La cosméto de l’intime…

Attention, ce post n’est pas fait pour les mauviettes, ah ah ah ! On va aborder la très délicate question de la beauté de l’intimité. Alors, je vais y aller toute en allusions poétiques pour décrire tout ça car je ne voudrais pas me retrouver référencée directement dans les sites sur lesquels on n’a pas le droit de cliquer quand on est mineur… J’ai découvert récemment qu’il y avait des produits destinés à parfumer cet endroit, ça ne m’était jamais venu à l’esprit mais il faut croire qu’il y a une vraie demande (et quand il y a une demande, il y a une réponse du commerce !) puisque plusieurs produits se lancent. Moi je connaissais les nettoyants spécifiques, bien utiles quand on est sujette aux mycoses, mais les déos ? En plus, j’ai mis un temps fou à percuter parce que les marques n’affichent pas le truc en énorme, tout est allusif (comme ce post). Et ensuite, deuxième interrogation : mais pourquoi ? Comme si l’odeur naturelle était sale. Pourquoi la masquer quand on est propre ? Ça me dépasse un peu. Cette peur qu’ont les gens de sentir mauvais, reflet d’une société ultra-hygiéniste (je radote sans doute mais pour moi la quintessence de ce phénomène, ce sont les américains aux habitudes d’hygiène démentes -deux douches par jour, cheveux tous les jours- et qui, par ailleurs, s’enfilent des tonnes de bouffe ultra-transformée dégueulasse pour leur santé et pas hygiénique du tout pour le coup). Et, de l’avis des pros (gynecos, sage-femmes) ce n’est pas du tout une bonne idée de parfumer (ou de trop laver) la zone. Cela déséquilibre le microbiote et peut entraîner des mycoses justement à cause de ces produits. Et le summum a été je crois cette semaine l’arrivée d’un dossier de presse qui me vantait une crème blanchissante pour les zones intimes qui ont tendance à foncer. Ce qui arrive en post-épilation ou juste parce que c’est la nature… Oui, c’est dingue.