Coriander, L:A Bruket

On va parler senteurs pour la maison… Je suis tellement sensible à ces trucs-là qu’il m’est arrivé dans une location de vacances de fureter partout pour trouver le truc branché sur une prise qui m’incommodait (et le neutraliser rapidos). Bref, je suis hyper exigeante sur la question. Tout ce préambule pour vous dire que là, je tiens un diffuseur dont je suis dingo. Il est signé de la marque suédoise L:A bruket (« la » comme « dans la forêt lointaine » ouais c’est pas L.A comme Los Angeles). L’odeur n’est pas du tout écoeurante, très herbacée, un peu âpre, un peu poivrée, subtilement boisée, c’est de la coriandre paraît-il ! Enfin, une composition qui évoque la coriandre, donc bravo au « nez », même si tous les gens qui sont passés chez moi récemment m’ont dit que ça sentait le basilic ! Mais tous se sont extasiés sur l’odeur, c’est dire si elle fait l’unanimité. Tout ça dans un flacon sobre à souhait. Cette merveille coûte 75 € (aïe !) mais dure très longtemps (à mettre dans sa liste au Père Nono ?). 

Pot Rouge Velvet matte for lips and cheeks, Bobbi Brown

Encore un blush crème dans ma salle de bains ? Oui, quand on aime on ne compte pas… Et celui-là est proche de la perfection. Son nom reprend la nom du célèbre « Pot Rouge » de Bobbi, un peu l’ancêtre des blushs crème. Qui n’existait qu’en une nuance alors que là on en a douze (!) et que le rendu est très différent. C’est mat et, contrairement, à tous ses petits camarades blush crèmes sortis ces derniers mois, c’est normalement pigmenté, pas du genre tu en mets une goutte et tu es rouge vif sur tout le visage. Il se travaille ultra facilement (merci les silicones dans la compo) au doigt ou au pinceau touffu et vraiment le résultat est très doux, juste comme il faut, un rêve. Sur les photos, le Petal Pink et le Muted Peach mais il y a 10 autres teintes. Il coûte 44 €.

De beaux pieds en été…

...Ça se prépare maintenant, surtout quand on ne s’en est pas occupé le reste de l’année ! Quelques conseils : évidemment on essaye d’enlever la corne mais pas trop non plus sinon le pied en fabrique encore plus (rien n’est jamais simple). On hydrate à fond tous les soirs avant de se coucher et pas avant de partir le matin. Car, si on met de la crème sur ses pieds le matin, déjà ça glisse dans les chaussures, et ensuite comme les crèmes sont à base d’eau, on favorise une macération dans la chaussure qui n’est pas top pour les mycoses et cie. Et, à propos de mycoses, il semblerait que la plupart des femmes abandonnent leur traitement contre la mycose en été parce qu’elles mettent du vernis. Alors, déjà c’est une cata car la mycose résiste ensuite encore plus aux traitements et en plus, c’est dommage car il existe quelques vernis non occlusifs en pharmacies, prévus pour continuer le traitement : on peut mettre le soin par-dessus le vernis une fois par jour sans problème. (vernis Poderm Color Care ou Excilor). Un peu de bon sens aussi : on ne met pas de vernis semi-permanent si on a une mycose, c’est trop occlusif et ça aggrave le truc. D’ailleurs, le salon devrait refuser de faire un semi-permanent dans ce cas. 

 

Multi Tasker 3 en 1, Rimmel

La terre de soleil en format poudre compacte, c’est un classique des trousses de maquillage dès les beaux jours. Ça fait 30 ans et plus qu’on a le même type de produit avec quelques variantes, une nuance de blush incrustée dans le truc, une partie nacrée, un miroir plus ou moins grand… Et puis là, depuis quelques mois, on voit débarquer plein de nouvelles versions de la terre de soleil, en stick ou en liquide, surprenant que tout le monde s’y mette en même temps ! Celui-ci est un stick, dispo en trois nuances, super facile à étaler. Il suffit de tracer quelques traits, d’estomper du bout des doigts et c’est bon. L’avantage, c’est que ça tient bien et que le rendu est plus lumineux qu’une terre de soleil en poudre. On peut aussi s’en servir de contouring bien sûr. Le prix ? Mini : entre 10 et 14 euros.

Payer cher pour sentir meilleur ? ou pas ?

La vraie question, c’est : est-ce que le parfum de niche (à 150 balles minimum le flacon et avec une distribution sélect qui fait qu’on ne le sentira pas sur tout le monde) est un pur snobisme ou pas ? Je me pose souvent la question, investir autant d’argent alors que, au bout du compte, est-ce que la différence se sent vraiment à ce point ? Vous connaissez bien sûr la réponse, non, la différence de prix ne se justifie pas tant que ça. Payer une blinde ne garantit pas une senteur raffinée, et inversement. Bien sûr le prix élevé autorise à quelques folies du côté des matières premières. Est-ce meilleur ? Le caviar est-il meilleur que la purée de pommes de terre ? Il y a beaucoup de gens qui préfèrent la purée. Etrangement, je trouve que le milieu de gamme est souvent presque plus décevant que les marques premier prix. 

Brume Démêlante, Cair

Pourquoi s’embêter encore à utiliser un après-shampooing avec son gaspillage de temps et d’eau quand il suffit de vaporiser un produit sur ses tifs ? C’est la réflexion que je me faisais en essayant cette brume qui est dans la ligne créée par La Bonne Brosse. Evidemment ça ne vaut que pour les cheveux mixtes à normaux pas trop longs, car ceux qui sont secs, longs et/ou bouclés ont besoin d’un vrai après-shampooing ou d’un masque ultra-riche. Mais les autres ? Pourquoi se compliquer la vie ? Et cette brume alors ? Rien à critiquer, flacon super joli et compo top, en grande partie naturelle. Le prix (45 €), un peu cher ? Même pas tant que ça, car on en utilise une infime quantité (3 pshitt sur cheveux mi-longs c’est bien assez), le produit dure donc hyper longtemps. Et le flacon se recharge ! (32 € la recharge).

Le spray fixant de makeup

Je pensais naïvement que c’était un produit assez anecdotique, du style pour les filles over-maquillées à 7 h du mat, et puis j’ai interrogé (comme souvent) les jeunes femmes autour de moi. Surprise ! Toutes l’ont adopté et ne peuvent plus s’en passer. Donc, j’ai bien sûr essayé. Alors peut-être que je ne suis pas dans la cible, et qu’autrefois avec ma peau grasse ou mixte, j’aurais été bien contente d’avoir ce genre de produit. Car la promesse est la suivante « fait tenir le maquillage du matin au soir sans bouger ». Perplexité… Je n’ai pas la sensation que mon maquillage ne « tient pas », c’est quoi un maquillage qui ne tient pas ? On parle du teint ? Du maquillage des yeux ? Evidemment, aussitôt après, me vient en tête que, peut-être, on a trouvé un truc pour vendre un produit en plus, et créer un besoin là où il n’y en a pas. Après vaporisation sur mon maquillage, je ne constate strictement… rien. Et perso, je n’aime pas me vaporiser des brumes sur le visage, j’ai toujours peur que ça vienne dans les yeux. Bref, ça rend peut-être service à certaines mais pour moi, on est un peu sur un produit inutile ou pire, nocif pour la peau, car certaines formules sont alcoolisées ! Et là, inutile d’investir dans des crèmes hydratantes si c’est pour se dessécher le museau ensuite. 

Prodigieuse Boost, L’autobronzant en sérum, Nuxe

Sujet touchy, l’autobronzant mériterait à lui tout seul un bouquin entier pour expliquer comment bien l’appliquer. Et on aurait tort de croire que tous les produits se ressemblent et n’évoluent pas. La preuve avec le petit dernier de Nuxe. Déjà, il est en sérum, une texture ultra fluide facile à étaler sur le visage. Et qui dit étalement facile dit aussi risque moindre de traces et de taches. Il n’est pas très dosé et la couleur prend en quatre ou cinq heures, joliment dorée, pas orange. L’effet, vu le dosage, n’est donc pas saisissant mais c’est mieux car si on trouve ça trop pâle on recommence le lendemain. On peut aussi le mélanger sans souci à sa crème de jour pour un effet très light, et pareil, recommencer le lendemain si ce n’est pas assez foncé. Pas d’odeur désagréable non plus et ça, c’est top ! Il coûte 40,90 €