dimanche 28 avril 2013

Il y a une vraie différence entre les contours des yeux et les crèmes visage ?...

... Parce que moi je me suis toujours demandé si on n’essayait pas de me faire acheter un produit en plus ! Bon, Michèle, parlons vrai : autant l’industrie cosméique n’est jamais à court d’idées pour nous faire acheter des produis en plus, autant là, je trouve que le contour des yeux a une vraie raison d’exister. D’abord, la plupart du temps, c’est un produit sans parfum car la zone est fragile et les allergies et irritations très fréquentes. Or les crèmes visage sans parfum se comptent sur les doigts d’une seule main. Côté formule, c’est bien différent dans la mesure où une crème contour des yeux doit être très allégée en corps gras qui risqueraient de faire gonfler la paupière. Ce qui est plutôt pénible au réveil... Un cas typique, c’est la fille qui, croyant bien faire, applique soigneusement sa crème de nuit ultra-riche -parce qu’elle a la peau sèche- sur le contour des yeux et se réveille avec des fentes horizontales ! Pour peu que ça la fasse pleurer parce qu’elle a un rendez-vous super important, imaginez le tableau. Donc, le contour des yeux, c’est light, c’est sans parfum et ça contient aussi (si c’est bien fait) des principes actifs anti-cernes et décongestionants qui ne sont d’aucune utilité sur le reste du visage. Maintenant, tout ça, c’est la théorie, je connais plein de filles qui mettent leur crème visage sur le contour des yeux et à qui ça ne pose pas de problèmes...

mercredi 24 avril 2013

chez Melvita, tout là-bas en bas

J’adore visiter des usines (sûrement parce que tu n’y as jamais bossé me dirait ma mère...) et de ce point de vue, la petite virée chez Melvita a été réjouissante. Déjà, c’est une usine où on fabrique du bio, ce qui change un peu la donne. Je la conseille en particulier à tous les bio-sceptiques, même si je sais qu’ils seront sans doute les moins attirés. D’abord l’usine est toute neuve : le site de Melvita est le même depuis 30 ans mais comme il n’y a pas de souci de place autour (Ardèche sud...) ils ont pu créer un deuxième bâtiment éco-conçu avec toitures végétalisées, puits de lumière et tous les détails d’une construction bien pensée où on recycle et on récupère beaucoup. Pourquoi la conseiller à ceux qui doutent ? Parce qu’ici le bio et la modernité vont vraiment ensemble. La traçabilité est totale, les produits fabriqués dans des conditions de sécurité et d’hygiène absolues et leurs labos feraient pâlir d’envie bien des marques non-bio. Est-ce que j’enfonce des portes ouvertes en disant ça et que c’est le cas de tous les cosmétiques vendus en Europe ? Ben justement, pas complètement... Je reçois souvent des produits qui, s’ils ne sont certainement pas dangereux, ne sont pas pour autant super performants car les unités de production ne sont pas au top. Quand ce n’est pas une cascade de sous-traitants obscurs qui au final font des produits acceptables mais pas très désirables. Moi, ce n’est pas nouveau, je milite pour une cosméto bio sophistiquée, qui, seule, je pense, pourra convaincre les réticents et faire bouger les lignes en non-bio. Car le bio aujourd’hui est bien dans la haute technologie et pas là où certains veulent le cantonner, c’est à dire dans un catalogue “baba-gentil-ça dérange pas”. C’est assez paradoxal d’ailleurs car souvent les consommatrices ne jugent pas crédibles les promesses anti-âge des produits bio tandis que les marques de parfumerie les plus chères se vantent d’aller chercher les extraits naturels les plus rares... Mais revenons à Melvita : dans les derniers produits qui m’ont bluffée, il y a la ligne anti-taches Nectar Bright avec des crèmes qu’on jurerait siliconées tant elles ont un toucher impalpable et pourtant non. Bon, la visite ne se décide pas sur un coup de tête, c’est au fond de l’Ardèche, mais si vous passez vos vacances dans le coin (c’est juste sublime, ça mérite de s’arrêter), allez-y faire un tour vous ne serez pas déçue (et vous deviendrez comme moi une Melvita-addict !). Pour mes lectrices soucieuses de connaître les détails de ma virée, je précise que j’ai participé à ce voyage dans le cadre de mon activité professionnelle et que je ne suis donc pas rémunérée pour écrire ce compte-rendu. Comme toujours sur ce blog, mon enthousiasme est gratuit...

dimanche 21 avril 2013

Le Lifteur, Gemey Maybelline

Je sais que la saison n’est pas forcément aux fonds de teint et que les BB Cream balayent tout sur leur passage, mais ce serait dommage de passer à côté de celui-ci. Sa formule est en spirale dans le flacon, j’ignore si c’est ce qui fait la différence mais il est différent des autres produits sur le marché. La preuve, c’est un fond de teint anti-âge et contrairement à ses confrères bien riches et gras (pourquoi les formulateurs s’imaginent-ils qu’on a toutes la peau ultra-sèche passé 45 ans ? Mystère...) il est léger ET frais ET flouteur pour les rides. Oui, tout ça. Il peut rivaliser sans souci avec ses camarades super chers vendus en parfumeries. L’effet lifting, c’est évidemment du blabla car aucun fond de teint ne tend la peau, mais il donne bonne mine et apporte un coup de frais au teint (et c’est ce qu’on veut, j’espère bien que personne n’imagine un instant se lifter avec un fond de teint...). La texture est un genre de mousse et ne masque pas les imperfections, trop léger pour ça. Attention, il faut en mettre très peu et l’étaler comme une crème, pas besoin d’une éponge ou d’un pinceau. Le bonus, c’est aussi son flacon pompe bien plus pratique pour avoir la juste dose. Il coûte 14,50 euros et c’est la belle Christy Turlington qui assure la pub : oui, j’avoue je la trouve très inspirante au vu de la cible visée.

mercredi 17 avril 2013

En deux coups de baguette, Garancia

Décidément, après avoir raillé -gentiment- pendant des mois Garancia et sa cosméto magique, voilà que je suis devenue addict en deux coups de baguette magique ! Après une crème de jour et une crème corps, c’est le démaquillant qui me bluffe. Et je confesse l’avoir essayé principalement parce qu’il sentait l’amande (mon autre addiction olfactive après les agrumes...). Une nouvelle senteur en réalité puisque le produit existe déjà parfumé à la rose. Surprise, c’est une crème très épaisse et élastique, bien loin à première vue d’un démaquillant. Et dont le mode d’emploi n’est pas forcément évident si on ne lit pas la notice. Lire la notice d’un démaquillant ? Ben oui... Il faut mettre peu de produit et le masser directement sur le visage. Ensuite, on a le choix, soit l’éliminer avec une serviette spécifique (vendue avec mais moche !) soit façon feignasse comme moi, après massage, enlever le plus gros avec un coton mouillé ou un gant et terminer avec un coton imbibé de lotion. Résultat : j’ai rarement eu la peau aussi douce et avec une sensation de propreté incroyable, ça ne tire pas, la peau est comme “clarifiée”. Dans sa formule, il y a des feuillets d’argile et des corps gras (beurre de cacao et cires), du coup on comprend mieux pourquoi c’est à la fois hyper clarifiant (l’argile) et mega confortable (les corps gras). En revanche, sur les yeux je n’ai pas été convaincue, je suis une inconditionnelle du coton avec lotion démaquillante donc la crème épaisse pour virer le mascara, bof. Autre détail : comme avec la brosse Clarisonic, je sais que je n’aurai pas le courage de faire ce petit rituel tous les soirs, ça prend un peu plus de temps que mon démaquillage habituel, mais trois soirs par semaine, c’est idéal (je dis ça mais là ça fait déjà trois soirs de suite que je l’utilise...). Il coûte 22 euros, c’est pas donné mais il faut bien le doser pour ne pas en mettre une tonne.

dimanche 14 avril 2013

Jovoy : ré-enchanter son nez

Souvent pour faire le plein d’images nouvelles et m’installer du beau dans la tête je vais voir une expo. Eh bien, pour faire la même chose avec son nez, il y a un endroit magique à Paris, c’est Jovoy, au 4 rue de Castiglione. J’en ai déjà parlé mais la boutique est devenue entre temps un paquebot dédié au parfum et accueille des marques qu’on trouve rarement ailleurs, de celles qui ont quatre ou cinq points de vente dans le monde. Olfactive Studio, Juliette has a gun, Jacques Fath, Miller Harris, Roja Dove et tant d’autres... Si vous cherchez une senteur originale et raffinée, allez-y, vous trouverez forcément la votre (prévoyez du temps ou revenez souvent, il y a plus de 1000 compositions à sniffer !). Toutes ces marques de niche travaillent des matières nobles et Jovoy a aussi sa propre gamme puisque c’est, à l’origine, une parfumerie. Son dernier opus “Gardez-moi” (un gardénia forcément) créé par le nez Bertrand Duchaufour est un régal de blancheur et d’opulence. Mon autre découverte : Vol d’hirondelle, un étrange hespéridé signé LM Parfums qui mêle une pointe de jasmin et de vetiver à ses notes de bergamotte. c’est du frais qui tient, très cru et un peu âpre. A 135 euros quand même... Oui, ici, tous les parfums sont chers mais ils sont d’une telle qualité qu’ils valent largement ce prix. C’est un vrai choix de s’acheter un beau produit moins souvent et de l’économiser plutôt qu’un jus formaté marketing. Autre rencontre : la sublime gamme de parfums de Ramon Monegal. Ce catalan a racheté sa maison familale de parfums, c’est un passionné et je vous jure qu’on peut l’écouter parler parfums pendant des heures, Bien sûr, il ne sera pas là dans la boutique si vous y passez mais allez goûter ses jus, tous enfermés dans le même flacon encrier, superbe et intemporel. Ne demandez pas un parfum pour homme ou pour femme, il se fout totalement des codes marketing et c’est vrai que ses parfums sont des compositions subtiles et raffinées qui n’ont pas de genre.

mercredi 10 avril 2013

Les beiges, Chanel

Ok, je comprends le concept, Chanel et le beige, en version mode c’est une histoire de chic. De là à traduire l’idée en maquillage, il n’y avait qu’un pas et Chanel l’a franchi. Côté emballage, rien à critiquer, c’est juste sublime, du pur Chanel qu’on a tout de suite envie d’avoir dans son sac et de montrer aux copines. Pour la poudre elle-même, c’est un genre de terre de soleil super light, parfaite pour les nulles en terre de soleil ou celles qui ont la trouille de virer orange. Pas de risques, on est dans le beige, c’est soft et facile à appliquer. Le pinceau fourni avec le produit est très bien et même assez large pour être utilisé tel quel (ce qui est rarement le cas...). Autre bon point : le miroir, super large. Bref, on ne peut pas se louper. La texture de la poudre est super fine et elle est équipée d’un SPF 15. Ca pourrait être un avantage mais moi, ça me fait peur : on ne peut pas se protéger du soleil avec une fine couche de poudre sur le visage. Un choix discutable pour moi car certaines vont vraiment se croire protégées mais une poudre ne peut pas remplacer un produit solaire. Les Beiges existent en 5 nuances et coûtent 45 euros. Alors, est-ce que Chanel va piquer des parts de marché à Guerlain ou Dior (l’outsider très doué sur la terre de soleil) ? Pas sûr dans mon cas très perso...

dimanche 7 avril 2013

Quel shampooing me conseilles-tu pour les cheveux blancs ?

En fait, les shampooings les plus efficaces pour que le blanc ne jaunisse pas sont ceux qui contiennent un peu de colorant bleu. Souvent, les femmes aux cheveux blancs ont peur de les utiliser, ayant en tête, sans doute, les mémés aux cheveux violets qu’on rencontre encore de temps en temps à la sortie des églises (quoique ça devienne plus rare...). Mais, ces cheveux violets qui me fascinaient tant quand j’étais petite, sont dus à des rinçages violets pas à des shampooings. La faute à des générations de coiffeuses qui trouvaient ça joli ? Ca allait si bien avec la mise en pli... Alors qu’avec une coupe courte et un visage bien charpenté, les cheveux blancs, c’est carrément rajeunissant. Mes deux shampooings déjaunissants préférés sont Phytargent de Phyto et Silver de L’Oréal Professionnel. Attention au soleil, même si c’est moins catastrophique que sur une coloration, c’est ce qui fait jaunir le blanc. Chapeau obligatoire en été ! Et, outre le choix du shampooing, les cheveux blancs sont jolis quand ils sont coupés régulièrement, sinon ça fait vite négligé, surtout quand il y a encore du gris dedans... Personnellement, j’adore les cheveux entièrement blancs, je trouve que ça illumine le visage, que ça donne bonne mine et ça va bien avec un maquillage naturel. Pour les mettre en valeur, il ne faut pas hésiter à sortir sa terre de soleil !

mercredi 3 avril 2013

huiles minérales : les marques qui s’en passent

C’est facile à repérer dans les compositions des produits : paraffinum liquidum ou petrolatum comme son nom l’indique si bien. C’est une huile minérale, un produit issu donc de la pétrochimie et même si ce n’est pas un ingrédient dangereux, ça n’apporte aucun bénéfice à la peau et c’est naze du point de vue environnemental... Sauf que c’est une matière première tellement peu chère qu’on la retrouve dans un nombre impressionnant de produits, y compris de très grandes marques très chères et franchement moi, ça me dérange. C’est vrai qu’il y a cinquante ans, c’était bien pratique l’huile minérale, c’est avec ça qu’on a fait des produits mythiques comme la baby oil de Johnson (que j’adorais...) ou la crème de Huit Heures, mais aujourd’hui, il y a tellement mieux pour formuler. C’est pour cela que je privilégie souvent dans ma salle de bains les marques qui ont décidé de s’en passer. Je vous les indique mais la liste n’est pas close, il y a beaucoup de marques aujourd’hui qui zappent la paraffine. C’est le cas de Caudalie (qui le revendique sur ses emballages comme le montre la photo), Etat Pur, Decléor, Kneipp, Nuxe (y compris en non-bio) et Ixxi la nouvelle marque au pin des Landes, très prometteuse sur ses formules. Je précise que ce sont des marques non-bio car le label bio interdit évidemment les huiles minérales.