mercredi 30 décembre 2009

pitié, pas de rétrospective ni de bêtisier !

C’est la raison pour laquelle je ne lis pas la presse ni ne regarde la télé pendant les fêtes.... Les bêtisiers et les rétrospectives m’ennuient, donc je ne vais pas vous infliger ma rétrospective de produits de beauté de 2009. Parlons plutôt de ce qui nous attend en 2010 : le retour en force du rouge à lèvres avec des formules géniales, le gloss prend un coup de vieux et devient limite has been. Tendance lourde aussi, les vernis taupes, super jolis dans les flacons mais assez étranges sur les ongles. Toujours en maquillage, le nude se saupoudre de tons légèrement acidulés, tout frais et particulièrement faciles à porter, vivement l’été ! C’est tout ce que vous saurez car le reste vous le lirez tout au long de l’année sur ce blog... Bonne Année !

se laver bio et aimer ça


Oui, plutôt que faire mousser son merdouillis des îles à la pulpe de noix de coco chimique râpée, on peut aussi choisir de se laver bio avec plaisir et bonne conscience donc. Là, c’est Sanoflore qui nous y pousse avec ses deux nouvelles gelées de douche. L’une à la menthe poivrée, l’autre à la Marjolaine. L’une dynamisante et l’autre apaisante. Je vous rassure tout de suite, je n’ai ressenti aucune différence entre les deux produits au niveau du dynamisant ou de l’apaisant, je suis assez basique comme fille. Le matin avant ma douche je ne suis pas bien réveillée et après ça va mieux, c’est tout ce que je peux faire comme subtilité. Bref, on s’en fout un peu de leur action dynamisante ou apaisante car, en gros, les deux sentent délicieusement bons et sont tout doux sur la peau. Méfiance, les textures sont assez liquides, soyez quand même assez réveillées pour éviter de verser tout le flacon en une fois. Ces gelées sont vendues 7,90 euros dans les pharmacies; pas donné pour un gel douche mais on peut en mettre peu. Au passage, Sanoflore sort aussi une crème corps : Crème Pétale à l’odeur délicate de magnolia. Elle est plutôt efficace et ne laisse pas la peau ni collante ni grassouille. La texture “savonne” un poil mais rien de rédhibitoire car elle est vite avalée ! Elle coûte 14,90 euros

samedi 26 décembre 2009

se débarrasser des pellicules...

Et hop, un petit sujet glamour pour les fêtes ! J’en ai déjà parlé à de nombreuses reprises mais, il y a quelque chose de très important à propos de ces saletés de pellicules et qui ne saute pas aux yeux de tout le monde. Tout un tas de gens qui n’appartiennent pourtant pas à une secte (mais qui ont vu faire dans les pubs à la télé quand ils étaient petits) ont pour habitude de se frotter la tête vigoureusement avec une serviette pour sécher leur chevelure. Si vous êtes dans ce cas et que vous avez des pellicules et/ou des démangeaisons, renoncez au plus vite à ce geste. La raison, c’est qu’en frottant votre cuir chevelu, vous réenclenchez (avec l’activation de la circulation) le prurit autrement dit le grattage et le cercle vicieux peut se réactiver : davantage de grattage donc de desquamation et donc de pellicules. De plus, vous excitez aussi les glandes sébacées qui, par réaction, vont produire davantage de sébum. N’oubliez pas aussi de laisser poser le shampooing anti-pelliculaire et ne griffez pas votre cuir chevelu lors du shampooing. Enfin, ultime conseil : n’attendez pas que vos cheveux soient très sales pour les laver, c’est moche, ça ne sert à rien du point de vue du traitement des pellicules et ça favorise éviemment la gratouille. Si les démangeaisons sont très intenses et que les pellicules forment des croûtes (ben oui je sais, c’est pas de moins en moins glamour ce que je raconte) consultez un médecin pour vérifier qu’il ne s’agit pas de psoriasis.

mercredi 23 décembre 2009

l’art délicat de la paillette


Oui, je sais que vous l’avez remarqué, c’est bientôt Noël et, en plus de la prise de tête chasse aux cadeaux, il y a la prise de tête comment je m’habille et comment je me maquille. Pour les fringues, ce n’est pas ici que ça se passe mais pour le maquillage, on peut peut-être faire quelque chose... Déjà, à moins d’avoir une soirée “drag queen” en vue, la paillette n’est jolie que subtilement dosée. Mais c’est justement tout le problème car elle est difficile à appliquer en petites touches. Un peu, c’est vite trop. Voici donc comment procéder. L’idéal est de faire ça sur un maquillage extra-frais, pas en retouches après une journée de boulot sinon ça fait paillette de la loose. Donc, démaquillage total, repos de la peau pendant 15 minutes et remaquillage. Faites-vous d’abord les paupières très foncées, façon smoky avec une ombre anthracite. Attention, souvent le fard foncé tombe en miettes sous l’oeil au moment de l’application. Pour éviter la cata “ah, j’avais pas de cernes et maintenant j’en ai !”, tenez un kleenex sous l’oeil ou posez une bonne couche de poudre pour pouvoir balayer le tout une fois le chantier fini ! Ensuite, déposez le fard pailleté sur le dos de votre main qui vous servira de palette. C’est le petit truc qui permet d’éviter d’en mettre trop. L’idéal est de faire ça avec un pinceau à paupières mou et un peu large pour déposer un voile de paillettes, façon poussière d’étoiles... On les dépose uniquement dans le creux de la paupière, surtout pas au bord des cils et sans aller jusqu’aux sourcils. L’avantage de la méthode, c’est que si le résultat n’est pas assez pailleté, on peut repasser une ou deux fois dessus sans souci. Mes pailletés préférés du moment sont la palette 4 ombres Smoky 93 de Chanel et l’ombre crème longue tenue Metallic Chrome Patina 3 de Bobbi Brown. L’opération se fait à la lumière électrique car les ombres avec des paillettes réflectrices ne se voient bien qu’avec ce type d’éclairage. Evidemment, une fois qu’on a un regard aussi chargé, on y va mollo sur les lèvres avec juste un baume coloré.

dimanche 20 décembre 2009

à partir de quel âge se maquiller ?

Je suis sûre qu’il va y avoir du maquillage sous le sapin pour les mini-meufs de 12/14 ans. Offert par une tata inconsciente ou complice. Je suis sûre aussi qu’au même moment, il y aura des regards meurtriers de la mère à la gentille tata et aussi des bonds de joie de la mini-meuf... A quel âge a-t-on le droit de se maquiller, doit-on interdire le maquillage pour aller à l’école ? Plein de questions que toutes les mamans se posent, naviguant à vue entre interdit et complicité. Les papas ne se posent généralement pas la question, ils sont trop horrifiés. Le mien, pourtant un modèle pour ce qui relevait de l’émancipation enfantine, a poussé des hurlements en voyant mes ongles avec du vernis vert. J’avais 11 ans je crois et je n’ai même pas compris pourquoi il a fallu l’arbitrage de ma mère et surtout de sa copine à elle (qui m’avait offert le vernis mais n’avait pas d’enfant...) pour lui faire entendre raison et arriver à un compromis (pas à l’école et pas tout le temps). C’est amusant comme les papas ne sont pas étonnés quand leur petite fille se déguise en princesse et franchement irrités quand elle se peint les ongles; pourtant c’est globalement la même chose. L’arrivée au collège pour certaines, la classe de cinquième pour d’autres : il n’y a pas de règles, c’est surtout en fonction des copines. Et les débuts sont généralement catastrophiques : c’est Juliette qui me raconte que Lucie est arrivée maquillée avec de l’eye-liner noir à 8 heures du mat pour partir au collège comme pour aller en boîte et Juliette a regretté en deux secondes d’avoir autorisé un maquillage léger (fallait s’entendre d’abord sur le sens du mot léger..). Oui, à 11 ans, on ne fait pas dans la demi-mesure ! Mais, finalement, ça passe très vite tout ça, mieux vaut, de mon humble point de vue, apprendre à sa fille à se maquiller joliment (et discrètement) que risquer le maquillage façon voiture volée dès qu’on aura le dos tourné ! Imaginez la torture de la mienne de fille, avec une mère dont la salle de bains est une caverne d’Ali Baba de cosmétiques. Etre interdite de maquillage avec tout ça sous les yeux, c’est comme forcer un diabétique à travailler dans une pâtisserie. Au finish, après quelques essais malheureux et aussi une claque pour être partie en retard un matin pour cause de maquillage, les années suivantes ont été plus calmes. A 18 ans dans quelques jours, elle préfère désormais dormir 15 minutes de plus que se maquiller pour aller à la fac. En tout cas, d’un strict point de vue santé de la peau, rien n’interdit de se maquiller à condition de savoir aussi se démaquiller et ça, n’oubliez pas de leur apprendre !

mercredi 16 décembre 2009

rendez-nous le flou !

Hier, en passant à la Fnac, je suis tombée en arrêt devant une démo de blu-ray, le nouveau format Haute Définition pour les films (attention, ce n’est peut-être pas comme ça qu’on dit, je suis nulle en high-tech mais vous aurez compris). Oui, je reste scotchée devant l’écran car les pores dilatés du nez de Bruce Willis me sautent à la gueule. Impossible de me concentrer deux secondes sur le film, l’image était hallucinante, plus précise que la réalité (car je ne vois jamais les pores du nez des gens sauf sur mes enfants quand je réussis à les coincer avec un produit anti-boutons). Image suivante : une fille qui parle dans un micro pour dire un truc super important à Bruce, pas connue la fille et aussitôt - oh la méchante- je pense, ouh là, elle va pas signer tout de suite un contrat avec L’Oréal. Une peau de merde... Imperfections, mini boutons, points de couperose, la totale. Là dessus, ça vire au harcèlement car, en rentrant au bureau, je reçois un e-mail de Blu-Ray qui m’explique qu’à l’ère du Blu-Ray, le maquillage est primordial car, je cite, “imperfections et haute définition ne peuvent pas cohabiter”... D’ailleurs, ils ont pensé à tout puisqu’ils ont interviewé une maquilleuse de stars qui va nous donner plein de conseils pour se maquiller “HD”. Son message et clair et définitif : les filles, il va falloir arrêter de se maquiller à la truelle. Ah, bon ????? S’ensuit une “leçon” qui nous explique qu’il faut bien nettoyer, exfolier et hydrater sa peau afin que celle-ci soit prête pour un maquillage spécial HD... Je ricane, parce que c’est super nouveau comme conseil pour avoir une belle peau... Ensuite, la maquilleuse nous dit qu’il faut bien étaler le fond de teint surtout entre le cou et le visage sinon il y a une démarcation. Waouuu ! Quel scoop... Je vous épargne le reste, c’est du même acabit. Bref, on n’est pas avancées pour autant et j’en conclus que si on fait déjà tout bien comme la dame le dit, on sera malgré tout dans la mouise en gros plan. Ca va être fun dans les années à venir avec, d’un côté les cinglés de la retouche Photoshop pour les photos, et de l’autre la réalité toute crue de la haute définition...Pour ma part - message tout à fait perso à mes proches- si vous pouviez à partir d’aujourd’hui, ne me photographier qu’avec des appareils merdiques, ça m’arrangerait, je ne suis pas sûre d’avoir envie d’être nette. Enfin, tout ça c’est du pain béni pour les dermatos qui vont avoir encore plus de boulot !

dimanche 13 décembre 2009

une bonne nouvelle ?

Un message m’apprend que les cosmétiques Agnes b et Cosmence, piliers du catalogue du Club des Créateurs, vont désormais être également en vente chez Nocibé à partir du mois de janvier. Enfin peut-être pas tout le catalogue mais une sélection. Je m’interroge : à première vue, c’est une bonne nouvelle car on ne sera plus obligée de faire une commande pour se procurer son mascara préféré et on pourra toucher les textures des produits, ce qui fait bien évidemment défaut avec la VPC. Pour moi, c’est aussi le signe indéniable que la vente par correspondance souffre en ce moment. Internet apparaît comme un bon media pour la VPC mais à double tranchant, car on y trouve aussi des tas de marques très bien et bon marché, désormais accessibles d’un clic alors qu’elles n’ont que peu de points de vente. De plus, les prix affichés sur le catalogue ressemblent de plus en plus à des plaisanteries, au vu des prix réels auxquels les produits se vendent avec les promos (ne parlons même pas là de ce qu’ils coûtent). Finalement, la VPC est apparue, au fil des années, bien moins intéressante en matière de qualité des produits comme d’innovation qu’elle ne l’était il y a quinze ou vingt ans. Ce que je regrette ? Les packs en alu, de la gamme de maquillage agnes b à ses débuts, ils étaient tout simplement magnifiques et apportaient quelque chose de totalement nouveau. Tellement modernes qu’ils ringardisaient d’un coup tout ce qui se faisait. Ceux d’aujourd’hui sont beaucoup plus cheap et on ne voit plus quelle différence cela fait avec des produits trouvés au coin de la rue. Et, je ne vois plus aucune cohérence dans les diverses propositions du catalogue : on y trouve aussi bien des produits bio, (Bio Exigence) que les produits The Body Shop, des parfums Mugler (mais pas ceux que l’on trouve en parfumeries tradi) ou encore des capillaires Maniatis qu’on supprime puis qu’on ressort (entre-temps Maniatis est passé dans le giron de Franck Provost). C’est comme si le catalogue servait à caser toutes les marques pour lesquelles L’Oréal teste d’autres voies de distribution. Pourquoi pas, mais le catalogue risque aussi d’y perdre définitivement son âme...

mercredi 9 décembre 2009

est-ce que je peux appliquer mon contour des yeux sur le contour des lèvres ?

Oui, tu peux bien sûr appliquer ta crème spécifique contour des yeux sur le contour des lèvres. Il y a d’ailleurs certains produits qui le spécifient sur l’emballage. Maintenant, est-ce vraiment utile ? La crème contour des yeux est formulée pour une zone très fine, super fragile et soumise à des clignements incessants. L’épiderme y est mince comme une feuille de papier cigarette. Si on y applique une crème de jour, la texture de celle-ci est souvent trop riche et risque de faire gonfler les yeux. Pour moi, le contour des lèvres ne présente pas toutes ces caractéristiques. Prenons le problème à l’envers : en appliquant sa crème de jour habituelle sur le contour des lèvres, qu’est ce qu’on risque ? De le faire gonfler ? C’est justement ce que toutes les femmes cherchent : obtenir un effet rebondi et dense de l’épiderme. Inutile donc de changer de gestuelle pour le contour des lèvres. Reste que beaucoup de femmes, en étalant leur crème de jour, oublient le contour des lèvres parce qu’elles vont trop vite. C’est dommage car les rides s’y installent parfois très vite et pas forcément d’une jolie façon : en plissé soleil ! A choisir, j’opterais donc plutôt pour une formule assez riche, bien loin des formules des contours des yeux.

dimanche 6 décembre 2009

encore Noël !


L’Occitane offre aussi une mine d’idées avec, par exemple, des crèmes pour les mains en tubes alu, trop mignonnes (à 6 euros) et des miniatures de gels douche (à 4,50 euros) à offrir par trois ou quatre (www.loccitane.com). Ambiance provençale aussi chez Durance et plein de produits super jolis pour le corps (et aussi le linge !sur www.durance.fr). Toujours attirantes, les palettes de maquillage ne font pas toujours de bons cadeaux, sauf pour les apprenties bimbos de 15 ans qui veulent tout essayer (et qui en ont l’âge !). Dans ce cas, on ne se ruine pas, il y en a de très fournies chez Sephora. L’exception qui confirme la règle, ce sont les palettes d’ombres ou de gloss Bobbi Brown, la pro du maquillage nude, car là on peut y aller les yeux fermés, les palettes vont à tout le monde. La marque vend aussi des trousses à maquillages, belles et pratiques (c’est pas du coloré baba hein, c’est plutôt de l’urbain chic, moi j’adore...). Pour ceux qui sont en panne d’idées, je répète que les cadeaux de Noël, ce sont aussi les trucs un peu dingues qu’on n’ose pas s’offrir en temps normal, donc oui, un gel douche classy à 15 euros, c’est un cadeau pas trop cher mais ça fait hyper plaisir. Ou alors, pour les fans de massages et hammam qui rêvent de transfomrer leur salle de bains en palais oriental, il existe chez Resonances des accessoires et des produits spécifiques qui font aussi de beaux cadeaux (www.resonances.fr)

ça serait pas bientôt Noël ???


Parce que je vois plein de gens qui cherchent des idées de cadeaux. Alors, pour faire plaisir à des beauty addicts, voici quelques idées en vrac et des adresses où j’irais volontiers acheter plein de produits à mettre sous mon sapin. D’abord le point sur ce qu’on peut offrir ou pas en matière de cosmeto. On peut y aller franco sur tout ce qui est gels douche, produits corps, sels de bains et cie. On se méfie un peu des produits visage parce que si on ne peut pas faire tester le produit à l’avance, c’est trop risqué. Non aux crèmes visage mais oui aux sérums, leurs textures conviennent à toutes les peaux. On peut offrir des baumes à lèvres, il y en a des craquants et tout le monde ou presque en utilise. On fait très attention aux parfums, à moins qu’il ne s’agisse de colognes ou si l’on connaît les goûts exacts de la personne à qui on les offre. Prudence avec le maquillage : une couleur de rouge à lèvres ou d’ombre à paupières, c’est très perso. En revanche, un “bon pour” une épilation des sourcils par des pros chez Sephora ou au Printemps, c’est vraiment bien. Mes boutiques adorées, les voici : il y a Kiehl’s avec des assortiments de gels douche et de laits corporels à tomber (www.kiehls.fr). Il y a Jo Malone avec des senteurs très originales, mais aussi des produits corps et des emballages qu’on garde tellement ils sont chics (www.jomalone.fr). A visiter aussi, le site de Miller Harris, la marque anglaise si raffinée (www.millerharris.com). Sinon dans le genre cadeau facile, j’ai remarqué que les ados mâles se foutaient totalement, la plupart du temps, de connaître la senteur d’un parfum. Ce qui les attire, c’est la marque, donc, Calvin Klein, Diesel et cie, on peut leur offrir sans même les sentir auparavant. C’est aussi pour ça que tous ces parfums se ressemblent, ils ne sentent pas mauvais bien sûr mais sont sans véritable personnalité pour plaire à tout le monde. N’oubliez pas, c’est Noël, il faut leur faire plaisir à eux et non à vous, vous leur formerez le goût aux bonnes choses en janvier !

mercredi 2 décembre 2009

mon ami le pinceau

Si comme moi, vous vous maquillez les yeux avec vos doigts (vous avez le droit, quelques maquilleurs stars le font aussi), vous pouvez quand même vous servir d’un pinceau en plus de vos doigts. J’explique : quand on applique une ombre à paupières, on pose parfois trop de matière et l’oeil paraît plombé. Or, ce qui est joli, en terme de maquillage sur les paupières, c’est justement l’absolue légèreté, même s’il y a plein de couleurs différentes, ainsi que l’aspect “fondu” des couleurs entre elles. C’est là que le pinceau (propre) intervient. Mettons que vous ayez posé vos ombres à la truelle, vous passez ensuite le pinceau (un peu touffu mais prévu pour les paupières, pas le pinceau à blush !!!!) et là, miracle, tout devient joliment transparent. Vous trouvez le résultat trop foncé ou trop intense ? Passez votre pinceau dans une ombre beige ou un peu de poudre (compacte ou libre) puis balayez-le sur la paupière. Re-miracle, tout est devenu plus soft sur vos yeux... Des pinceaux de pro et pas hors de prix, il y en a chez Sephora, aux Galeries Lafayettes (avec une nouvelle gamme superbe noire et grise) ou encore chez Bare Minerals ou chez Marionnaud.

dimanche 29 novembre 2009

démaquillez-vous correctement !

Alors qu’on discutait, lors d’une conférence Yves Rocher, de l’intérêt de proposer des lingettes démaquillantes aux femmes (c’est pas ecolo etc), la responsable marketing nous précisait qu’elle était complètement d’accord avec nous mais que le produit était au catalogue car c’était le geste préféré des femmes en matière de démaquillage. Je passe sur le fait que le geste n’est effectivement pas très écolo, et ce, même avec des lingettes dégradables (car elles mettent super longtemps à se dégrader). Ce qui me fait réagir, c’est que ce soit le geste préféré pour se démaquiller ! Les journalistes beauté présentes dans la salle se regardaient consternées : le geste préféré ? Mais c’est nul les lingettes, ça ne laisse pas la peau nickel. Nous étions presque toutes d’accord sur ce point et, c’est vrai, maintenant ça me revient, dès que je recois des lingettes démaquillantes au bureau, il y a toujours des filles prêtes à les tester alors que ça ne m’intéresse pas plus que ça. Pour moi, la lingette, c’est le truc de dépannage, quand on est au bout du monde sans point d’eau et en voyage, autant dire, trois soirs par an et encore... Techniquement, pourquoi ce n’est pas aussi bien ? En fait, la lingette ne peut pas être aussi imbibée de produit que quand on applique directement un lait sorti de son flacon. Ensuite, l’idée dans le démaquillage, c’est de dissoudre les impuretés en massant le lait sur le visage. La lingette ne dissout rien du tout mais élimine juste ce qui est en surface, on va dire qu’elle enlève le plus gros. Ca suffit peut-être pour éviter les traces de fond de teint sur l’oreiller mais pas pour avoir une belle peau au réveil... De plus, les lingettes sont souvent saturées de parfum et ça, c’est de toute façon mauvais pour la peau. Je sais que pour beaucoup d’entre vous j’enfonce des portes ouvertes mais un bon démaquillage avec un lait massé du bout des doigts sur tout le visage, puis éliminé avec un morceau de coton et rincé avec une lotion sans alcool, c’est le meilleur cadeau que l’on peut faire à sa peau, bien plus qu’une crème hors de prix ! Faites quand même attention à ne pas choisir un lait trop liquide, car pour pouvoir le masser sur le visage, il faut déjà pouvoir l’appliquer sans que ça dégouline... Et j’en remets aussi une petite couche pour celles qui croient pouvoir se passer de démaquillage parce qu’elles ne se maquillent pas. Qu’elles fassent l’essai en fin de journée et qu’elles regardent la couleur du coton pour comprendre... Pollution, sébum, poussière : tout se colle sur la peau.

mercredi 25 novembre 2009

khôl : méfiance

Dans la famille khôl, on trouve de tout : des crayons un peu gras que proposent tous les fabricants de cosmétiques, de la poudre traditionnelle fabriquée au moyen-orient et qui fait des yeux magnifiques (pour qui sait l’appliquer) et puis aussi, hélas, de la poudre à laquelle on a ajouté des tas d’ingrédients pas chers et dangereux pour les yeux comme des pigments à base de plomb. Ces produits s’achètent tous sur les marchés au moyen-orient. Le souci c’est qu’on ne peut pas distinguer à l’oeil nu, le bon produit du mauvais, donc, une fois de plus, si vous ne voulez pas risquer votre santé, jouez-la trouillarde et achetez votre crayon (ou poudre) khôl, dans une marque qui a une adresse inscrite sur l’emballage et qui n’existe pas depuis deux semaines. Comme les autres cosmétiques, les khôl doivent avoir un numéro de lot et on doit pouvoir contacter le fabricant en cas de souci d’allergie ou autre. Et pour celles qui veulent se lancer dans le khôl poudre, le geste idéal est de l’appliquer yeux fermés et de glisser le bâtonnet horizontalement entre les paupières jointes. J’ai essayé mais je n’ai pas trouvé ça sublime sur moi. Je précise que je ne dois pas être la personne idéale pour tester : avec ma peau et mes yeux clairs, on a surtout l’impression que j’ai encore plus de cernes qu’habituellement...

dimanche 22 novembre 2009

du maquillage ethnique en supermarchés


C’est pour bientôt avec une nouvelle marque : Melyssa (n’ont pas été cherché ça bien loin... Mélissa.....métisse d’Ibiza....merci Julien Clerc). Les packs sont assez cheaps mais ils ont le mérite de bien laisser voir le produit à l’intérieur et c’est ce qui compte, principalement quand on achète son maquillage en grandes surfaces. Les produits se défendent du point de vue des textures avec, notamment une belle offre sur le teint : fond de teint fluide, fond de teint compact oil free, poudre compacte matifiante, poudre libre matifiante et un duo correcteur + anti-cernes oil free. Les prix sont accessibles puisque toute la gamme est à moins de 12 euros. On trouve aussi des ombres à paupières, des rouges à lèvres, des gloss et des blushs mais, évidemment, ces derniers produits sont moins attendus que des produits teints pour les peaux noires et métissées. J’espère juste qu’ils ont prévu des testeurs pour essayer les couleurs, surtout sur le teint. Car, déjà il est complqiué de trouver un fond de teint dans la bonne teinte quand on a la peau claire mais c’est encore plus difficile sur peau foncée : il y a davantage de nuances et donc encore plus d’occasions de se tromper !

samedi 21 novembre 2009

comment ça marche un mascara recourbant ?

J’en vois parmi vous, justement, qui doutent que ça marche. C’est bien, ça prouve que vous avez l’esprit aiguisé et pas prêt à gober n’importe quel bobard marketing. Mais, là, oui, c’est vrai, les mascaras recourbants recourbent vraiment. Entendons-nous : ils ne frisent pas le cil mais le recourbent, nuance... Ca marche grâce aux principes actifs du mascara qui forment un film à l’application sur toute la longueur du cil, puis le film se rétracte au séchage, ce qui le force à se courber. D’où l’intérêt d’appliquer son produit jusqu’au bout du cil et d’aider le mascara en imprimant bien le mouvement pendant l’application : il faut maintenir une seconde la brosse contre la pointe des cils. Evidemment, pour que cela se fasse aisément, il faut être à deux centimètres du miroir, ne pas être pressée et encore moins le faire dans le rétro de la voiture (à réserver vraiment aux matins difficiles). Pour faire durer son mascara, il faut éviter de “pomper” comme une malade la brosse dans le flacon. Ca fait entrer de l’air dans le tube, ce qui dessèche ensuite la formule, et, de plus ça ne sert à rien. Je ne citerai pas de noms mais oui, j’ai des copines qui font ça et qui bousillent leur mascara en trois semaines... Elles se reconnaîtront !

mercredi 18 novembre 2009

je cherche une crème de jour qui ne laisse pas la peau brillante...

... car je pars vivre pendant 6 mois sous les tropiques.
Bon je vais m’abstenir de commentaires désagréables sur le fait qu’il y a des filles qui ont des soucis terribles !!!! Alors, pour répondre à ta question et pour que tu mettes une crème impec dans tes bagages - car, là où tu vas, tu ne trouveras pas sur place, sauf à prix d’or, un produit convenable- , il est préférable que tu choisisses ta crème dans une gamme pour peaux mixtes. A la limite, s’il fait vraiment très chaud, tu peux presque te passer de crème et ne mettre qu’un sérum pour ne pas surcharger la peau. Le choix d’une crème “tropicale” est essentiel car la peau transpire énormément, elle se déshydrate mais reste moite et si la crème est trop riche, tu auras des boutons et une désagréable sensation de peau poisseuse... Il n’y a pas des tonnes de produits sur ce marché. Je te conseille Effaclar Matité Active de La Roche Posay, une formule super et un prix défiant toute concurrence (environ 13 euros). La Creme Fraîche de Nuxe en version light pour peaux mixtes est bien aussi (à 23 euros); ou encore le délicieux Gel-Creme Fraîcheur Désaltérant de Clarins, spécialement conçu pour les peaux mixtes et les climats chauds (à 46 euros). Et n’oublie pas d’appliquer tous les matins après ton soin une crème solaire avec un fort indice car, sous les tropiques, le risque de vieillissement accru de la peau est davantage lié aux rayonnement UV qu’à la déshydratation. Mon expérience personnelle de peau mixte en pays chauds, m’a fait plutôt choisir un sérum le matin puis aussitôt après une crème solaire spécifique peau grasse (oil free) et c’était suffisant car même le plus light des produits solaires forme déjà un film à la surface de la peau. Je précise que c’était le soin quotidien sans exposition solaire. Quand je m’exposais, j’appliquais bien sûr des produits solaires indice 50 en plus, 15 minutes avant de m’exposer et je restais sous les cocotiers quand je n’étais pas dans l’eau... Ouais, trop dur...

dimanche 15 novembre 2009

du parfum bio chez Nuxe


Après les produits visage, corps, les gels douche, le maquillage, voici que le parfum fait son apparition dans la gamme bio de Nuxe. Un vrai challenge tant la formulation bio en parfumerie est réduite. En même temps, le marché de la parfumerie bio est si balbutiant que c’est une bonne idée de s’y installer vite... Mais, autant j’ai une foule de copines qui mangent bio, se lavent bio, soignent leur visage bio et commencent à se maquiller bio mais, aucune de celles-ci ne se parfume encore bio (et moi, j’en suis loin aussi). Le parfum bio paraît anecdotique, pourtant, quand on regarde de plus près les ingrédients de la parfumerie tradi, c’est aussi flippant que le reste. Nuxe en lance deux d’un coup : un frais ensoleillé et un chaud épicé-oriental. Comme d’habitude, je préfère la senteur ensoleillée et pétillante, aux accords de mandarine, cassis et abricot. L’épicée me parle moins mais elle est plutôt réussie avec ses accents de bergamote, de framboise et de rose. Les deux ont une bonne tenue, ce qui est particulièrement difficile en formulation bio car les ingrédients qui assurent la tenue sont des matières synthétiques. Deux mots quand même sur les flacons, un peu bof, dont je n’aime ni la forme ni la couleur. J’attendais quelque chose de plus classe. Ils sont vendus à 28 euros en pharmacies. Il y a une nuance dans les produits, l’un (le jaune) est une eau fraîche de “toilette” et l’autre (le prune) une eau fraîche de “parfum”. Ca fera de jolis cadeaux de Noël aux copines bio (oui, il faut commencer à penser à ça !!!!). Attention, ne vous attendez pas à un parfum avec “sillage”, cela reste du domaine de la parfumerie classique, c’est plus une odeur que l’on sentira directement sur la peau.

samedi 14 novembre 2009

soin visage bio à l’huile d’argan et soin visage à l’huile d’argan bio

Ne pas confondre ! En matière de cosmétique comme ailleurs, il faut savoir lire les étiquettes. Car c’est sur l’étiquette du produit que figurent les informations intéressantes. Comme de savoir si le produit est bio ou fabriqué avec un ingrédient bio qu’on poussera en avant pour qu’il figure en gros sur le visuel du produit. Par exemple, dans le premier cas, le produit est bio (il est d’ailleurs certifié et possède un label) alors que dans le second cas “a l’huile d’argan bio”, seul un ingrédient est bio alors que tout le reste de la composition peut être bourré de produits issus de la pétrochimie ou d’ingrédients non-bio. C’est bête et cela entretient la confusion mais c’est hélas très fréquent. Tout le monde essaie de profiter de la manne bio, car c’est le seul secteur de la cosmétique qui fasse du profit en ce moment. Mais, ce n’est pas 0,5 % d’ingrédient bio qui peut transformer le produit en bio. Cela ne veut pas forcément dire que le produit est mauvais mais juste qu’on ramène au bio un produit qui n’en est pas car, quel intérêt peut-on trouver à une crème à l’huile d’argan bio truffée de PEG ou de silicones ? Autant prendre alors de l’huile d’argan non bio, tout simplement. Quant au discours des conseillères de vente (surtout en réunions) qui vous disent sans rougir que “le produit est bio mais pas certifié car on est une petite société et on n’a pas les moyens de faire certifier”, je dis et je répète : si on n’a pas les moyens de certifier, on n’a pas non plus les moyens de fabriquer correctement des produits et de se payer des bons formulateurs et on change d’activité car il y a bien assez de bons produits sur le marché !

mercredi 11 novembre 2009

le dissolvant bio, ça marche ?


N’écoutant que mon courage, je me lance dans une petite démo pour répondre à la question d’Annie... Je teste donc deux dissolvants bio sur mes ongles vernis d’une couleur bien intense (trop fastoche avec du beige, donc j’ai pris du gris foncé). Les deux dissolvants sont celui de Couleur Caramel et celui de Dermaclay. Résultat du test : ça marche mais c’est pas le nirvana non plus. Pour réussir à enlever mon vernis foncé, j’ai du utiliser beaucoup de produit, bien frotter et il subsiste un film gras à la surface de l’ongle après l’utilisation du dissolvant de Couleur Caramel. Ce n’est pas comparable à un vrai dissolvant bien chimique mais on aurait pu s’en douter. Petite préférence au finish pour le Dermaclay de chez Eumadis (9 euros en pharmacies) mais le Couleur Caramel avait le mérite d’être le premier sur le créneau. Bon, maintenant, la question de fond : est-il vraiment utile d’avoir un dissolvant bio, sachant que le vernis n’est jamais bio (à cause des solvants et autres cochonneries qu’on trouve dans sa composition) ? Si on choisit d’être bio jusqu’au bout des griffes on se passe tout simplement de vernis et si on aime le vernis, on replante deux hectares de forêt amazonienne à chaque utilisation (je plaisante, ce serait trop simple...). Et encore, je n’ai fait le test qu’avec une couche de vernis et sans top coat, donc le truc qui s’élimine normalement en deux secondes...

samedi 7 novembre 2009

le vert nuit, cousin du bleu nuit...


Les faux noirs sont incontournables cette saison et c’est super, parce que c’est facile à porter et ça va à tout le monde ! Il suffit de les poser en eye-liner et de passer son doigt dessus si on trouve le résultat trop dramatique. La preuve avec la Ligne de Chanel “céladon-lamé”, l’association d’un vert de gris foncé mat et d’un vert de gris pailleté, très classe et presque discret. Sincèrement, s’il n’était pas indiqué sur l’emballage que c’est du vert, j’aurais pris ça pour une variante de gris, car le résultat, au finish, n’est pas vert mais gris foncé (et il ne me viendrait pas à l’idée de me maquiller en vert). La texture mate s’utilise au ras des cils supérieurs tandis que la pailletée peut se poser par dessus, et même en halo, pour l’effet glam (ça reste sobre et de bon goût, c’est Chanel, pas Dior...). C’est idéal pour réaliser une ligne floue au ras des cils, toujours moins difficile à porter (et à réussir !) qu’un vrai trait d’eye-liner. Le produit est lancé dans la collection de Noël de Chanel, qui s’appelle “Cage Dorée”. Tout ça s’associe parfaitement avec un maquillage sobre : un mascara noir, un baume sur les lèvres et basta ! La merveille coûte un demi-bras (36 euros) mais on ne risque pas de s’en lasser tout de suite, c’est même un investissement à très long terme. La texture pailletée vous donne le côté “Noël” sans vous déguiser en sapin et se recycle à volonté pour toutes les autres occasions “festives” de l’année, (en vrai : dès que vous sortez prendre un verre avec des copines et qu’il est plus de 19 heures...). Et si on constate que le résultat n’est pas assez couvrant, il suffit de mouiller son applicateur pour obtenir plus d’intensité.

mercredi 4 novembre 2009

la petite dernière de Sanoflore...


...s’appelle “Miel Nourricier Régénérant”. Elle vous surprendra et fera, je pense, beaucoup d’adeptes chez les bio-sceptiques. C’est un baume mais sa texture ferme fond aussi vite qu’une crème. Conçu pour les peaux sèches et sensibles, il n’a pourtant aucun effet gras ou brillant, ce qui est plutôt rare dans la catégorie bio pour peaux sèches. On se maquille direct après l’application sans souci. La formule fait la part belle à l’huile essentielle de ciste, un arbrisseau méditerranéen aux feuilles toutes velues bourrées de résine. Celui-ci a la particularité de se régénérer, même sur des terres dévastées par des incendies car ses graines sont incombustibles (incroyable !). Elles germent et se disséminent même particulièrement bien après les flammes. Bon et le miel dans tout ça ? Il y en a, c’est du miel de tilleul bio apaisant et cicatrisant mais, précision : la crème ne sent pas vraiment le miel et sa senteur est très légère et douce pour un produit bio à base d’huiles essentielles. Ce “Miel Nourricier” coûte 21,90 euros et se trouve en pharmacies. Pour info, la gomme obtenue des feuilles de ciste sert à fabriquer le labdanum, un ingrédient de premier choix en parfumerie, et une note chaude, presque “animale” rare dans le domaine végétal.

dimanche 1 novembre 2009

c’est quoi cette nouvelle manie ?

...de penser qu’on n’a pas besoin d’explications concernant les produits. Déjà, un truc m’énerve particulièrement : c’est de ne pas préciser sur l’emballage si la brosse du mascara est en vrais poils ou en gomme. Désolée, je n’aime pas les brosses en gomme, ça me pique le bord de la paupière. Oui, j’applique mon mascara à la racine des cils et quand la brosse touche ma paupière, si elle est en gomme, ce n’est pas agréable. Autre mascara-manie aussi, les nouvelles formules résistantes qui se démaquillent à l’eau tiède et qui ne prennent pas la peine de le préciser sur l’emballage (ou alors en tout tout petit). Comme si tout ça était évident pour tout le monde !

samedi 31 octobre 2009

ce que je teste et ce qui reste...


Ma salle de bains voit défiler un nombre considérable de nouveaux produits. Certains font un passage éclair : je sais après une utilisation qu’ils sont mauvais ou ne me correspondent pas. D’autres restent quelques jours et finissent par être abandonnés dans un coin. D’autres sont délibérement mis de côté pour servir plus tard (exemple : les faux cils que je me jure d’appliquer à la prochaine fête, ce que je renonce à faire évidemment au dernier moment...). Et puis, il y a ce qui reste et que j’use jusqu’à la dernière goutte. C’est le cas de deux nouveaux maquillages signés Clarins, un mascara et un anti-cernes. Le “Stick Anti-Cernes” a réussi l’exploit, monumental pour moi, de remplacer mon Touche Eclat de Saint Laurent car il est juste parfait : pas déssechant, bien couvrant, super facile à appliquer et il ne s’incruste pas dans les ridules. Le mascara “Wonder Perfect” est tout pareil, il apporte beaucoup de volume et de séparation des cils, autrement dit, un volume naturel (on en rêve toutes, non ?). Le truc en plus, c’est sa couleur : un brun noir. Je sais que je radote sur les mascaras Clarins (qui ont déjà du faire l’objet de 5 billets) mais ils sont quasiment les seuls à proposer un brun foncé alors que les bruns des autres marques sont trop clairs et virent au rouge. Bref, le brun foncé est superbe sur les cils clairs. Bizarrement, alors que j’aime vraiment beaucoup les produits en eux-mêmes, je ne suis pas toujours fascinée, c’est le moins qu’on puisse dire, par leurs looks saisonniers, toujours trop sophistiqués et loin de la réalité de leurs produits basiques... Je n’y retrouve pas l’esprit Clarins. J’ai toujours la sensation d’un décalage, comme si la marque n’avait pas encore trouvé son creneau en matière d’image. Ceci uniquement pour le maquillage car le soin a, au contraire pour moi, une image très structurée et compréhensible. Le mascara coûte 24 euros et existe, je vous rassure aussi en noir... L’anti-cernes est à 20 euros.

mercredi 28 octobre 2009

orange again !


Après le gel douche à l’orange, le thé à l’orange sanguine, le lait corporel.... ben oui, à l’orange aussi et bientôt le retour de la vraie orange pour mon petit dej (qui me ferait presque aimer l’hiver !), voici l’Eau Gourmande de Novexpert pour mon visage, qui sent evidemment l’orange. Présentée en aérosol stérile (pas de conservateurs et pas de limite d’utilisation dans le temps), elle s’utilise en tonique pour parfaire le démaquillage. 100 % naturelle et certifiée bio, c’est une gourmandise autorisée ! La marque insiste sur son utilisation 2 en 1, à la fois tonique (après le démaquillage) et brume (pour se rafraîchir au cours de la journée), moi, c’est un geste que je ne fais jamais, j’ai trop peur de bousiller mon maquillage (bonjour les dégoulinures de mascara !). Je me contenterai donc d’attendre gentiment le matin pour l’utiliser et de résister à la tentation de la boire au cours de la journée... Outre l’orange, il y a dans sa composition du pin noir, de la glycérine végétale, de l’extrait de pamplemousse et de mandarine ainsi que de la vitamine E. Elle coûte 9,90 euros (en 150 ml) et s’achète en pharmacies. Il en existe aussi une version mini de 50 ml, parfaite pour les voyageuses.

est-ce que les contrats de cosmétiques rendent les égéries feignasses...

...et piquent le boulot des mannequins ? Ben, je me demande... Surtout quand je vois toutes ces poulettes magnifiques qui ne font plus rien comme boulot à part prêter leur visage à une marque de cosmétiques. Quelques exemples pour comprendre : Sharon Stone, mis à part des films de pub pour Dior, dans quel film récent l'avez-vous vue ? Monica Bellucci, pas souvent sur grand écran non plus. Catherine Zeta-Jones, si souvenez-vous, la copine de Zorro, n'apparaît plus qu'en robe rouge pour promouvoir les produits Elizabeth Arden. Je pourrais continuer longtemps, la liste est longue. Sale temps pour les mannequins, car, entre les actrices qui ne font plus de films mais uniquement de la pub et les vieilles tops du genre Claudia Schiffer qui se remettent sur le marché (les marques ont bien compris que la notoriété était plus porteuse désormais que la fraîcheur !), le boulot ne court pas les rues... Surtout qu’avec Photoshop, Claudia sera belle encore longtemps (ok, elle a un bon terrain au départ !). Linda, je ne vous en parle même pas, sa peau est encore plus lisse qu’à 17 ans et Kate... Sur les magnifiques photos des pubs pour Yves Saint Laurent, ce n’est plus Kate mais une idée de Kate. Oui, Kate est sublime sur ces images mais avant les retouches, elle fait quand même un poil plus vieille. A ce sujet, je vous conseille le site http://photoshopdisasters.blogspot.com/ toujours réjouissant pour constater les dégâts de Photoshop quand on le laisse à des amateurs. Quant à Andie Mac Dowell, je n’ai pas l’impression de l’avoir vue sur grand ecran depuis des lustres. Il faut dire que quand on pose la question aux actrices, savoir pourquoi elles acceptent de prêter leur image aux marques, toutes ou presque répondent que c’est parce que ça leur donne beaucoup de liberté dans leurs choix. Sous entendu, que ça ne les oblige plus à faire des navets pour payer les impôts. Oui, mais à force de ne plus faire de navets, certaines ne font plus rien du tout. Pire encore, voici le recyclage de filles qui n’ont pas bossé pendant les dix dernières années et qui ont à nouveau les honneurs des pubs : Rosemary MacGrotha, sublime dans les nouvelles pubs Vichy, ou encore la fille qui a fait le lancement de la gamme capillaire Dessange et qui reprend du service pour les capillaires Dessange anti-âge. Quant à Renée Simonsen, égérie “quadra” chez Clarins, on se demande bien pourquoi personne avant Clarins n’a réussi à la convaincre de retravailler, tellement elle pourrait faire vendre n’importe quel produit anti-rides ! J’ai beau chercher, à part Doutzen Kroes, je ne vois pas un seul mannequin qui ait réussi à percer uniquement comme mannequin ces dernières années.

samedi 24 octobre 2009

vingt ans !


Créé en 1989, le Prisme Visage de Givenchy a toujours ses adeptes. Reformulé, repackagé, il est encore plus beau qu’à sa création. J’en connais qui se l’offrent religieusement depuis des années et qui ne veulent rien d’autre... Pourquoi un tel succès ? Après tout, c’est juste une poudre compacte, non ? Pas complètement, parce que la texture est déjà une merveille de technologie : les particules de poudre sont beaucoup plus petites que celles utilisées habituellement dans les poudres compactes. Cela permet une texture plus douce et très homogène. Plus petites aussi, les nacres, qui, du coup, apportent de l’éclat sans brillance. Le maquillage obtenu n’a donc aucun effet poudré ou nacré mais la peau paraît juste naturellement plus belle. Et puis, moi, comme toutes les fans du prisme, on craque pour l’objet, très désirable ! Encore plus joli et pratique car il est plus plat que les précédentes versions et le pinceau se loge dans un tiroir... Petite précision quant à l’utilisation : la poudre s’applique, comme on veut, couleur par couleur ou en les mélangeant (c’est quand même plus pratique!). Il coûte 43 euros et se décline en 9 teintes.

mercredi 21 octobre 2009

où se niche le progrès ?

Dans les applicateurs de vernis à ongles ! Celui d'OPI est breveté et il le mérite bien car les vernis sont effectivement faciles à appliquer (en plus d'être jolis et sans toluène ni formaldéhyde : voir dessous ma petite explication). Petite nouveauté aussi chez Nivéa avec un applicateur "double brosse" qui se déploie en éventail et couvre presque tout l'ongle (enfin pas le pouce mais les autres oui) en un seul passage. La chose sera disponible sur les nouveaux vernis Manicure Naturals Strong & Pastel qui sortent en novembre (au prix de 7,30 €). En passant, je ne comprends pas pourquoi les fabricants de vernis nous saoulent avec leurs ingrédients végétaux dans les vernis (chez Nivea, des extraits marins sont chargés de protéger la kératine), est-ce qu'il y a encore une fille au monde qui peut croire qu'ajouter des extraits végétaux dans un vernis va protéger ses ongles ? Si cette fille veut savoir comment on fabrique un vernis, je lui expliquerai volontiers qu'avant de mettre des extraits végétaux, il faut déjà beaucoup de pigments et beaucoup de solvants et de résines... Et justement, quand les vernis sont sans toluène ni formaldéhyde, c'est encore mieux car ils sont moins mauvais pour la santé et moins allergisants. J’enfonce le clou pour bien me faire comprendre : mieux vaut un vernis sans extraits végétaux mais sans toluène ni formaldéhyde que avec extraits végétaux, toluène et formaldéhyde. Pour rappel : le toluène est un hydrocarbure qui a une fonction de solvant et le formaldéhyde est l'autre nom du formol. Associé à d'autres composés, il se transforme en résine très résistante, d’où l’intérêt dans les vernis. De plus en plus de marques proposent des vernis sans toluène, ni formaldehyde, ni phtalates, certains sont chers, d’autres non, par exemple ceux de ELF à 1 euro pièce sur le site www.eyeslipsface.fr ou, plus faciles à trouver, ceux de la marque Innoxa, en pharmacies. Beaucoup d’autres marques en proposent mais les produits sont compliqués à dénicher car ce n’est pas forcément inscrit en gros sur les emballages.

dimanche 18 octobre 2009

Sheer Matte, Nars


Au vu du flacon, rien ne distingue un fond de teint basique d’un fond de teint moderne. Tout se passe au niveau de la texture et il faut essayer pour comprendre. J’encourage donc toutes celles qui ont essayé un fond de teint il y a dix ans et décidé que ce n’étaient pas pour elles à recommencer l’opération... de préférence avec un produit comme celui-ci. En quoi est-ce qu’il est moderne ? En fait, sa texture est très souple, se travaille facilement sans sécher en deux secondes mais laisse un fini mat mais transparent. En somme, on ne voit pas le fond de teint sur la peau et on n’est pas non plus obligée de prendre des cours avec un pro pour apprendre à le poser. On y va avec les doigts exactement comme avec une crème de jour. L’application peut d’ailleurs se résumer à deux mini points de produit uniquement sur les zones qui le nécessitent, pas de démarcation visible. D’ailleurs François Nars, son créateur, le précise aussi : la quantité de fond de teint pour le visage entier ne doit pas dépasser la taille d’un petit pois. C’est léger, naturel et vite fait. Et même si le fond de teint paraît cher (39 euros), c’est en réalité une bonne affaire, il dure facilement 6 mois. Il existe en 20 nuances et c’est là qu’il faut passer pas mal de temps. Choisir la teinte idéale, ni trop claire ni trop foncée n’est pas toujours évident. Faites ça en essayant de “coller” avec la couleur de la peau à la base du cou et vérifiez le tout à la lumière du jour (pas toujours simple dans un grand magasin...). Cette fomule est plutôt destinée aux peaux normales à mixtes mais il existe une version pour peaux sèches “Sheer Glow” qui apporte non pas un fini mat, mais au contraire un peu de luminosité qui fait parfois défaut aux peaux sèches, souvent ternes. On trouve les produits Nars chez Sephora, au Bon Marché et sur www.narscosmetics.fr

le bio encore plus bio


Face à la concurrence de marques bio récemment apparues, les pionniers du bio contre-attaquent et mettent en avant leurs formules. Ils communiquent désormais beaucoup sur le pourcentage de matières premières bio dans les formules. Car, oui, il y a bio et bio comme il y a du pain bio (farine bio et point) et du pain bio avec un levain spécifique et un savoir-faire particulier (au pif par exemple du pain Lemaire) : on peut facilement constater la différence puisque les deux n’ont pas le même goût. De plus, lassés sans doute de passer à longueur d’année pour de gentils babas, les marques bio multiplient les annonces pour démontrer que leurs produits sont efficaces et que cette efficacité est prouvée. C’est le cas par exemple, d’Ekia, qui a testé (avec succès of course) ses sérums avec les mêmes protocoles que la cosmétique traditionnelle. C’est encore Florame qui démontre, graphiques à l’appui, qu’un produit bio, c’est un cosmétique qui contient bien plus de principes actifs qu’un cosmétique classique. En se basant sur le fait que tous les ingrédients d’un cosmétique bio sont actifs alors que la cosmétique traditionnelle incorpore beaucoup d’ingrédients inertes. Les silicones, par exemple, sont inertes mais peu dégradables et donc nocifs pour l’environnement. Sans compter bien sûr ceux qui sont potentiellement dangereux pour l’organisme. C’est encore Melvita qui lance des produits pour bébé (sans huiles essentielles) et des produits pour peaux jeunes aux formules ultra complexes et travaillées. Ce sont eux mes chouchous parce que je trouve les odeurs de leurs crèmes super agréables pour des cosmétiques à base d’huiles essentielles. Le produit qui m’a bluffée, c’est le baume fondant Apicosma (qui coûte dans les 14 euros). Il est à base de miel mais ne sent pas le miel (désolée, je n’aime pas les senteurs “miel”)... A tester aussi, l’Eau Micellaire, toute douce et très pratique pour se nettoyer le visage le matin (11,70 euros).

mercredi 14 octobre 2009

mon pinceau


Je vous le présente pour répondre à la question d’une copine qui veut savoir comment je fais pour créer un halo plus foncé au ras des cils avec de l’ombre. Elle me dit que sur elle, c’est toujours un truc trop large ou alors que pour avoir un trait fin elle doit utiliser un eye-liner ou un crayon et que le résultat est trop dessiné. Elle veut un effet flou qui se fond. Je livre donc mon secret (en même temps c’est mon boulot) et ce secret c’est la bonne utilisation du pinceau. L’idée, c’est de trouver un pinceau avec un embout assez fin, ferme mais pas trop. C’est difficile à trouver, je vous préviens et c’est pour ça que je montre le mien. Celui-ci, c’est un Bare Minerals qui coûte 28 euros chez Sephora. Cela dit, une fois qu’on a mis la main dessus, on peut le garder des dizaines d’années. Donc, comme je ne suis pas maquilleuse profesionnelle, voici ma cuisine perso. Je pose l’ombre à paupières (généralement un brun clair/taupe) au doigt sur toute la surface mobile de la paupière. Je préfère le doigt à un applicateur pour avoir un résultat très fondu, c’est le but. Puis, je passe mon pinceau fin dans une ombre brun foncé et ensuite au ras des cils. Si je veux un résultat plus foncé encore, je mouille le pinceau avant de le passer dans l’ombre, cela intensifie l’effet. Cela peut se faire avec beaucoup d’ombres à paupières (j’ai essayé avec plein d’ombres dont l’emballage ne le précisait pas et c’était impec). Evidemment, cela ne marche qu’avec les ombres poudres. Celles qui sont en crème ne peuvent pas se diluer dans l’eau, c’est une question de bon sens (mais j’ai aussi des copines qui manquent véritablement de bon sens) ! Les applicateurs en mousse servis avec les ombres à paupières sont généralement nuls. Gardez-les uniquement pour servir d’estompes. Parfois, certaines marques proposent des applicateurs mousse avec des embouts fins, mais avec un manche riquiqui c’est difficile de bien faire. Les autres pinceaux de Bare Minerals sont très bien aussi et pas atrocement chers.

dimanche 11 octobre 2009

le minéral chez Couleur Caramel


Pionnière dans le maquillage bio, Couleur Caramel se lance à son tour dans le fond de teint minéral, bio évidemment et surtout, disponible en 12 teintes dont 3 pour les peaux noires et métissées. Ce que j’aime dans leur façon de proposer le minéral, c’est qu’ils conseillent d’appliquer au départ un voile de poudre libre (bio et minérale de chez eux) de façon à pouvoir travailler le fond de teint minéral sur une base bien matifiée. Sincèrement, c’est bien mieux pour les peaux mixtes et normales car le passage du pinceau à poudre, en travaillant celui-ci en rond sur le visage, a tendance à créer des zones plus ou moins marquées, surtout si l’application de la crème de jour a eu lieu 5 minutes avant ! Du coup, avec cette poudre juste avant, on obtient un résultat plus lisse et plus unifié. Le fond de teint Bio Mineral est à 16,90 euros et la poudre libre à 18 euros. Comme d’habitude avec le maquillage minéral, il faut très peu de produit. Couleur Caramel est vendu en instituts mais ils ont aussi deux boutiques à Paris pour tripoter les produits... les adresses sont sur www. couleur-caramel.com

mercredi 7 octobre 2009

est-ce que tu as une solution pour éviter les poils incarnés dans la barbe ?

Tiens, un lecteur ! Tu souffres donc de “pili incarnati” ou pseudo folliculite de la barbe. J’ai plusieurs solutions à te proposer pour remédier à ce problème qui peut devenir très handicapant. Par exemple, quand TOUS les poils sont incarnés, c’est un cauchemar. Cela arrive plus souvent sur les gens très frisés car les poils frisés se recourbent pour pousser sous la peau (que du bonheur !). Pour éviter cela, il faut faire des gommages qui exfolient l’épiderme et éliminent la couche de cellules mortes à la surface. Le souci, c’est que les peaux rasées tous les matins n’ont plus grand-chose à éliminer au bout d’un moment. Elles sont à vif tout le temps ! Autre solution : les crèmes qui ont une action kératoréductrice comme Dermo K de Avène (environ 11 euros en pharmacies). Appliquée régulièrement, la crème libère le poil et évite aussi les infections par son action antibactérienne (car il y a pire qu’un poil incarné, c’est un poil incarné infecté !!!!). L’idéal étant d’appliquer la crème le soir pour un effet impec au rasage du matin. Même idée avec le produit “Rêves d’homme” de Clarins Men (environ 35 euros) qui s’applique le soir. Le choix du rasoir a son importance. Les pires modèles étant ceux qui rasent de trop près, d’ailleurs sur les pubs on voit bien le poil qui se rétracte à mort sous la peau, c’est justement cela qu’il faut absolument éviter... La solution peut être d’opter pour un rasoir électrique qui sera moins impec que le mécanique mais moins douloureux pour la peau. Dernier recours : ne plus se raser du tout mais se laisser une perpétuelle barbe de trois jours (1 millimètre) et la tondre. Ainsi la peau n’est pas directement attaquée par le rasoir. Ne reste plus qu’à convaincre les hommes concernés par le problème de se mettre une crème de nuit sur le visage, et là, bon courage...

dimanche 4 octobre 2009

lavande ou lavandin ?


En allant à la conférence de presse Durance, j’ai compris pourquoi je détestais, en général, les produits à la lavande alors que, par ailleurs, j’aime l’odeur de la lavande dans le linge (ou dans les champs). On m’a expliqué que la plupart du temps, et surtout dans les produits d’hygiène, ce n’était pas l’huile essentielle de lavande qui était utilisée mais celle de lavandin, bien moins chère mais aussi moins fine, olfactivement parlant. J’ai donc senti les produits concoctés par Durance à base d’huile essentielle de lavande (la vraie) et me voilà réconciliée direct avec la lavande. Magique ! Je teste en ce moment un déo bio de Durance, à base de lavande, et il est très bien. Je vais finir par faire un hit parade des déos bio ! Celui-ci est à bille et il tient aussi bien la route que le Sanoflore et le Nuxe. Je n’ai pas eu de réclamations de mon entourage ! Il coûte 15 euros. Tous les produits de la nouvelle gamme Durance ne sont pas bio mais ils sont “safe” dans la mesure où ils ne contiennent pas de parabens, d’huiles minérales, ou de PEG. Une vague verte en formulation qui se confirme dans les nombreuses marques “naturelles”, on ne va pas s’en plaindre... Reste à éduquer les consommateurs pour qu’ils apprennent à lire les étiquettes toujours plus bavardes... J’adore l’ambiance des boutiques Durance avec une image de Provence très déco qui va finir par faire de l’ombre à L’Occitane ! On y trouve des produits raffinés et pas trop chers pour des cadeaux. Et Durance est aussi une entreprise très bio avec un pdg qui croit à fond à la croissance verte, ça fait du bien...

mercredi 30 septembre 2009

toutes en UNE !


Une nouvelle marque de maquillage, ça n’arrive pas tous les jours, et pourtant, en voici UNE... Ben oui, c’est son nom : Une. Et elle a tellement de fées qui se sont penchées sur son berceau que si ses produits ne se vendent pas, je mange ma carte de presse ! Jugez plutôt le pédigree. Déjà, c’est une marque qui fait partie d’un énorme groupe, Bourjois, et qui a donc les moyens de faire de son lancement une réussite (un savoir faire béton et des reins solides). Ensuite, elle propose des maquillages presque tous bio (13 produits sur 16) et de toute façon sans paraben ni silicones ni huiles minérales (non vous ne rêvez pas). Ca continue : les emballages sont beaux à tomber, pratiques (tout coulisse) et éco-conçus. Le couvercle des boîtiers fait office de miroir et des recharges sont déjà à l’étude. Les prix sont friendly aussi : 15,90 euros l’ombre à paupières, 16,90 euros le rouge à lèvres. Je vous garde, comme toujours, le meilleur pour la fin : les produits sont géniaux à utiliser, les couleurs sont fumées, naturelles sans être ringardes ou fades. C’est du maquillage nude comme j’aime, pour être soi-même en mieux. Toute la philosophie de la marque est de miser sur le teint, en partant du principe que si celui-ci est parfaitement naturel et frais (grâce à quelques produits bien choisis) on peut ensuite se contenter de quelques touches de couleurs pour être ravissante. Moi, ça y est, j’ai déjà quelques chouchous aussitôt adoptés comme l’ombre crème peau nue qu’on peut appliquer au doigt pour rafraîchir (ou dérougir) la paupière. Un autre qui ne me quittera pas cet hiver : le baume lèvres nues, en 8 teintes pour se faire une bouche sensuelle mais naturelle. Tout est déjà disponible dans plein de points de vente dont les Naturalia Beauté et aussi dans des parfumeries classiques. Cela part d’une volonté de ne pas enfermer la marque dans le creneau bio pour la proposer aussi à celles qui ne s’y aventurent jamais (et la vendre encore plus, of course !). Même les pubs sont bien ! Du beau boulot...

dimanche 27 septembre 2009

Color Exciting, Bourjois


7 cm, c’est la taille de ce mini-crayon pour les yeux. Après ça, si on a encore des trousses à maquillage grosses comme des sandwichs et des sacs qui pèsent une tonne, c’est uniquement notre faute ! Je vous l’ai photographié à côté d’un “vrai” crayon pour que vous puissiez vous rendre compte. Attention, ce n’est pas bêtement un crayon racourci (ça c’est facile, il y en a plein les tiroirs à maquillage des filles qui ne savent pas jeter), c’est carrément un porte mine, c’est à dire la garantie d’avoir une mine toujours bien taillée et bien protégée par un capot qui cliquète. Il se décline en 14 teintes, du noir mat classique au bleu électrique en passant par le gris pailleté. Il coûte 3,95 et se trouve en grands magasins et Monoprix.

mercredi 23 septembre 2009

Ne loupez pas ça


Serait-ce l’effet de la crise ? J’ai la sensation qu’en ce moment la cosméto est en ébullition et que toutes les marques rivalisent d’ingéniosité et de savoir-faire. Peut-être vous souvenez-vous d’une marque qui a breveté un procédé de stérilisation UHT pour des produits bio ? J’en avais parlé l’année dernière car les produits étaient, de par leur procédé de stérilisation, sans conservateurs et donc parfaitement adaptés aux peaux sensibles. C’est assez rare en bio. La saga continue car la marque en question a développé une ligne de 11 produits pour Carrefour avec le même procédé de fabrication. Ils sont sans conservateurs, sans colorants, sans parfums, sans alcool, contiennent 99,9 % d’ingrédients d’origine naturelle et sont certifiés Ecocert. Ca s’appelle Carrefour & Pur. Ca plaira à toutes celles (et ceux !) qui veulent du bio mais qui ne sont pas fan des odeurs d’huiles essentielles des produits bio. Je n’ai essayé qu’un seul produit pour l’instant, le lait démaquillant douceur visage et yeux. Il est absolument parfait, tout frais, super onctueux sans être grassouillet, se rince en quelques secondes et s’utilise sur les yeux sans souci aucun. Tout ça à 4,90 euros ... Alors, les arguments du genre “le bio c’est trop cher”, “le bio ça sent fort” ou “le bio c’est pour les bobos” font désormais très 20 ème siècle... La gamme comprend aussi des produits pour bébé, c’est toujours intéressant en bio et sans huiles essentielles. Ultime détail : les produits sont conditionnés dans des flacons airless qui préservent idéalement les formules.

Mademoiselle bio en ses murs

Voilà, c’est fait ! Après sa boutique en ligne, Mademoiselle bio a ouvert une vraie boutique à Paris, (1 place de l’école militaire dans le 7 eme, tel : 01 45 51 52 70). C’est beau, ça sent bon et tout est fait pour qu’on s’y sente bien. Evidemment, le lieu est totalement en accord avec les engagements de Mademoiselle bio et tout est conçu avec des matériaux écologiques. Pour moi, la boutique réelle est très complémentaire de la boutique virtuelle. Je trouve super pratique de faire ses achats de produits déjà connus sur internet mais pour découvrir de nouveaux cosmétiques, toucher le véritable produit, le sentir et dévisser le bouchon, il n’y a rien de tel qu’un magasin... Et c’est encore plus vrai pour découvrir des parfums bio ou du maquillage (moi, le maquillage bio sur internet, j’hésiterais). On peut aussi commander ses produits sur internet et passer prendre sa commande à la boutique.

samedi 19 septembre 2009

la bonne affaire


C'est le nouveau rouge à lèvres Maybelline (ou Gemey pour les vieilles qui n'ont pas suivi qu'au fil des années, la marque devenait de plus en plus Maybelline et de moins en moins Gemey). Bref, pourquoi c'est une bonne affaire ? Parce que sa texture pourrait faire pâlir d'envie bien des rouges à lèvres de marques chics (non, non, même sous la torture, je ne donnerai pas de noms). Bon, la marque n'est pas modeste, le produit s'appelle "Color Sensational" mais, pour une fois, c'est mérité. Il est décliné en 19 teintes, dont 5 beiges/ chocolats sublimes sur peaux noires et métissées. Les 5 nuances rouges sont aussi divines, très "couture". La formule de ce nouveau rouge est riche en pigments mais super confortable, aussi glissante qu'un baume, c'est en ça qu'il s'agit d'un exploit. Il coûte 10,90 euros et se trouve dans les Monoprix. Quand je l'ai essayé je me suis dit : voilà où l'on voit vraiment l'apport de la technologie dans le maquillage. A première vue, rien ne ressemble plus à un rouge à lèvres d'il y a 20 ans qu'un rouge à lèvres d'il y a quinze jours mais, une fois posé, la différence technique est réelle !!!

la notice qui mord

Ah, les notices des cosmétiques... Certaines sont super poétiques, d’autres archi techniques mais voilà qu’une nouvelle catégorie fait son apparition : la notice qui vous engueule. Oui, c’est un genre assez particulier mais bon, au final, c’est rigolo. Le produit en question, c’est la crème StriVectin. Mais si, vous connaissez : c’est la crème prévue pour les vergétures et qui finalement marche vachement bien sur les rides... Je ne vais pas m’étendre sur la crème en question : elle est plutôt bien mais pas miraculeuse non plus.Vaut-elle son prix ? Pas sûr mais d’autres se vendent aussi à des prix délirants... Elle est à base de peptides, le principe actif concurrent du rétinol, et qu’on trouve désormais dans beaucoup de crèmes visage. Mais, revenons à la notice : comme c’est un produit prévu pour le corps, rien n’est indiqué pour l’utilisation visage mais, oh surprise, pour les vergétures, il est conseillé de l’appliquer trois fois par jour. Je ne sais pas vous mais moi, j’imagine mal m’enfermer aux ouaoua à l’heure du dej pour me tartiner le corps de crème. Le meilleur est pour la fin... Je vous traduis la dernière phrase de la notice : “Strivectin marche mais vous devez l’utiliser. Alors, à moins d’être déterminée à réduire l’apparence des vergétures, ne dépensez pas votre temps, votre énergie ou votre argent”. Voilà. C’est pas beau ça ? Ouais, les filles, faut savoir ce que vous voulez. Vous voulez vraiment les faire disparaître vos p..... de vergétures ou pas ? Je suggère qu’on adopte le même ton dans les pubs pour les clubs de gym... “Alors, je te préviens, si t’as pas décidé de venir toutes les semaines, faudra pas te plaindre d’avoir un gros cul !”. Sympa, non ?

mercredi 16 septembre 2009

est-ce qu’il vaut mieux investir dans une crème de jour très récente ou miser sur une valeur sûre ?

Les deux mon capitaine ! C’est à dire préférer une valeur sûre (marque costaud, gros lancement) mais assez récente : moins de trois ans, afin de bénéficier du meilleur des découvertes technologiques. La marque a son importance car quelques marques seulement investissent dans la recherche et élaborent des formules complexes et intéressantes. Les autres suivent, ce qui n’est pas un souci pour un lait corporel ou un gel douche mais plus gênant pour un soin anti-rides. Déjà que ça ne marche pas de façon spectaculaire, alors, tant qu’à faire autant mettre toutes les chances de son côté... Je vous entends déjà poser la question, “mais quelles marques ?”. Facile, ce sont celles dont je vous parle à longueur de blog... Les “grosses” marques font partie de groupes importants et ceux-ci rentabilisent la recherche en utilisant le principe actif “star” dans toutes les nouvelles crèmes des marques du groupe. Le principe actif est d’abord utilisé dans les marques de luxe (faut bien en justifier le prix !) puis il est intégré dans les marques moins prestigieuses. Par exemple, L’Oréal a fait ça avec le Pro-Xylane. Ce qu’il est important de savoir, c’est que certaines marques ont des crèmes dans leur catalogue qui existent depuis longtemps et qui ont un immense fan club. Hors de question, du coup, de les supprimer alors qu’elles se vendent très bien. Les marques remettent alors au goût du jour la formule sans toucher, si possible, à la texture et au parfum de la crème. Ce n’est donc plus la même crème que celle sortie 10 ans avant, même si le nom et le pot sont identiques. Clarins, par exemple, fait ça très bien. Et ça leur permet de ne pas élargir indéfiniment leur catalogue de produits (pour des raisons évidentes de cohérence et de gestion). D’autres au contraire ne croient qu’à l’attrait de la nouveauté. Mais au bout d’un moment, leur offre de produits devient complètement anarchique, il y en a trop, on ne peut plus choisir. Qui n’a pas un jour bloqué devant un rayon ne sachant quelle formule choisir (premières rides ? rides d’expression ? relâchement ?). En sachant que toutes ces dénominations sont plus ou moins équivalentes... Une exception toutefois : je pense qu’en cosméto bio, il est préférable de choisir des nouveautés car il y a des progrès énormes sur les textures et il serait dommage de s’en priver.

samedi 12 septembre 2009

Mineral Matte, Bourjois


Celui-là, je vais dorénavant avoir du mal à m’en passer. Et pourtant, le fond de teint est généralement la 5 ème roue du carrosse pour moi. En vacances, par exemple, je deviens dingue si je n’ai pas mon anti-cernes et ma poudre libre mais le fond de teint, je m’en fous. Tout ça, c’est du passé, a y est, je suis addict à un produit de plus. J’explique : c’est un fond de teint mousse, ce qui n’est pas hyper nouveau, il y en a déjà un chez Maybelline, qui marche bien d’ailleurs. Mais, celui-ci est différent, totalement élastique et surtout bluffant de transparence. Il fait un teint parfait sans qu’on devine la présence de fond de teint. Ca tient à sa texture mais aussi à la façon de l’appliquer : on tapote vite fait (vraiment à peine) le bout du blaireau (très ferme) dans le produit et ensuite on le passe direct sur le visage. C’est mieux que les doigts ou les éponges et c’est surtout super rapide. L’affaire est réglée en 20 secondes (j’ai compté). Sa texture me fait penser au fond de teint “Liss Minute” de Clarins que je me suis promise d’essayer, du coup, non plus avec les doigts mais avec un blaireau. Il plaira sans aucun doute aux adeptes des fonds de teint compacts car il est encore plus facile à étaler et plus léger qu’un compact. Ne pas se fier aux couleurs qui paraissent foncées mais qui, une fois appliquées, sont plus pâles : il faut absolument tester les différentes nuances - il y en a six- avant d’acheter. Les arguments marketing surfent sur la vague du minéral mais bon, tout le monde essaye de nous vendre du minéral. J’en profite pour souligner que seul le 100 % minéral est vraiment intéressant si on cherche du minéral (c’est à dire du maquillage totalement hypoallergénique qui ne contient pas une once de pigments de synthèse). Il coûte dans les 15 euros.

mercredi 9 septembre 2009

à la recherche de l’odeur idéale


C’est une quête éternelle, comme celle du bon jean : un truc qui peut occuper toutes vos séances shopping pendant plusieurs mois. Comme le jean, il faut vraiment essayer avant d’acheter et comme le jean, celui qui vous ira n’ira pas forcément à vos copines. On peut commencer cette quête dans les parfumeries classiques mais on tombera vite sur des senteurs assez consensuelles, rarement originales. La quête peut alors se poursuivre dans des boutiques plus confidentielles (les gens de marketing appellent ça des parfumeries de niche). Les parfums y sont très originaux avec de vrais parti-pris que personne ne s’autoriserait dans une marque de grande diffusion. Bien sûr, le prix est plus élevé que pour un parfum banal mais, là encore, tout est relatif. Beaucoup proposent des flacons rechargeables et ces odeurs sont tellement bien travaillées qu’on en met peu. Dernière née de ces boutiques, la Maison Francis Kurkdjian au 5 rue d’Alger à Paris (dans le 1er, en gros à 100 mètres de chez Colette). Francis est un parfumeur talentueux qui a déjà créé beaucoup de compositions pour la parfumerie (le Mâle de Gaultier c’est lui) mais là, ce sont ses propres parfums qu’il propose. Il y en a 4, c’est peu mais tout est décliné en différentes versions (homme, femme) et notamment une divine cologne -là aussi en deux versions, une pour le matin et une pour le soir -. Les prix vont de 75 à 140 euros (pour 200 ml quand même). Le détail très “Paris” : les bouchons des flacons sont en zinc, comme les toits de la capitale ! Autre lieu d’exception : The Different Company, rue Ferdinand Duval (dans le 4eme, à deux pas de la rue des rosiers), où s’ébat en toute liberté le talent de Jean-Claude et Céline Ellena (père et fille). Ca donne des parfums très originaux et limite bizarres quand on les sent, mais ces odeurs là vous hantent par la suite et on n’a qu’une envie : les essayer sur soi pour vérifier s’il ne s’agirait pas là de L’ODEUR, celle qu’on cherche depuis des années, celle qui sera notre signature, dans un trip quasi mystique. J’y ai senti le petit dernier de la maison “Oriental Lounge”, un ambre sensuel mélé d’épices douces et pas du tout entêtant (alors que c’est un peu le problème généralement de cette famille olfactive). Un vrai parfum de peau. Je suis dingue de leurs flacons, intemporels et parfaits (à partir de 82 euros). Je pourrais aussi vous parler pendant des heures de Sel de Vetiver, la fragrance la plus surprenante et envoûtante de la collection. Allez donc la sentir, c’est un voyage imaginaire dans un flacon. La boutique propose aussi les créations de la marque Italienne Bois (à prononcer “bohisse”). Du chic italien, avec des sillages originaux, que toutes celles et ceux qui adorent Acqua di Parma devraient adorer (j’en suis !). Voilà c’était un billet super long mais il ne fallait pas me lâcher dans les parfumeries cette semaine !!!! Je précise que je suis une fan des créations de Jean-Claude Ellena, je m’en suis rendue compte en regardant son parcours. La plupart de mes parfums préférés depuis 30 ans sont ses créations, cet homme me connaît presque aussi bien que moi !!! Vous dire aussi que depuis quelques années, il est parfumeur maison chez Hermès, c’est à dire qu’il travaille en exclusivité pour la marque et qu’il réalise donc plein de merveilles pour eux. C’est un mode de fonctionnement qui n’existe presque plus ailleurs, généralement les parfumeurs sont extérieurs à la société et employés par les fournisseurs de matières premières.

le roi des sérums


Peu de cosmétiques peuvent se vanter d’avoir toujours autant de fidèles 25 ans après leur lancement ! Faites le tour dans votre salle de bains et vérifiez... La raison en est simple, la formule d’ Advanced Night Repair était déjà impec il y a 25 ans et les labos Estée Lauder n’ont cessé de l’améliorer au fil des années. C’est évidemment pour continuer à le vendre comme des petits pains et à le maintenir sur son trône, mais c’est mérité. Bien sûr, me direz-vous, il faut y croire (en même temps si vous lisez ce blog c’est aussi parce que je pense que vous croyez un tout petit peu à ces trucs-là, non ?). Croire que trois gouttes appliquées soir et matin vont permettre à la peau de se défendre toute seule contre les agressions des UV, de la pollution etc. Parlons franchement : même si le sérum ne répare pas tous les dégâts, c’est déjà intéressant qu’il en répare quelques uns, non ? Je l’utilise depuis des lustres et, sincèrement, il reste un de mes préférés. Il me donne bonne mine au réveil et me fait du bien quand j’ai abusé du soleil ou du vent (c’est rare, je suis mes propres conseils...). Ca tient aussi à sa texture, un modèle d’équilibre : le produit est absorbé en quelques secondes, il n’a pas une odeur très présente, hydrate sans poisser, ne peluche jamais et ne laisse pas la peau trop “tendue” comme le font les sérums super alcoolisés. Enfin, il donne bonne conscience à celles qui, comme moi, font l’impasse sur les crèmes très protectrices (elles sont souvent trop grasses et me donnent des boutons...) dans la journée. Précision : c’est plutôt le genre de produit à utiliser après 35 ans qu’avant. A partir de 67 euros

dimanche 6 septembre 2009

éliminer les poux : la suite...

Bon, maintenant qu’on a vu comment se débarrasser des bêtes, faisons un point sur toutes les méthodes répulsives glanées sur internet. Certaines sont à retenir et d’autres sont carrément criminelles ! Déjà quelques conseils de bon sens : attachez les cheveux des petites filles (plutôt serré : nattes ou queue de cheval) car les poux ont plus de mal à s’y installer. Pour les garçons, privliégiez les coupes courtes. A l’usage, c’est parfois moins contraignant pour l’enfant (et ses parents !) de couper ses cheveux souvent que de se coltiner un traitement anti poux toutes les semaines pendant 6 mois... N’oubliez pas que malgré les conseils dont vous abreuvez votre enfant “ne prête pas ton bonnet” etc, les poux peuvent se transmettre tout simplement à la piscine, dans l’eau... Vous pouvez aussi appliquer systématiquement après chaque shampooing un après-shampooing bien siliconé et glissant, ça décourage les attaques de poux. Les poux n’aiment pas beaucoup, semble-t-il, les odeurs de vinaigre. Là encore, un rinçage avec un demi-verre de vinaigre blanc dans la dernière eau (mais attention les yeux..) peut vous assurer une certaine tranquilité. Oui, je sais, l’odeur du vinaigre blanc, ce n’est pas top... Le vinaigre de rinçage Fioravanti de Furterer sent bien meilleur, vous pouvez essayer aussi. Les poux n’aiment pas non plus l’odeur de lavande. On trouve beaucoup de recettes sur internet pour fabriquer soi-même son produit anti poux à base d’huile essentielle de lavande. Personnellement, j’ai vu tellement de gens bien intentionnés se tromper dans leurs mélanges d’huiles essentielles et les utiliser comme des huiles végétales que je ne recommande pas la méthode. Les huiles essentielles sont potentiellement dangereuses quand on les applique directement sur la peau et, à fortiori, sur la peau des enfants. L’idée à retenir, en revanche, c’est de se procurer de l’hydrolat de lavande (en pharmacies ou magasins bio) et de le vaporiser sur les vêtements des enfants. En plus, ça sent bon. Il paraît aussi que le henné décourage radicalement les poux, il en existe de l’incolore, ça peut intéresser les cas désespérés car appliquer le henné sur un enfant, ça peut virer pénible comme méthode... Sachez aussi que le lavage à 30 ° ne tue pas les poux. Sauf qu’il y a peu de vêtements actuels qui résistent à une machine à 60 °. La solution consiste donc à enfermer (valable aussi pour les draps, oreillers, coussins...) le linge pendant quatre jours dans un sac plastique car le pou ne survit pas aussi longtemps sans nourriture (le sang humain...). Pour clore ce chapitre bien gore, passons à la méthode criminelle. J’ai lu sur des forums des mamans qui conseillaient d’appliquer sur leurs enfants des produits anti puces pour animaux. Oui, vous avez bien lu. Sachant que ces produits n’ont pas été testés sur l’homme et qu’ils sont composés de puissants et très nocifs composés chimiques, on peut prévoir que les gamins ainsi traités n’auront plus de poux (mais alors plus du tout) mais un cancer ou une autre saloperie... Le pire, c’est qu’ils pensent naïvement que si ça fonctionne sur un chat, c’est sans danger sur un enfant ; sans imaginer un seul instant les conséquences à long terme. Même les vétos appliquent le produit avec des gants pour ne pas s’en imprégner !

samedi 5 septembre 2009

éliminer les poux : le combat continue !

Voilà déjà deux ans que j’ai commencé ce blog avec justement un billet sur les poux. Comme c’est la rentrée, je vous en remets une petite couche, avant que le mot ne soit placardé à l’entrée de l’école “LES POUX SONT DE RETOUR”. Ils ne sont même jamais partis eux, on dirait... Bref, pour faire court et efficace : les poux se traitent très bien avec des produits type Pouxit qui étouffent le poux et sont sans danger (ce n’est pas chimique, c’est mécanique si on peut dire) pour l’enfant. Le truc, c’est qu’il faut respecter le mode d’emploi à la lettre car il faut refaire une application 8 jours après pour bien éliminer les poux qui auraient éclos entre temps. Comme c’est sans danger et que tout le monde (les parents des copains de vos enfants qui étaient trop crevés ce soir là pour le faire etc) ne traite pas tous les mouflets en même temps, je vous conseille de refaire une application huit jours après encore. D’autre part, si vous trouvez que le Pouxit est un investissement, n’oubliez pas que vous pouvez le commander sur internet sur des sites de parapharmacie (je ne fais aucune pub, démerdez-vous entre-vous pour les bonnes adresses), il y a de très TRES grosses différences de prix. Désolée pour le petit commerce mais si la pharmacie du coin est parfaite pour acheter un flacon, quand on en est à deux flacons par mois, autant grouper les achats... Dernier point, je me répète d’année en année mais les shampooings anti-poux ne sont d’aucune utilité. A mon avis, ils devraient être interdits par le ministère de la santé car ils laissent penser qu’en les utilisant on élimine les poux. Or, ce n’est bien sûr pas du tout le cas, les shampooings sont des compléments de gamme (en fait, juste des shampooings doux) mais comme ils sont moins chers que les véritables traitements, on peut être légitimement tenté de les acheter, hélas... D’autres les utilisent en pensant ainsi prévenir l’infestation... Cette année encore, dans le trousseau demandé par la colo de mon fils, il y avait “shampooing anti-poux”, c’est n’importe quoi... Et demain, la suite des poux avec les astuces pour les éloigner (si si, il y en a quelques unes !).

mercredi 2 septembre 2009

Body Butter Blood Orange + White Pepper, Bliss


J’étais déjà fan de bon nombre de produits américains Bliss et oui, ça ne risque pas de s’arrêter là, car la nouvelle senteur des produits bain et corps me rend totalement dingo. C’est une succulente combinaison “orange sanguine/poivre blanc” choisie par les fans de Bliss aux Etats-Unis lors d’un petit concours (40 000 votes quand même). Pour une fois que je suis en accord avec le goût américain... C’est parfumé (davantage orange que poivre) mais juste ce qu’il faut pour rester fraîche, ça reste léger tout en étant très gourmand, un exploit. La formule est impec pour hydrater durablement et la senteur se décline aussi en gel douche et gommage, mais là c’est franchement du vice. Le Body Butter coûte 29 euros et se trouve en exclu chez Sephora. Les autres propositions du concours étaient “gingembre/gazon” et “agrume/noix de muscade”, j’aurais bien aimé pouvoir les sentir aussi !

dimanche 30 août 2009

existe-t-il un produit efficace pour faire disparaître les vergétures ?

Je pourrais te faire une réponse super courte : non. Mais je vais développer, car, vous savez tous que je me contente rarement d’aussi peu d’explications... Donc, les vergétures, qu’elles soient dues à la grossesse ou surviennent spontanément, sont une cassure des fibres de collagène du derme, suite à une tension trop importante (comme un élastique qui s’étire et finit par rompre). Hélas, quand le derme est cassé, rien ne peut le réparer. On peut donc, tout au plus, atténuer les vergétures ou bien encore prévenir leur progression en appliquant des crèmes mais certainement pas les éliminer. C’est la raison pour laquelle, lors d’une grossesse, il faut mettre toutes les chances de son côté. Cela consiste à prendre le poids nécessaire mais pas plus (et là, tout le monde rigole car moi j’ai pris le double...) et à s’enduire matin et soir de crème ou d’huile végétale (c’est comme on veut et on peut alterner) dès le début de la grossesse pour conserver à la peau sa souplesse optimum. Rien ne garantit avec ce traitement que vous n’aurez pas de vergétures mais vous en aurez sans doute moins et surtout moins larges. Car si les vergétures sont fines, au bout de quelques années, elles se voient moins. Il existe cependant un traitement qui permet de les atténuer surtout quand elles sont encore fraîches (c’est à dire encore légèrement rosées) c’est la microdermabrasion. C’est une agression contrôlée de la peau qui la pousse à se mettre en “cicatrisation forcée” et à se régénérer. Le bénéfice le plus évident de cette technique (pratiquée par un médecin), c’est que cela atténue déjà considérablement le relief entre la vergéture et le reste de la peau et donc la vergéture se voit moins. Il faut faire environ 10 séances pour voir un résultat mais cela vaut le coup d’essayer. Dans le même genre, certains dermatos proposent des applications de vitamine A acide après la grossesse evidemment et sous stricte contraception (pilule). On peut espérer, là aussi, une amélioration du relief cutané. Pour ce qui est d’appliquer une crème spécifique alors que les vergétures sont déjà là, cela peut aider à lisser la peau mais pas aussi efficacement que les traitements dont je viens de parler.