dimanche 29 décembre 2019

And the winner is… The Ordinary


Allez, moi aussi je vais décerner un prix pour bons services rendus en 2019. Et plutôt que choisir un produit, je vais célébrer une marque qu’on voit de plus en plus dans les salles de bains des beautystas. C’est The Ordinary, la marque canadienne qui fait partie du jeune groupe cosmétique Deciem, et qui bouscule les codes de la cosméto un peu partout où elle passe. Les produits sont basiques, se contentant la plupart du temps du nom des ingrédients qui les composent, les molécules en question sont connues, efficaces et proposées à des concentrations différentes. Last but not least, les prix sont ultra petits (à partir de 4 euros) ce qui encourage à tester et à avoir des formules différentes à alterner pour composer sa propre routine. Pas frileuse, la marque vend même des compositions un peu difficiles à utiliser comme un peeling AHA 30% + BHA 2%, qu’il faut manipuler avec énormément de précautions (il n’est pas autorisé dans tous les pays d’ailleurs) mais qui fait une peau de bébé hallucinante pour peu qu’on respecte à la lettre le mode d’emploi et qu’on ne l’applique pas sur une peau sensible ou irritée. Perso j’adore le style minimaliste des packs aussi, très labo mais jolis. En gros, la marque est proche du concept d’Etat Pur -que j’aime énormément- et qui a défriché le terrain pour le produit minimaliste depuis quelques années. Preuve s’il en fallait que le fondateur d’Etat Pur est un visionnaire ! The Ordinary n’est pas très facile à trouver, à Paris il y a un corner aux Galeries Lafayette mais ils ont un site très bien conçu (mais en anglais). Sur la photo, leur crème hydratante, NMF + HA, basique et, pour ma part, absolument parfaite pour tous les jours car elle hydrate sans graisser et convient bien aux peaux normales ou mixtes. Sans silicone ni huiles minérales, ni alcool, elle reproduit les NMF (facteurs naturels d’hydratation à la surface de la peau) en y ajoutant de l’acide hyaluronique. Elle coûte 5,80 € le 30 ml et 7,70 € le 100 ml -oui parce qu’une fois qu’on l’a testée on la veut en grand format ! 

mercredi 25 décembre 2019

La bonne nouvelle de l’année ?

La FEBEA (Fédération des Entreprises de la Beauté) vient d’envoyer le communiqué que je vous mets ci-dessous in extenso et qui innocente les sels d’aluminium dans les anti-transpirants. Bon, dommage que ces études n’aient pas été lancées beaucoup plus tôt (pourquoi d’ailleurs ?), maintenant que tout le monde s’est mis au déo naturel, moins efficace forcément… En tout cas, celles et ceux pour qui la transpiration est un vrai problème vont souffler ! Cela étant posé, les scientifiques pensent malgré tout que l’utilisation de l’aluminium est trop importante dans les produits qu’on ingère (médocs, vaccins, eau etc) ce n’est donc pas l’aluminium lui-même qui est innocenté mais son utilisation dans les déos. Ce que répétaient depuis longtemps les industriels, arguant du fait que les molécules d’alu sont trop grosses pour passer de la peau au reste de l’organisme. En résumé, si on en trouve dans l’organisme, ce comité scientifique estime que ce n’est pas par la peau que l’alu entre. 

Le Comité Scientifique pour la Sécurité des Consommateurs (CSSC), comité d’experts indépendant auprès de la Commission européenne, vient de rendre son avis du 31 octobre sur la sécurité d’utilisation de l’aluminium dans les produits cosmétiques.
Dans cet avis, le CSSC considère comme sûre l’utilisation de l’aluminium dans les antitranspirants, les dentifrices et les rouges à lèvres dans les concentrations usuelles des formules commercialisées.
En prenant en compte toutes les voies d’exposition (orale, cutanée, respiratoire) de ces trois types de produits associés, que le produit anti-transpirant soit un spray ou non, la marge de sécurité calculée est toujours supérieure à 2 000. Ce qui signifie que la quantité d’aluminium à laquelle le consommateur est exposé est au moins 2 000 fois plus faible que la dose identifiée comme ne provoquant aucun effet toxicologique.
Pas d’absorption par la peau, même fraîchement rasée 
Ce document du CSSC complète et met à jour le précédent avis de 2014. Il analyse les dernières données scientifiques y compris celles obtenues par trois études, dont deux datant de cette année, réalisées pour évaluer le devenir de l’aluminium chez l’homme dans les conditions normales d’utilisation.
Ces derniers résultats montrent, entre autres, que l’aluminium contenu dans les produits antitranspirants n’est pas absorbé par la peau, y compris la peau fraichement rasée, n’est pas non plus stocké dans la peau, mais au contraire éliminé sur les vêtements, par desquamation naturelle de la couche cornée superficielle et lors du lavage. Les experts du comité scientifique en concluent que l’application quotidienne de produits cosmétiques n’est pas une source d’exposition du corps humain à l’aluminium. De plus toutes les dernières évaluations et bibliographies réalisées jusqu’en 2017 par d’autres comités scientifiques ont été passées en revue et confirment que l’aluminium des produits cosmétiques ne joue aucun rôle dans le cancer du sein. 

Le Comité Scientifique pour la sécurité des consommateurs est un comité indépendant auprès de la Commission européenne, composé de dix-sept membres experts en chimie et toxicologie et connu pour la rigueur de ses analyses scientifiques.

dimanche 22 décembre 2019

Quelles marques « non-bio » mais « clean » tu recommandes ?


C’est Alexandra qui me demande parce qu’elle réagit à mon avant-dernier post et qu’elle n’aime généralement pas les cosmétiques bio. Elle veut des produits agréables et pas d’odeurs d’huiles essentielles qu’elle déteste. Et c’est vrai qu’il existe pas mal de marques qui ont tous les voyants au vert sur Yuka (puisque visiblement, comme beaucoup, elle fait ses courses appli en main !😏) mais ne sont pas bio pour autant. Novexpert en fait partie et Garancia aussi, ce qui n’est pas étonnant car ils sont très pointus sur leurs formulations (que j’adore). Ils sont très clean sans pour autant le clamer non-stop. Mais j’ai aussi un conseil pour Alexandra, il faudrait un jour qu’elle réessaye des cosmétiques bio, elle est restée sur ses impressions d’il y a dix ans et les formules ont totalement changé entre-temps, surtout dans les marques leaders (Sanoflore, SoBio Etic, Melvita).

mercredi 18 décembre 2019

Petit Papa Noël...


Laisse la foule se contenter des jus vendus à coups de publicités mirobolantes et d’égéries magnifiques (oui parce que moi dans la pub Joy ce n’est pas le parfum que je veux c’est la baraque avec la piscine à LA !) et jette plutôt un oeil sur les créations plus confidentielles mais tellement plus raffinées de la maison Dior. Je te conseille par exemple d’aller renifler Spice Blend, très jolie composition qui peut aussi bien aller à une femme qu’à un homme. C’est bourré d’épices comme son nom l’indique, des fraîches et des chaudes, le tout corsé par un absolu de rhum. Ok c’est cher (198 euros) mais le flacon est grand et c’est le prix d’un parfum qu’on ne partagera pas avec tout le monde...

dimanche 15 décembre 2019

la réponse du berger à la bergère


Résumé des épisodes précédents : la fédération des entreprises de la beauté (en gros l’industrie cosmétique tous azimuts) a décidé l’été dernier de taper du poing sur la table pour faire pression sur les fabricants de cosméto afin qu’ils n’utilisent plus le « marketing de la peur », à savoir des allégations « sans ceci ou sans cela » dans leurs produits. Parallèlement, la fédération (FEBEA) fait un gros travail d’information du consommateur en créant une base de données sur les ingrédients, en y incluant toutes les études que l’on peut trouver sans parti-pris. C’est leur façon d’essayer de rattraper la défiance actuelle énorme vis à vis de la cosméto classique. Certains diront « il était temps qu’ils se bougent » et j’en suis car, à force de ne pas expliquer pourquoi on choisit de mettre telle ou telle substance dans un produit, on entretient le doute. Ce qui explique aussi pourquoi toutes les marques actuellement se plient en quatre pour expliquer et rassurer les clients. Surtout que tout n’est pas blanc ou noir comme le suggèrent les applis type Yuka, c’est hélas bien plus subtil. Mais entre-temps, pendant toutes ces années sans explications, le bio est devenu un acteur majeur du secteur, et a réussi à prendre de vraies parts de marché, allant même jusqu’à afficher des bénefs rondouillards qui font baver d’envie le reste de l’industrie. Il ne va donc pas être simple de les faire renoncer à ces allégations « sans ». Pour justifier son point de vue, Lea Nature fait donc une grosse campagne de com. Pas question pour eux de renoncer à informer leurs clients. Voilà oùon en est et j’avoue que j’ai beaucoup de mal à me faire un avis sur la question. Par exemple, le truc qui me rend dingue c’est la mention « non testé sur animaux » alors que ce n’est déjà plus le cas depuis de nombreuses années, et qui laisse entendre qu’il existe des marques qui testent sur animaux. Je suis donc contente de la voir disparaître des packs. Et ça m’agace aussi qu’on fasse croire au consommateur qu’il s’empoisonne avec des cosmétiques alors que la réglementation européenne est la plus sûre au monde (et qu’on risque davantage en pressant le jus d’une feuille d’aloe vera directement sur sa peau qu’en utilisant n’importe quel produit, ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres). Mais en même temps, tout est très confus aussi de la part de la fédération, en gros on a encore le droit de mettre « sans parfum » ou « sans alcool » mais pas « sans paraben »… Bref, il y a matière à débats !

mercredi 11 décembre 2019

Ginger Soufflé, Origins


Le produit corps qui me met en joie en ce moment c’est celui-là. Signé Origins, il est au gingembre et sent super bon, je pèse mes mots, mais juste ce qu’il faut, on n’a pas non plus l’odeur dans le nez toute la journée. Il hydrate idéalement (et on sent qu’il reste quelque chose sur la peau le lendemain) mais pénètre vite, pas besoin de masser des heures. Bien aussi la quantité, le pot ne descend pas en une semaine, il en faut très peu. Son parfum est 100 % naturel, à base de notes de gingembre donc mais aussi de bergamote, citron et citron vert. Côté ingrédients, c’est bien aussi avec beaucoup d’huiles végétales. Bref, un énorme plaisir égoïste qui coûte 38 € (mais c’est bientôt Noël...) 

dimanche 8 décembre 2019

Cannelle et aiguille de pin, 100 Bon


Du parfum d’intérieur naturel ? Evidemment on a déjà les huiles essentielles à diffuser mais si on veut une odeur moins brute, voilà l’alternative. La marque propose depuis quelques années des senteurs naturelles vraiment bien travaillées et se lance maintenant sur le parfum d’intérieur. Une bonne idée au vu des polémiques récentes sur les formules classiques (qui ont souvent hélas des compos très discutables…). Celui-ci évoque une ballade en forêt, c’est très frais, vivifiant et pas entêtant. Une heure dans une pièce suffit à modifier l’atmosphère, quand par exemple on a déjà aéré une heure durant une chambre d’ado et que l’odeur de terrier de belette subsiste 😈. Après, soit on referme le flacon (mais il faut enlever les bâtonnets imprégnés c’est galère) soit on le bouge pour le laisser dans les wc, sa place naturelle en quelque sorte ! Il coûte 24,90 €, il y a quatre senteurs dispo en flacon ou en spray (ça peut aussi faire un cadeau de Noël sympa...)

mercredi 4 décembre 2019

Combien de produits utilisez-vous par jour ?

La question était intéressante car en cas d’allergie ou d’intolérance à un produit, pour trouver le coupable, il faut évincer absolument tout dans un premier temps. Pas facile…Posée à un panel représentatif de femmes françaises, voici les réponses. Tous produits confondus, les femmes en utilisent 16 en moyenne, y compris maquillage et dentifrice. C’est beaucoup mais j’ai commencé à compter pour moi, juste pour voir… J’en utilise de 25 à 30 les jours de shampooings. Généralement je supporte bien ce cocktail sur ma peau, mais rien n’est acquis ! Je fais bien attention à ne jamais laisser ma peau se dessécher, ça fait un terrain très favorable aux allergies car l’épiderme ne joue plus son rôle de barrière. Pour info, les ingrédients les plus pourvoyeurs d’allergies sont les fameux MIT, des conservateurs que beaucoup de marques ont désormais éliminés mais qui ont fait des ravages ces dernières années. Les MIT étaient utilisés en remplacement des parabens dont les consommateurs ne voulaient plus dans les formules mais les allergies sont devenues si nombreuses qu’elles sont désormais un problème de santé publique. Le vernis à ongles est aussi un gros pourvoyeur d’allergies aussi : ses particules se déposent sur la peau pour y rester longtemps, même après lavage. Et l’allergie n’est pas obligatoirement sur les mains mais plutôt sur les paupières ou parfois dans le cou… Les autres facteurs allergisants sont les parfums, présents dans tous les produits ou presque (et partout dans l’air, dans les magasins, le métro, les produits ménagers etc). Il est très difficile de trouver des compo sans parfums, toutefois, certains parfums sont bien tolérés car testés sur des peaux ultra-sensibles. 

dimanche 1 décembre 2019

Rouge Pur Couture The Slim Sheer Matte, YSL


Bonjour, ici, c’est la spécialiste mondiale du baume à lèvres qui vous parle de son dernier crush : un truc doux et onctueux comme un baume ET un peu pigmenté ET mat. Oui, tout ça. Ca reproduit bien l’effet flouté qu’on adore en ce moment (ok, on peut aussi tapoter son rouge du bout des doigts pour avoir un rendu proche mais moins bien quand même). Le fini est modulable, une couche et c’est transparent, deux c’est plus marqué et ainsi de suite. Il existe en 12 teintes et coûte environ 30 €. Si vous le cherchez sur le site de la marque, il ne faut absolument se fier aux photos du mannequin, ce n’est pas du tout un effet aussi mat et intense que sur la photo.