samedi 29 octobre 2011

Nuts ! Non, ça ne se mange pas...


... Et pourtant, avec ses pots façon glace américaine, on pourrait bien les dévorer ! Contrairement aux apparences, c’est frenchy et pas gadget (oui, les apparences sont trompeuses), les prix, dans les 25-35 euros, en témoignent. Il s’agit d’une nouvelle marque de soins corps avec des huiles, des laits hydratants, un soin buste, un gommage. Moi, je trouve malin de faire une ligne corps spécifique, il y a peu de vraies nouveautés sur le marché. Malin aussi le parti-pris de travailler les noix (macadamia, cajou, amande) et de proposer des produits très “safe”, certains sont bio et d’autres non mais aucun ne contient de parabens, phenoxyethanol, huiles minérales etc. Bon, évidemment, j’ai totalement craqué pour la gamme à l’amande, réplique fidèle de la colle Cléopâtre de mon enfance. Les senteurs de macadamia m’ont en revanche peu plu, mais ma fille a a-do-ré ! Sentez-vous mêmes pour vous faire une idée ! Rien à redire sur les textures, très confortables et vraiment bien travaillées. J’aime bien aussi l’idée des gros pots, pratiques pour y mettre les doigts dedans le matin sans se battre avec un tube. Les produits sont en vente chez Parashop.

mercredi 26 octobre 2011

Essie c’était ni bleu ni vert...


...la couleur de vernis de la saison ? Mais un compromis entre vert, gris et bleu, comme de l’argile. J’ai testé, ça va même aux peaux claires ! Alors, ok, ce n’est pas lumineux mais on s’en fiche, c’est classe. Bon, le nom est, comme dab, totalement étrange puisque le vernis s’appelle “School of Hard Rocks”. Il y a aussi un gris tendance “béton lavé” ravissant et un bleu pétrole éteint tout aussi joli. Et pour celles qui n’auraient pas suivi les dernières news concernant Essie, c’est la collection vendue dans les Monoprix car il y en a une autre vendue dans les instituts. Il coûte 11,90 euros.

dimanche 23 octobre 2011

une rencontre avec Erborian et un nouveau chouchou


Des gens qui travaillent dans l’industrie des cosmétiques, j’en rencontre tous les jours mais, au final, une petite proportion seulement est réellement passionnée par cet univers. Entre les jeunes chefs de produit qui élaborent des cosmétiques en regardant ce qui existe sur les linéaires et qui réussissent à gagner 2 % de part de marché (ça fonctionne mais ça n’est pas intéressant) et les patrons de boîte qui n’ont que leurs femmes comme testeuses (ma femme m’a dit... ma femme lit votre magazine... ma femme a les cheveux secs... mais pourquoi ta femme ne vient pas au bureau à ta place ?), il y a les vrais passionnés, et ceux-là, on pourrait les écouter parler pendant des heures. Je vous avais déjà parlé de Jean-Noël Thorel (Bioderma, Esthederm, Etat Pur) et voici Katalin Berenyi, une des fondatrices d’Erborian (vous savez, celle qui a lancé la BB cream en France). Finalement, si on parle autant de la Corée comme l’autre pays de la cosméto (quoi ? il y a un autre pays que la France pour les cosmétiques ?) c’est beaucoup grâce à elle. Le gouvernement Coréen devrait peut-être lui donner une petite médaille... Katalyn, la cosméto, elle adore ça et elle a mis ses envies en tubes. Je suis fan absolue de ses textures, très fines, et des odeurs de ses produits, même si côté composition ce n’est pas ce que je préfère (des herbes d’orient, certes, mais aussi des silicones et du phenoxyethanol). J’avais déjà craqué pour la crème de nuit, Yuza Sorbet, et voilà que je découvre le lait corporel de la même gamme. Même texture souple et hydratante à souhait, toute élastique, avec cette senteur fraîche qui vous met de bonne humeur pour la journée. Il faut aussi parler de l’univers visuel de la marque, raffiné et qui ne ressemble à rien de ce qui existe sur le marché. Plutôt rare pour une jeune marque : la plupart ont des packs tristes à pleurer, oubliant du coup la dimension plaisir irrésistible qui fait qu’on va choisir une marque inconnue plutôt qu’un blockbuster. Bref, après avoir rencontré Katalin, on prendrait presque un aller simple pour Séoul. Yuza Sorbet Body Milk coûte 26 euros.

mercredi 19 octobre 2011

Infaillible Mate, L'Oréal Paris


J'adorais les couleurs très intenses des ombres infaillibles de L'Oréal Paris mais jusqu'à présent, elles étaient uniquement proposées en version irisées et l'irisé sur les yeux, ce n'est pas trop mon truc... A y est, les voici en version mate. Toujours aussi faciles à appliquer, c'est déjà un challenge pour des ombres mates, des couleurs à tomber et un résultat parfait c'est à dire une tenue de 24 heures (mais vous avez le droit de vous démaquiller le soir quand même !), une résistance aux frottements (ça, c'est pour les filles qui ne peuvent s'empêcher de toucher non-stop leurs yeux, j'en connais !) et waterproof. Ma préférée : l'Enigmatic Purple 28, ni pourpre ni noire mais entre les deux. Ca va à tout le monde et on peut aussi bien l'utiliser en liner au ras des cils qu'en bon gros smoky chargé. La texture étrange est à mi-chemin entre poudre et crème mais elle s’étale très bien, au doigt ou au pinceau. Elle coûte 9,80 euros.

dimanche 16 octobre 2011

le rouge à lèvres violet ? On va oublier

On en a vu dans les collecs de maquillage de cette saison et on va vite faire une mise au point. Donc, oui, c’est super joli et lumineux quand on le voit dans son tube. C’est éventuellement super joli aussi sur des mannequins de 14 ans qui ont la peau fraîche et à qui tout va (c’est même pour ça qu’on les choisit elles, et pas des vieilles dames de 30 ans pour faire des photos et des défilés). Dans la vraie vie, le rouge à lèvres violet est une mauvaise blague. Il fait les dents jaunes par effet optique, il donne mauvaise mine et, au mieux, on a juste l’impession que vous êtes invitée à une soirée Twilight... Bon, si c’est un violet tirant sur le prune et dont la texture est transparente, ça peut être joli, sinon, ça fait PEUR ! Et ne demandez pas pourquoi les créateurs de maquillages sortent des produits importables. C’est comme les couturiers qui font des vêtements entièrement transparents : on sait bien que personne ne les portera.

J’ai 68 ans et ma peau est sèche avec une tendance à la couperose...

... je n’ai toujours pas trouvé la crème idéale, en avez-vous à me conseiller ?
C’est une question basique mais difficile car la quête de la crème parfaite peut prendre un certain temps ! Moi-même, j’en teste des dizaines et je suis très rarement séduite. Mon premier conseil pour le choix d'une crème qui convienne à votre peau, c'est avant tout de ne pas vous ruiner. Pour moi, le secteur de la pharmacie est le plus performant en termes de rapport qualité/prix. Il existe des formules super dans les marques La Roche Posay, Vichy ou Avène, Galénic, Ducray ou encore Bioderma que j'adore. Nuxe fait aussi partie de mes chouchous. Au moins, même si la crème ne vous convient pas, elle ne vous coûtera pas trop cher ! Parce que c'est vrai, il faut en essayer des crèmes avant de trouver la sienne, surtout quand on a un petit souci de peau (couperose par exemple). Par ailleurs, les marques se sont enfin aperçues qu'on n'arrêtait pas d'acheter des cosmétiques à 45 ans et demi et donc, il y a de plus en plus de produits pour les peaux "matures" (terme politiquement correct habituellement employé pour désigner les peaux post ménopause). Plus fines et plus sèches, elles ont besoin de textures particulières. Il y en a deux nouvelles qui paraissent pas mal, Milaya de Galénic et Substiane + Peaux matures (il en existe pour d'autres types de peaux) La Roche Posay. Sinon, mes valeurs sûres sont les crèmes des gammes Hydrabio et Créaline de Bioderma. Attention, elles ne feront pas disparaître la couperose car pour cela, c'est plutôt le dermato qu'il faut aller voir (pour des séances de laser) mais au moins, elles apporteront un grand réconfort.

dimanche 9 octobre 2011

Ushuaïa : ce déo bio marche


Et ce n'est pas aussi évident que ça, car des déos bio, il y en a pas mal sur le marché et bien peu sont à la hauteur de nos espérances. Alors, mettons-nous d'accord, il n'aura aucune action sur la formation des taches d'humidité. Ca, clairement, c'est impossible à faire sans sels d'alu. Mais il tient ses promesses contre les odeurs de transpiration. De plus, il sent bon et surtout (ma hantise !) pas trop fort. C'est un spray de 125 ml sans gaz propulseur qui permet autant d'utilisation qu'un 200 ml et la pulvérisation est super fine (pas de dégoulinures désagréables). Bref, c'est ce qui se fait de mieux pour moi à l'heure actuelle en matière de déo bio. Il existe en trois versions : lin le plus discret mon préféré, hibiscus, pourquoi pas et vanille, écoeurant mais c'est un avis perso sur tous les produits d'hygiène à la vanille. Il coûte 4,20 euros et s’achète en grandes surfaces.

mercredi 5 octobre 2011

Caudalie n’a qu’à bien se tenir...

... Car après les soins issus de la vigne, voici les soins à base de bière et d’orge. Ca se passe à Londres, dans le spa d’un hôtel mega classe, le Brown’s. Je sais, c’est débile de se moquer car ça doit être très bien, mais ça a suffit à égayer ma journée de journaliste beauté. Surtout les soins de pédicurie à la bière blonde (anglaise of course). Tiens, j’y pense, peut-être qu’avec mes origines, je pourrais proposer des soins au schnapps ? Allez, j’arrête...

dimanche 2 octobre 2011

Bottega Veneta, chic mais pas uniquement...


J’ai beau me lamenter sur la disparition des beaux flacons, on en voit quand même un ou deux sortir du lot, comme le Cartier dont je vous ai parlé il n’y a pas longtemps et le petit nouveau, Bottega Veneta. Tout en sobriété mais travaillé comme un bel objet avec ce je ne sais quoi d’intemporel, comme si le flacon existait depuis des decennies (l’essence même du style Italien ?). Petit détail classy, qui ne se dévoile qu’aux addicts, le fond du flacon reprend le célèbre tressage maison, l’intrecciato, par un relief de verre dépoli. La bonne surprise c’est que le jus est aussi raffiné que le flacon. Signé Michel Almairac, c’est un chypré floral cuiré, souple et sensuel comme un sac tressé : un bel hommage au travail artisanal de Bottega Veneta. On y sent des notes de terre et de bois, de cuir bien sûr avec un départ plutôt masculin tandis qu’une petite rondeur féminine persiste ensuite dans le fond. Le truc sympa, finalement, c’est que c’est une composition originale et, dans cet océan de parfums tous plus dépourvus de caractère les uns que les autres, ça fait du bien. Pas de doute, savoir retranscrire l’âme d’une prestigieuse maison dans un parfum, c’est un magnifique travail artistique. A partir de 53 euros chez Sephora.