mercredi 26 février 2014

Ginepro di Sardegna, Acqua Di Parma

Le genièvre, autant je ne l’aime pas en version apéro (le “Gin-to”, j’ai toujours détesté ça et je ne sais même pas, d’ailleurs, si c’est encore à la mode ?! -oui, il y a une mode pour les apéros-) autant en version parfum, je surkiffe. Mon étalon sur la question, c’est Juniper Sling de Penhaligon’s dont j’ai déjà parlé tant de fois. Acqua di Parma a donc eu une merveilleuse idée de penser à exploiter ce filon, le replaçant du même coup dans un univers Sarde (le rêve absolu en matière de Méditerranée, non ?). Tout me parle dans sa composition, on y trouve, au départ, de la bergamote, du poivre, du piment et de la noix muscade, puis de la sauge, le fameux genévrier et du cyprès en coeur, et enfin, pour donner du corps à tout ça, du cèdre de Virginie en note de fond. C’est aromatique, épicé juste ce qu’il faut et c’est le parfum du vent chaud dans le maquis (je veux retourner en Sardaigne !). Bien sûr, ça va aussi bien aux femmes qu’aux hommes et, désolée de trahir mon Juniper Sling mais ce genièvre signé Acqua Di Parma tient bien plus longtemps, il est moins frais aussi faut dire. En même temps, il est Italien alors que l’autre est Anglais... Ca doit être la raison. Le flacon de 75 ml coûte 66 euros et il sort bientôt (d’ici un mois...).

dimanche 23 février 2014

Un sérum en guise de crème de nuit, c’est bien ?

J’en ai déjà parlé plusieurs fois mais j’en profite pour affiner ma réponse. Personnellement, je pratique beaucoup le sérum à la place d’une crème de nuit, surtout en été quand une crème est trop riche. Et je le conseille volontiers tout au long de l’année à toutes les peaux mixtes ou grasses qui n’ont pas besoin d’être “nourries”. Un bémol toutefois avec certains sérums (et pas parmi les moins chers...). Au vu de leur composition avec “paraffinum liquidum” en deuxième position dans la liste de leurs ingrédients, je ne mettrais pas ce genre de produit sur une peau mixte ou grasse. Car, “paraffinum liquidum”, c’est de l’huile minérale, et autant c’est éventuellement pas mal (bien que naze du point de vue écolo) pour les peaux complètement desséchées qui ont besoin d’un produit occlusif qui isole parfaitement la peau, autant je trouve ça redoutable sur une peau déjà grasse ou mixte. Les huiles minérales ont, en effet, une fâcheuse tendance à boucher les pores de la peau et à encourager la prolifération des points noirs. Idem pour ceux qui affichent de l’alcool en deuxième ou troisième position de leurs ingrédients. Ca permet d’obtenir une texture fluide et vite absorbée mais ce n’est pas idéal sur les peaux grasses ou mixtes. En asséchant la peau, on stimule les glandes sébacées qui, par réaction produisent encore plus de sébum. Pour beaucoup d’entre nous, c’est vraiment du basique de la cosméto mais, parfois, certaines marques ont tendance à faire abstraction du basique et ne résistent pas à une formule plus glam ou juste moins chère à produire. Surtout quand le marché actuel est porté par les ventes de sérum, et qu’il n’existe pas de définition précise de ce que doit être un sérum. En gros, le sérum concentre plein de principes actifs sans avoir à se soucier de protéger la peau des agressions extérieures, à la différence d’une crème. A partir de là, chaque marque interprète le concept comme elle veut. Donc, oui, pour le sérum mais on y regarde à deux fois quand même...

mercredi 19 février 2014

Shampooing Extra Volume, Moroccanoil

Et bien, voilà un shampooing dont la formule me laisse perplexe, ce n’est pas du bio (loin s’en faut, il y a du PEG à la louche), c’est du sans sulfates mais on dirait, à l’usage, un shampooing bio première génération, ce qui n’est pas forcément un compliment. Il mousse beaucoup avec très peu de produit comme beaucoup de “sans sulfates” et la mousse est très dense. Après quelques secondes de shampouinage, on se retrouve avec une masse de cheveux comme une touffe à l’arrière de la tête, bien emmêlée, limite flippant... Bizarre, mais une noisette de masque ou d’après-shampooing là-dessus et, hop, tout redevient soyeux. Au finish, je le recommande quand même aux cheveux gras et plats car, en ce qui concerne le volume, je trouve qu’il fonctionne bien, mes cheveux étaient très nerveux et bien gonflés après-séchage. La composition, sans sulfate ni phosphate et sans paraben (mais avec phénoxyethanol...ne rêvons pas) est plutôt idéale aussi pour les cheveux colorés. Cher au départ (il coûte dans les 20 euros), on en utilise si peu qu’il finit par être assez économique, comme souvent avec les formules sans sulfate.

dimanche 16 février 2014

Peau atopique = peau atomique ?

Attention, post fleuve ! Carine me demande si sa routine de soins pour une peau atopique est correcte. Elle nettoie sa peau avec le lait Avène Tolérance extrême, puis de l’eau thermale d’Avène et enfin de l’huile et une crème hydratante. Le soir, elle démaquille sa peau avec une lotion micellaire puis la nettoie avec le lait Avène, l’eau thermale et une fois encore huile et crème hydratante. Carine souhaite utiliser des produits sans silicones ni parabens, les moins agressifs possible. Pour moi, de ce que j’en sais et après interrogatoire serré des peaux atopiques autour de moi, les habitudes de soins de Carine sont nickel. Un petit bémol toutefois en ce qui concerne le “double nettoyage du soir”. Je me contenterais du lait, sans démaquiller à l’eau micellaire au préalable, car cela fait double emploi. Le lait démaquille très bien et cela évite d’irriter la peau par un deuxième passage du coton. Carine peut aussi, tant que sa peau l’absorbe, appliquer une deuxième couche de crème dix minutes après la première, surtout quand il fait froid et sec. J’en profite aussi pour dire à tous les atopiques qu’il faut vraiment éviter les séjours prolongés dans l’eau et les douches ultra-longues et bien chaudes. Cela détruit le film hydrolipidique à la surface de la peau et celui-ci est déjà altéré sur une peau atopique. Le choix des produits est compliqué et il faut faire des compromis. Je comprends le souhait de Carine d’éviter les parabens mais les autres conservateurs, y compris en bio, sont plus irritants. Pour ce qui est des silicones, on s’en passe aisément sur une peau atopique car ils n’apportent rien et ont même un effet déssechant à la longue. Le choix des huiles végétales est parfait car, au moins, on n’y met pas de conservateurs et l’huile d’Argan pure est un des meilleurs antirides. En fait, les ingrédients à privilégier pour les peaux atopiques sont ceux qui vont isoler la peau et constituer un petit matelas à sa surface : la glycérine (végétale), le beurre de karité pur (à faire réchauffer dans la main pour pouvoir l’étaler). Le souci de Carine est aussi de réussir à limiter ses poches sous les yeux et là, j’avoue que c’est compliqué car les meilleurs soins pour cela sont les décongestionnants mais ils peuvent déssécher l’épiderme. En tout cas, pas d’huile sur le contour de l’oeil ni de crème contour des yeux le soir (ça peut faire gonfler avec le ralentissement de la circulation lymphatique la nuit), mieux vaut mettre la crème le matin et bien masser par petits tapotements du bout des doigts la zone du contour de l’oeil.

mercredi 12 février 2014

ne pas confondre éthique et bio

Ce n’est pas la même chose et j’entends à longueur de journée des gens qui confondent les deux à propos des cosmétiques. Par exemple, Lush, c’est éthique et engagé car la marque est très présente sur les sujets qui concernent la protection des animaux, c’est végétarien aussi mais ce ne sont pas des cosmétiques bio. Même si la marque fait, semble-t-il, des efforts pour améliorer ses compositions et qu’on y trouve pas mal d’ingrédients biologiques, les conservateurs utilisés sont des parabens entre autres ingrédients non-bio. Idem pour The Body Shop dont la démarche est proche (tiens ce sont deux marques British au départ) avec des engagements auprès de producteurs et afin de privilégier des filières équitables et responsables mais cela n’en fait pas pour autant des produits bio. Attention, je n’accuse pas les marques de tromper leurs consommateurs, je constate simplement qu’il y a une certaine confusion dans l’esprit des gens entre éthique, végétarien, bio... tout ça tout ça. Peut-être aussi que la multiplication des labels y est pour quelque chose : entre les labels bio et le label non testé sur les animaux, les produits sont bardés de logos difficiles à identifier clairement et à distinguer. D’ailleurs, inversement, ce n’est pas parce qu’un produit est bio qu’il est éthique et responsable !

dimanche 9 février 2014

J’ai 22 ans et j’ai eu un traitement par Roaccutane mais j’ai des cicatrices et des boutons qui réapparaissent, mon teint est irrégulier... Help !

Hélas, les cosmétiques ont leurs limites, j’adorerais pouvoir te dire que telle ou telle molécule peut éliminer les cicatrices d’acné mais, sincèrement, de tels produits n’existent pas. Je te renvoie donc chez le dermato en espérant que tu trouves le bon (pas évident je sais) et que tu lui demandes quelles solutions il propose. Selon moi, le mieux à faire est de combiner soins et traitement dermato. Comme cela concerne le relief endommagé de la peau, le but est de relisser celle-ci, que ce soit à l’aide d’un peeling dermatologique ou de séances de laser (le dermato doit te faire un devis pour ce type d’intervention, car c’est assez cher). Quant aux boutons qui réapparaissent et à l’aspect irrégulier du teint, on peut espérer en venir à bout avec des produits aux acides de fruits ou à l’acide salycilique. Mes préférés sont les gammes Lysalpha de SVR, Sebium de Bioderma et les très efficaces zinc gluconate et acide salycilique de chez Etat Pur. Mais, il y a aussi des formules très intéressantes chez Neostrata que certains dermatos connaissent bien. Enfin, quels que soient les produits choisis, il faut perséverer deux ou trois semaines avant d’avoir les premiers résultats, autant le savoir...

mercredi 5 février 2014

le mascara parfumé : drôle d’idée

Il paraît que l’odeur du mascara n’est pas agréable pour la plupart des consommatrices. Oui, bon, c’est vrai, j’avoue, il m’arrive de renifler les mascaras en les débouchant mais du coup, ce que je sens parfois, c’est le produit bien chimique. Et justement, si on met du parfum dedans, on va masquer cette odeur chimique mais pas enlever les composants en question. Un détail qui n’a pas échappé aux marques et qui, pour séduire des consommatrices qui reniflent leur mascara (moi ?) les parfument. Certaines le disent comme L’Oréal avec son nouveau Volume Millions de cils Excess, d’autres ne le précisent pas (c’est pire !). Toutes jurent que les formules sont super safe car le parfum choisi a subi une batterie de tests pour prouver son innocuité. Mais, tests ou pas tests, un parfum, c’est quand même potentiellement allergisant et sur la zone des yeux si fragile, je trouve totalement inutile de sensibiliser sa peau quand ce n’est pas nécessaire. Surtout qu’une fois que l’on est allergique au parfum en général, on se retrouve avec un choix de vingt produits en pharmacies... Et là, ciao les mascaras glamour !

dimanche 2 février 2014

La CC qui n’affiche pas un SPF 25 : inutile

On peut penser ce qu’on veut des CC et des BB mais on ne peut pas y échapper, elles sont partout. Du coup, j’en profite pour ajouter ma petite touche perso : même si je n’aime pas les BB (souvent trop épaisses et cireuses pour ma peau) mais que j’apprécie les CC, le SEUL véritable intérêt que je leur trouve, finalement, c’est de maquiller tout en protégeant super bien la peau des UV. Or, il se trouve qu’il y en a quelques unes -pas gênées !- qui débarquent avec des indices 10 voire pas d’indice du tout. A quoi servent-elles ? Mystère ! Puisque même un fond de teint basique fait mieux. Surtout qu’on aurait pu continuer à les appeler crèmes teintées (arf, oui, forcément, c’est moins vendeur), ce qui correspond mieux à la réalité. Car, qu’on ne s’y trompe pas, la CC et la BB sont -grosso modo- des produits solaires mieux gaulés que des solaires habituels avec lesquels on n’est pas maquillée, juste luisante ou blanche au choix. D’ailleurs, vont débarquer des BB Solaires l’été prochain et il sera intéressant de comparer les compositions des deux produits. En attendant, on fait quand même attention à ne pas se surprotéger quand on habite une région peu ensoleillée pour ne pas risquer la carence en vit D...