mercredi 24 juillet 2024

La vie en vrac

Ces dernières années, j’ai acquis pas mal de nouveaux réflexes de consommation, notamment celui d’acheter beaucoup de produits alimentaires en vrac. Au début, j’étais frileuse, inquiète de pousser la porte d’une enseigne qui ne fait que ça, car pas sûre d’y trouver tout ce que je cherchais (alors que c’est exactement le contraire). Et je conçois que c’est une démarche qui n’est pas facile pour tout le monde mais pour moi, finalement, c’est assez simple. Je n’ai pas une famille nombreuse à nourrir, j’habite à Paris dans un quartier où il y a pas mal d’enseignes qui le proposent et j’achète tout en bio. Pour cela je vais chez Naturalia et chez Refill, que j’ai découvert grâce à Coslys qui y vend ses produits d’hygiène bio et vraiment bien formulés. Paradoxalement, les cosmétiques sont rarement en vrac chez moi car j’en reçois pour les tester et j’en achète donc peu, à part du dentifrice. Mais j’avais déjà la lessive et le gel lave-vaisselle en flacon rechargeable et consigné avec Super Flacon (anciennement la Lessive de Paris) qui livre à vélo et fait des formules sans parfum et respectueuses de l’environnement. Pour revenir à Coslys, il y a énormément de produits disponibles en vrac, dentifrice, gels douche, shampooings, produits pour bébé… Il suffit d’aller dans un magasin qui le propose avec son contenant ou prendre un contenant sur place (chez Refill c’est super simple et bien organisé). Et c’est la même entreprise, Nature et Stratégie, qui commercialise Etamine Du Lys, la partie produits d’entretien de la boîte. En passant, j’ai beaucoup comparé les prix des produits d’une enseigne à l’autre et, sur de nombreux produits (j’enfonce peut-être une porte ouverte) le bio est moins cher dans les magasins spécialisés, Naturalia, Biocoop, Refill etc) que dans les hypermarchés. Conséquence de tout ça, les rares fois où je me rends dans un hypermarché classique (car ça m’arrive) je suis très perplexe. Les montagnes de produits avec des emballages ultra rutilants et très dispendieux pour des petits produits ne m’attirent pas, tout comme les produits alimentaires ultra-transformés. Auparavant, je devais un peu me raisonner pour éviter la junk food, c’était le cerveau qui dictait mais désormais ça ne me fait plus envie. C’est comme avec le vrac, j’ai passé un cap.

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