandes agrumes”, un shampooing extra-doux et un ultra-hydratant corps très bien aussi.

dimanche 20 mars 2011

mon bronzage cet été ? Fake !


Peut-être que cette année, enfin, je vais résoudre un terrible souci : fuir le soleil dès les premiers rayons ET être bronzée ! Sur le visage, car pour le corps j’ai résolu la chose en m’abonnant aux autobronzants progressifs qui laissent une petite couleur sympa. Hélas, je n’en suis pas fan pour le visage ; même peu dosés, je trouve qu’ils marquent les pores. Evidemment, avec toutes ces précautions de maniaque, j’ai fait une croix sur le teint doré... Surtout que j’abandonne le fond de teint, plus assez naturel pour la saison, au profit de ma seule terre de soleil. C’est déjà bien, mais elle ne peut pas imiter le vrai bronzage. Bref, assez tourné autour du pot, vous l’aurez compris, j’ai enfin trouvé LE produit qui fait une peau comme si elle était vraiment bronzée. C’est chez Guerlain que ça se passe, avec Terracotta Skin, une espèce de formule hybride, à la fois perfecteur de teint / fond de teint / poudre. Ca semble étrange mais il reproduit fidèlement le hâle en veloutant la peau et en lissant les ridules, le tout de façon totalement aérienne. A l’application, le produit m’a fait peur car, on a l’impression de s’étaler une bonne tartine de chocolat sur le visage. Et pourtant, ça s’étire en deux secondes, même les nulles en maquillage peuvent le faire. Cerise sur le gâteau, le résultat est bien mat. Sincèrement, si vous en avez l’occasion, testez-le dans un magasin Guerlain, c’est bluffant. Ce petit surdoué existe en deux teintes : une pour les blondes, l’autre pour les brunes, pas de prise de tête possible pour choisir la bonne ! Niveau prix, c’est Guerlain, donc 44 euros quand même.

mercredi 16 mars 2011

du vernis coloré ? Oui, mais...

Le phénomène ne peut pas vous échapper : c’est le raz de marée sur le vernis coloré ! Tout le monde veut en porter, toutes les marques s’y mettent et tous les acheteurs dans les grandes surfaces se demandent comment ils vont réussir à caser autant de nuances dans l’espace où il n’y avait que du rose et du rouge autrefois... Car le vernis coloré, c’est l’option facile pour toutes les filles qui ont des envies de couleur. Et le vernis coûte moins cher que la même chose en fringues ! Comme d’habitude, je vais jouer les rabat-joie, façon vieil indien sur son rocher, à observer la foule des poulettes désinhibées des ongles. Oui, c’est bien joli de se faire les ongles de toutes les couleurs, mais, n’oubliez pas qu’avec des ongles comme ça, on ne voit plus que vos mains ! Si vous les trouvez bof, le vernis pop ne fera que renforcer l’effet, parce que, ce qui est fun n’est pas forcément élégant et raffiné. Doigts boudinés, ongles rongés, phalanges cagneuses ou confettis de taches : tout ça sera en première ligne ! Et la fille qui vous donne ces leçons de bon goût avait quand même les ongles peints en vichy rose la semaine dernière... Oui, je poste des photos très vite...

dimanche 13 mars 2011

le shampooing bio fait son chemin


Celui-ci, créé par So’Bio Etic et vendu en supermarchés, au prix dérisoire de 4,20 euros le flacon de 300 ml me paraît être une vraie bonne affaire. Il mousse correctement, ce qui signifie, dans le cas d’un shampooing bio, “pas énormément”. Sa formule est très fluide, attention au moment de faire couler le produit dans la main, pas de gestes brusques... J’ai testé la version purifiante pour cheveux gras qui contient de l’argile verte. Au finish, j’ai les cheveux légers mais, deux shampooings sont nécessaires car le peu de mousse obtenue ne permet pas de laver les cheveux en une seule fois. Côté parfumage, là aussi, les choses s’améliorent car c’est souvent le premier (et parfois le seul) frein à l’utilisation de cosmétiques bio. Donc, on se rassure, il sent bon, une odeur délicatement citronnée, et pas trop fort. Ce n’est pas un shampooing “cosmétique” : il n’apporte rien de plus pour faciliter le brushing ou autre mais pour moi, suivi d’un bon après-shampooing sur les pointes, c’est parfaitement suffisant, au moins en alternance avec un autre shampooing. De plus, il est facile à rincer et, contrairement à quelques formules bio testées récemment, il ne vous met pas les cheveux en paquet de paille pendant le shamppoing -celles qui ont fait cette flippante expérience comprendront aussitôt de quoi je parle ! Il existe en 5 versions. C’était ma petite contribution du jour à “rhoo, mais c’est trop cher d’acheter bio”...

jeudi 10 mars 2011

j’ai essayé le shorty Mixa...


Bon, j’avoue que je ne suis pas très cliente des articles en textile amincissant, j’ai déjà bien assez de mal avec les crèmes amincissantes... Ceci annoncé en préambule, j’étais quand même prête à tester. Le principe, mis au point par Lytess, est le suivant : le textile est gorgé de microcapsules de cafeïne qui facilitent l’amincissement. C’est le même principe actif que l’on retrouve dans quasiment toutes les crèmes amincissantes. Là, il se libère au contact de la peau et c’est prévu pour durer jusqu’à trente lavages. En fait, chez moi, l’essai n’aura duré que dix minutes : le temps d’enfiler le shorty, de m’admirer devant le miroir et de l’enlever aussi sec. Il y a, selon moi, un souci de taille avec ce produit : le mien était un L-XL et je fais une taille de pantalon 38/40 (et c’est du boulot, croyez-moi). Mais, j’étais saucissonnée dans le shorty et celui-ci arrivant à mi-cuisse, on voyait la démarcation au milieu de la cuisse. Je n’ai pas eu le courage de le porter toute une journée ! Peut-être qu’il finit par se détendre ? Mais c’est plutôt étrange de le voir au travers du pantalon. En plus, et sans me vanter, j’ai le cuisseau assez fin (oui, si vous voulez tout savoir, chez moi, c’est sur le bide que le gras vient s’incruster). Or, si j’ai bien compris le pitch marketing, cela s’adresse à des femmes qui font un tout petit peu au delà du 38/40 car ce sont elles qui ont envie de perdre du gras. Alors, peut-être que le produit marche mais il faut déjà réussir à le porter... J’entends déjà qu’on va me rétorquer que je n’étais pas assez motivée.. Et puis, il faut le laver du soir pour le lendemain pour le remettre car quel intérêt de porter une culotte dessous si on veut (et c’est souvent le cas) perdre un peu de popotin ? Pour celles qui ont les cuisses encore plus fines que les miennes et veulent faire l’investissement, il est vendu 22,99 euros.

dimanche 6 mars 2011

est-ce que les crèmes pour les pieds sont différentes des crèmes pour les mains ?

Vous êtes nombreuses à me poser des questions de ce genre car je vois bien que certaines doutent... Il faut dire qu’aujourd’hui, on trouve des crèmes pour chaque partie du corps : seins, fesses, mains, pieds et bientôt le bout du nez ? Fort logiquement, vous vous demandez si toutes ces formules ne sont pas de pures inventions marketing. Bon, vous avez raison de vous poser la question, il y a quand même beaucoup de similitudes entre certains produits et à force de spécialiser à outrance, certains cosmétiques frôlent le ridicule. Sauf que, dans le cas qui nous concerne, les pieds et les mains, oui, les formules sont tout de même assez différentes. Car les crèmes pour les pieds contiennent des principes actifs (par exemple l’urée) chargés de pénétrer beaucoup plus profond dans la peau et de flinguer des couches épaisses de cellules mortes. Alors que sur les mains, le but est d”hydrater sans graisser mais sans forcément avoir à éliminer de la corne. Maintenant, entendons-nous bien, si on n’a pas autre chose dans la salle de bains, qu’une crème pour les mains à se mettre sur les pieds, et bien, c’est mieux que rien et il est toujours préférable d’hydrater avec un truc trop léger que rien du tout. Surtout que “rattraper” des pieds secs, ce n’est vraiment pas facile...

Rouge Coco Shine, Chanel


J’en avais déjà fait des caisses pour Rouge Coco à sa sortie, j’en rajoute une petite couche avec le petit nouveau qui est sa suite logique : le Rouge Coco Shine. Vous connaissez le principe, les versions shine sont des rouges à lèvres allégés en pigments, plus confortables et dont les teintes sont semi-transparentes. C’est pile ce que j’adore sur mes lèvres été comme hiver. C’est brillant mais pas trop, il n’y a pas de paillettes et surtout pas de paillettes en relief (ça je hais carrément) qui restent même après démaquillage et qui vous font l’effet, pour certaines formules, d’embrasser du papier de verre... Rien de tout ça avec celui-ci qui sublime les lèvres et les laisse bien hydratées. Les couleurs sont toutes appétissantes mais il y en a une en particulier qui me rend dingue (et on est déjà plusieurs à l’avoir repérée, ça sent la rupture de stock), c’est le 62 Monte Carlo, un rouge pas dramatique qui permet aux blondes de passer au rouge sans se faire peur. Effet bonne mine immédiat et copines qui demandent “c’est quoi ton rouge à lèvres ?”. Le prix de cette merveille : 29,90. Toujours trop cher pour ce que c’est mais une texture tellement fondante... Comme souvent, je n’aime pas du tout le visuel de la pub avec Vanessa Paradis, qui ne me donne pas envie d’acheter le rouge et ne montre, je trouve, même pas le rendu du maquillage obtenu avec ce rouge.

mercredi 2 mars 2011

boutons et rides : la double peine, c’est fini !


Je le dis clairement, franchement, ça aurait été super sympa de la part de SkinCeuticals de lancer ce produit quand j’avais 35 ans et pas maintenant. Car, a y est, j’ai plus trop de soucis de boutons. Alors que j’aurais été une super cliente. Jugez plutôt : c’est un sérum qui se bat sur deux fronts, les imperfections ET les rides ! Le tout grâce à une combinaison de principes actifs assez convaincante. On y trouve des grands classiques de la rénovation cellulaire : acide salicylique, acide glycolique et acide citrique associés à - c’est là que c’est plus nouveau- de l’acide dioïque qui régule la production de sébum. Blemish + Age Defense a également une action sur le teint qui devient plus homogène car l’acide dioïque prévient l’hyperpigmentation (en gros, la trace laissée par le vieux bouton qui ne veut pas partir...). C’est plutôt pas mal, car si justement, la trace du bouton part relativement vite sur une peau jeune dont le renouvellement cellulaire est à son top, c’est déjà bien plus long sur une peau plus âgée... Pour peu qu’on s’offre en plus des taches dues au soleil et c’est le teint brouillé assuré ! Pas de panique quant au nom des principes actifs, les acides en tout genre... Ce n’est pas parce que ça s’appelle acide que ça brûle la peau. Au contraire, la tolérance du sérum est très bonne. On l’applique avant la crème de jour le matin et/ou le soir. Et, bonne nouvelle, ça marche aussi sur les peaux noires et métissées : les tests cliniques ont été réalisés aussi sur peau noire, ça mérite d’être signalé, ce n’est pas si fréquent. Comme toujours chez SkinCeuticals, le sérum n’est pas donné (80 euros) mais au finish, on en utilise si peu que ça vaut l’investissement et oui, je crois qu’on peut dire que c’est une de mes marques de cosméto tradi préférées, la preuve une fois de plus !