mercredi 28 septembre 2011

un fond de teint génération sérum


Signe des temps sur le marché des fonds de teint : il y a quelque temps encore, les fonds de teint venaient en complément de gamme des crèmes de jour. Désormais, ils sont dans le sillage des sérums, preuve que ce sont ces derniers qui dictent leur loi sur le marché de l’anti-âge. Voilà donc la nouvelle vedette de Clinique : le fond de teint Repairwear Laser Focus, lissant réparateur, qui utilise une technologie identique au sérum du même nom. Bon, là, j’en vois qui n’avaient pas suivi et qui découvrent qu’il y a des familles de fonds de teint, associées à des familles de soins... C’est aussi bien sûr un choix marketing pour guider les femmes (et chez Clinique, avec toutes les références de fond de teint, mieux vaut avoir un bon guide...) et profiter de leur engouement pour un produit. Très crémeux, protecteur et doté d’un SPF 15, c’est le produit de celles qui craignent les dégâts des rayons UV (et/ou qui habitent un endroit ensoleillé). Comme le sérum, il promet une réparation de la peau trop exposée au soleil. Ca devrait rassurer celles qui pensent que le fond de teint empêche la peau de respirer ! Facile à étaler et très confortable, on le travaille en souplesse comme une crème de jour. On le croit brillant à l’application, mais en deux minutes il devient bien mat. Pas besoin d’être une experte, il donne un fini lisse et assez lumineux au teint avec une bonne couvrance, attention, il faut en mettre très peu... Grosse critique quand même pour le flacon sans pompe, pas super pratique, même avec une formule plutôt liquide. Il est disponible en 6 teintes, garanti sans parfum (mais son odeur naturelle ressemble comme deux gouttes d’eau à un parfum miellé) et coûte 39 euros.

dimanche 25 septembre 2011

Biovital, soin de jour, Mixa


Dans cette crème, ce n’est pas tant la promesse soin qui m’a séduite -je suis devenue presque insensible aux sirènes du “vous ne vieillirez pas”- que l’incroyable texture fine et veloutée qui ressemble à un soin non-bio (on ne dirait pas mais c’est un compliment...). Super confortable, elle est destinée aux peaux très sèches et son application laisse à des années lumière derrière les autres crèmes bio : elle fond dans la peau et laisse un toucher bien mat, comme si elle avait des silicones dans sa composition. Ce qui n’est bien sûr pas le cas puisque la charte bio l’interdit. Bref, du grand art en matière de formulation. L’odeur est limite addictive, assez gourmande avec des notes de miel et d’oranger, qu’on ne sent plus après cinq minutes, et c’est bien mieux comme ça pour un soin visage. Au menu de la formule, pas d’ingrédients révolutionnaires mais du solide comme de l’huile d’argan et du calcium. Et on salue la prouesse d’avoir fait un soin bio en pot, normalement, les crèmes bio sont en tube car trop fragiles pour être en contact avec les doigts. Moi, j’aime autant les crèmes en tubes qu’en pots mais bon, il paraît que pour certaines, ça fait une grosse différence. Elle coûte 7,90 euros, à ce prix-là on peut vraiment l’appliquer en couche épaisse ! (en vente dans les grandes surfaces évidemment...)

jeudi 22 septembre 2011

l’eye-liner, un éternel retour...

Là, je sens bien que je vais décevoir mes copines les plus trendy, celles qui veulent être à la pointe de la mode. Oui, l’eye-liner fait un retour en force cette saison. Super sophistiqué avec des tracés extraordinaires, tout droit sortis de l’imagination d’un graphiste fou, genre : une virgule épaisse et noire au milieu de la paupière. Importable au quotidien et pas super joli : qu’on se l’imprime dans la tête, le maquillage, c’est comme les fringues, sur un mannequin de 17 ans, c’est TOUJOURS beau car c’est fait pour donner envie. Après, faut adapter à soi... Alors, l’eye-liner, même dans sa version soft -oeil de biche et basta- ça ne va pas à tout le monde. Il faut une paupière fraîche, pas l’ombre d’une fripure (rare après 45 ans) et des yeux foncés. Sur des yeux clairs, ça durcit le regard et on peut prendre 10 ans dans la vue en deux minutes. Attention, je ne dis pas qu’il faut renoncer à souligner le ras des cils, c’est toujours super joli. Mais, il faut le faire avec davantage de douceur. On peut y aller avec une ombre brun foncé. Et plus fort encore, on peut aussi mouiller son pinceau (on en choisit un avec une pointe fine) pour intensifier l’ombre. La technique : on passe vite fait le pinceau sous le robinet (fermé) de façon à recueillir une mini goutte d’eau et on prélève l’ombre avec le pinceau humide. En plus, c’est franchement plus facile qu’avec un eye-liner... Méfiance pour celles qui ont les yeux plutôt petits et/ou enfoncés, l’eye-liner, comme l’ombre au ras des cils ou le crayon khol, accentue le problème.

dimanche 18 septembre 2011

j'ai 50 ans et je ne sais plus quel fond de teint choisir...

...mousse, fluide, compact ? Je cherche quelque chose de couvrant, qui ne brille pas trop, qui camoufle mes rides au lieu de les accentuer, tout ça pour un budget raisonnable. J'ai la peau très claire.
Comme je te comprends Marcotte ! Avec une offre aussi démesurée dans les magasins et toutes les marques qui promettent monts et merveilles, ça devient difficile. Déjà, pour commencer par la couleur, sache qu’il est difficile de trouver des teintes claires pas trop blanches dans les marques peu chères. L’offre y est moins dévellopée que dans les grandes marques de parfumerie. Et je te conseille également de l’acheter dans un point de vente très grand, souvent les magasins plus petits ont moins de références et ne prennent que ce qui se vend le mieux (les teintes intermédiaires). Si tu as le choix, prends une teinte claire avec une petite pointe de jaune plutôt que du rose, cela donne tout de suite bonne mine aux peaux claires. Pour les questions de budget, le fond de teint liquide est bien plus économique que les compacts qui s’usent vite. Un fond de teint liquide peut vraiment durer très longtemps (je n’arrive jamais à finir les miens). Ensuite, tu demandes un fond de teint couvrant qui camoufles les rides : là ça se complique, les fonds de teint couvrants ne sont, justement, pas formidables sur les rides car ils peuvent marquer. Pour ma part, je préfère des produits très peu couvrants mais qui apportent de l’éclat, ils ne font pas briller la peau et surtout, surtout, ils s’appliquent en trois secondes : trois ou quatre touches de produit à étaler du bout des doigts comme une crème et le tour est joué. Les textures ne sont vraiment plus du tout comme avant où il fallait les travailler soigneusement à l’éponge. Dans les plus récents, mes préférés sont Teint Miracle de Lancôme, Lingerie de Peau de Guerlain, (le plus couvrant à mon avis) et L’Effaceur de Maybelline que, perso, je trouve génial pour un prix aussi petit (la référence 30 “Sable” convient bien à ma peau claire). Je me fous un peu de la grosse bille en mousse car je finis toujours l’application au doigt. Les mousses sont aussi très bien mais attention à la couleur, qui paraît souvent plus foncée qu’elle ne l’est réellement (celle de Maybelline est bien). La mousse s’applique en quantités minuscules. Et puis, mon conseil habituel pour un produit aussi difficile à choisir que le fond de teint (oui, c’est moins pénible de se planter sur un mascara...), c’est de lorgner vers les marques pro comme Nars et mon incontournable Bobbi Brown : les conseillères Bobbi écoutent vraiment les clientes et proposent le produit en fonction... Enfin, côté fond de teint compact, que ma peau mixte adore, je n’en ai jamais trouvé un valable dans les marques pas chères, les meilleurs sont chez Clarins, Shiseido, Guerlain, Saint Laurent.

mercredi 14 septembre 2011

Z'ont rien compris ?

Voilà que L'Oréal a une égérie masculine de plus. Et pas n'importe qui : le Dr House himself. Sauf qu'ils n'ont rien compris à pourquoi on l'aimait. La preuve, sur la photo, il sourit !!! N'importe quoi... Le Dr House ne sourit JAMAIS. C'est justement ce qui fait tout son charme à côté des minets bodybuildés de Hollywood : il boîte, il a des cheveux blancs, des rides, des pectoraux normaux et il fait la gueule non-stop. En plus, à part des antiseptiques et des cachets contre la douleur, je ne vois pas ce qu'il va pouvoir nous vendre ! Et ça casse un peu le mythe, je le croyais tellement au dessus de tout ça, le Dr House... et non, je ne mettrai pas sa photo en train de sourire !

dimanche 11 septembre 2011

Baiser Volé de Cartier et son flacon


Je m’attarde assez rarement sur les flacons de parfums, pour la simple raison que j’adore les marques élitistes et que, la plupart du temps, celles-ci optent pour un flacon universel. Façon de dire, pour elles, qu’on se contrefiche du contenant quand on a un contenu aussi unique. Certes... Je suis en phase avec ce stype de snobisme, mais une fois n’est pas coutume donc, j’ai craqué pour un flacon, le dernier Cartier. Il se nomme Baiser Volé, c’est un nom charmant et son flacon évoque vraiment le premier métier de Cartier. Oui, il est joli comme un bijou. Ovale, en verre bien lourd, très agréable à saisir et classe avec ça. La signature Cartier reste discrète, pas de typo tape à l’oeil, même pas le nom du parfum dessus ; il faut ouvrir le capot pour le découvrir inscrit sur le bouton poussoir du vapo... Deux mots (quand même !) sur le jus, créé par le nez de la maison Mathilde Laurent : c’est une composition entièrement dévolue au lys, fleuri mais frais (on n’est pas du tout dans un fleuri capiteux) avec un petit fond poudré. Et je reviens au flacon : si je pouvais, je le garderais une fois vide pour y mettre une autre senteur tellement je n’aurais pas envie de jeter un si bel objet... Ca ne se fait pas, non ça ne se fait pas, mais je peux bien le dire si j’en ai envie. Ca faisait longtremps que je n’avais pas vu un flacon aussi bien tourné. Sincèrement, les flacons actuels sont, soit banals, soit moches. En revanche, le visuel de la pub, assez gnan gnan ne m’inspire pas du tout. Baiser Volé coûte dans les 50 euros

le vernis à ongles bio existe, mais...

...il n’est tellement pas glam qu’on va peut-être s’en passer pour l’instant. Saluons quand même la performance réalisée par les formulateurs de So’Bio etic car il y a quelques mois encore, on disait qu’il était impossible de faire un vernis bio. Il est disponible en 5 teintes, très nacrées, pas franchement dans la tendance de la saison passée ou future. Son démaquillage est super long, il faut imbiber l’ongle avec le coton de dissolvant puis laisser poser quelques minutes... Bref, dans ces conditions, on peut aussi choisir de renoncer au vernis, tout simplement. Cela dit, So’Bio continue à bosser sur la formule pour sortir de nouvelles couleurs, on les attend avec impatience. Un blanc/rosé pâle serait le bienvenu pour se faire les ongles nets et bio... Oui, c’est une demande perso !

mercredi 7 septembre 2011

Lait Corps Réhydratant, Jonzac


C’est un basique mais, on l’a déjà constaté maintes fois, mettre au point des basiques n’est pas si évident. Et surtout en formulation bio. Celui-ci est signé Jonzac, une des marques du groupe Lea Nature, le bio made in Charentes qui a également créé So’Bio Etic. Donc, il est hydratant comme il faut : ni poisseux ni évanescent. Son odeur est très légère, c’est rare en bio où on est souvent submergé par les huiles essentielles. Je l’adore justement pour ça, pour ce bel équilibre dans sa composition, car une fois appliqué (et c’est très vite fait), je l’oublie. Ma peau est souple, point. La marque ne revendique pas d’actifs délirants, mais la formule est à base d’eau de Jonzac, une eau de pluie très ancienne, hyperminéralisée avec des propriétés régénérantes, apaisantes et anti-inflammatoires. Son prix est correct : 15,30 euros. Un petit défaut quand même : sa texture trop liquide a tendance à dégouliner, un flacon pompe aurait été plus pratique qu’un tube. Et pour ceux qui ne connaissent pas Jonzac, c’est en Charente-Maritime.

dimanche 4 septembre 2011

Eau d’Hadrien : une histoire tendre


Je l’ai portée pendant des années et j’ai toujours autant de plaisir à la “re” sentir. C’est l’Eau d’Hadrien, une senteur hespéridée un peu particulière, pamplemousse et cédrat, qui ne ressemblait à rien de ce qui se faisait à l’époque où elle a été créée. Contrairement à la majorité des colognes, l’Eau d’Hadrien est plutôt tenace, ce qui est un vrai challenge pour une note hespéridée, habituellement uniquement fraîche. Et puis cet univers raffiné des boutiques Annick Goutal était tellement en rupture avec la parfumerie tradi ! Je me souviens que j’avais interviewé Annick Goutal au premier étage de sa boutique rue de Castiglione. C’était un moment de pur plaisir journalistique, elle avait plein de choses à partager, moi j’étais intimidée, comme toujours quand on interviewe quelqu’un qu’on admire... Sa gentillesse, le temps suspendu à l’écouter raconter ses envies parfumées... Et puis, dans la même journée, deux heures plus tard, j’avais enchaîné avec la présentation à deux pas de là (eh oui, au Ritz !) du premier parfum de Stéphanie de Monaco. Gros gros contraste. Nuée de photographes, Stéph de Monac n’y connaissait pas grand chose en parfum, la pauvre, et tout le monde était excédé qu’il suffise de mettre un nom “people” sur un produit pour qu’il se vende. On a eu tellement pire depuis que ça ferait presque sourire aujourd’hui. Depuis, la lumineuse Annick Goutal est partie au paradis des parfumeurs mais l’Eau d’Hadrien est toujours aussi originale et attachante. Et Steph de Monac a fini aussi par se ranger des voitures, son parfum est passé aux oubiettes. Bon, pour les 30 ans de la marque, l’Eau d’Hadrien sort dans un flacon paré de médailles (il coûte 89 euros). On s’en fout un peu car ce qui compte c’est qu’elle soit toujours là. Preuve qu’elle était drôlement bien conçue et qu’elle a des fidèles...

Changer sa routine maquillage...

C'est un papier dans le dernier Marie-Claire que j’ai trouvé particulièrement intéressant : des filles qui ne sortent jamais sans maquillage s'y montrent avec et sans. C'est saisissant parce qu'on voit clairement que leur maquillage est une espèce d'armure qu'elles enfilent pour affronter le monde. Comme le dit une d'entre elles, "c'est presque plus compliqué de me montrer sans maquillage que de me montrer nue". Je me suis tellement reconnue dans ces portraits ! Surtout la blonde à peau pâle, qui précise que quand elle n'est pas maquillée, tout le monde lui demande si elle est malade. Donc, elle se maquille pour avoir bonne mine. Alors que finalement, je la trouve presque plus jolie sans maquillage. Ce que je constate aussi dans leurs témoignages et leurs photos, c'est que les maquillages qu'elles se font sont durs, très sophistiqués, elles devraient se laisser aller davantage. Tout ça pour dire qu'il ne faut pas avoir peur de changer sa routine, de renoncer à des gestes que l'on pense indispensables et que l'on exécute trop systématiquement. Je m'y applique en ce moment, la fin de l'été étant la meilleure saison pour se lâcher... Et même avec tous les produits qui défilent dans ma salle de bains, j’ai un mal de chien à aller vers d’autres couleurs que celles que j’utilise tout le temps !