dimanche 18 mars 2018

ISO 16128 : la norme relou

Peut-être avez-vous vu, récemment, des pages de pub dans les magazines, émanant des marques fondatrices du bio (Melvita, Léa Nature, Fleurance etc) tentant d’expliquer pourquoi, plus que jamais, il faut se fier aux labels Cosmebio et Cosmos pour se fournir en cosméto bio. Il faut dire qu’il y a effectivement de quoi flipper. En cause, la nouvelle norme ISO, chargée de définir ce qu’est un produit naturel et un produit bio (j’essaye de vous la faire courte mais c’est complexe). Au début de l’histoire de cette norme, il y a eu la volonté, somme toute assez légitime, de faire en sorte que tous les fabricants de bio ou pas parlent le même langage. Sauf que, à coups de compromis, on arrive à une usine à gaz qui rend encore plus confus le débat déjà pas mal tordu. En gros, cette norme permettra d’indiquer « bio » quand on a mis des ingrédients bio dans le produit, même si on a mélangé ceux-ci à des ingrédients pas du tout bio : silicones, huiles minérales et autres. Et même si on a utilisé des procédés de fabrication non-respectueux de l’environnement. On comprend que les fabricants qui se battent depuis des années pour informer les consommateurs hurlent à la mort. Franchement il y a de quoi car on trouvera en rayons le vrai bio et le faux bio. Pour info, quand on interroge les consommateurs de bio, pourtant parmi les plus pointus sur le déchiffrage des étiquettes, on se rend compte que bien peu savent réellement ce que contiennent les produits et comment identifier les substances controversées. La norme ISO 16128 c’est vraiment le chien dans le jeu de quilles… 

2 commentaires:

laurence a dit…

Oh la barbe, comment va-t-on faire pour les reconnaître. J'espère que les vrais bios actuels vont bien rester "bio" !!!

Cec a dit…

C est clair que ca ne va pas du tout m encourager a essayer de nouvelels marques, je vais rester sur mes acquis... Mercid e dechiffrer pour nous comme d habitude :)