dimanche 15 avril 2012

le cosmétique magique


Que la magie fasse recette pour vendre des produits de beauté, vous me direz que ce n'est pas nouveau. C'est vrai qu'il faut être un peu ensorcelée pour croire que la poudre de perlimpinpin fait disparaître les rides. Là ou ça devient amusant, c'est quand un produit reprend des codes propres à l'univers de Harry Potter. Garancia a ouvert le bal avec ses elixirs, baumes magiques etc (en lisant la composition, je n'y ai pas vu trop de sorcellerie mais je suis telleeeeeeement terre à terre) et voilà que Sanoflore s'invite dans la danse, avec Essence Merveilleuse. Pour une marque bio, portée à l’origine sur la nature rassurante et simple, c'est hyper strange. Là, on entre dans un territoire où les plantes sont magiques. Bon, on est davantage dans le royaume des bonnes fées que des sorcières puisque c’est le mot “merveilleux” qui est utilisé. La nature est décrite dans la communication comme “puissante” et c’est vraiment un changement de ton radical. Idem pour la couleur du produit, un bleu nuit, logique pour un produit nuit, mais rare dans le bio. Et sinon, qu’est ce qu’il y a dedans ? La bonne vieille huile essentielle de mélisse bio, que Sanoflore a déjà utilisée et qui est très performante. Mais aussi le pelargonium qui rivalise d’efficacité avec le rétinol pour son action anti-âge. Le tout dans une huile séche très agréable à utiliser, dont on dépose quelques gouttes à peine sur le visage... Un genre de sérum bio donc. La texture a été une vraie (bonne) surprise pour moi, je m’attendais à quelque chose de plus gras. Elle coûte 34,40 euros. La gamme comporte aussi une crème de jour et un contour des yeux, bleu nuit aussi !

samedi 14 avril 2012

Palette Neon and Nudes, Bobbi Brown


Je réalise que, régulièrement, je m’autocensure quand il s’agit de Bobbi Brown. Car si je m’écoutais, je ne parlerais QUE de Bobbi... Mais, là, j’ai le droit, ça fait au moins deux mois que je n’ai rien posté sur Bobbi ! Voilà donc une palette comme je les aime. Avec mes couleurs préférées, des taupes et des bruns bien assortis, du mat et un peu de brillant, le tout dans une palette longue, bien plate, facile à ranger et... fluo dedans. Là, c’est le truc qui m’achève car j’aime par dessus tout les tons neutres rehaussés d’une pointe de fluo. Et contrairement aux palettes des autres marques, j’utilise toutes les couleurs de celles de Bobbi, les harmonies me plaisent à chaque fois, oui, je sais c’est toujours l’entente totale entre elle et moi... Elle coûte 55 euros. On n’hésite pas à l’associer à un rouge à lèvres un peu “neon” pour la touche printemps 2012

lundi 9 avril 2012

kabuki et fond de teint compact : le duo impec


Le fond de teint compact, c’est mon best friend d’octobre à juin. Plus vite appliqué que le fond de teint liquide, (30 secondes chrono) il laisse le teint assez naturel avec un petit aspect net et unifié qui est pile ce que je recherche. Et surtout une texture nickel pour les peaux mixtes. Pour l’appliquer, j’ai bêtement utilisé l’éponge vendue avec et puis, suite à la découverte de l’application du fond de teint mousse avec un kabuki, je me suis dit que je pouvais tenter la même chose avec le compact. Et là, révélation ! C’est carrément génial. Encore plus rapide que l’éponge, super simple à appliquer sans faire de traces, bonne homogénéité du produit. Il faut juste faire attention à ne pas se laisser aller à passer et repasser (tellement c’est agréable...) sinon le compact s’use trop vite ! En fait, c’est la fermeté des poils du kabuki qui est un pinceau rond et touffu qui fait toute la différence par rapport à une éponge ou un autre pinceau plus mou. Le kabuki que j’utilise en ce moment est signé Givenchy mais il y en a d’autres moins chers sur le marché. A l’origine, j’avais celui de Bourjois, juste un peu trop petit. Ceux de Sephora et de Bare Minerals sont plutôt bien. Le critère de sélection pour trouver le bon candidat : il faut que les poils restent fermes sur le visage, ils ne doivent pas s’écraser, à la différence d’un pinceau à poudre.

mercredi 4 avril 2012

Cheveux : éviter l'effet paille

Il y a une telle jungle dans les rayons capillaires des supermarchés qu'il est très difficile de s'y retrouver. Surtout quand on voit certains produits coiffants à la limite du soin, ou des soins à la limite des coiffants..; Difficile de savoir ! Et, sur le marché des "anti-paille", il y a foule. Si on sort du classique tandem shampooing/après-shampooing, on peut se rabattre sur des soins comme des sérums, à appliquer sur cheveux secs, directement sur les mèches concernées. Encore faut-il réussir à choisir son produit et bien lire les étiquettes. Si on a les cheveux super secs et frisés, pas trop de problème, on peut se jeter sur les bidons de crèmes sans rinçage (par exemple celles de Franck Provost sont pas mal). C'est assez hydratant et ça définit bien les boucles. Ca se complique avec des cheveux raides et secs uniquement par endroits : il faut réussir à les hydrater sans qu'ils deviennent poisseux et en conservant toute la légèreté. Et si on prend n'importe quel produit, on risque la grosse déception. Certains sont bourrés de silicones qui, à la longue, déssèchent le cheveu (leur effet est cosmétique et très éphémère) car il n'y a pas d'hydratation profonde. On se méfie particulièrement des huiles, presque toutes sont des fausses huiles, en fait des silicones liquides, bien chères pour d’aussi piètres performances. Du coup, autant prendre des huiles minérales (paraffine), c’est presque moins pire et moins cher. D'autres produits sont à base d'alcool et ce n'est guère mieux puisque l'alcool finit aussi par déssecher le cheveu. Même les marques de luxe, vendues en salons, proposent des produits très bas de gamme (mais chers !). Bref, il faut lire la composition et se souvenir qu’un bon soin préalable est encore ce qu’il y a de mieux. Avec une vraie huile : argan, vrai monoi, jojoba, avocat, karité qu’on aura liquéfié... Ok, c’est toujours flippant à utiliser sur un cheveu fin, mais avant le shampooing et uniquement sur les longueurs, c’est gérable.

dimanche 1 avril 2012

Cher Touche Eclat


D’abord, bon anniversaire. On n’a pas tous les jours 20 ans, c’est même un âge canonique pour un produit de beauté. Tu es donc passé dans la catégorie des produits cultes, ceux qui se vendent tout seul et ont leur public d’addicts (celles qui seraient prêtes à faire une manif si on menaçait de supprimer le produit). J’en fais partie (teinte n°2, celle d’origine, claire avec une pointe de jaune). J’ai beau essayer tous les anticernes/illuminateurs de la création, rien n’y fait, c’est vers toi que je reviens. Tu es l’étalon de la catégorie, c’est à partir de toi qu’on fait tous les autres. Certains y arrivent presque mais, aucun n’est aussi bien. A chaque fois, il y a un truc qui déconne, le pinceau est moins bien ou la texture est trop pâteuse. Tu es très difficile à copier. J’ai bien remarqué qu’on te sortait en édition spéciale collector etc. Pourtant, à chaque fois, je suis déçue. Car finalement, je ne te trouve qu’un seul défaut et aucune des éditions spéciales n’y a remédié. Ton défaut, c’est qu’on ne peut pas savoir quand tu seras FINI. Et pour une addict, c’est flippant. Alors qu’une bande transparente sur le côté suffirait à mon bonheur, je saurais à peu près où j’en suis et je ne serais pas obligée de partir en vacances avec DEUX Touche Eclat ! Bon, ben je te laisse, tu sais ce qui te reste à faire dans les 20 prochaines années, pas la peine de t’endormir sur tes lauriers dorés. Note bien que quand je te trompe, c’est rarement avec des produits très chics, je trouve que ceux qui s’approchent le plus de toi sont le Healthy Mix de Bourjois et le Dream Lumi Touch de Gemey.