jeudi 30 juin 2011

Dream Lumi Touch, Gemey Maybelline


Des illuminateurs, j’en teste des dizaines tous les ans et bien peu retiennent mon attention. J’en ai deux préférés, l’indétrônable Touche Eclat de YSL et le petit nouveau que j’aime beaucoup, le Pinceau Perfecteur de Clarins. Celui de Maybelline ne joue pas dans la même catégorie niveau prix puisqu’il ne coûte que 9,90 euros, contre 25 à 27 euros pour les deux autres. La texture est assez fine, facile à estomper sous l’oeil et elle ne marque pas les rides. Pour la couleur, j’ai trouvé mon bonheur avec le 01 Ivoire, un beige pâle avec une mini pointe de jaune -comme le Touche Eclat- idéal pour les peaux claires. Le seul souci avec ce produit, c’est le pinceau, vraiment cheap. Je l’utilise depuis 4 jours et voyez déjà la tête qu’il fait ! Au contact, il est nul car les poils ne sont pas assez doux. Bref, j’applique le produit sur le bout de mon doigt et je l’étale ensuite. Le pinceau est presque irritant tellement il “accroche” sur la peau.

lundi 27 juin 2011

Comment savoir si mon produit contient des nanoparticules ?

En l’état actuel de la législation sur l’étiquettage, rien ne permet de le savoir, sauf s’il s’agit d’un produit bio car la charte du bio l’interdit. Certaines marques déclarent également ne pas en utiliser, mais l’indication de la présence de nanoparticules sur le produit ne sera obligatoire qu’en 2013. Ca peut paraître dingue d’utiliser des matières premières avant même que leur mention ne soit prévue sur les étiquettes mais ce sont les joies des réglementations, qui ont toujours un train de retard sur l’industrie. Et encore, en Europe, on a la législation la plus contraignante ! Dommage quand même de ne pas pouvoir savoir d’ores et déjà, car, quoi qu’il en soit de la polémique sur l’utilisation des nanoparticules, je connais un bon nombre de femmes qui, en voyant la mention de nanoparticules sur leur produit, le reposeront bien vite pour en choisir en autre ! Et j’aurais trouvé assez honnête de la part des marques de l’indiquer d’elles mêmes sans attendre l’obligation....

lissage brésilien + brushing vite fait


Des news du lissage brésilien... Ces derniers temps, mon adorable cobaye n’avait jamais assez de temps pour faire un brushing, car elle passait ses partiels. Là, ça y est, c’est fini, elle est en vacances et s’est laissée attraper pour que je joue à l’apprentie coiffeuse. Comme je suis nulle, j’ai fait ça en dix minutes à la brosse ronde, juste pour voir s’il y avait une différence avec le lissage brésilien. Normalement, la kératine, qui a été appliquée lors du lissage, a gainé les cheveux et cela doit faciliter le brushing. Et c’est bien le cas. Les cheveux sont effectivement beaucoup plus faciles à raidir et, même moi, j’ai réussi à obtenir un résultat pas trop mal... Au toucher, ils sont moins fins et se mettent bien plus facilement en place. Pour finir, je les ai nattés car il faisait trop chaud pour les laisser en liberté ! Là aussi, la tresse a été très facile à réaliser. C’était fait en deux minutes alors qu’en temps normal, il faut que je natte ses cheveux mouillés car c’est impossible à faire quand ils sont secs. La prochaine fois, j’essaye avec les plaques. On peut trouver le résultat plus joli quand je lui laisse ses boucles se dessiner sans essayer de raidir, mais, au delà du bénéfice esthétique, il y a tellement moins de noeuds !

mercredi 22 juin 2011

je déteste les tests

On nous fait le coup tellement régulièrement à nous, journalistes, que c’en est une insulte à notre intelligence (oui, je sais, le peu qu’on a). Nous communiquer, à la fin d’une conférence de presse, les tests qui ont précédé la mise sur le marché d’un produit. Il y a bien sûr des tests intéressants, avec des protocoles sérieux, par exemple quand le cosmétique est testé versus le produit de référence du marché (pas versus “rien” parce que ça, of course que la peau est plus hydratée avec une crème qu’avec “rien”, on s’en doute...). Le test commence à être intéressant quand le produit a été testé au moins sur 50 femmes. On voit encore une foule de marques présenter des tests réalisés sur 25 femmes alors que la crème va être vendue à au moins 10 000 personnes... Mais, le truc qui me hérisse le poil au delà du possible, c’est le test d’autoévaluation. C’est à dire qu’on donne le produit a tester à des volontaires et on leur demande si le produit leur plaît. Tenez-vous bien, les résultats sont toujours extrêmement positifs ! Sans blague ? Mais oui, 97 % des testeuses ont apprécié la texture du produit et trouvé qu’elles avaient une plus jolie peau depuis qu’elles l’utilisaient. Alors, ce n’est pas que ça n’a pas d’intérêt de le faire, mais on espère juste que, dans le cas contraire, genre “97 % des testeuses ont trouvé la crème nulle”, le produit ne sort pas sur le marché ! Vous me direz, je ne fais pas mieux quand je vous parle d’une nouvelle crème. C’est vrai, mais, au moins, moi, j’en teste des centaines dans l’année, ça me donne une vision plus large. J’avais déjà fait un billet sur la question en 2009 et rien n’a changé depuis, je n’ai donc aucune influence sur les services marketing, c’est totalement déplorable !

dimanche 19 juin 2011

so bio : so régressif...


Je ne me lasse pas des produits So bio. Après les shampooings plutôt bien conçus, voici les gels douche entièrement reformulés, relookés, repackagés... Il y en a une foule, avec des senteurs exotiques ou pas et, là, on voit bien qu’on chasse sur les terres d’Ushuaïa. A la différence que, chez So Bio, on ne vend pas de gel douche non bio... (pan sur le bec) comme ça on ne risque pas de se tromper si on est en pilotage automatique au moment des courses... Je vous présente mon préféré, Amande et Miel, totalement colle blanche Cléopâtre pour ceux qui ont connu (les vieux donc !). Ca sent super bon et la formule est très onctueuse sans être trop liquide. A acheter les yeux fermés (et les narines ouvertes...). La contenance est de 300 ml, c’est plus généreux que les produits habituels et le prix est de 3,90 euros. Je signale aussi que le flacon est constitué de plastique recyclé à 70 % et que lui-même est recyclable à 100 % - poubelle jaune. Il y a même une senteur Cola pour les enfants, très très régressive aussi !

samedi 18 juin 2011

Untitled L’Eau, Maison Martin Margiela


J’aime bien quand les parfums racontent une histoire parfaitement en adéquation avec la marque qu’ils portent. Un exercice d’autant plus difficile que la plupart du temps, les parfums sont élaborés loin des créateurs par le biais de licences au sein de la world company. Je n’ai rien contre (encore que) mais c’est rarement génial. Et, c’est pas pour faire ma maligne, mais quand ça arrive et que la grande création rencontre le grand capital, ça signe souvent la réussite du parfum en question. Pour cette nouvelle fragrance signée Maison Martin Margiela, c’est pareil. C’est la suite de l’histoire commencée l’année dernière avec Untitled. Rien de révolutionnaire puisque Untitled L’eau est juste la suite logique. Même idée que la précédente avec du vert acidulé dedans. Mais tout se tient. On est toujours dans l’univers décalé et original du créateur, avec un goût pour les objets quotidiens détournés. Fiole de pharmacie avec son coup de blanc, façon typex. La senteur est, elle aussi, fidèle à l’esprit Margiela. Cette eau sent le propre et le frais, le drap blanc qui claque au vent, mais elle ne ressemble à rien de ce qui existe déjà sur le marché (et là, je peux faire ma maligne, je suis une Cologne addict !). Déjà parce que c’est une Eau qui tient bien, ce qui est une rareté aux pays des Eaux et puis parce que c’est un mix d’odeurs mentholées et hespéridées. Un vrai choix olfactif qui donne de la personnalité. Elle va donc rejoindre mon petit club très privé (en rang d’oignon sur la commode) de parfums qui ont du caractère, et pas des parfums nazes qui plaisent à tout le monde (et surtout à personne !). Ah oui, j’oubliais un détail important : ici, on n’est plus dans les vieux codes parfums “pour homme”, parfums “pour femme” (ouh la la, c’est tellement 20 ème siècle...), sa vraie modernité c’est qu’elle masculinise les filles et qu’elle féminise les garçons... Elle coûte 70 euros. On peut trouver ça cher mais vous pouvez passer l’été en sa compagnie avec un tee-shirt blanc, des espadrilles et un chino. Ca suffira pour avoir du style...

jeudi 16 juin 2011

où va Lush ?

Entre happening et marketing, Lush a de drôles de façons de prouver son engagement militant pour la planète. L’année dernière, il y avait un mec suspendu par des hameçons dans une vitrine de leur boutique. Ca, c’était pour lutter contre la pêche aux espèces menacées, si je me souviens bien. Aujourd’hui, à midi, des employés de la marque ont été enduits de pétrole (faux je crois, mais bon...) et drapés d’un drapeau canadien pour protester contre l’exploitation des sables bitumineux au Canada, ce qui entraîne des dégâts (bien réels là) irréversibles pour la faune et la flore. C’est un avis perso mais je trouve leur façon de communiquer sur leur engagement super limite, ça me dégoute davantage que ça ne me donne envie des produits... Et du point de vue de l’éthique, ça serait bien que Lush arrête de donner des leçons. Ils pourraient peut-être commencer par utiliser des ingrédients totalement safe plutôt que clamer haut et fort leur attachement à la nature. Il y a en effet dans leur gamme des produits totalement naturels mais pas tant que ça. Désolée d’être rabat-joie mais pour moi, le début de l’engagement pour la planète, c’est déjà dans la formule du cosmétique...

mardi 14 juin 2011

coloristes : proposez vos services !

A priori Berlusconi et Hollande ne partagent pas grand-chose (enfin j’espère...), si ce n'est une coloration naze... Evidemment je cite ces deux-là car ils sont les premiers à me venir à l'esprit mais l'homme politique avec une couleur ratée est une constante depuis quelques années. J'étais indulgente avant et je ne le suis plus : de deux choses l'une, soit on assume ses cheveux blancs soit on les teint mais on le fait bien. Comment ces types qui ont des coachs pour leur apprendre à manger proprement, pour perdre du poids, pour parler à la télé etc, ne sont pas foutus de mettre la main sur un coloriste qui ne leur fera pas une teinture de mémé ? N’ont toujours pas compris qu’un homme de 55 ans et plus sans aucun cheveu blanc, ça ne faisait pas du tout naturel ? Pathétique... En tout cas, ça me fait toujours autant ricaner... C'est déjà ça !

jeudi 9 juin 2011

état pur : oui, c’est mon gourou !


N’ayons pas peur des superlatifs : cette nouvelle marque est LA marque de produits de beauté la plus intelligente des vingt dernières années, conçue par le type que j’admire le plus dans la cosméto avec un engagement et une honneteté que j’adorerais rencontrer ne serait-ce que de temps en temps ailleurs... Le tout à prix riquiqui. Vous avez bien saisi le méga gros coup de coeur ? Je vais quand même essayer de faire bref et concis alors que je pourrais juste vous écrire un livre sur tout ça ! Alors, ça s’appelle Etat Pur, ce sont des soins que l’on combine. Des soins A comme actifs, et des soins B comme biomimétiques. Les A sont des actifs purs que l’on applique sur sa peau en fonction de ses besoins. Les B sont des nettoyants, des hydratants, tout ce qui fait le quotidien de la peau. Le tout s’utilise sans faire de mélange mais les uns après les autres. Classiquement, on nettoie sa peau, on pose quelques gouttes des actifs purs choisis en fonction de ses besoins et on applique ensuite sa crème de jour. Les ingrédients sont de très bonne qualité, sans cochonneries (ni parabenes, ni PEG ni sulfates, ni phénoxyethanol, ni silicones, ni huiles minérales etc, la liste est trop longue) et remarquablement formulés pour être facilement assimilables par la peau. C’est du sur-mesure : les crèmes visage existent en cinq textures, de la plus light à la plus riche, tout comme les soins corps. Les prix sont petits (pas d’intermédiaires...), ça va de 8 ou 9 euros pour une crème de jour à 14 euros pour un actif comme l’acide hyaluronique dont on ne met que quelques gouttes. Pour moi, cela s’adresse aux filles intéressées par la cosméto responsable, pas à celles qui sont prêtes à acheter la première crème à la poudre de perlimpin qui leur promet dix ans de moins en dix minutes. Il n’y a pas de promesse délirante derrière la marque mais un vrai savoir-faire et le meilleur de la recherche cosméto actuelle (et croyez-moi, j’en vois passer des produits !). C’est pensé, conçu, mis au point par Jean-Noël Thorel, déjà derrière les produits Bioderma et Esthederm. C’est un visionnaire de la beauté, un créateur de génie doublé d’une belle personne (et je reprécise pour la centième fois que mes billets ne sont pas sponsorisés...). Pour l’instant, les produits sont en vente sur internet, le site fonctionne (www.etatpur.com) mais dès l’automne il y aura une boutique “show room” à Paris à St Germain pour tripatouiller les formules. Cela dit, on peut commander sans risque ou presque car les prix sont vraiment petits, les frais de la première commande offerts et on a la garantie d’être satisfaite ou remboursée. Pour achever le tableau, on peut aussi regarder de plus près les engagements de la marque pour une transparence totale des prix, directement visible sur le site. Les engagements niveau développement durable sont top aussi. J’ai beau chercher, je ne vois aucun point négatif même minuscule tant cette marque représente l’aboutissement d’une démarche intelligente et responsable. En attendant, j’essaye les produits et je vous livre mes préférés dans quelques semaines.

dimanche 5 juin 2011

beach babe


Devrais-je renoncer, au vu de mon grand âge, à ressembler à une surfeuse californienne (mega gros fantasme) ? J’aurais pu (du ?) mais Frederic Fekkai a décidé que non. Car il m’a envoyé “Beach Wawes” à tester et je n’ai pas résisté à la promesse d’avoir des “vagues souples et froissées” et “des cheveux sexy et ondulés partout et à tout moment”. Je ne fais que citer la notice, très alléchante...J’ai fait le test dans ma salle de bains et je confirme : ce spray vous transforme des cheveux raides urbains en mèches sauvages ondulées surf. Trop top ! Il suffit de les entortiller vite fait après application et de ne plus y toucher. Ca se fait sur cheveux humides ou secs. C’est aussi un bon plan pour avoir des tifs corrects sur la plage tout en les protégeant car le produit a un filtre solaire. Alors, je précise que si on l’utilise en ville, il faut quand même se laver les cheveux le soir ou accepter d’avoir le poil légèrement négligé le lendemain (encore plus surf !!!) car on a les cheveux un peu collants. C’est le prix à payer... Beach Wawes (Brume de plage en français) coûte 21,50 euros et s’achète chez Sephora.

samedi 4 juin 2011

l’acide alguronique, nouvelle star des anti-âge ?


C’est un club très fermé : celui des ingrédients qui ont fait la preuve de leur activité dans la prévention et la réparation des rides. On y croise la vitamine C, le rétinol, le co-enzyme Q10 et l’acide hyaluronique. Ceux-la, quand on les rencontre dans une crème, à condition qu’ils soient bien formulés, on peut être sûre de mettre toutes les chances de son côté niveau cosméto. L’acide alguronique vient de prouver qu’il pouvait en faire partie. Cet acide est, en fait, un ingrédient assez comparable à l’acide hyaluronique mais en mieux, dixit la marque américaine Algenist qui l’a mis au point. Et effectivement, les tests comparatifs de l’acide alguronique versus les autres ingrédients sus cités sont assez convaincants. L’histoire de l’ingrédient est sympa, c’est en faisant des recherches sur les énergies renouvelables que le labo de biotechnologie basé à San Francisco, a trouvé THE micro-algue qui laissait sur le bord de la route tous les autres ingrédients... Pour ajouter au mystère, on dit que c’est une micro-algue très rare. Evidemment, si c’était du chiendent, ça ferait moins envie. Pour casser un peu le mythe, je précise quand même que des labos de biotechnologies qui travaillent sur les micro-algues, il en existe déjà des centaines, ce n’est pas révolutionnaire en soi. Mais, tout le monde n’en sort pas un ingrédient aussi performant. Et surtout, ma peau a adoré les produits ! De là à dire que j’ai rajeuni peut-être pas, mais j’ai senti qu’il se passait un truc. Et ça, croyez-moi, vu que je teste des wagons de produits anti-âge, c’est quand même un signe. J’ai appliqué pendant deux mois tous les soirs le sérum, la crème hydratante et le contour des yeux. Maintenant, je suis accro... Les produits sont chéro mais pas de façon obscène non plus (82 euros le sérum, 79 euros la crème, 56 euros le contour des yeux) et c’est en exclu chez Sephora. Le look des produits me rappelle un peu trop SkinCeuticals que j’adore aussi. Très labo, très sérieux. Ca aurait été plus classe de leur part de se démarquer franchement de SkinCeuticals mais les lois du commerce...