parfum au soleil : beaucoup d’erreurs un peu partout

Pas de ma faute si j’ai déjà quelques années d’expérience dans le métier, du coup je bondis sur ma chaise (longue) quand je lis des âneries sur l’association parfum et soleil (et dans des journaux prestigieux, c’est affligeant mais n’insistez pas, je ne balance jamais). Comme celle qui consiste à dire qu’il suffit de porter un parfum sans alcool pour ne pas avoir de taches sur la peau. C’est faux, ce n’est pas l’alcool qui pose problème mais les essences contenues dans les parfums. Et c’est embêtant parce que si on se croit à l’abri et qu’on vaporise un sans alcool à tout va, on risque les taches indélébiles... Pour que le parfum puisse être porté au soleil, il faut que l’emballage le précise en toutes lettres : le produit a été formulé pour cela et il n’y en a pas des centaines sur le marché. Pour tous les autres, on se méfie, même si le risque est moins élevé aujourd’hui car on utilise moins d’essences naturelles photosensibilisantes qu’autrefois dans les parfums et eaux de toilette. Je connais au moins deux personnes qui ont eu des taches sur la peau il y a moins de cinq ans (et qui les ont toujours... sur une peau foncée, ça marque longtemps). C’est facilement reconnaissable car on voit généralement là où l’eau de toilette a coulé : une traînée dans le cou, au creux du décolleté... Le plus simple est de vaporiser ses vêtements ou alors les endroits bien planqués : dans la nuque sous les cheveux, derrière les oreilles... Et pour celles qui aurauent des doutes, la preuve que ce n’est pas l’alcool qui pose problème, c’est qu’il y a des tas de produits solaires alcoolisés : toutes les formules transparentes en spray par exemple.