dimanche 18 décembre 2016

The Tragedy Of Lord George, Penhaligon’s

C’est presque un cas d’école : comme si Penhaligon’s avait décidé de faire un parfum en suivant exactement un chemin opposé à tout ce qui se fait aujourd’hui. Un flacon sublime qu’on gardera longtemps, un jus très construit et une histoire compliquée autour de tout ça : celle d’une fausse famille aristo anglaise, totalement déjantée. Cette nouvelle collection se décline en plusieurs opus mais je vous présente mon préféré, Lord George. Sa devise serait « la chair est faible », tout un programme ! Bien rare déjà que je craque pour un flacon, habituellement, je les aime sobres et discrets, juste chics. Mais là, Penhaligon’s a frappé fort : c’est magnifiquement dingo, très décalé et pas du tout gadget, ce sont de beaux objets (remarquez d’ailleurs comme le cerf a été bien accueilli par ma famille de faons !). Et le pire, c’est que ça sent divinement bon, avec de la personnalité s’il vous plaît. Le jus, créé par le nez Alberto Morillas, est une fougère ambrée boisée, un vrai parfum masculin. Mais avec une pointe d’excentricité car on y retrouve des notes de cognac et de mousse à raser, le tout sur un fond suave de fève tonka. Reste le prix, 225 euros, il vaudra mieux n’en mettre qu’une seule goutte le matin ! (en même temps, c’est préférable car il est puissant) Mais bon, c’est Noël bientôt, non ?

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