dimanche 29 mars 2009

60 millions de consommateurs et les autobronzants : bof...

Vous allez sans doute me trouver, une fois de plus, très critique vis à vis de mes consoeurs et confrères de 60 millions mais, sincèrement, leur test sur les autobronzants n’est pas génial. On dirait une évaluation du marché des autobronzants d’il y a 10 ans. Les critères ne tiennent absolument pas compte de l’évolution technique du marché. Déjà, mettre sur le même plan des autobronzants en sprays et en crèmes, ça ne sert à rien. On se doute bien que les sprays sont moins hydratants que les crèmes et on les achète pour ça (ils sèchent en 20 secondes et on peut s’habiller tout de suite...). Il est donc bizarre de n’avoir pas fait directement deux catégories de produits, pour comparer ce qui est comparable. C’est comme de tester des fours encastrables et des fours à poser pour dire ensuite que les fours à poser sont difficiles à encastrer... Quant au pauvre produit Dove, égaré dans cette foule, il s’en tire avec un score pas terrible alors que c’est un produit vraiment bien. Et pour cause, il est testé selon les mêmes critères que les autobronzants “classiques” alors que c’est un autobronzant progressif. De ceux justement qui sauvent les peaux claires en leur donnant une petite couleur sur plusieurs jours. Inévitablement, le produit apparaît moins efficace que les autres pour ses compétences à l’autobronzage puisque sa vocation première est de ne PAS colorer comme une brute à la première application... De plus, le choix de tester la rémanence de la couleur après 7 jours me paraît assez étrange. En effet, la rémanence de la couleur d’un autobronzant, après tout ce temps, dépend surtout de la propension de la testeuse à renouveller ses cellules à la surface de la peau. La couleur durera plus longtemps sur une “vieille” peau qui se renouvelle moins vite que sur une “jeune” peau, étant donné que l’autobronzant colore uniquement les cellules en surface. De plus, si le produit est très dosé, il durera plus longtemps que d’autres autobronzants, mais les peaux claires seront oranges... Quand même un petit truc bien dans le dossier : le fait de dire qu’on peut appliquer son produit corps sur le visage... Les trois produits en tête sont Lancaster, Guerlain et Garnier, c’est sans surprise car les trois marques ont développé des gammes assez importantes d’autobronzants et ont une bonne expertise de ce type de produit. Mais quand même, j’ai la bizarre impression que les magazines de conso se jettent sur les tests de cosmétiques pour faire du chiffre (ça fait vendre) et traitent le problème par dessus la jambe !

mercredi 25 mars 2009

la réglementation européenne...

...sur les cosmétiques date de 1976 mais elle a subit entre temps beaucoup de modifications et de directives. Le nouveau texte de ce réglement a été voté il y a quelques jours et intègre une donnée concernant les nanomatériaux qui intéressera forcément les adeptes de produits naturels. Voici ce qui est dit dans ce nouveau réglement :

“La prise en compte des spécificités des nanomatériaux.
Tout fabricant souhaitant incorporer des nanomatériaux dans l’un de ses produits
devra, 6 mois avant la mise sur le marché, en informer la Commission
européenne ; celle-ci pourra demander l’avis d’un comité d’experts.
En outre, le fabricant devra indiquer la présence de ces nanomatériaux dans la liste
des ingrédients qui figure déjà obligatoirement sur tous les produits. Une règle
d’étiquetage a été prévue à cet effet : nom de l’ingrédient [nano]. Cela donnera par
exemple : Titanium dioxyde [nano].
A noter que l’industrie cosmétique est ainsi la première à se doter d’un encadrement
spécifique sur les nanomatériaux.”

En clair, cela signifie que vous -les consommateurs- pourrez décider d’acheter ou non des cosmétiques contenant des nanomatériaux, car vous saurez si votre produit en contient en regardant sa composition (obligatoire sur les emballages des produits). Cela n’était pas possible avant. Pour info, les nanomatériaux sont soupçonnés d’être tellement nano qu’ils se retrouvent là où on ne les souhaite pas, quelque part dans le corps, mais plus sur la peau... Ca fait débat dans la communauté scientifique entre les pro et les anti. Alors, on peut aussi décider qu’on s’en fout mais justement, le nouveau texte permet de décider soi-même si on veut s’en foutre ou pas et ça, c’est un réel progrès ! Bon, il va juste falloir attendre pour voir cette précision sur les emballages car les fabricants ont une période transitoire de 42 mois suivant la publication au journal officiel, alors patience... Et ce n’est pas un hasard si l’exemple choisi dans le texte concerne le “Titanium dioxyde” car l’oxyde de titane, sous sa forme nano, est trés utilisé dans les produits solaires haute protection. C’est lui qui permet d’obtenir des formules super protectrices et minérales (ce n’est pas un filtre chimique) sans laisser de traces blanches sur la peau.

Est-ce que les parfums bio tiennent aussi bien que les autres ?

Non, autant être honnête sur la question, techniquement (pour l’instant) les parfums bio ne peuvent pas avoir une aussi bonne tenue que les parfums tradi. Et pour cause, on ne trouve pas dans leur formule les fameux muscs artificiels et les phtalates qui assurent le sillage des parfums. De plus, les parfums bio se composent à l’aide d’un registre d’environ 400 notes alors qu’il peut y en avoir 4000 à la disposition des “nez” classiques (chiffres à la louche...). C’est la raison pour laquelle les parfums bio sont encore balbutiants et pas aussi convaincants... Mais, bon, ça frémit quand même car on a vu débarquer ces derniers temps de belles créations comme “Shantara” que l’on trouve chez mademoiselle bio. Le flacon est un peu moche mais le jus intéressant. Deux que j’adore franchement : “Sexy Angelic” et “Nu Green” de la marque Honoré des Prés, toujours sur mademoiselle bio et dans quelques magasins. Ils sont assez chers (environ 100 euros) mais le flacon contient 100 ml (et là, il est joli !). Les parisiennes peuvent les sentir au Printemps à la Scent Room, mais il y a aussi des points de vente en province à découvrir sur le site maison (www.honoredespres.com). Les autres marques proposent aussi de jolies compositions mais on reste un peu frustré côté imaginaire : chez Patyka, par exemple, les parfums ont des noms aussi fun que “Ambré”, “Boisé”, “Hespéridé”... Ok, ça raconte ce qu’il y a dedans mais on ne peut pas dire que cela fasse rêver !

dimanche 22 mars 2009

Est-ce que les crèmes proposées en deux versions : “avec ou sans filtre solaire” ont exactement la même composition ?

...Parce que ma crème de jour existe désormais avec un filtre solaire et je me demande si je dois préférer celle-ci dès les beaux-jours...
Pour répondre très exactement à ta question, Nathalie, la composition n’est pas tout à fait la même. La formule d’une crème, c’est de la chimie, comme la cuisine, et à partir du moment où on ajoute un ingrédient, cela peut modifier toute la recette. Parfois, cela déstabilise tellement la formule qu’il faut la reconstruire totalement. Bien sûr, les marques prennent leurs précautions pour ne pas décevoir les clientes d’un produit mais, mieux vaut le savoir car il est tout à fait possible que l’on soit déçue par la formule “avec filtres”. On peut aussi faire un choix différent -si on passe beaucoup de temps en plein air- qui consiste à continuer à utiliser sa crème habituelle et à appliquer par dessus un produit solaire non-gras afin de ne pas surcharger la peau. C’est la solution idéale si on n’aime pas la crème “avec filtres”. D’un point de vue strictement perso, je ne suis pas systématiquement à la recherche d’une crème de jour avec filtres mais, en revanche, j’évite vraiment de m’exposer le visage. De plus, je suis à l’extérieur une heure par jour maximum et j’habite Paris : ce n’est pas super ensoleillé toute l’année et on est bien protégés des rayons par un épais nuage de pollution (ha ha ha !!!). Pour celles qui sont souvent à l’extérieur, le choix d’une crème avec filtres ou d’un solaire tous les jours est quasi indispensable. N’oublie pas aussi que le maquillage protège un peu du rayonnement par le fait qu’on ajoute une couche sur la peau et parce que les produits pour le teint contiennent eux aussi des filtres. Une crème sans filtres et un fond de teint SPF 20 suffisent alors à protéger la peau en temps normal (sans s’exposer volontairement). Attention quand même, car un fond de teint SPF 20 ne protège pas aussi bien qu’une crème solaire 20 car celle-ci est étalée en couche plus épaisse que le fond de teint.

samedi 21 mars 2009

Crème Elixir Anti-Âge, Sanoflore


Faire du bio aussi “bien” que du non bio, c’est l’objectif affiché de Sanoflore, la marque bio rachetée par L’Oréal. Le résultat de ce mariage dont certains pensaient qu’il était contre-nature est que Sanoflore joue cartes sur table et teste son produit selon les mêmes méthodes que les produits issus de la recherche L’Oréal. Histoire de convaincre définitivement celles qui pensent que le bio c’est sympa mais pas aussi efficace que la cosméto tradi. Le produit en question est une nouvelle crème anti-âge à base d’huile essentielle de mélisse bio du Vercors. Le principe actif a donc été testé en le comparant aux anti-oxydants de référence, comme la vitamine C. Résultat : l’huile essentielle de mélisse bio est aussi efficace que la vitamine C pour protéger les cellules du stress oxydatif. Ses autres atouts : une activité apaisante et anti-rides, démontrées aussi. Le tout dans une texture fondante qui laisse la peau souple et pas grasse. J’en suis toute bluffée car le toucher de la crème est aussi doux que les crèmes “chimiques”, du jamais vu en bio. Une performance rendue possible par l’utilisation d’un nouvel émulsionnant issu du soja (agréé Ecocert) qui permet un effet “seconde peau”. Deux mots sur le parfumage de la crème. Visiblement, les responsables du marketing Sanoflore ont écouté les consommatrices qui trouvent que tous les produits bio sentent la même chose (je devais être dans le panel...). Ils ont désormais un “nez” maison (c’est assez rare pour un labo) chargé de développer les senteurs bio pour leurs produits. Cela donne un parfumage élaboré, pas révolutionnaire mais très réussi par rapport à ce que l’on sent généralement au rayon bio. La crème coûte 30 euros et se vend en pharmacies, parapharmacies et magasins bio. Autre bonne nouvelle : elle convient aux peaux sensibles, ce qui est rare pour un produit à base d’huiles essentielles. Et evidemment, elle est en flacon pompe, comme devraient l’être TOUS les produits qui limitent l’apport de conservateurs dans leurs formules...

mercredi 18 mars 2009

les produits sans conservateurs sont-ils vraiment sans conservateurs ?

C’est, en gros, la question que pose l’Afssaps dans sa récente enquête sur les cosmétiques bio. Les résultats sont globalement encourageants et satisfaisants. Les produits qui revendiquent l’absence de parabens et de phénoxyéthanol n’en contiennent pas ou presque. Le “presque” correspond parfois à des taux de parabens qui pouraient provenir des conservateurs de certaines matières premières. Quelques produits présentent quand même une contamination microbienne, ce qui prouve une fois de plus, que la fabrication et l’utilisation de cosmétiques bio réclament la plus grande vigilance et des précautions auxquelles nous ne sommes pas habituées avec les produits classiques, résistants à tout...Mais, ce que l’Afssaps souligne, ce sont les produits qui se revendiquent “sans conservateurs” alors qu’ils en contiennent. En effet, même si ceux-ci sont des conservateurs autorisés en bio, cela reste des conservateurs, et on trompe l’usager en lui promettant un produit sans conservateurs. Ou quand on a juste remplacé un conservateur par un autre... Et oui, les lois du marketing finissent par gâcher les meilleures bonnes volontés... A nous de rester vigilants et de garder les yeux ouverts, même dans un magasin bio !

samedi 14 mars 2009

l’été selon Sephora


La journée de présentation à la presse de Sephora apporte toujours son petit lot de surprises. Parmi les choses vues et désirées, il y a le kit pour se faire soi-même sa teinture de cils à la maison : j’en bave d’avance tellement ça pourrait me changer la vie entre juin et août. Hélas, le produit n’est pas encore disponible et je ne peux pas le tester tout de suite, on en reparle donc bientôt. Sinon, la gamme d’accessoires Sephora a plongé direct dans un pot de peinture, ça correspond pile aux envies de couleur du moment, c’est joli dans la salle de bains et plus fun à utiliser. Comme l’éponge à fond de teint rouge que j’ai prise en photo et qui coûte 4,50 euros. Après tout, pourquoi faudrait-il étaler son fond de teint avec une éponge couleur vieille paire de collants ? En revanche, le kit d’autocollants en forme d’étoiles ou de coeurs roses ou violets, à appliquer sur ses seins pour bronzer, ce sera sans moi... L’ambiance “défilé de samba”, je trouve ça un peu limite hors contexte, même au 42 ème degré... Et oui, au finish, on se retrouve avec des étoiles ou des coeurs blancs sur les seins ! yeurk !!!!

maquillage bio : à tester d’urgence...

Voilà un marché où ça ne se bouscule pas (encore ?) : le maquillage bio. Si je compte bien, il y a quatre ou cinq marques et encore, certaines sont si confidentielles qu’on ne les trouve que dans une dizaine de points de vente en France. La plus connue d’entre elles, c’est Couleur Caramel. Bien implantée et vendue dans les instituts de beauté, elle propose une gamme super étendue de produits. Sauf que, tant qu’on n’a pas touché le maquillage bio, ça fait un peu peur, et entrer dans un institut juste pour voir et sans acheter, c’est parfois compliqué. Pour remédier, entre autres, à ce problème de visibilité, la marque a ouvert deux boutiques exclusives à Paris, où on peut voir et essayer toute la gamme de produits. Et c’est en allant sur place que l’on se rend compte que Couleur Caramel a développé un nombre considérable de références; difficile de ne pas trouver son bonheur. Fonds de teints, poudres, ombres à paupières (géniales), rouges à lèvres, gloss : tout y est. Précisons que tout n’est pas bio car de nombreux produits sont en cours de labelisation mais les formules, même quand elles ne sont pas purement bio, sont, de toute façon, les plus naturelles possible. Il y a deux boutiques à Paris : 8 rue Nicolas Flamel (c’est la rue qui fait l’angle avec le H&M rue de Rivoli) et 10 rue Jean du Bellay, sur l’ïle Saint Louis. Les prix sont très raisonnables (environ 15 euros les rouges à lèvres, 14 euros les mascaras). N’hésitez pas à pousser la porte car les maquilleurs maison proposent des conseils gratuits et super personnalisés. Et si vous craquez pour les ombres, Couleur Caramel propose des boîtiers rechargeables à composer soi-même, c’est économique, recyclable, tout bien... L’entreprise qui a créé Couleur Caramel, Nature Cos, développe aussi une marque de maquillage bio en pharmacie “Elysambre”. Ils sont installés dans la Drôme, comme bon nombre de marques bio, ça donne envie d’aller y habiter...

mercredi 11 mars 2009

la laque qui change tout


Je sens que vous allez me prendre pour une folle si je vous dis que je suis dingue de ma nouvelle laque... Tant pis ! Elle est juste parfaite car elle ne cartonne pas le cheveu, son odeur (fraîche) s’estompe en quelques instants, elle s’élimine facilement au brossage et elle ne sèche pas trop vite pour pouvoir se travailler aussi aux doigts. Et, finalement, ce qui m’a bluffée dans cette nouvelle formule mise au point par Garnier, c’est l’absence de parfumage “couture” qui semble caractériser nombre de laques. A tel point que j’ai renoncé à en utiliser certaines qui sentaient plus fort que mon propre parfum, même à la fin de la journée... “Tenue & Flex” coûte 4,95 euros et existe en version cheveux colorés ou spéciale volume, mais ma préférée est la version “finition”. Sachez quand même que je ne m’extasie pas sans raison, il n’y avait rien de nouveau sur le marché de la laque depuis des lustres, à croire que nous ne sommes plus qu’un petit groupe de dinosaures à en utiliser encore... Ne reste plus qu’à la fabriquer maintenant en petit format pour qu’elle rentre dans les étagères de ma salle de bains !

dimanche 8 mars 2009

la culotte de la pub pour amincissants...


...est une culotte qui n’existe pas dans la vraie vie sauf dans vos pires cauchemars. Elle est trop petite, elle scie la fesse en deux et votre popotin est plus à l’extérieur qu’à l’intérieur de la culotte : vous tirez dessus toute la journée, c’est chic et raffiné. Mais, c’est pourtant bien elle que l’on voit sur toutes les pubs pour amincissants, photographiée en contre-plongée. J’en conclus hâtivement que les agences de pub se la refilent année après année, photo après photo... Oui, je suis mauvaise, il y a des variantes... Chez Biotherm elle est argentée (genre bionique) parce que la marque s’adresse à des femmes très sûres d’elles ? Chez Mixa, marque qui cultive sa proximité, elle est presque portable et chez d’autres encore, elle semble être faite en maille (je vous laisse imaginer...). Enfin, il y a la version virtuelle, rajoutée avec Photoshop et là, finalement ce sont eux qui ont tout compris : pas besoin de s’emmerder à faire un casting de culottes... Sauf que la mode en lingerie annonce la mort du shorty en 2009 et le retour de la culotte gaine, mais comment vont faire les créatifs des agences ? Et là je réalise qu’aujourd’hui c’est la journée de la femme (et la journée du chien ou du chat, ça existe ?)

mercredi 4 mars 2009

La bébé crème pour les mains


Oui, je sais, c’est à peu près aussi nunuche que les photos de bébés animaux mais je gagatise à fond pour la mini-crème pour les mains de Roger & Gallet. Elle est pas trop mignonne ? C’est dommage, je n’ai pas la “maman” pour la mettre à côté sur la photo, histoire que vous constatiez comme elle est toute petite. Et en plus, il y en a une famille complète : rose du népal, shiso, bambou ou vanille : ça sent tellement bon qu’on a du mal à choisir ! Bon, à part son look, c’est aussi une crème pour les mains super efficace et son petit format permet de l’emporter dans son sac ou en voyage. On la trouve en pharmacies et parapharmacies au prix de 4,40 euros. Moi, j’aime bien l’idée des crèmes pour les mains qui sentent vraiment très bon parce qu’une fois qu’on l’a appliquée, on la sent souvent pendant une heure. Et aussi parce que souvent, j’applique ma crème sur les mains au moment de me coucher et je l’ai dans le nez pour rêver, alors tant qu’à faire...