dimanche 30 septembre 2018

Déodorant Orange Géranium, Girls Smells


Si j’en crois le nombre d’addicts à cette nouvelle marque de déos, les filles d’aujourd’hui préfèrent mettre 28 euros (c’est son prix) dans un déo bio, quitte sans doute à renoncer à s’acheter des choses habituellement chères comme un parfum (dont les ventes baissent carrément chez les moins de 30ans). Et je comprends tout à fait ça ! Comme un genre de nouveau luxe… Sa senteur est très bien travaillée (il y en 4 autres), il est en bille et reste discret une fois appliqué. Je l’ai trouvé efficace et doux pour la peau. L’autre bon point c’est que la bille de plastique s’enlève facilement pour la mettre directement ensuite sur la recharge (mais pour ça il faudrait déjà que le site vende la recharge seule, hein…).  Evidemment, il est sans sels d’alu et sans alcool et on le trouve chez Oh My Cream, la plateforme de marques naturelles et bio qui pourrait bien finir par énerver les géants de la cosméto (tellement c’est bien fait).

mercredi 26 septembre 2018

Détox officinale, Crème Détox multi-défense SPF 30, Saeve


Tout bouge tellement au rayon beauté en ce moment, qu’il y a foison de nouvelles marques, certaines très prometteuses, d’autres un peu moins… Celle-ci fait partie de la première catégorie évidemment et tout y est plutôt bien gaulé : look des produits avec des dessins de petits renards mignons et de fleurs à l'ancienne, ingrédients safe, odeurs sympas, ingrédients locaux et textures joliment travaillées. Ma préférée est cette crème toute fine mais avec un SPF 30 qui plaira à celles qui ne veulent pas alourdir leur peau avec un produit filtrant mais profitent des derniers rayons (genre moi, quoi !). Elle est très vite absorbée (un chouia d’alcool dans la formule aide bien) et laisse la peau bien souple. La marque (créée par une ancienne d’une grande marque de cosméto, ce qui est toujours plus vendeur que ex-directeur marketing d’une entreprise de roulements à billes) a déposé un brevet sur l’alliance de deux ingrédients issus du bouleau, la sève (d’où le nom..) fraîche et le chaga, un champignon parasite du bouleau, réputé pour sa richesse en nutriments –on en trouve d’ailleurs en compléments alimentaires. En passant et pour info, les brevets que déposent les marques de cosmétiques reposent souvent sur l’association de deux actifs, et dans ce cas, ce n’est pas une « grande" découverte pour la science mais du marketing pour donner une caution scientifique au produit et une façon légale de se prémunir de l’éventuelle concurrence sur des actifs identiques. Bref… Sinon, il y a aussi une affirmation un peu particulière dans le pack : "36 essais pour parvenir à cette formule exceptionnelle », là je ne sais pas si je dois rire ou pleurer… Les gars ou les filles de chez Saeve, 36 essais c’est un peu votre boulot non ? S'il suffisait d’un essai pour avoir la crème idéale, à quoi servirait le métier de formulateur ? Je m’égare…Je passe vite aussi sur le terme détox utilisé à toutes les sauces dont on ne sait plus très bien à quoi ça correspond. La crème est conçue pour les « peaux urbaines », en tout cas, elle ne contient pas trop de cochonneries puisque formulée sans silicones, ni parabens, ni PEG ni huiles minérales, ni phenoxyethanol, ni colorants, ni viande (pour les vegan), tout ça pile dans la tendance du moment donc… J’ai adoré l’odeur d’herbe fraîche, végétale et un peu âpre. Elle coûte 26 euros en pharmacies.

dimanche 23 septembre 2018

Vegan Stick Shampoo Detox, Cut By Fred


J’avais vraiment hâte de tester ce shampooing solide signé Fred, le coiffeur de Cut By Fred. Je suis un peu mitigée, non pas sur le résultat, mais sur l’utilisation, pas une cata mais pas tout à fait à la hauteur de ce que j’attendais. J’ai trouvé le produit difficile à appliquer : je précise que je lave mes cheveux tête en bas (oui, je suis une extra-terrestre) et que le shampooing solide s’appliquant directement sur le cuir chevelu, du coup, tête en bas déjà c’est compliqué. Et surtout avec des cheveux mi-longs. Je pense que sur cheveux courts c’est forcément plus simple. La formule contient beaucoup d’huiles essentielles, trop à mon goût, mon cuir chevelu est trop sensible pour ça et ce n’est pas spécifié sur l’emballage, c’est moyen. Le stick existe dans une autre version plus douce semble-t-il mais mes cheveux regraissant vite, c’est la version detox qui est conseillée. Ca mousse très peu, donc on a tendance à frotter pas mal et attention, trop frotter c’est irritant. Une chose est sûre, c’est pratique en voyage mais il faut quand même prévoir la dose d’après-shampooing -comme avec les shampooings bio- et ne pas lésiner sur les passages du stick pour être sûre de bien imprégner tout le cuir chevelu, car contrairement à un shampooing liquide, on ne peut pas beaucoup répartir le produit. Après séchage, les cheveux sont légers et doux mais pas très brillants, comme avec la pâte au rassoul de Christophe Robin mais ça m’a pris deux ou trois fois plus de temps… Il coûte 20 euros

mercredi 19 septembre 2018

Secret Brightening Powder For Under Eyes, Laura Mercier


Oups, j’ai vraiment failli passer à côté de ce produit pourtant génial, heureusement que l’attaché de presse m’a précisé que c’était un des best-seller de la marque, du coup j’ai été intriguée et je l’ai essayé aussitôt. C’est une poudre destinée à fixer l’anti-cernes sur le contour de l’oeil. Oui, c’est pointu… A tel point que je ne pensais pas que le produit existait : il y aurait donc d’autres personnes à part moi pour trouver que la poudre normale ne convient pas toujours ? Faut croire… Bref, c’est une poudre blanche mais très transparente qui fixe sans ternir et sans faire de gros halos blancs une fois le makeup terminé. Elle ne dessèche pas la peau toute fine du contour de l’oeil. Je précise pour les novices de l’anticernes que si on ne le poudre pas, il file dans les ridules autour de l’oeil et ça gâche tout. Elle coûte 29 euros chez Sepho, ça peut paraître cher mais on en utilise très très peu. Je l’applique au pinceau, ce n’est pas idéal pour la prélever, car c’est une boîte de poudre classique avec petits trous, il faut en renverser dans le capot ou sur la main ce qui gâche toujours un peu de produit. Bref, je me creuse pour trouver une solution.  

dimanche 16 septembre 2018

Le yoga (long post !)

Ok ce n’est pas exactement de la cosmétique mais de la beauté sans aucun doute. Mes meilleures copines savent déjà que je suis ultra prosélyte sur la question mais je veux aussi partager ça sur le blog. Faire du sport donne bonne mine, personne ne dira le contraire et améliorer sa posture quand on a une double scoliose depuis l’adolescence fait aussi gagner en beauté. Je sais que c’est très cliché, la journaliste bobo qui va au yoga le soir, mais bon, s’il y a un tel engouement autour de cette pratique il y a peut-être des raisons. En fait, j’ai commencé le yoga de façon dilettante quand j’avais 20 ans. A l’époque c’était très baba cool et c’est ce qui m’agaçait (dans les années 80 j’étais plutôt dans l’ambiance cold wave/post punk si ça parle à des gens encore vivants !). J’ai testé entre-temps plein d’autres sports sans succès et j’ai refait un peu de yoga ensuite. Enfin il y a 7 ans, j’ai vraiment accroché. Et je m’étonne moi-même d’avoir réussi à aller une fois par semaine au même cours alors qu’auparavant j’ai claqué des fortunes dans des abonnements à la gym non rentabilisés (l’abo payé pour un an pour faire trois séances, c’est moi, je l’ai fait #shame). Il faut croire que c’était le bon moment, le bon prof, le bon horaire, le bon lieu, toussa… Le bon moment parce que comme tout le monde, je ne vais pas en rajeunissant (sans dec ?) et qu’il me fallait absolument un renforcement musculaire. Cette pratique correspondait aussi au besoin que j’avais de faire beaucoup d’étirements car je marche beaucoup, ce qui fait travailler toujours le même groupe de muscles (même si c’est déjà top). Le bon prof parce qu’il a su trouver les mots (genre : tu as intérêt à être assidue au yoga si tu veux pouvoir continuer à nouer tes lacets quand tu auras 80 ans…). Il est pince sans rire (c’est un anglais ceci explique aussi cela) et exigeant en cela qu’il nous pousse avec bienveillance. Le yoga qu’il enseigne est le Vinyasa, et pour celles et ceux qui pensent que le yoga est une activité trop calme, je précise que je transpire tellement que je file sous la douche après chaque séance. Pour toutes celles aussi qui pensent qu’il faut être souple pour faire du yoga, c’est en fait le contraire, c’est idéal pour les gens non-souples afin, précisément, de gagner en souplesse. Au premier cours, je touchais au max mes chevilles et désormais à la fin du cours, je coince mes doigts sous mes pieds : petite victoire perso. Le bon lieu est important aussi, c’est en bas de chez moi, je peux y aller en chaussons, pas de transports stressants pour ne pas gâcher le moment. J’ai investi aussi dans la tenue, pas tout de suite (ça je l’avais déjà fait pour les abonnements en salle) mais une fois que j’étais bien accro. Pourquoi c’est important ? Parce qu’il faut se sentir bien et en confiance (avec dans la salle des petites bombasses de 25 ans, c’est pas toujours évident…), pouvoir faire les mouvements sans être obsédée par son legging trop large ou trop serré. Un bon legging de yoga, ça maintient sans comprimer, pas le premier prix chez décat, le mien vient d’une marque spécialisée yoga et coûte 80 euros, mais ça fait 5 ans que je l’ai et il subit un lavage par semaine sans moufter. Notez bien qu’à l’heure de mon cours, je resterais bien les fesses calées dans mon canapé devant une série des tartines de Nutella, mais le bénéfice est tellement évident que je réussis à me motiver et à enfiler ma tenue… Précision importante, quand j’avais 20 ans, je voulais faire du sport pour être mieux gaulée, maintenant ma motivation concerne davantage la santé, peut-être que tout est là ?

mercredi 12 septembre 2018

Ombre à paupières 205 Chocolat, Bo-ho


Petit crush du jour : cette ombre à paupières marron de la marque bio Bo-ho. Comme beaucoup de femmes, j’ai un peu de mal avec le makeup bio, c’est encore un des bastions du luxe pour moi. Je me force un peu… Là, j’ai peut-être trouvé le graal, une ombre marron toute simple mais bien calibrée, superbe pour faire ressortir les yeux bleus ou verts. Surtout qu’avec son pack en carton tout petit, on se doute bien qu’une fois terminée, elle ne laissera pas trop de trace de son passage sur terre, contrairement à tous ces boîtiers noirs ultra-chics que je surkiffe. Et puis, côté texture, rien à redire, la matière s’étale parfaitement, ce n’est pas complètement mat ni vraiment brillant, tout velouté. La marque la vend pour une ombre nacrée mais je ne la trouve pas si nacrée que ça (et je préfère…), facile à travailler en halo pour un smoky ou en aplat au doigt. Elle coûte 8,95 euros.

dimanche 9 septembre 2018

Déo-Douche, Spirial, SVR


Un gel douche déodorant ? Je sais, ça peut faire flipper… Pourtant, pas de sels d’aluminium dans sa formule (manquerait plus que ça !), pas de parfum ultra-fort non plus, ni d’alcool mais un complexe de probiotiques (des ferments lactiques) qui maintiennent une flore microbienne impec toute la journée. Il est sorti au printemps dernier et je l’ai testé au début de l’été, j’ai beaucoup aimé, mon mari a testé et a adoré (au point de me demander où ça s’achetait… c’est déjà notre troisième tube). Alors, qu’on se mette bien d’accord, ça ne remplace pas complètement le déo quand il fait chaud et qu’on a une bonne grosse journée dans les transports en commun, mais ça fonctionne quand même. Je m’explique sur ce « quand même » : là où ça transpire, la peau sent bon pendant des heures ou bien ça sent juste un tout petit peu mais pas horriblement. Car contrairement à ce qui arrive en temps normal, la transpiration n’est pas dégradée en mauvaises odeurs. On peut l’utiliser partout (oui, vraiment partout !), cheveux compris. Et cette formulation avec des probiotiques est peut-être le début d’une très grande histoire. Le gel douche coûte environ 9 € et, cerise sur le gâteau, son odeur légèrement hespéridée, bien que discrète, est très sympa…

mercredi 5 septembre 2018

Le Grand Musée du Parfum a fermé ses portes

C’était un superbe endroit, rue du faubourg St Honoré, quasiment en face du Bristol et à deux pas des Champs-Elysées. Vraiment bien conçu, avec des animations interactives et tout un parcours retraçant l’histoire du parfum. Trop élitiste peut-être pour conquérir le grand public car le lieu pouvait être intimidant, et puis le prix du billet était assez dissuasif (versus le Musée Fragonard totalement gratuit). Moi je l’aurais bien vu gratos aussi ce musée, financé par l’industrie du parfum qui pouvait en faire une vitrine pour les touristes du monde entier (mais bon, peut-être qu’on n’en a pas besoin, ça se vend plutôt bien…). Dommage…

dimanche 2 septembre 2018

Et ton rouge à lèvres sera… rouge !


En 2018 si tu es un fabricant de rouges à lèvres de luxe et que tu sors un nouveau produit, fais bien attention, il faut que l’étui soit rouge ou, a minima, de la couleur du rouge à l’intérieur. Adieu les étuis noirs… Du coup, raz de marée de jolis rouges à lèvres rouges (pour rappel, c’est Chanel qui avait lancé le bal il y a deux ou trois saisons) chez Guerlain, Lancôme et Dior. Ils sont sublimes, tu as envie de les avoir dans ton sac et une fois que tu en as un dans le sac tu as envie de le sortir dix fois par jour ! #etreunefille On ne parle pas des textures, inutile de vous faire l’article, c’est fin sur la bouche, pas de sensation de matière et pourtant une couleur lumineuse pendant des heures.