mercredi 3 juin 2020

Solaires : regarder la réalité en face

C’est à dire être adultes dans sa consommation de produit solaires (comme avec le reste en ce moment). Donc, voilà la réalité des faits c’est qu’il n’existe pas de solaire parfait, qui serait bon pour le corail, bien pour la peau et bio etc. Commençons par le solaire bio : avec ses écrans minéraux, c’est le moins pire pour l’environnement. Sauf que, si les écrans sont sous forme nano c’est pas génial pour la vie marine une fois qu’ils sont dilués dans l’eau de mer. Et s’ils ne sont pas sous forme nano, personne ne veut en mettre parce que ça s’étale super mal et que ça fait la peau toute grise (à ce sujet il y a une foule de marques qui prétendent que leur solaire bio sans nano est transparent, désolée mais c’est faux, je les ai quasi tous essayés). Autre souci, ils ne sont pas aussi protecteurs que les « non-bio » et il y a régulièrement des alertes sur le fait que l’indice affiché ne correspond pas à la réalité de la formule. C’est bien embêtant, surtout que ça concerne les UVA, responsables de gros dommages dans l’ADN et donc de possibles cancers. Les solaires « non-bio » quant à eux, ne sont pas très satisfaisants, leurs filtres ne sont pas tous nickel et il faut regarder la liste INCI à la loupe pour vérifier qu’il n’y a pas d’octocrylène ou autre substance indésirable. Ce sont néanmoins mes préférés, à condition de bien les choisir. Du coup on fait quoi ? On fait des arbitrages… Pour moi, ça consiste à s’exposer le moins possible et aller à la plage avec un tee-shirt anti-uv à manches longues, une casquette, des lunettes de soleil et un parasol. Avec ça, pas besoin de se tartiner de crème solaire sur le corps toutes les 2 h (mais le visage oui) car une fois que les jambes sont dans l’eau, elles risquent moins (contrairement aux épaules). A condition, of course, de filer sous le parasol en sortant de l’eau et de ne pas être sur la plage entre 12 h et 16 h. Toutefois, difficile pour moi de renoncer à mon solaire SPF 50 sur tout le visage pendant les mois d’été. Il ne filera pas directement dans la mer mais se retrouvera quand même à un moment ou un autre dans les eaux usées quand on le rincera sous la douche. De l’importance d’avoir de bonnes stations d’épuration… Ah, et le truc qui m‘exaspère en ce moment, c’est le retour de la mode des sticks colorés fluos façon surfeur sur le visage (qu’on avait déjà dans les années 80). Ca ne sert à rien de se dessiner deux grandes barres sur les joues et une sur le nez en se pensant protégé. Il faut en mettre impérativement sur tout le visage et, là, évidemment, c’est moins fun.

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