lundi 30 juillet 2012

Essie : le produit solaire de mon vernis

Ok, ne pas l’avoir ne me gâchera pas les vacances, mais avec, c’est mieux... Surtout après avoir passé deux heures à se faire une manucure/pédicure impec. C’est le Non-Yellowing Top-Coat d’Essie, à utiliser à la place du top coat habituel, pour éviter au vernis de jaunir. Oui, je sais, on entre dans une dimension assez technique niveau vernis. Le changement de couleur, ce n’est peut-être pas quelque chose que vous avez déjà constaté mais ça arrive fréquemment avec certains beiges ou d’autres couleurs plus vives (mais c’est très variable d’une couleur à l’autre ou d’une marque à l’autre). Et si vous passez vos vacances les pieds dans le sable, remettez-en une couche tous les soirs car l’action abrasive du sable fusille le vernis en deux jours.

samedi 21 juillet 2012

jamais sans mon Travalo !

Pour qui aime voyager avec sa dose de parfum, il y a une solution pour éviter d’avoir à transvaser avec un mini entonnoir et en mettre partout et, SURTOUT, pouvoir transvaser son parfum quand celui-ci est enfermé dans un vapo scellé (ce qui est la règle désormais). La solution, c’est le Travalo, petit vapo qui possède un ingénieux système de pompage dans le bas du flacon. 30 secondes pour le remplir sans renverser, et hop 50 ml de parfum qu’on a donc le droit de prendre en avion (ou dans son sac pour se faire des retouches de parfum dans la journée, le truc auquel je pense deux fois par an !). Injustement méconnu, le Travalo mérite de partir en voyage avec nous, suffit juste de pas dire comment il s’appelle. Je me demande bien comment on peut mettre au point un produit si malin et lui donner un nom si pourri, il est d’ores et déjà rebaptisé “travlo” à la maison... Il coûte dans les 10/12 euros sur internet et dans les parfumeries, dispo dans plein de couleurs.

dimanche 15 juillet 2012

lissage et défrisage : décrypter les mots du coiffeur

Pas facile quand on n’est pas une pro, de comprendre les différences entre toutes les techniques que proposent les coiffeurs. Certains ne parlent plus de défrisage, le mot fait peur, et disent lissages. Coréen, Brésilien, Japonais : il y en a un nouveau toutes les semaines et la cliente ne sait généralement pas à quoi cela correspond. Je renonce à les lister, dès qu’on le fait, un nouveau lissage voit le jour et tout est à recommencer. En l’absence de véritable définition des techniques, chacun intitule son procédé comme il veut, d’où la multiplication des appellations. D’ailleurs, je m’attends d’un jour à l’autre au lissage moldo-valaque... Moi, ça me rend dingue, je trouve que la cliente est volontairement mal informée. Quand on sait à quel point tout ça fait appel à la chimie, on ne comprend pas qu’il n’y ait pas une définition précise de la prestation. Non pas que je doute de la compétence des coiffeurs (après tout ils ont une formation pour ça) mais le souci, c’est ce que la cliente fait ensuite chez elle. Si elle croit avoir eu un petit lissage et qu’elle effectue, dans la foulée, une coloration permanente achetée au supermarché, qui va lui dire qu’elle risque de bousiller irréversiblement ses cheveux ? Vous me direz (et vous n’aurez pas tort...) qu’il y a encore pire avec la fille qui achète un lissage sur internet, bourré de formol et dont la composition n’est pas conforme aux règles européennes. Certes, mais celle-là n’est pas allée chez le coiffeur. Méfiance donc et, faute de pouvoir s’y retrouver dans cette jungle, on s’en tient aux grandes lignes. En gros, quand cela modifie la structure du cheveu, c’est de la chimie lourde et ça s’apparente à un défrisage. Cela fragilise énormément le cheveu et il ne faut pas faire de coloration classique en même temps (et même s’en passer si possible ou opter pour une colo ton sur ton). Techniquement, c’est la même idée que la permanente, on casse la forme du cheveu pour lui faire prendre une autre forme, frisée pour une permanente et raide pour un défrisage. Mais, il y a quand même des degrés de défrisage et des produits plus ou moins doux. C’est le boulot du coiffeur de savoir quel produit utiliser : on ne défrise pas de la même manière un cheveu crépu et un cheveu très frisé. Quand la technique utilisée ne modifie pas la structure du cheveu mais le gaine (il n’est pas raide mais très alourdi), c’est un lissage ou plutôt un soin lissant... Et si vous avez davantage d’infos sur la question, on prend et on partage !

dimanche 8 juillet 2012

Sérum Revitalisant, Skeen

Tant qu’à adopter le nouveau geste du sérum, autant choisir le bon cheval... Mes préférés sont toujours ceux d’Estée Lauder, de Clinique et de Skin Ceuticals, mais j’aime bien celui-ci aussi car il est pas mal en été. Sans parfum, il contient des AHA, pour l’éclat de la peau, de l’acide hyaluronique pour l’hydratation et de la vitamine C pure à hauteur de 11 %. C’est là que c’est intéressant, car s’il est un point sur lequel les dermatos sont à peu près d’accord et que la marque rappelle opportunément, c’est sur l’intérêt de la vitamine C dans les cosmétiques. Elle bloque les rayons du soleil et booste l’efficacité des filtres. Voilà donc un sérum parfait pour les vacances, à poser sous son indice 50 pour combattre les radicaux libres. Attention, ce n’est pas non plus une autorisation à faire le lézard en plein midi... Au toucher, on dirait une huile mais ce n’est, a priori, pas le cas et il est aussitôt absorbé par la peau. On attend quand même deux minutes pour appliquer crème solaire ou hydratante car il peut modifier légèrement la texture du produit suivant. Attention, la vitamine C est fragile, une fois le flacon ouvert, ne le laissez pas traîner un an. Et les peaux sensibles se méfieront un peu car il contient quand même des AHA qui peuvent entraîner des petites irritations. Il coûte 80 euros mais les 30 ml durent longtemps.

jeudi 5 juillet 2012

Je veux devenir platine, tu crois que ça m’iras ?

Jessica, je sens que je vais être brutale, le problème n’est pas que le platine te convienne au teint ou pas... Le souci, avec le platine, c’est qu’on a l’impression, en regardant les mannequins sur les défilés que, hop, on se fait une petite tête platine et zou, c’est super cool, ça se réalise en deux secondes et c’est magnifique. La réalité est plus difficile car il va juste falloir que tu choisisses entre une couleur platine et conserver tes cheveux ! Je t’explique la situation. Pour devenir platine, il faut que tu décolores entièrement ton cheveu et c’est une opération très traumatisante. Le produit décolorant pénètre dans la structure du cheveu et lui enlève toute sa mélanine ainsi que pas mal de constituants, ce qui le rend totalement fragile et le rend cassant comme du verre. Certains coiffeurs refusent même de faire du platine sur cheveux longs. Sur cheveux courts, les cheveux sont encore “neufs” et donc pas trop usés ni trop fragilisés. Alors que les cheveux longs sur les pointes sont affinés et usés. Les racines obligeant à refaire le platine toutes les trois semaines, c’est à chaque fois un nouveau traumatisme. Les cheveux fins ne s’en remettent pas... Certaines filles, en faisant elles-même leurs propres décolorations sans respecter à la lettre le temps de pose, ont vu leurs cheveux tomber... Ok, ça repousse mais ça doit faire bizarre sur le moment ! Et autant le savoir, plus on s’éloigne de sa couleur naturelle plus l’entreprise est risquée. Pour info, Marylin Monroe qui les portait courts et était naturellement châtain et pas noir corbeau, a porté des perruques sur certains films tant ses cheveux étaient bousillés... Donc, Jessica, s’il te plaît, réfléchis bien avant de faire n’importe quoi...

dimanche 1 juillet 2012

Lip-Structure, Filorga

A la fois soin et maquillage, voilà typiquement le genre de produit un peu hybride qui commence à conquérir en masse les cosméto-maniaques (cf le succès des bb crèmes...). En gros, le tube possède deux embouts, un pour le contour des lèvres, l’autre pour les lèvres. Le premier est un flouteur, à appliquer en couche fine pour estomper les rides, celles qui font comme un plissé autour des lèvres. Comme tous les produits flouteurs, c’est ultra-siliconé, pas de miracle à la clé mais un résultat optique super correct, bien mat. L’autre produit est un baume traitant qui repulpe les lèvres. Tout doux, il hydrate et laisse un aspect légèrement satiné, style j’ai des lèvres naturellement belles et pulpeuses, le tout sans parfumage bizarre (presque une rareté sur ce marché). Tout ça regorge d’acide hyaluronique et de tas d’ingrédients traitants (Filorga est fiable sur la question). En fait, j’avoue, j’ai complètement détourné le produit : je l’ai toujours dans mon sac et si le baume me fait de l’usage sur les lèvres, le contour des lèvres me sert principalement sur le contour des yeux car je n’ai pas (encore...) de rides autour des lèvres. Ou en voyage car la plupart des flouteurs de rides sont vendus en petits pots de verre, absolument pas pratiques à transporter dans un sac à main ou une trousse de randonneuse (ouiiiii, je sais, en randonnée, on n’est pas obligée de mettre un flouteur mais on ne se refait pas !)... La chose coûte 35 euros, c’est quand même un poil cher.