J’aime bien raconter les massages, ça aide toujours ceux qui me lisent à se faire une idée plus précise du moment. Donc, c’était au Ban Thaï Spa, il y a plusieurs adresses à Paris et c’est assez réputé car les masseuses sont formées par l’école de Wat Po à Bangkok (je répète ce qu’on m’a dit, je ne suis pas assez calée pour juger !). On s’installe dans le salon de massage et on enfile un pyjama thaï car ce massage se pratique habillé (donc oui on peut garder sa culotte mais c’est mieux d’enlever son soutif car ça entrave). Le matelas très large est posé à même le sol. Il faut qu’il soit large car la masseuse s’installe dessus pour travailler de tout son poids sur le corps, avec les poings, les coudes, les genoux quand on est sur le ventre, pendant toute la première partie… Elle demande au début ce qu’on veut comme type de pression, fort ou pas fort. Ce n’est pas un massage pendant lequel on s’endort, c’est très tonique et ça appuie là où ça fait mal (chez moi, partout !). Genre les petits muscles bien noués le long de la colonne vertébrale, les omoplates, les cervicales. La masseuse tire les membres et fait même craquer tout ça ! Un peu entre shiatsu et yoga dans l’idée… D’ailleurs, c’est un massage interdit aux femmes enceintes. Petit point technique : comme souvent les masseuses sont étrangères et quand elles posent une question, je ne comprends RIEN. Parce que je suis vieille et un peu sourdingue, je ne sais pas, mais moment de gênance absolue à chaque fois. La honte, je fais répéter et je réponds à côté (comme tous les vieux qui n’entendent pas bien). Bref, heureusement, ça ne change rien, la masseuse a un petit ricanement poli et hop, on passe à autre chose ! Ah ah ah. Pour info, ce massage dure 1 h et coûte 100 € et on en ressort pleine d’énergie.
Bienvenue sur ce blog consacré à la beauté ! Pas de pub, pas de billets sponsorisés, pas de jeux concours mais plein de conseils, des produits testés et des infos sur les cosmétiques. Soins visage, corps, capillaires et maquillage, si vous êtes dingue de produits de beauté, vous êtes au bon endroit !
dimanche 27 février 2022
mercredi 23 février 2022
Liftactiv B3 Sérum, Vichy
A force de parler de niacinamide (ou vitamine B3) comme d’un ingrédient miracle « belle peau », il sort des nouveaux produits en contenant à la pelle. Celui-ci est signé Vichy et on peut l’acheter les yeux fermés. Déjà parce que le prix est assez raisonnable (40 € environ mais les sites de parapharmacie le vendent sûrement moins cher et on en met vraiment peu) et ensuite parce que sa composition est pas mal. Elle associe donc la fameuse niacinamide (anti-taches, anti inflammatoire, anti pores visibles, anti-imperfections, anti rides) à de l’acide glycolique (aussi anti taches et antirides et booster d’éclat), des peptides (antirides) et de la vitamine Cg (dérivé de vitamine C antioxydante). Côté texture, c’est parfait : assez aqueux et à peine gélifié afin que la goutte posée sur la joue ou le front ne dégouline pas tout de suite et qu’on ait le temps de l’étaler ! Ensuite, aucune sensation de matière, c’est absorbé aussitôt. Trois gouttes matin et soir suffisent pour tout le visage. Bref, le bon cocktail pour les peaux à partir de 45 ans. Pour les jeunes, on peut trouver des produits associant la niacinamide avec des ingrédients plus costauds niveau imperfections, boutons etc…
dimanche 20 février 2022
Le parfum que le monde attendait…
… C’est celui que lance la Fédération française de Rugby ! Oui vous avez bien lu, ils lancent une eau de toilette. Et ils auraient vraiment du me consulter pour le nom car j’avais plein d’idées « Vestiaire après le match », « Sweat », « Gros Cuissots » … Mais ils l’ont appelé « Rugbyman », hyper original donc ! Je ne peux pas vous dire si ça sent bon mais le dossier de presse précise senteurs fraîches puis des notes boisées et animales (nous y voilà dans le vestiaire !). En tout cas, si vous cherchez un cadeau pour un fan de rugby… Il coûte 39,90 €.
mercredi 16 février 2022
Etat Pur arrive en pharmacies !
Ça n’a l’air de rien mais c’est une très bonne nouvelle pour toutes celles qui sont fans de la marque. Elle sera plus facile à trouver même si le site est, par ailleurs, assez explicite sur les formules et les produits. J’adore Etat Pur car c’est vraiment la marque qui a initié le lancement de tous les grands succès de ces dernières années comme The Ordinary et Typology, qui font un focus sur les ingrédients. De là à dire qu’elle est arrivée trop tôt sur le marché ? Peut-être… ou alors les autres ont tout repompé mais sont plus doués pour communiquer sur les réseaux sociaux et se montrer « rupturistes », genre : « c’est nous qui avons tout compris parce qu’on n’est pas des vieux boomers mais des jeunes crétins » ? Je m’interroge…
dimanche 13 février 2022
Bobbi Brown avant et maintenant
C’est resté pendant des années ma marque fétiche, celle où je trouvais tout bien, les emballages comme les produits. Elle appartient depuis 1995 au groupe Estée Lauder mais sa fondatrice, Bobbi, si charismatique et inspirante, était à la manoeuvre. Depuis 2016 elle a lâché l’affaire et ça commence à se sentir dans le choix artistique des packs. J’étais fan du look minimaliste des palettes et voilà que désormais, elles sont devenues -de mon point de vue bien évidemment totalement subjectif- ultra ringardes avec ces effets marbrés rouges, des dorures et des blasons dans tous les sens (très américain, non ?). Avant, quand les palettes sortaient, je me jetais dessus. Et tout dans la marque était disruptif, le souhait de Bobbi d’aider les femmes à sen sentir en confiance, le fait de proposer des sous-tons dans les fonds de teint, le look très bohème de Bobbi et même son soutien à Obama, forçaient l’admiration. Il ne reste plus grand chose de tout ça avec un business model à coup de promos et de produits moches. Moins envie d’acheter du coup…Et sinon pour info, le groupe Estée Lauder est depuis plusieurs mois l’actionnaire majoritaire de Deciem, la maison mère de The Ordinary. La marque est une vraie machine à cash, elle a un énorme succès, espérons que le groupe ne lui fasse pas perdre son âme !
mercredi 9 février 2022
Mascara Volume Ardent, La Provençale
La Provençale, marque bio lancée par L’Oréal joue avec les labels, un coup on est bio, un coup on est naturel, c’est un peu pénible car ça rend le message confus pour ne pas dire inaudible (idem pour Nivea avec Florena et bien d’autres). Néanmoins, malgré ce petit agacement, je m’incline devant le mascara. Il fait partie de la nouvelle gamme de maquillage. Déjà c’est osé de se lancer sur du makeup bio/naturel, tout le monde ou presque s’y casse un peu les dents. Les femmes qui achètent du maquillage, globalement, ne sont pas très sensibles aux arguments environnementaux. Désolée, c’est la réalité. Bref, rien n’est gagné ! Ce matin, j’ai donc essayé le mascara et c’est une très bonne surprise. Un peu épais mais c’est plutôt bien pour donner du volume, il a un effet recourbant visible (si on s’applique bien). La brosse est normale en poils et pas en picots de plastique. Autre bonne nouvelle, il tient bien la route même avec des yeux qui larmoient pour cause de vent dans la figure en vélo (crash test de folie !). Et il se démaquille correctement. Le prix : 12,50 €
dimanche 6 février 2022
Après-shampooing sans rinçage : une solution « verte » ?
La réflexion émane de L’Oréal et ce n’est pas inintéressant, en gros, l’idée, c’est que pour économiser l’eau, plutôt qu’appliquer un après-shampooing à rincer, on opte pour une formule sans rinçage. Tordu ? Non pas complètement car le bilan environnemental des produits se calcule aussi avec l’eau qu’on utilise et plus encore l’énergie dont on a besoin pour la chauffer. Ce qui explique que certains shampooings bio difficiles à rincer ne soient pas bien placés. En gros, c’est l’inverse du modèle américain des 40 dernières années, à savoir un shampooing tous les jours, suivi d’une tonne d’après-shampooing pour réhydrater la fibre agressée suivi encore d’un brushing de malade. Bon, en Europe, a priori, on n’était pas sur le même modèle mais l’idée fait déjà son chemin chez moi, j’utilise de moins en moins d’après-shampooing, déjà parce qu’avec les cheveux fins ce n’est pas toujours top mais aussi parce que les formules d’après-shampooings sans rinçage sont devenues très performantes… Idem pour le sèche-cheveux : je présèche beaucoup et avec un appareil high-tech (ok un Dyson…), mon séchage et mon pseudo-brushing ne nécessitent que 4 minutes d’appareil branché (oui, j’ai compté, surtout pour faire taire celui qui soupire quand je dis, juste avant de partir « attends, il faut que je me sèche les cheveux » !!!! Vous savez tout !). Les après-shampooings sans rinçage performants, j’en teste en ce moment donc j’en parle bientôt…
mercredi 2 février 2022
Jeter son mascara
Je ne sais pas vous mais moi -comme quelques copines interrogées à ce sujet- j’ai du mal à jeter mes mascaras. En fait, c’est le type de produit dont on ne sait jamais quand il est vraiment fini. On pilonne la brosse dans le fond de la flaconnette pour en grapiller encore un peu. Et quand le nouveau mascara arrive dans la salle de bains, on réalise que le résultat est quand même top, comparé au vieux truc qui traîne et qui commence à se dessécher. Et pourtant chez moi, rien à faire, le vieux mascara reste encore quelques mois en service avant de filer à la poubelle. Il me faudrait peut-être quelqu’un qui me dise clairement : ce produit est fini, jette-le ! (et le pire c'est que, quand je visite la salle de bains de ma mère, je passe mon temps à la harceler pour qu'elle jette ses vieux produits !)