dimanche 29 janvier 2017

Qu’est ce que tu penses des vernis à ongles naturels à faire soi-même ?

Attention long post, sujet compliqué, ultra touchy, il me faut du temps pour poser mes arguments ! Et c’est une réponse à une question de Vero, actuellement à Boston. Donc, Aroma-Zone propose depuis quelques jours des ingrédients pour faire ses propres vernis. Je précise tout de go qu’il ne s’agit pas de vernis bio, car contrairement à ce qui se lit un peu partout, le vernis bio ça n’existe pas, pour la simple raison que le vernis nécessite l’utilisation de solvants. Alors bien sûr, on peut bosser pour fabriquer des vernis les plus naturels possible mais ce n’est pas simple. Ceux proposés par AZ sont corrects et ont l’avantage de ne pas coûter cher (moins de deux euros le vernis) sauf que, comme pour le reste des cosmétiques à faire soi-même, il faut du matériel (mini-fouet, pipette etc) et que si on n’a pas déjà tout ça à la maison, ça peut faire monter la facture assez vite… Côté préparation, c’est simplissime, on achète une base (2,90 euros les 30 ml) et on y ajoute des pigments végétaux ou minéraux (de 1,90 à 2,90 euros chaque pot). Evidemment, si on veut plusieurs couleurs de vernis, il faut acheter plusieurs pots de pigments. Personnellement, je suis trop peu accro au vernis pour investir du temps et de l’argent dans ce genre de truc et il y a des vernis dont la compo est assez semblable sur le marché. La formule, à 85 % d’origine naturelle, est dite « 6 free » c’est à dire qu’elle ne contient ni toluène, ni DBP, ni formaldéhyde, ni camphre synthétique, ni xylène, ni colophane. Je précise que la plupart des vernis vendus en France, même non naturels, sont déjà exempts de beaucoup de ces substances. Et on peut toujours se vanter de ne pas utiliser de DBP (ce que tout le monde fait, pas seulement AZ!), mais heureusement, car ce phtalate est interdit dans l’Union Européenne depuis… 2005 ! (c’est la raison pour laquelle je vous recommande de ne pas acheter de vernis hors UE…). Et puis tant que j’y suis, je vous livre la suite de mes réflexions concernant le vernis « naturel ». Comme tout le monde, je craque pour Kure Bazaar : ses coloris et ses flacons sont top, les prix -16 euros- beaucoup moins. La composition se revendique clean mais elle n’est, à mon avis, pas meilleure que plein d’autres marques : Une, Bo-Ho et même Mavala qui se défend très bien… Voilà, vous savez tout ou presque !

mercredi 25 janvier 2017

En ce moment, ma crème habituelle me pique pendant quelques minutes après l’application, qu’est ce que je peux faire ?

C’est l’irritation qui fait que ça « pique », ce n’est pas très grave mais c’est le signe que ta peau souffre et ne supporte plus rien. Les ingrédients dans la crème sont peut-être aussi inadaptés pour ta peau irritée : un peu d’alcool dans la formule ou tout simplement le parfum peuvent provoquer ce genre de désagrément. Pas de panique, ça peut tout à fait être temporaire à cause du froid. Et pour la même raison -le froid- il est normal que ta crème habituelle ne suffise pas. Il faut passer à une formule plus riche mais conçue pour les peaux sensibles. Je te conseille celle-ci de chez Lavera qui fait le bonheur de toute ma famille en ce moment. La compo est à base de beurre de karité et d’huile d’amande, c’est parfait pour les peaux sensibles ou irritées. Il n’y a quasiment pas d’huiles essentielles dedans sauf pour le parfumage (donc très très peu car l’odeur est ultra light). Côté texture, c’est un peu comme la boîte bleue mais en version bio, aussi pratique car on y plonge les doigts et le prix est top (dans les 5 euros pour 150 ml). La crème est en vente chez Monoprix Beauté et dans les magasins bio.

dimanche 22 janvier 2017

Crème Excellence Fermeté, Delarom

Avec le froid qu’il fait en ce moment, ma peau boit des litres de crème pour le corps, du coup j’en teste à la pelle. Celle-ci, qui vient de chez Delarom, est un peu le contraire du Biafine en spray de la semaine dernière : c’est une crème, elle est chère, il faut la masser un peu mais… elle est topissime. D’abord parce que sa compo est plutôt clean, pas d’huiles minérales, pas de silicones, pas de paraben ni de phénoxyethanol. Elle réhydrate et raffermit en profondeur, sans graisser. La formule est bien émolliente, elle assouplit la peau mais ne la rend absolument pas poisseuse. Côté principes actifs, il y a une algue brune et un extrait de seigle, qui stimulent la synthèse de collagène et d’élastine. Dernier point, elle sent très bon mais pas fort. Son prix est un vrai obstacle, c’est vrai (54 euros les 200 ml sur le site de la marque) mais je l’ai vue à 28 euros sur des sites de para. Par ailleurs, si vous ne connaissez pas la marque, sachez qu’elle mérite vraiment qu’on s’y intéresse. Elle est encore jeune -moins de dix ans- mais a été fondée par de vieux routards de la cosméto : les créateurs de Decléor puis de Darphin qui l’ont créée après avoir revendu Darphin au groupe Estée Lauder. C’est rien de dire qu’ils maîtrisent l’art de la formulation avec des huiles essentielles en cosmétique, ils font partie de ceux qui ont lancé le mouvement et sont parmi les meilleurs.

mercredi 18 janvier 2017

Un fond de teint qui tient 24 h, à quoi ça sert ?

Voilà, j’avoue : je ne sais pas. j’imagine que les marques affichent ce genre d’allégations pour signifier que le truc tient vraiment bien et ne te lâche pas en route. Et je ne sais pas pour vous, mais moi, sur 24 h, il y a un moment où je dors et juste avant je me démaquille. Mais bon, pour les filles qui vont travailler à 9 h du mat et enquillent ensuite une nuit en boîte, c’est idéal. Sauf que celles-ci (oui une fois il y a longtemps, j’ai du faire partie de cette clique) rentrent quand même à un moment pour se changer et se remaquiller avant de sortir… Donc, c’est peut-être pour celles qui ne se démaquillent pas et retournent travailler directement ? Non… Je délire… Et rien à voir avec le déo 48 h qui lui, contrairement à ce que tout le monde pense, n’est pas fait uniquement pour les gens qui ne se lavent pas mais assure 48 h sans transpirer même en prenant une douche car le produit rentre dans la peau. Les marques n’insistent pas trop là-dessus car ça ferait flipper tout le monde de savoir que ton déo fonctionne quand bien même tu prends 25 douches dans la journée…

dimanche 15 janvier 2017

Brume de lait corporel, Cicabiafine

Le lait en spray, c’est un peu le rêve de tous ceux qui ont la peau sèche : un pschitt et hop, ta peau ne te gratte plus et tu n’y passes pas des heures. Bon, évidemment, c’est un peu plus compliqué que ça. Moi je n’arrive pas à vaporiser le truc directement sur la peau, j’ai toujours peur d’en mettre partout. Je passe donc par la main, mais je reconnais qu’une texture aussi fluide est tout de même super rapide à appliquer (quatre minutes montre en main !). Pour les matins en mode rush, c’est bien mieux qu’un lait corps sous la douche (et ça se vaut question timing). J’ajoute que, même si la brume est moins efficace qu’un vrai lait, après une semaine d’utilisation non-stop et par temps très froid, je n’ai pas eu une seule fois la peau qui tirait (alors que je me découvre de nouveaux endroits où la peau est sèche, par exemple : les côtes !). La composition n’est pas vraiment naturelle, en plus de la glycérine, on y trouve un peu de paraffine et des silicones, mais en hiver les vertus occlusives des huiles minérales sont idéales pour restaurer la barrière cutanée. Et hélas, faut pas rêver, un lait en spray avec des ingrédients naturels, pour l’instant ça me paraît difficile à formuler. La brume coûte dans les 15 euros.

mercredi 11 janvier 2017

Laque texture, Ouai

« Like dry shampoo and hairspray had a baby », je cite l’argumentaire de la marque et traduis pour les non-anglophones : comme si un shampooing sec et un spray avaient eu un bébé. Ces gens-là savent me parler, pas de doute… Parce que si j’avais pu, il y a longtemps que j’aurais créé ce produit. C’est une laque qui t’ajoute de la matière dans les cheveux sans en faire des tonnes non plus. Un genre de super laque pour cheveux fins. D’ailleurs, après essai, à mon avis, c’est plus laque que shampooing sec, on ne sent pas trop de poudre mais l’effet décoiffé/volumateur est réussi. Perso, j’aurais mis un chouia de poudre en plus dans le produit mais on va pas chipoter. L’odeur est ok, c’est primordial pour moi, pas trop présente donc. Dommage que le produit coûte très cher (28 euros pour 130 g). Deux mots sur la marque Ouai, qui débarque sur le site de Sephora ces jours-ci. Elle a été créée par une coiffeuse, Jen Atkin qui n’a pas de salon mais est super connue car elle coiffe des stars à L.A (c’est très 2017 les coiffeurs super connus qui n’ont pas de salons !) et le nom Ouai, c’est tout simplement notre « ouais », la façon de dire oui des français, le top du cool pour les Américains… Qui l’eut cru ? 

dimanche 8 janvier 2017

Le Grand Musée du Parfum à Paris

Aïe ! Voilà déjà deux fois que j’y mets les pieds et j’ai encore envie d’y revenir : pour peu qu’ils installent une bonne cafétéria et ça deviendra mon QG ! La première fois, c’était pour l’inauguration du lieu, les architectes étaient encore en train de discuter avec le chef de chantier et les électriciens posaient les derniers cache-prise mais c’était déjà magique. J’y suis retournée jeudi pour découvrir les superbes installations prévues pour fêter les 25 ans d’Angel de Mugler et je suis de plus en plus fan ! L’endroit est très beau et bien situé (au 73 rue du faubourg Saint Honoré, en face du Bristol et à deux pas des Champs Elysées). Sur quatre niveaux, on découvre tout l’univers du parfum, l’histoire au sous-sol, les matières premières au 2 eme, avec des interviews de nez et à chaque fois plein de trucs à renifler. C’est très ludique et instructif, une promenade géniale pour tous ceux qui s’intéressent au parfum. La boutique mérite aussi le détour, elle propose un nombre incroyable de parfums, y compris des choses plutôt rares et difficiles à trouver ailleurs. On peut même y découvrir son profil olfactif en répondant à quelques questions et sentir ensuite les parfums qui y correspondent. On achète ou pas mais c’est amusant. Passage obligatoire aussi par la librairie, bien fournie en ouvrages sur le parfum (on y trouve la revue Nez !). Seul regret, l’entrée à 14,50 euros, c’est cher quand on vient à plusieurs, mais il faut étudier la question car il y a des tarifs « famille ». Et au final, on peut y rester trois heures sans s’ennuyer, bref, ça les vaut !

mercredi 4 janvier 2017

La récap !

Ce n’est pas ce que j’avais décidé comme post aujourd’hui sauf que j’ai eu des demandes dans ce sens donc je m’exécute ! Sincèrement, je comptais un peu sur les autres blogs beauté pour faire ça, mais puisque vous insistez… Alors, voilà ce que je retiens de 2016. Déjà beaucoup de mouvement avec des rachats de marques en tous genres. Le marché de la beauté est toujours aussi florissant et c’est un énorme succès Français depuis bien longtemps. En gros c’est l’industrie qui paye la facture de pétrole (juste en dessous de l’aéronautique) mais tout le monde semble trouver ça très futile ces histoires de cosmétiques, alors que c’est un savoir-faire exceptionnel et très vendeur à l’export. Faudrait voir à ne pas trop se laisser distancer par la Corée ! 2015 était une année forte pour le maquillage et 2016 l’a été pour le soin avec l’arrivée de textures totalement bluffantes et de masques dingo (parfois trop ?). Mon grand favori c’est l’eau de soin hydratante Hydra Floral de Decléor que je n’ai toujours pas finie, alors que je l’utilise tous les jours depuis mars (!) en guise de sérum. Gros crush aussi pour les soins Galénic qui reviennent enfin avec des textures géniales (et côté prix, c’est pas trop assommant). En bio, Sanoflore, Melvita et Lavera proposent des crèmes de jour et de nuit à tomber et des prix sympa, les autres marques bio doivent souffrir ! Je suis dingue aussi de Maestro UV d’Armani qui va faire plein de petits dans les autres marques l’été prochain. Petite baisse de forme chez Nuxe, une de mes marques préférées, où il ne se passe pas grand-chose ces derniers temps. Peut-être pour mieux nous surprendre en 2017 ? Le parfum ne m’éblouit pas beaucoup en ce moment non plus, bien du mal à trouver un jus inspirant, mis à part les délires réjouissants de Penhaligon’s. Les marques de niche s’accumulent, les collections de niche des grands parfumeurs s’accumulent aussi : on a la sensation que plus personne ne sait choisir un jus vraiment original. Résultat : le consommateur va peut-être aussi avoir du mal à se décider en fin de compte ! On a bien compris qu’il fallait mettre 100 euros pour avoir quelque chose de bien, mais à part nous vendre la grande tradition de parfumerie française (bravo pour la couverture presse Vuitton à Grasse, on a eu le même papier partout !) rien de très enthousiasmant. J’attends avec impatience de découvrir davantage de parfums naturels (sans phtalates par exemple), un espoir avec la marque 100bon au Printemps… (100bon.com mais inutile de vous précipiter pour acheter, l’e-shop n’est pas fini!). La marque qui monte ? Pour moi, c’est Natura Siberica, fabriquée en Russie et vendue chez Monoprix. Leur positionnement n’est pas toujours très clair (bio, pas bio ? ) mais les produits sont pas mal et peu chers. Bon, j’arrête là ce post fleuve, on rediscute de tout ça en 2018 ?

dimanche 1 janvier 2017

Bonne Année !

Je vous souhaite une année 2017 toute douce, en beauté et en paix (oui, on peut se souhaiter la paix dans le monde même si on sait que ce n'est pas gagné....) Et si on la commençait avec des lapins ? Façon gloss comme chez Tony Moly, qui rejoint ma bande de lapins pour la photo. Désolée mais je ne me lasse pas de ces produits Coréens trooooooop mignons -et je pense même que plus je vieillis plus je deviens gaga, ça va être compliqué à 80 piges... Son nom ? Petite Bunny Gloss Bar, dispo chez Sepho à 5,95 euros.