dimanche 2 mai 2021

Les rides dues au soleil, on s’en fout ?

C’est une copine de ma mère, elle est plus jeune qu’elle, elle a 65 ans. Hyper dynamique et très sympa mais là n’est pas la question. Je l’observe et son visage est totalement traversé par de gros sillons très creux, comme les rides de quelqu’un qui aurait passé sa vie au grand air. Pourtant, elle n’est pas agricultrice, mais elle est souvent dehors au jardin. Elle a aussi deux ou trois très grosses taches brunes sur le visage. J’en parle avec ma mère ensuite et elle me dit « alors elle, les rides, elle s’en fout ». Je comprends et j’approuve, les rides on s’en fout. Mais… Si on ne protège pas son visage du soleil parce que « les rides on s’en fout » , on s’expose à des désagréments bien plus pénibles que les rides, pas forcément à 65 ans mais plus tard, au grand âge quand la peau devient ultra-fine et très sensible. Et avec la hausse de l’espérance de vie, c’est des choses auxquelles il faut bien penser. Tous les vieux autour de moi (en gros ma mère et ses potes de 80 et plus) sont obligés de subir des séances pas sympas chez le dermato pour éliminer les trucs qui dégénèrent  : kératose actinique (une lésion précancéreuse très courante), carcinome… et bien sûr quand on est plus jeune, il y a le risque des dangereux mélanomes. Il y a aussi ma cousine qui est bergère dans le sud, elle a 57 ans. Son nez a tellement brûlé par le passé (et en Montagne pour la transhumance évidemment qu’elle avait autre chose à faire que se tartiner la peau de crème solaire) qu’elle est obligée désormais de porter un protège-nez en cuir quand il fait beau. Voilà. Et bien sûr il ne s'agit que de personnes qui ne pensaient pas s'exposer au soleil (pas des lézards en plein midi sur la plage à St trop). Alors ok les rides on s’en fout mais ne plus pouvoir mettre du tout son visage au soleil parce qu’on a zappé la crème les 30 années précédentes, c’est cher payé. 

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