dimanche 28 février 2016

Feather Noir, Marc Jacobs

Le mascara des ultra-perfectionnistes, c'est lui… Il est tout fin, absolument minuscule, mais c'est comme les maillots de bain, le prix n'est pas en rapport avec le poids du produit… Et il ne sert qu'à colorer les cils du bas. Alors, oui, évidemment, on peut les maquiller avec un mascara lambda et obtenir un bon résultat. N'empêche, quand on préfère les mascaras bien volumateurs avec une mega brosse, difficile d'avoir un peu de précision sur les mini-cils tout fins en bas. D'où l'intérêt de celui-ci qui les dessine un par un. Le pack est, bien sûr, sublime mais c'est normal pour du makeup signé Marc Jacobs (et vendu 25 euros pour un produit qui pourrait ressembler à une dose d'essai chez d'autres ah ah ah). En exclu chez Sepho

mercredi 24 février 2016

J'ai vu la liste des produits cosmétiques publiée par Que Choisir, ça fait flipper…

Ca fait trois jours que tout le monde m'en parle, c'est , il fallait donc bien que j'évoque ce sujet (pas facile) sur le blog. Alors, déjà, une mise au point. Tous les ingrédients incriminés sont autorisés pour une utilisation dans les produits cosmétiques; C'est sans doute un souci mais personne n'est dans l'illégalité. C'est un peu comme les pesticides dans les fruits et légumes, il faut être naïf pour croire qu'il n'y en a pas s'ils ne sont pas bio. En cosméto, si on ne veut pas de produits suspects, on prend du bio aussi (ou des marques avec une charte de formulation pas trop naze même si ce n'est pas toujours parfait). Pourquoi s'étonner que les cosmétiques contiennent des substances potentiellement allergisantes ou de probables perturbateurs endocriniens dès lors que ceux-ci ne sont pas interdits par la loi ? Pour rappel, dans le cas des lasagnes à la viande de cheval qui avaient tant fait parler, il y avait fraude et tromperie manifeste. Pas là. La liste des ingrédients est obligatoire sur tous les produits et le fait que les autorités sanitaires recommandent de s'en passer ne correspond pas à une interdiction. Souvent, les substances en question sont peu chères et offrent plein de possibilités en matière de formulation. La question du dosage et du rinçage éventuel est aussi à prendre en compte, surtout pour les substances allergisantes. Quant aux substances dangereuses dans les colorations capillaires, il faudrait être stupide pour croire qu'elles sont inoffensives. Les teintures bio existent mais n'ont bien sûr pas la même efficacité. Après, quand il s'agit de marques qui vendent leurs produits au prix du caviar, c'est juste très marrant mais bon… La fédération des entreprises de la beauté a pondu un communiqué (ici) qui explique les choses et défend ses industries et qui dit aussi que la réglementation Européenne est la plus contraignante au monde (c'est vrai). En tout cas, je vous encourage vivement (et depuis un bail) à lire les étiquettes de vos produits. Tout y est ou presque. 

dimanche 21 février 2016

Ma coloration à domicile n’a pas fonctionné, help !

... Bon, tu n’es pas la seule à être paumée en coloration. Vous avez toutes l’habitude d’acheter vos cométiques sans lire les étiquettes et, pour la coloration qui est très technique, il faut vraiment lire dans le détail et respecter la notice à la lettre. Là, tu me dis que tu es brune et que tu as pris une couleur caramel, donc plus claire que ta couleur de base et que le produit était une coloration ton sur ton. Normal que cela n’ait pas marché, le ton sur ton ne peut pas éclaircir. Idem pour les cheveux blancs : une coloration ton sur ton ne peut pas les couvrir aussi bien qu’une coloration permanente (au délà de 40% ou s’ils sont très regroupés à un endroit ça ne servira à rien). Je réexplique vite fait la différence entre une coloration ton sur ton et une coloration permanente. La ton sur ton enrobe le cheveu d’une couleur et disparaît progressivement au fur et à mesure des lavages pour laisser réapparaître la couleur naturelle (et les cheveux blancs donc). Elle n’éclaircit pas car elle est sans oxydation, c’est beaucoup plus doux pour le cheveu. C’est une coloration qu’on peut faire aussi pour redonner de la brillance à sa couleur naturelle, sans avoir de problématique de cheveux blancs. En revanche, la coloration permanente d’oxydation élimine totalement la couleur naturelle, peut éclaircir et on ne retrouve la couleur naturelle qu’à la repousse (d’où l’effet racines). Elle couvre complètement les cheveux blancs. Pour savoir si le produit est un ton sur ton ou une coloration permanente, c’est simple, c’est marqué sur les boîtes... Mais il faut les lire et pas uniquement se fier à la jolie couleur de cheveux de la photo dessus.

mercredi 17 février 2016

Une étude pointe les ingrédients problématiques dans les cosmétiques pour bébés…

à lire là … L'occasion pour moi d'en rajouter une couche et de délivrer quelques conseils. Oui, les cosmétiques peuvent contenir des substances pas recommandables ou dont on connaît mal les effets pour l'instant. Donc, dans le doute, mieux vaut s'abstenir de consommer n'importe quoi. Le mieux, évidemment, je sais que j'enfonce une porte ouverte pour certaines mais pas forcément pour toutes, c'est de limiter le nombre de produits. La peau des enfants n'est pas comme celle des adultes. Elle est moins résistante et plus perméable. Cela signifie que certaines substances, anodines sur la peau des adultes vont avoir un effet délétère sur celle des enfants car leur épiderme laisse passer un max de choses. C'est d'ailleurs à cause d'une affaire tristement célèbre (le talc Morhange qui avait causé la mort de 36 enfants en 1972 à cause d'une erreur de dosage d'un bactéricide dans le talc) qu'avait été faite la réglementation sur les produits d'hygiène et de beauté en 1976 par Simone Weil et qui prévoyait qu'on teste les produits sur animaux avant leur mise sur le marché (ce n'était pas juste pour le plaisir de sacrifier des lapins, même si je suis entièrement d'accord avec le fait qu'il soit nécessaire de trouver des méthodes de substitution). Par ailleurs, un enfant n'a pas besoin de tas de crèmes ou de lotions et même un savon de Marseille à l'huile d'olive sera le bienvenu pour la toilette plutôt qu'une lingette pleine de produits douteux. Je dis ça mais je sais –parce que je l'ai fait aussi- que les lingettes, c'est ultra pratique, surtout quand on bouge. Dans ce cas, il faut les réserver aux moments hors de la maison et vraiment lire les étiquettes à la loupe pour traquer conservateurs et autres perturbateurs endocriniens possibles (oui, l'idée c'est de se laisser la possibilité d'avoir des petits enfants un jour… et contrairement aux générations précédentes, nous on sait, on ne peut pas faire comme si ça n'existait pas !). Autre point super important, le soleil. On a tellement dit que les coups de soleil pris dans l'enfance faisaient le lit des cancers cutanés que je vois plein de parents se jeter sur la crème solaire pour enduire les enfants au moindre rayon. Hélas, ce n'est pas aussi simple. Les filtres solaires ne sont pas des produits anodins et certains, trop micronisés ou pire sous forme de nanoparticules, passent la barrière cutanée et se retrouvent dans d'autres organes. Et, hélas again, on ne sait pas quels sont les effets à long terme mais rien de très positif de façon sûre (le dioxyde de titane n'a pas vocation à se retrouver dans le foie). La règle serait plutôt de protéger au maximum les enfants du soleil lui-même, leur apprendre à rester à l'ombre, ne pas programmer les promenades aux heures les plus ensoleillées et utiliser les produits solaires uniquement quand il n'y a plus d'autre choix. Autre point : le vernis à ongles. Toutes les petites filles en veulent sur leurs ongles. Mais bon. Là je vais me faire des amis je le sens, on ne peut pas acheter tout en bio pour sa gamine de trois ans et lui appliquer des solvants sur les ongles. Idem pour les colorations capillaires. Il ne s'agit pas de produits inoffensifs, c'est hautement allergisant, il est donc dommage d'accepter qu'une gamine de douze ans change sa couleur de cheveux juste pour le fun alors qu'elle risque de développer une allergie qui, même si elle n'est pas grave, peut s'avérer pénible à vivre au quotidien… 

dimanche 14 février 2016

l’eau dans la peau

C’est cette photo, prise dans le dossier de presse de l’Eau Cellulaire d’Esthederm, qui m’a donnée envie de vous parler peau et eau. Parce que j’ai parfois des questions de mes copines à ce sujet. Par exemple, comment apporter de l’eau à la peau ? En fait, la photo explique très bien cela, l’eau dans la peau est principalement dans ses couches profondes. Le but des soins n’est donc pas uniquement d’apporter de l’eau par l’extérieur (car ça reste dans les couches superficielles) mais bien d’empêcher l’eau des couches profondes de s’évaporer. On appelle ça la PIE, perte insensible en eau. Evidemment, plus la peau est sèche ou irritée et plus elle va perdre cette eau facilement -rien ne la retient en surface-, alors qu’une peau grasse, parce que son film hydrolipidique remplit bien sa fonction de barrière, va, au contraire, la conserver. D’où l’intérêt pour les peaux grasses de ne pas trop décaper leur peau pour conserver leur eau. Et pour les peaux sèches, de tout faire pour préserver le film hydrolipidique intact afin qu’il retienne l’eau avec des crèmes riches en corps gras. On peut cependant apporter de l’eau à la peau par l’extérieur à condition de bien la choisir. C’est justement la promesse d’Esthederm avec l’Eau Cellulaire qui possède des principes actifs bio-mimétiques. En la faisant pénétrer par tapotements, la marque revendique une optimisation du métabolisme cellulaire. Le genre de truc difficile à vérifier à l’oeil nu, mais c’est vrai qu’à l’utilisation, ce n’est pas une eau “déssechante” comme l’eau du robinet. Là où c’est le plus intéressant à mon avis, c’est qu’elle remplace l’eau distillée dans toutes les formules d’Esthederm et quand on sait que la plupart des crèmes sont composées d’eau à 80 %, ça prend tout son sens.

mercredi 10 février 2016

New Dimension, Sérum Combleur Restructurant, Estée Lauder

C’est sûrement un exercice difficile pour une marque comme Lauder de lancer un nouveau sérum alors qu’on possède déjà dans son catalogue le plus célèbre d’entre eux, l’Advanced Night Repair. Du coup, on dirait qu’ils ont pris systématiquement le contre-pied des codes de ce monument cosmétique, histoire d’avoir une chance de le vendre à toutes celles qui ne sont pas attirées par l’ANR. Résultat, il y a une égérie, Eva Mendes, le flacon est opaque alors que l’autre est transparent etc. On peut le regarder sous toutes les coutures, il nous crie “il n’y a pas qu’un seul sérum chez Lauder !”.Sauf que... Ca fait des années que chez Lauder on nous dit que l’ANR fait tout, mais absolument tout, pour toutes les peaux et mieux que les autres. Et, pour ma part, je trouve que c’est vrai, c’est un de mes produits préférés depuis longtemps. Alors ? Et bien on peut leur reconnaître un certain savoir-faire sur le sérum car il est très réussi aussi, la différence ? Peut-être un chouïa plus riche, une texture moins liquide. Plus siliconé aussi je pense. Il contient pas mal d’ingrédients anti-âge réputés efficaces et promet de redéfinir les contours du visage. Mouais. Là, on a le droit de douter, le produit qui te lifte la peau sans bistouri n’est pas près d’arriver. Il coûte grosso modo le même prix que l’ANR (dans les 90 euros) mais dure sans doute moins longtemps car j’ai remarqué qu’il en fallait plus. Dernier point, l’odeur est très discrète, c’est tant mieux !

dimanche 7 février 2016

les plus beaux produits capillaires du monde ?

C’est le titre que je décerne à Davines dont les précédents produits étaient déjà très beaux, mais là, c’est le top ! Tout en rose pâle et noir, la gamme “Your Hair Assistant” est chic et pas mièvre (bon et puis ça va bien avec le carrelage gris souris de ma salle de bains), on est tellement loin des codes habituels des produits capillaires de luxe (oui, vu les prix, on parle de luxe). Je n’ai pas encore tout testé mais déjà la laque est une tuerie; elle est noire avec une étiquette blanche. Oui, tout le monde peut le faire mais personne ne le fait. Autre info hallucinante pour qui connaît un peu le monde merveilleux du produit capillaire : elle ne sent rien. Oui, rien. Donc, encore moins que la Elnett qui est la plus supportable niveau odeur. J’ajoute qu’elle ne cartonne pas le cheveu, reste toute souple et fixe dans figer, bref, je suis fan. Elle coûte 22 euros. On est d’accord, c’est cher pour de la laque mais si on n’utilise aucun autre produit de styling (qui alourdissent le cheveu et ne donnent jamais l’effet escompté...), ça reste raisonnable.

mercredi 3 février 2016

tu peux me conseiller un bon fond de teint longue tenue ?

Il n’y en a pas 50 que j’aime, la plupart du temps je trouve que le résultat est trop “plâtré” mais celui-ci, Double Wear Light de chez Lauder, est mon favori absolu. Je conseille pour faire la fête toute la nuit et avoir un teint impec et mat pas figé. Il s’étire parfaitement aux doigts, pas besoin d’y aller avec trop de précision : quatre ou cinq touches pour l’ensemble du visage et basta. Autre détail d’importance, il ne marque pas les rides ou les pores, et pour moi, ça fait une grosse différence car le fond de teint sur peau mature (ben oui, faut se rendre à l’évidence) ça peut vite virer à la cata... Petite précision, sa formule se déphase de temps en temps, surtout quand on ne l’utilise pas tous les jours. La phase huileuse sort d’abord et ça fait peur... Pas de panique, il faut refermer le tube et le secouer vigoureusement pour remélanger les phases. Et j’avoue que je n’aurais jamais eu l’idée de l’utiliser s’il ne m’avait pas été conseillé par Patrick Lorentz, le formidable maquilleur Lauder (un maquilleur qui donne de vrais conseils aux femmes de plus de 22 ans, croyez-moi, c’est précieux !).