dimanche 27 février 2011

est-ce que ça fonctionne les activateurs de pousse dans les mascaras ?

Peut-être mais je ne vois pas comment. En effet, quand on applique un mascara, généralement, on évite de toucher le bord intérieur de la paupière, là où sont les racines des cils car sinon, évidemment, bonjour les bavures... Or, pour qu’un sérum activateur de pousse puisse fonctionner, il faut justement qu’il imbibe largement la racine du cil, de façon à pénétrer jusqu’à celle-ci pour y déposer les principes actifs. Car le cil en lui-même est constitué de kératine, comme le cheveu, il ne peut pas pousser davantage si on applique un soin sur la longueur ou la pointe. Il peut, tout au plus, être réparé s’il est abîmé mais, ce n’est pas la promesse de ce genre de produit. Pour que le sérum mélangé à la formule de mascara fasse effet, il faudrait tartiner copieusement ses cils... Je vous laisse imaginer le résultat ! Maintenant, si le sérum est dans un flacon à part et qu’on l’utilise en plus du mascara, là, pourquoi pas. Car avec un sérum transparent, le badigeonnage s’effectue sans souci. C’est le cas par exemple avec le mascara Double Extension L’Oréal ou avec Lipocils Expert Talika. D’ailleurs, celui de Talika possède vraiment l’applicateur idéal pour l’opération. Il est en mousse et permet de bien imprégner les racines sans inconfort. Petite précision : ça marche beaucoup mieux si on l’utilise matin et soir. Pour filles très motivées uniquement... Mais c’est toujours mieux que les extensions de cils : les quelques filles que je connais qui ont essayé ont toutes été décues par le côté “petits bouts de trucs inclus aux cils”, pas agréable selon elles... Moi j’ai des cils de rêve donc je n’ai pas eu besoin de tester... Je blague ! Mais là, j’atteins vraiment ma limite perso à la coquetterie !

mercredi 23 février 2011

ah, de la Cologne !


Youpi, les beaux jours reviennent et avec eux, comme chaque année, une cargaison d’eaux fraiches et de colognes dont je suis toujours aussi friande. Le cru 2011 devrait être plutôt sympa puisque Jo Malone lance cinq senteurs autour du thé, concoct(h)ées par Christine Nagel. Bon, le thé dans tout ça est un joyeux prétexte, une base de travail, un petit caillou où accrocher l’immense talent de Christine (qui a réalisé mon adorée Eau de Cartier). Je vous livre les mélanges (tea blends) : Assam & Grapefruit, Earl Grey & Cucumber, Fresh Mint Leaf, Sweet Lemon et Sweet Milk. Passons rapidemment sur le moins réussi de tous, selon moi, Sweet Milk, assez fidèlement retranscrit puisqu’il sent pile poil la confiture de lait. On peut aimer mais c’est vraiment sucré. Le reste est bien plus intéressant et, notamment, ma préférée, l’Earl Grey, qui affiche en tête une bergamote très présente. Je précise au passage qu’on parle de Cologne mais, en réalité, la dénomination Cologne évoque plutôt un parfum peu concentré en essences. Traditionnellement, la cologne n’est qu’un mix d’hespéridés, autant dire un truc super frais qui ne tient pas du tout. Les colognes modernes, comme celles-ci, ont un petit fond plus riche, pour apporter un peu de tenue. Dans la nuance Earl Grey, c’est de la cire d’abeille, de la vanille et du musc. Du coup, ça tient très bien, mais, of course, pas de sillage de cocotte à déplorer, on reste quand même entre gens bien élevés. Comme toujours chez Jo Malone, les fragrances se combinent pour donner naissance à son odeur perso, mais les senteurs sont déjà tellement originales qu’on peut les porter telles quelles. Les colognes sont vendues 42 euros, chez Jo Malone et sur le site www.jomalone.fr

le roaccutane sur le banc des accusés

Combien de fois me suis-je étonnée de ces dermatos qui prescrivaient un traitement de Roaccutane (ou un de ses génériques car le produit n’est plus commercialisé sous ce nom) dès qu’un ado avait trois boutons ? Cela m’a toujours paru très choquant de prescrire un médicament aussi puissant avant d’avoir essayé tous les autres traitements possibles et, notamment, les antibiotiques locaux. On le soupçonne aujourd’hui d’induire des effets secondaires graves (peut-être des comportements suicidaires) chez les adolescents traités. Evidemment, moi, à l’époque, je ne savais pas qu’il pouvait y avoir ce type de risque, je mettais en garde contre la lourdeur d’un traitement qui, souvent, consistait à vouloir tuer une fourmi avec un bulldozer. Avec des effets secondaires, hors troubles psychiques, déjà particulièrement terrifiants. Je ne dis pas que ce médicament n’a pas son utilité car, je sais aussi que le Roaccutane a sauvé la peau (au sens propre comme au figuré) de milliers de personnes affublées d’acnés sévères et que, parmi ces personnes, il y en avait un certain nombre en dépression grave à cause d’une acné qui ruinait leur vie. Mais pourquoi aucune info n’a filtré dans les papiers santé en France alors que le médicament est l’objet de tant de controverses aux Etats-Unis ou encore au Canada et en Suisse ? On entend souvent dire que les Etats Unis sont les champions du principe de précaution et on s’en moque gentiment. Je crois que nous, nous sommes juste les champions du manque d’informations et c’est assez affligeant... Il semble que désormais, les dermatos ont pour recommandation de suivre très attentivement les patients mais combien ont été mis sous traitement sans même que l’on essaye d’autres traitements sur eux (déjà au moins 3 dans mon entourage) ?

dimanche 20 février 2011

la folie du lissage brésilien


Rien à faire pour faire aimer leurs boucles aux filles qui ont la chance d'en avoir ! Toutes veulent des cheveux lisses... En même temps, je les comprends, les cheveux frisés, c'est juste un boulot de dingue pour les avoir toujours beaux et chaque lavage / soin dure des plombes (et je sais de quoi je parle, j'élève une fille à crinière). C'est vrai que, jusqu'à présent, pour le lissage, on avait, d'une part, les magasins de produits afro avec des produits importés super douteux (je rappelle que la réglementation européenne est beaucoup plus sûre que bien d'autres) et, d'autre part, les coiffeurs spécialisés en défrisage où vous laissiez un demi salaire pour l'opération. Dans les deux cas, l’opération est une agression chimique. Le cheveu est modifié dans sa structure et il devient raide comme une baguette. Une baguette déssechée et super abîmée mais une baguette quand même. C'est là que le lissage brésilien est arrivé : il y a une petite confusion sur le terme “lissage” car ce n’est pas, contrairement au lissage dont je parle plus haut, une modification de la structure du cheveu. C’est davantage un super-soin qui consiste à enrichir la fibre d’un composant de kératine. Il ne raidit pas les cheveux mais les détend, offrant ainsi un effet souple aux cheveux frisés, pour une durée de trois mois environ. Le résultat s’estompe petit à petit, sans délimitation frisé/défrisé comme on peut le voir avec un défrisage tradi. L’effet lisse s’obtient en plaçant les cheveux dans des plaques chauffantes pendant le soin. On peut le faire chez des coiffeurs rompus à la technique et il est moins cher (dans les 250 euros quand même) que le défrisage tradi. Attention quand même au coiffeur qui vous dit “of course je le fais” et vous vend un lissage classique parce qu’il ne veut pas laisser filer une cliente. Evidemment, vue la somme à investir, l'étape suivante consiste à le faire chez soi tranquillou en achetant son kit. Et là, il faut être très vigilante car il est, hélas, difficile de faire le tri (sur un site internet c’est encore plus compliqué) entre les produits sûrs et les autres : il y en a beaucoup qui contiennent du formol et sont donc à éviter. En cas de doute sur le produit que vous désirez acheter, n'hésitez pas à consulter la liste de l'afssaps qui répertorie les produits jugés dangereux qu'on ne devrait plus trouver sur le marché. Celui que je montre sur la photo, Keraline, est un kit tout à fait sûr qui s’achète en pharmacies et coûte 75 euros. Même si c’est très bien expliqué dans la notice, je déconseille, comme pour la coloration, de faire un premier lissage soi-même avant de l’avoir vu faire et testé auparavant chez le coiffeur. C’est quand même assez technique et, par exemple, il est préférable d’être à deux pour réussir le lissage de l’arrière de la tête, à moins d’avoir des bras extra-souples de deux mètres... Mieux vaut passer par la case coiffeur avant de s’y mettre toute seule. Le bon point, c’est qu’il n’y a pas de risques, car, même si le cheveu a subi colorations, décolorations ou défrisage classique, on peut faire un lissage brésilien. Détail d’importance : il faut impérativement utiliser un shampoing sans sodium laureth sulfate pour garantir le résultat. Le kit Keraline contient d’ailleurs un shampooing sans SLS pour ne pas ruiner le lissage ! Et l’été prochain, on devrait même trouver ce genre de produit dans des marques de grande distribution...

mercredi 16 février 2011

le mascara qui ne cache rien


Vous allez sans doute trouver étrange que je vous montre un mascara encore bien ficelé dans son emballage. Pourtant, c’est la première fois que j’en vois un présenté ainsi, avec le flacon bouché de telle sorte qu’on peut voir la brosse séparement. Et ça, c’est vraiment nouveau. J’en connais qui pestent régulièrement sur le fait de ne pas pouvoir savoir si la brosse est fine, épaisse, en poils ou en gomme : voilà qui devrait résoudre le problème ! Surtout dans les points de vente où il n’est pas possible de tripatouiller les produits. Deux mots sur la formule, quand même testée après dépiautage. Elle est assez fluide, très “démêlante” pour un résultat plutôt naturel. La brosse a 300 picots, ce qui nous fait (dit la marque) 3 picots par cil. Un chiffre qui ne nous dit rien sur ce qui se passe entre les picots et les cils mais bon... elle est conçue ainsi pour les attrapper un par un. Je vous laisse imaginer la scène ! Ca intéressera les filles qui ont tellement de cils qu’elles ne savent plus comment les coiffer... Mais, on va plutôt dire qu’elle a un effet peigne assez efficace et c’est déjà pas mal. Volum’express Cil à cil (9 références en tout) coûte 11 euros.

samedi 12 février 2011

Pureology fait des petits ?


On dirait... Et c’est chez Dessange que ça se passe. Comme chez Pureology, la marque américaine rachetée par L’Oréal, l’idée est de proposer des shampooings sans sodium laureth sulfate (SLS pour les intimes), la base lavante “trop” efficace car particulièrement agressive. Et comme chez Pureology, la formule de Reveil’Color est très concentrée, une mini noisette suffit pour shampouiner toute la tête. Sauf que, comme c’est Dessange, c’est vendu en grandes surfaces, les produits sont donc peu chers (7,49 euros), enfin moins chers que Pureology vendue en salons. En tout cas, moi, en tant que fan de Pureology, j’ai apprécié ceux-là. Destinés aux cheveux colorés, ils sont bien pour tous les types de cheveux et existent en deux versions : pour cheveux colorés “normaux” ou pour cheveux colorés très abîmés. En clair, il y a une version light et une version riche. L’idée, c’est de les utiliser aussitôt après la couleur, pour éviter que celle-ci ne “dégorge” trop et perde son intensité. Je les conseille vraiment aussi aux filles qui ont tendance à avoir la gratouille sur le cuir chevelu car la formule est assez douce, même si elle mousse quand même pas mal pour une composition sans sulfates. Certaines peuvent trouver que la technologie sans sulfates rend le cheveu un peu plus mou mais rien n’interdit justement d’alterner les types de shampooings. La gamme est lancée avec une nouvelle égérie : Vahina Giocante, très belle au naturel et moins bien quand elle est trop apprêtée. Du coup, je ne suis pas fan du visuel mais bon, je suis toujours tellement critique...

mercredi 9 février 2011

Benta Berry, marque spéciale beaux gosses ?


C'est l'histoire d'une mère qui ne trouvait pas de produits adéquats pour la peau de ses enfants ados et qui a décidé de les fabriquer elle-même. Rien que ça. Bon, quand j'ai lu ça, je me suis juste dit "elle est gonflée, des ados, j'en élève deux à la maison et des produits, ce n'est pas ce qui manque". Après, en voyant les visuels, j'ai revu mon jugement, oui, ok, des cosmétiques comme ça, c’est vrai, il n'y en a pas sur le marché. En fait, ce sont des produits très classe avec, pour en faire la promo, des images d'ados beaux gosses très jolis et propres sur eux. Et on ne va pas s'en plaindre car les produits qu'on vend aux ados sont souvent super nunuches. Rien d'étonnant car cette cible là est très (é)mouvante. Les packs sont design comme j'aime. A l'intérieur des crèmes, c'est bien aussi : associations d'actifs naturels, le tout dans des formules mixtes et non mixtes. Il y a des produits pour les filles, pour les garçons et d’autres pour les deux. Avec la caution scientifique du Dr Zerrouk, repsonsable du master européen de cosmétologie à Paris Descartes. Tout ça se vend sur internet (www.bentaberry.fr), par exemple : 8 euros le stick à lèvres, 15 euros la crème hydratante : un poil cher pour de si petits tubes mais rien comparé à une doudoune Moncler ou Canada Goose... Cela dit, les tubes petits formats sont bien pour ceux qui découchent souvent. Et les ados de la maison ont eu envie de tester les produits, c’est plutôt bon signe...

je me réconcilie avec la crème teintée ?


Ca y ressemble et pourtant ce n’était pas gagné. Ca fait des années que je fuis ces produits que je trouve toujours mal dosés et trop brillants, rarement à mon goût. Mais là, on a franchi une étape et “Day Wear Soin Teinté Expert” d’Estée Lauder ringardise illico tout ce qui existe sur le marché ! Elle sort blanche de son tube car ses pigments sont enrobés. C’est surprenant, mais ils se déploient à l’étalement et s’auto-adaptent à votre couleur de peau. Résultat : un teint plus doré et plus lumineux mais pas trafiqué. Très facile à appliquer, elle ne laisse pas de vilaines traces comme cela pouvait arriver avec les crèmes teintées old school. L’idée, pour faire à la fois, office de soin et de maquillage, c’était qu’elle soit aussi performante dans un registre que dans l’autre. Pour moi, c’est gagné La partie “soin” est réalisée avec ce qui se fait de mieux sur le marché (des antioxydants top) et son SPF 15 est parfait pour les beaux jours, surtout en ville quand on veut passer du fond de teint à la peau -presque- nue. Le prix est en rapport avec celui des crèmes de luxe, 54 euros...

dimanche 6 février 2011

un seul défi ?

Des produits sans conservateurs (paraben ou autres) qui se conservent bien, les consommatrices ne demandent que ça ! Mais ça ne se fait pas sans une importante avancée technologique. Chacun cherche sa solution mais le groupe Pierre Fabre, avec le système "DEFI" appliqué à son tube de crème Haute Tolérance, a pris une longueur d'avance l'année dernière. C'est, pour moi, une des vraies voies d'avenir sur la cosmétique, que le produit soit bio ou pas. Le tube "DEFI" est conçu de telle sorte qu'une fois conditionné, le produit ne soit plus jamais en contact ni avec l'air ni avec les doigts. Il sort stérile du tube. Et à l'heure où tout le monde s'acharne à proposer des solutions souvent bien moins efficaces au souci de la conservation, le groupe Pierre Fabre fait bien de rappeler qu'il possède là une technique unique. Sauf que... C'est bien gentil de nous dire qu'ils ont le meilleur système sans conservateurs de la planète cosméto. Mais, qu'est ce qu'ils attendent pour l'appliquer à d'autres produits dans leurs gammes ? Déjà plus d'un an que DEFI est sur le marché et il n'y a que deux produits à bénéficier du système, la crème Haute Tolérance et le Lait Nettoyant d'Avène. C'est bien peu au regard de tous les tubes utilisés dans les nombreuses marques du groupe (Avene, A-Derma, Ducray, Galenic, Klorane etc). C'est d'autant plus dommage que Pierre Fabre réagit à l'annonce d'un produit sans conservateurs chez L'Oréal. La meilleure réponse n'aurait-elle pas été plutôt de multiplier l'offre ? Et, oui, je me doute que le système DEFI est plus cher à fabriquer qu'un tube lambda, mais beaucoup de consommatrices seraient prêtes à payer plus cher pour éviter les conservateurs. Et ce sont peut-être celles qui ont délaissé la pharmacie pour se tourner vers le bio...

mercredi 2 février 2011

c'est du lourd, bébé !

J'ai reçu hier un communiqué de presse m'annonçant la naissance d'un nouveau parfum, "Petite Mort" et j'avoue, je me suis régalée à sa lecture. Hélas, hélas, il ne m'a pas été possible de sentir cette nouvelle fragrance, "inspirée -je cite- par le seul fluide corporel qui est secrété uniquement grâce au désir et à l'activité cérébrale, substance insaisissable produite par une femme au moment de l'orgasme"... Non, vous ne rêvez pas, ce parfum, c'est l'évocation du plaisir féminin. Ma phrase préférée, dans le communiqué, c'est "la pudeur nous empêche de dévoiler le processus de création". Là, je n'ai pas pu m'empêcher d'imaginer le mec reniflant toutes les femmes après l'amour (alors, heureuse ?) et notant ses impressions sur un petit carnet. Imaginons deux secondes que le type en question ne soit pas très doué et qu'en fait de parfum d'orgasme, ce soit le parfum de la frustration et de la déception !!! J'oubliais une précision de taille (ouarf), le prix est aussi élevé que l'ambition : 1000 dollars le flacon. Et je n'ai pas compris s'il s'agissait d'un parfum pour homme (je les veux toutes) ou pour femme (t'as vu ce que je te promets ?). Et pas de photo de la chose car mon mac est chez le docteur, je squatte l'ordi familial (un PC, beurk)...