mercredi 30 mars 2016

Brow Artist Sculpt, L'Oréal Paris 

Bien sûr, c'est toujours quand vous avez enfin fini par acheter le produit pour les sourcils (parce que c'est à la mode, parce que que tout le monde s'y met, parce que toutes vos copines vous en parlent etc) que sort le produit trop top qui va ringardiser tous les autres… Donc, vraiment pour les retardataires, celles qui n'ont pas encore cédé aux sirènes du sourcil "fait", voilà l'ultime produit. Pratique, efficace, malin… Tout ça ! Côté look, on dirait le croisement improbable entre un mascara et un gloss kaki, assez étrange. Mais à l'usage, on se rend compte que c'est juste ce qu'il faut. Avec l'embout mousse, on comble les trous et/ou on recolore pour intensifier la teinte. Et avec le goupillon, on peigne et on fixe… Au prix de 15,90 euros

dimanche 27 mars 2016

Secret d’Excellence, La Crème, Galénic

Tiens tiens, revoilà Galénic, la marque qui a sans doute le plus souffert en pharmacie de la concurrence des petites nouvelles… Là je trouve qu’elle revient en force avec des produits très intéressants comme cette crème. Un anti-âge de plus ? Oui, encore un (bon, il n’y a que ça qui nous intéresse, on a bien compris que si la crème était anti-âge, elle était également hydratante) mais une formulation assez étonnante. Les actifs sont plutôt pas mal, une algue des neiges aux propriétés anti-oxydantes, qui survit malgré des conditions extrêmes et profite du froid pour arrêter son horloge biologique (oui, je sais c’est dingue et non on ne peut pas faire la même chose pour vous et moi). Le reste est plus courant : vitamines, acide hyaluronique, glycérine et des agents flouteurs. Mais la texture est bluffante : sur le papier, c’est -je cite-  « une architecture de flocons formés par des micro–goutellettes d’huile plus fines que les pores de la peau, entourées d’un émulsionnant spécifique ». Dans la vraie vie, ça donne une crème ultra-légère, qu'on met en toute petite quantité mais qui convient pourtant pour tout le visage, le laissant même assez mat. Ca adoucit le prix un peu costaud lui (85 euros). 

mercredi 23 mars 2016

se doucher tous les jours : une vraie question

Allez, on va balancer un grand coup de pied dans le conformisme ambiant : et si on se posait deux secondes la question de savoir si on a besoin d’une douche tous les jours ? Aujourd’hui, si vous dites à quelqu’un en France que vous ne prenez pas systématiquement une douche tous les jours, les réactions ne se feront pas attendre... Beurk ! C’est sale, comment tu fais pour te sentir bien etc. Comme une convention. Une douche tous les jours point. Alors que pour beaucoup d’américains, une seule douche par jour c’est beurk. Ils sont nombreux à en prendre deux, une le matin, une le soir. Comme quoi tout est relatif. Pourtant, quand j’étais petite (et non, je n’ai pas 95 ans), habitant à la campagne, je ne prenais qu’un bain par semaine, le reste du temps le lavage ne concernait que les parties intimes. En arrivant à Paris, la douche est devenue plus fréquente -la modernité !- et puis au fil des années, j’ai tellement apprécié ce moment que l’idée même de m’en passer est devenue saugrenue. J’avoue, j’aurais du mal à zapper la douche avant de partir travailler. J’habite à Paris et j’ai la sensation d’être sale en rentrant le soir chez moi. Sensation que je n’ai pas forcément quand je me pose à la campagne pour une journée de farniente. Mais, à trop flipper à l’idée d’être “sale”, on finit par se récurer la peau. Les cabinets de dermato sont remplis de gens dont la peau est devenue ultra-sèche et sensible, obligés de s’hydrater non-stop pour conserver une barrière cutanée efficace. Et pour les enfants, c’est pire. Leur peau immature ne supporte pas bien ces longs bains du soir devenus en quelques années incontournables (à part quelques écolos, tout le monde baigne ses enfants tous les soirs ou quasi) mais pourquoi les laisse-t-on tremper ? Pour jouer dans l’eau ou pour se laver ? Si c’est au prix d’une peau atopique et/ou ultra sensible, il faudrait peut-être repnser la question. Et considérer l’eau comme une matière précieuse qu’on peut aussi économiser...

dimanche 20 mars 2016

ça marche bien les vernis gel sans passage sous la lampe ?

Oui, plutôt. En tout cas, j’ai essayé quelques marques, l’infaillible de L’Oréal Paris, Gel Envy de Revlon, le système Infinite Shine de OPI (en photo) et qu’il s’agisse de deux ou trois produits, on gagne quand même plusieurs jours de tenue. Evidemment, aucun rapport avec un vernis gel+lampe qui tient beaucoup plus longtemps (mais qu’on doit éliminer à l’acétone obligatoirement, nécessité donc de retourner à l’institut, c’est la tannée). Il faut vraiment utiliser les produits ensemble (vernis + top coat) car c’est leur association qui agit en synergie pour améliorer la tenue. Tous prétendent avoir une technologie particulière, difficile de démêler le vrai du faux mais quand tout le monde sort plus ou moins le même produit en même temps, on peut être sûr que la technologie est assez proche... Les gammes possèdent moins de couleurs que les classiques mais ça s’étoffe au fil des mois. Bien sûr, c’est plus cher qu’un vernis normal (16 euros chaque produit pour le OPI par ex) : les fabricants ont du se dire qu’il fallait se rattrapper sérieux car si on en mettait moins souvent, ils gagneraient moins d’argent... Essie va bientôt sortir le sien, et Rimmel en sort un également.

mercredi 16 mars 2016

Juicy Shaker, Lancôme

C’est le nouveau gadget makeup que sort Lancôme pour le printemps, sauf que contrairement à pas mal de néo-gloss apparus sur le marché ces derniers mois, celui-ci est vraiment bien et ne ressemble pas à ce qui se faisait auparavant. C’est un genre d’huile-gloss. Pas du tout collant comme un gloss mais au contraire bien moelleux sur les lèvres et hydratant. avec le rendu d’un gloss, coloré et très lumineux sans épaisseur. Le pack est évidemment ultra-mignon et le “coussin” applicateur est à la fois efficace et doux. Dernier point girly : le goût. Melon, mangue... régressif ? Oui, totalement ! Allez, on assume. Il coûte 24 euros et existe en 14 teintes et autant de “goûts”.

dimanche 13 mars 2016

Yuza Sorbet Night, Erborian

Il manque une rubrique “déco de la salle de bains” dans ce blog... Pas pour passer de jolis accessoires mais surtout pour signaler les produits aussi réussis du point de vue de leur formule que de leur emballage. Yuza Sorbet Night, je l’adorais dans la version précédente (les packs Erborian étaient plutôt déjà mieux que la concurrence) mais la nouvelle version du pot, tout de noir vêtu avec typo en relief et toucher satiné me rend dingo. Sobre, chic et pas bling. Pour le reste, c’est pareil : une texture fraîche mais hydratante, à base d’extraits de réglisse anti-taches, impec pour les peaux pas trop sèches et une senteur... enfin, vous savez, un truc aux agrumes quoi ! Elle coûte 49 euros.

mercredi 9 mars 2016

les déos anti-transpirants sont waterproof

Ca y est… Merci… Je crois que là, tout le monde va comprendre… Que l'anti-transpirant 48 h n'est pas prévu pour les gens qui ne se lavent que tous les deux jours mais qu'on peut ne l'appliquer qu'une fois tous les deux jours, MÊME si on prend 15 douches dans la journée. Oui, car l'anti-transpirant reste sur la peau et même dans la peau (globalement c’est aussi ce qu’on lui reproche rapport aux sels d’alu). Enfin, je pense que jusqu'à présent, les fabricants ne précisaient pas que les produits étaient waterproof parce que comme ça, les gens très propres se remettaient du déo tous les matins, y compris avec de l'antitranspirant 48 h (et du coup en vendaient des camions mais là je fais du mauvais esprit). Quand j'arrête les sels d'alu (ce qui m'arrive souvent car je préfère m'en passer sauf grosse transpiration prévue), il me faut trois jours pour retrouver une transpiration normale (humide quoi). Celui-ci s'appelle Sensation Dry et il est signé Narta. Il coûte 3,95 euros.

dimanche 6 mars 2016

Ne pas s’afficher bio : un choix marketing ?

Oui, ça paraît étrange mais on dirait que pour certaines marques, la certification semble presque un handicap. Il y a déjà celles qui ne veulent pas certifier parce que c’est trop cher mais aussi celles qui n’en veulent pas, pensant que cela pourrait leur donner une image trop négative et préférant attirer leurs clientes potentielles par d’autres arguments. Genre : “on est bio mais on la ramène pas là-dessus”. Dans le lot, il y a aussi les marques internationales qui ont déjà d’autres certifications et dont la formule est plutôt bio mais ne correspond pas pile poil aux exigences des labels français. Pour connaître les différences entre labels, le site de la slow cosmétique a bien résumé les choses ici. Il y a aussi celles qui ont le label mais le mettent en tout petit derrière sur l’étiquette. Comme le maquillage Une par exemple, souvent certifié mais qui préfère tabler sur le glam pour séduire. Le souci, c’est que tout ça n’est pas simple à détricoter pour la consommatrice de base déjà bien paumée entre cosmétique bio et non-bio. Pas simple non plus de voir sur les produits vendus sur les sites spécialisés s’ils sont certifiés ou non. A part Mademoiselle bio qui affiche le label d’entrée de jeu pour chaque produit, les autres n’en font pas mention (ou alors je suis une grosse buse et je n’ai pas trouvé, mais ça signifie que ça ne saute pas aux yeux). Dommage, non ?

mercredi 2 mars 2016

Baume Précieux Revitalisant, Roger & Gallet

Avis aux filles qui aiment les produits corps parfumés. Ceux de chez R&G méritent qu’on s’y attarde un peu. Ils font leur petite révolution tranquille dans la pharmacie en proposant des formules (pour les mains aussi) plutôt pas mal, sans huiles minérales, qu’on trouve pourtant bien trop souvent (alors qu’on sait très bien faire sans) en pharmacies. Pas de silicones non plus dans la formule, alors qu’il y en a dans les 3/4 des hydratants corporels. Tout ça pour un prix pas indécent (environ 17 euros). Parfait pour les jours où on ne veut pas trop se parfumer mais sentir bon... J’en profite pour préciser que les huiles minérales sont assez efficaces pour hydrater. En gros, c’est ce qu’on trouve dans beaucoup de produits pour peaux atopiques. L’ingrédient en soi n’hydrate pas mais il est occlusif et évite la déshydratation naturelle de la peau (la PIE : perte insensible en eau). Ce n’est donc pas un ingrédient “mauvais” mais issu de la pétrochimie donc pas planète-friendly... Après avoir rendu beaucoup de services, les huiles minérales peuvent décemment prendre leur retraite car, sincèrement, on sait travailler les corps gras végétaux de telle sorte qu’ils aient les mêmes propriétés. En revanche, les silicones dans les produits corporels, c’est non seulement pas écologique (car pas dégradable) mais en plus pas du tout efficace. Ok ça permet de s’habiller vite mais au bout de deux semaines de crème siliconée sur la peau du corps, là vous pouvez acheter un produit pour peau atopique tellement ça n’hydrate pas (oui c’est inerte, ça a un toucher doux et hydratant mais ça ne pénètre pas).