mercredi 31 janvier 2018

Savon nettoyant pinceau, Sephora


Allez les filles ! On lave ses pinceaux ! Et là, tout le monde se barre en courant… Bon, j’ai peut-être une solution pour vous. Ce petit savon dans sa boîte et surtout l’accessoire qui l’accompagne, un disque en silicone qui se ventouse sur le fond du lavabo. Tout con, certes mais ultra-pratique. Parce que le nettoyage est beaucoup plus rapide et efficace en frottant le pinceau imprégné de savon sur le bidule qu’avec juste du savon. Au final, des pinceaux tout doux, un maquillage mieux appliqué, moins de boutons (because moins de prolifération de bactéries). Tout ça pour 9,95 euros. Et ouais, plus d’excuses… 

dimanche 28 janvier 2018

Crème fouettée corps à la prêle, Alban Muller


Drôle de démarche que choisit cette marque : son nom -Alban Muller- est inconnu du grand public mais ultra-connu de la profession car il formule et fabrique depuis 40 ans pour de très nombreuses marques. Impossible de citer des noms car c’est confidentiel mais en gros, c’est à lui qu’on fait appel quand on veut lancer sa marque et qu’on n’a pas les moyens d’avoir ses propres labos et ses propres usines non plus. Installé dans la Cosmetic Valley, il est passionné de plantes. Ce qui est drôle, c’est qu’il aurait pu faire cette démarche il y a très longtemps. En tout cas, le résultat est nickel, comme cette crème pour le corps à la texture nacrée (mais qui ne fait pas miroiter la peau rassurez-vous), qui pénètre en deux secondes et laisse l’épiderme tout rebondi. A base d’extraits de prêle, plante utilisée pour son action raffermissante, elle ne ressemble pas à une formule bio habituelle (ni à aucune autre formule d’ailleurs) et on sent la maîtrise. La marque revendique en outre un procédé de fabrication à basse température qui préserve les propriétés des molécules. J’adore aussi le look du pot, je le trouve plutôt tendance, ce qui, m’a étonnée aussi. Pour être franche je m’attendais à un truc plus ringard (mais quelle langue de P.…!). Elle coûte 29 euros (sur leur site uniquement)

mercredi 24 janvier 2018

J’ai lu que le dioxyde de titane sous forme nano était très dangereux et qu’on en trouve dans les cosmétiques, ton avis sur la question ?

Ben… Une fois de plus on fait le procès de la chimie sans remettre en question nos pratiques de consommation. Alors, oui, le dioxyde de titane, sous forme de nanoparticules est dangereux (mais il n’y a hélas pas beaucoup d’études sur la question). Il est présent dans les crèmes solaires car c’est un filtre minéral ultra-efficace. Sauf que, quand on l’incorpore sous une forme pas nano (donc sans danger) la crème est bien blanche et personne ne veut en mettre. A tel point que même la charte bio des solaires autorise le dioxyde de titane nano arguant qu’on préfère encore incorporer ce matériau que risquer un mega problème de santé publique avec augmentation des cancers de la peau. Ce qu’il faut savoir, c’est que cet ingrédient est surtout dangereux pour les personnels le manipulant dans les usines, quand il est encore volatile (ce qui est problématique aussi on est d’accord, hein). Une fois intégré à une crème, on ne le respire pas (et c’est pour cela qu’il n’y en a pas dans les brumes solaires qu’on pourrait par mégarde respirer). Bon, il faudrait éviter aussi de l’appliquer sur une peau lésée mais, personnellement, sa présence me préoccupe davantage dans certains dentifrices car on peut les ingérer ou même dans les produits alimentaires. Pour rappel, dans les cosmétiques, les ingrédients sous forme nano sont indiqués entre crochets dans la liste INCI, c’est facile à repérer et il y en a très peu car les consommateurs n’en veulent pas. Pour bien comprendre le débat, Que Choisir porte plainte pour défaut d’étiquetage : en gros Que Choisir dit que certains utilisent des nanoparticules sans le dire. C’est assez technique car c’est une question de taille, il y a beaucoup d’ingrédients à la limite de la taille nano pour bénéficier de la praticité de la micronisation sans être en nano. Par exemple, c’est souvent le cas des pigments très noirs dans les mascaras. Donc, suite à la plainte déposée par l’UFC Que choisir il y a quelques jours, les fabricants incriminés demandent à connaître le protocole de tests de Que Choisir car leurs fournisseurs de matières premières nient les utiliser.

dimanche 21 janvier 2018

le dermato m’a prescrit des produits que je n’aime pas

Aïe ! Ben, déjà, tu n’es pas la seule dans ce cas… Le nombre de copines qui essayent les produits recommandés par le dermato mais sont déçues et ne les rachètent pas, c’est énorme. Mais c’est normal. Je m’explique : le dermato te propose d’utiliser des produits dont les visiteurs médicaux lui vantent les mérites (argumentation scientifique à l’appui). Ce sont la plupart du temps des marques vendues en pharmacies, très safe et avec lesquelles on est quasi sûre de ne pas avoir d’allergies (et c’est déjà pas mal). Sagesse et sécurité donc. Sauf que, les dermatos n’essayent pas tous les produits qu’ils recommandent (contrairement aux journalistes beauté, ah ah ah) et parfois on a de gros loupés : produits trop riches (on a consulté pour un problème de peau sèche et on se retrouve avec l’épiderme luisant du matin au soir) ou juste pas agréables à utiliser. Les dermatos ne sont pas non plus tous au point sur les ingrédients (alors que les pharmaciens oui). Notez bien que les dermatos ont autre chose à faire que s’intéresser de très près aux produits, ils se tapent quand même dix ans d’études pour réaliser des diagnostics super pointus de maladies de peaux (et sincèrement, souvent rien ne ressemble plus à une maladie de peau qu’une autre maladie de peau). Mais bon, le problème, quand le produit prescrit ne plaît pas, c’est qu’on a vite tendance à l’abandonner pour revenir à ses crèmes préférées. Evidemment, je ne vous fais pas un dessin, plus on raffole de formules parfumées ultra-glam et plus on risque la grosse déception dans la prescription. Souvent, le dermato demande « et vous utilisez quoi comme produits ? » et si on balance une marque qu’il ou elle ne connaît pas, ça finit par « utilisez plutôt ci ou ça ». Mais il y a de l’espoir, d’abord parce que les dermatos et médecins esthétiques sont de plus en plus souvent des femmes utilisatrices de produits, surtout s’ils sont spécialisés en actes anti-âge. Ils ou elles conseillent généralement des marques top comme SkinCeuticals ou NeoStrata. Et, du côté des marques prescrites, il y a aussi de l’espoir car les produits sont de plus en plus sympas à utiliser. Un début de solution à ce souci ? Aller dans un point de vente spécialisé produits pharmaceutiques, soit une pharmacie pointue sur la question soit My-Dermacenter (rue des Francs Bourgeois à Paris) qui conseille et vend toutes les marques pharmaceutiques de L’Oréal (La Roche Posay, Sanoflore, SkinCeuticals,Vichy).   

mercredi 17 janvier 2018

Crème mains nourrissante aromatique, Sanoflore


Celle-là, les bonnes fées se sont penchées sur son berceau : elle a tout pour elle : une formule bio (toujours mieux), une texture aussitôt absorbée (encore rare en bio), une odeur à tomber – ici c’est orange douce et camomille mais elle a deux soeurs tout aussi délicieuses à la lavande et à la menthe- et un mini-tube qu’on peut garder dans son sac sans qu’il se déforme, contrairement à tant d’autres. Mais la vraie bonne idée de la marque c’est d’avoir ciblé les huiles essentielles pour obtenir une action précise dans chaque crème. Se concentrer, se relaxer, se revigorer… Voilà pourquoi il est recommandé d’appliquer sa crème puis de placer ses deux mains devant son visage pour respirer à fond les huiles essentielles. Et c’est super agréable ! Elles coûtent 9,10 euros. 

dimanche 14 janvier 2018

J’ai testé le rehaussement de cils

Et c’est peut-être ce qu’on appelait autrefois la permanente de cils. On utilise plus souvent maintenant le terme rehaussement qui doit faire moins peur. Ca faisait longtemps que je voulais tester le truc, sachant que je ne suis pas du tout cliente pour les extensions de cils que je trouve bizarres, artificielles et casse-bonbons niveau entretien. Et comme par ailleurs, je suis très friande de teinture de cils, surtout en été parce que mes cils sont clairs, et que j’avais remarqué qu’on pouvait associer les deux techniques, je me suis lancée. Résultat ? Bien mais pas tant que ça. En gros je m’attendais à un résultat plus spectaculaire. Certes, on voit une différence mais au vu du temps que cela prend, je crois que je préfère continuer à mettre mon mascara. J’ai pris une photo avant/après mais on ne voit pas assez la différence pour que vous puissiez apprécier la chose. Je reconnais que en deux coups de mascara mes cils sont bien recourbés mais je pensais qu’au naturel ce serait déjà top. Concrètement, la pose (ultra-minutieuse) dure vingt minutes : les cils sont collés sur une espèce de petit bourrelet de silicone posé au ras de la paupière supérieure. On doit rester ensuite les yeux fermés une vingtaine de minutes supplémentaires le temps que le produit « prenne » puis, après le rinçage, on passe à la teinture de cils et rebelote pour quinze minutes. Grosso modo, il faut prévoir une heure pour les deux. Le résultat dure quatre semaines environ (peut-être plus si on ne perd pas beaucoup ses cils) et la séance coûte 75 euros dans un institut de quartier. Attention à bien choisir l’endroit si vous êtes intéressée car ça ne supporte pas du tout l’amateurisme. Internet regorge d’histoires atroces d’yeux gonflés/collés/rougis, les produits utilisés ne sont pas anodins…

mercredi 10 janvier 2018

C’est marrant, il y a plein de nouveaux gommages…

Et ce n’est pas un hasard ! C’est parce qu’à partir de maintenant, la réglementation européenne interdit les particules de plastique dans les formules. Du coup, toutes les marques qui en utilisaient ont revu leur copie. Certaines en profitant pour enfumer quelques consommatrices et dire qu’elles l’ont fait par souci écologique (euh, non, en fait, t’es obligé de le faire…). Et celles qui n’utilisaient déjà pas de plastique fayottent un peu en remettant en avant leurs produits aux grains souvent végétaux. Bref, rien de bien bouleversant dans les résultats sur le visage (car quoi de plus basique qu’un gommage?) mais une foule de nouveaux produits.

dimanche 7 janvier 2018

Prêt à Powder Très Invisible, Bumble et Bumble


Le shampooing sec pas sec ou quand tu crois que le produit ne t’es pas du tout destiné alors que finalement il est génial pour toi… Explication : c’est un shampooing sec pour cheveux secs et épais, il nourrit le cheveu. Logiquement, quand on a les cheveux fins qui regraissent vite, on passe son chemin. Sauf que, sur insistance de ma chère collègue aux cheveux encore plus fins que les miens, j’ai fait le test. Adopté direct ! Totalement transparent, il aère la chevelure et au toucher, on dirait vraiment qu’elle est lavée de frais (je vais me reconvertir dans la pub pour lessive si ça continue). Bref, super efficace, tout doux et pas d’odeur de parfum cheap : pur bonheur ! Mais il coûte une blinde pour un shampooing sec, j’en conviens : 29,50 euros

mercredi 3 janvier 2018

Mise au point pour bien commencer l’année 2018 ! Comment tu sais si un cosmétique est bon ?


(sous-entendu, tu n’es pas dermato/biologiste/pharmacien)
C’est la grande question de la légitimité, qu’on pose à tous les journalistes. On fait d’ailleurs bien plus confiance à un médecin devenu journaliste santé (y en a plein) même s’il n’a jamais exercé. Bref, c’est comme ça, mais je commence à avoir l’habitude d’y répondre. Ce que je teste, en tant que journaliste, en premier ce sont les critères cosmétiques du produit : ça sent bon ? ça pénètre bien ? C’est facile à utiliser ? Concernant l’efficacité du produit, je teste la validité des arguments scientifiques, en recoupant des infos de sources différentes, comme le font tous les journalistes. Par exemple, je regarde si la marque a déposé un brevet, preuve d’innovation. Et si le brevet concerne une nouvelle molécule (très rare) ou juste une nouvelle association de molécules existantes qui agissent en synergie (plus fastoche donc plus fréquent). Je regarde aussi les tests fournis par la marque en détaillant le protocole. Par exemple les tests d’auto-évaluation me hérissent le poil : on donne à tester une crème à une consommatrice pendant 21 jours et on lui demande si elle a apprécié le produit. Bon, on se contrefout du résultat car on espère bien que celui-ci est excellent, sinon quel intérêt à proposer le produit ? Les vrais tests se font avec des protocoles un peu plus complexes et surtout pas en auto-évaluation. Je scrute l’actualité des marques et je m’interroge : si tout le monde sort un nouveau produit à base de poudre de perlimpinpin c’est qu’il faut aller creuser le sujet. Cela peut être le signe que la poudre de perlimpinpin est désormais disponible sous une forme particulièrement efficace et que tous les formulateurs et équipes marketing se sont jetés dessus pour l’intégrer à leurs produits. Par exemple, les progrès inouïs des cosmétiques bio ces dernières années sont dus à l’arrivée de nouveaux principes actifs, parce que le marché est sorti de la confidentialité et a donc vu affluer des capitaux pour financer la recherche (cercle vertueux). Je lis la liste INCI des produits, j’ai un peu plus d’entraînement que la plupart des gens mais tout le monde peut s’y mettre. Je ne suis pas scientifique mais mon rôle est de vulgariser. J’ai également une vision globale du marché (car je reçois les infos de toutes les marques ou presque) ce qui facilite l’analyse. Voilà, vous savez tout ou presque…