mercredi 30 décembre 2015

2015 en beauté

Oui, c'est l'heure des bilans. Faisons donc celui du marché de la beauté. Déjà, c'est un secteur très actif, il se créée de nouvelles marques non-stop et une foule de marques étrangères tente une percée en France, par le biais de Séphora, Monoprix, Parashop et parfois Marionnaud (au hasard, la Russe Natura Siberica ou la suédoise Estelle & Thild parmi les nouvelles venues). Côté distribution, la pharmacie a le vent en poupe, tout le monde veut y être et les marques françaises (au hasard encore : Ixxi) essayent de reproduire le succès de leurs aînées Nuxe et Caudalie. En parfumerie, difficile désormais d'acheter une crème à moins de 100 euros dans les marques historiques Chanel, Dior, Lancôme etc. Cette montée en gamme ressemble pour moi à une fuite en avant un peu vaine. Avec des ingrédients rares et précieux et des formules top mais un bénéfice pas flagrant quand on compare ces crèmes à d’autres, moins chères (pas celles qui sont vendues 10 ou 15 euros mais celles qui sont à 40/60 euros grosso modo). Côté formulation, on avance lentement mais il y a quelques progrès : de plus en plus de marques revendiquent des chartes de fabrication qui excluent huiles minérales, silicones etc, surtout parmi celles qui sont vendues en pharmacies (tiens, et si ça devenait la règle en pharmacie, qu'on puisse acheter les yeux fermés ou presque ? Bougez-vous les pharmaciens, ou ne vous plaignez pas qu'on vous accuse d'être des épiciers !). Quelques fabricants ont supprimé des conservateurs ultra-douteux comme le isothiazolinone. D'autres font le choix des bases lavantes sans sulfates, plus douces (mais plus chères). Côté marketing, la grande tendance c'est de sortir ses produits en séries. Une tactique utile pour squatter les rayons et virer du même coup les copains mais pas si évidente pour les consommateurs. On n'a plus le choix entre un nouveau produit et un ancien mais entre 8 nouveaux produits de la même gamme qui se ressemblent tous. Dans les parfums chics et chers, c'est carrément l'overdose avec des collections particulières à tout va. Sauf que, à force de collections rares, on a 6 nouveaux parfums à sentir par marque : au bout d'un moment, ça ne donne plus du tout envie. Juste la désagréable impression que personne n'est capable de prendre une décision et de dire "ce sera celui-là". De toute façon, le nez sature au bout de trois ou quatre essais. Et puis savoir que Givenchy, Dior ou Chanel sont capables de faire un beau "Musc" ou un beau "Cuir" à 150 euros sert uniquement à leur redonner une crédibilité de parfumeur après avoir inondé le marché de coffrets de énièmes réinterprétations de parfums très passe-partout et sans personnalité. Je comprends l'utilité de la démarche mais j'ai du mal à entrer dans l'histoire. Quoi d’autre ? La Corée, encore et toujours patrie de la beauté (en même temps, ce que cela dit de la condition de la femme Coréenne invite à prendre tout ça avec beaucoup de recul, hein...) et l’arrivée d’une marque Coréenne très pop et gadget, Too cool for school. On la trouve au Galeries Lafayette, boulevard Haussman (rdc côté porte Antin pour celles qui passent par le magasin). Et je pense que si j’avais 16 ans, j’y aurais déjà claqué tout mon argent de poche... 

1 commentaire:

Cec jeune mariee a dit…

Un bon recap, que 2016 soit riche aussi :)