dimanche 28 juin 2020

J’ai envie d’un parfum d’été… tu conseilles quoi ?


Tu veux dire un parfum-parfum ou une eau fraîche ? Parce que souvent en été, on a envie d’eaux fraîches. Mais si tu cherches un vrai parfum d’été, c’est celui-ci qu’il te faut, Sea Mimosa de Gas, plus connu pour ses bijoux que pour ses parfums. Et pourtant, énorme crush pour cette composition (et même pour l’ensemble de la gamme qui est très originale). Je vais essayer de le décrire de quelques mots : c’est un parfum qui rappelle les odeurs du sud, le mimosa est vraiment là avec son odeur lactée si particulière. Mais le jus évoque aussi la Riviera sans exubérance, c’est délicat : un vent salé et une touche d’amande sur un fond légèrement musqué. Tout en subtilité, pas commun, il est très loin des odeurs passe-partout de la parfumerie de masse. Et ce qui ne gâche rien, c’est que le flacon est sublime aussi : des rondeurs et un mélange de bois et or. Il coûte 68 euros.

mercredi 24 juin 2020

C’est vrai que le gel hydroalcoolique fait des taches sur la peau au soleil ?

Oui, ça peut, mais ce n’est pas forcément la faute du gel, c’est plutôt dû au parfumage de certains modèles. Si vous en achetez, faites bien attention à le prendre « sans parfum » pour cette raison. Et aussi parce que certains puent atrocement ! J’ai eu le malheur il y a quelques jours de me désinfecter les mains avec un gel proposé à l’entrée d’un magasin, il sentait un parfum sucré écoeurant pomme-d’amour/barbe à papa recuite. J’ai lavé mes mains environ 10 fois ensuite pour essayer d’éliminer cette odeur ultra-tenace, ça sentait encore le soir… et ça incommodait même les autres passagers de la voiture ! Sinon, le gel appliqué au soleil peut théoriquement faire des brûlures à cause de l’alcool, mais il n’y a pas trop de risque car il faudrait en mettre des quantités dingues et ça s’évapore vite. Je rappelle qu’il existe certains produits solaires alcoolisés et ça ne pose pas de problèmes particuliers. Sinon, le gel ça dessèche, je ne vous fais pas un dessin, vous avez capté et les ventes de crèmes pour les mains se portent bien, merci  😄

dimanche 21 juin 2020

C’est quoi la meilleure crème anti-rides ?

La question n’est pas étrange mais ce qui l’est c’est l’âge de celle qui demande : 26 ans… Après petite enquête, j’ai compris que la ride (une seule !) en question était une ride d’expression et pas une ride liée à l’âge ou au soleil car, à 26 ans les seules rides ce sont celles-là et aucune crème ne peut en venir à bout. Faut pas rêver, si vous froncez les sourcils non-stop depuis votre enfance, forcément une ride verticale s’installe et on ne pourra la déloger qu’à coups d’injections de botox (pour décrisper) ou d’acide hyaluronique (pour combler). Cette ride porte un nom, c’est la ride du lion ou ride de la glabelle. Pourquoi lion ? Je ne sais pas peut-être que les lions ont toujours un air furax ? Après, rien n’empêche d’entamer un petit travail sur soi pour cesser d’avoir la rage et arrêter de froncer tout ça. Néanmoins, et bien que je comprenne que cette ride soit un souci, ça m’a fait drôle d’avoir ce genre de demande d’une fille de 26 ans. Je ne juge pas, on fait toujours des fixettes sur des points précis de son visage quel que soit l’âge. Et en commençant tôt les injections à cet endroit, on évite que ça se creuse encore plus. Donc, c’est peut-être une bonne idée.  

mercredi 17 juin 2020

Black Lives Matter et beauté…

… Il y a encore du boulot à faire de ce côté-là mais on avance (pas assez vite). Par exemple, quand on cherche dans les banques d’images des photos pour illustrer des sujets beauté, si on ne précise pas « peau noire » les images reçues sont systématiquement la plupart du temps des personnes blanches (et souvent blondes aussi). Pour avoir des noir(e)s ou asiatiques, il faut le préciser, ce qui est dingue. Alors que pour blanc pas besoin de préciser, ce sera automatique même sans demander, comme s’il s’agissait d’une norme absolue. Ce n’est pas forcément du racisme affiché mais du racisme latent, du à un algorhytme (que quelqu’un a programmé il y a longtemps). Et évidemment, il y a très peu de photos beauté de filles noires en comparaison de celles disponibles en blanches. Peu de demande donc peu de production. Pourtant, là où je bosse, on est tous assez militants sur la question et on prête une attention particulière au sujet, c’est dire…  Et ce qui se passe en ce moment me rappelle un moment gênant il y a 20 ans, j’assistais à la présentation d’une gamme de makeup très pigmentée d’une marque américaine de luxe et je dis innocemment à l’attachée de presse « ça doit être très joli sur les peaux métissées ou noires ». Eclat de rire de la personne « ah ben, c’est pas vraiment notre public ». Sous entendu, ils n’ont pas le fric pour se payer nos produits. Elle s’apprêtait à continuer quand j’ai vu que sa collègue lui filait un discret coup de coude, la collègue à qui j’avais montré quelques instants avant la photo de mes enfants métissés. Et si je vous dis que tout ça change quand même c’est parce que, même eux, ont fini par prendre une égérie noire. Sans doute pour se donner bonne conscience et récupérer toutes les clientes sensibles à la cause mais bon…  

dimanche 14 juin 2020

La Bouche Rouge


Le rouge à lèvres rechargeable, c’est une idée qui commence à faire son chemin. En tout cas, pour les dingues de rouge, ça a du sens car le nombre d’étuis de rouges à lèvres jetés tous les ans est vraiment hallucinant -à ce sujet, on peut aussi opter pour les tubes de rouge en carton qui sont plus faciles à éliminer (il y en a chez Sephora). Plusieurs marques de luxe se lancent en ce moment sur le rechargeable comme Hermès avec des rouges de toute beauté (couleurs, emballages, cherchez pas la faille, tout est sublime) et celui que je vous montre (mal car on ne voit pas l’intérieur je sais) signé La Bouche Rouge. Bon, ils sont encore plus chers que les Hermès qui sont déjà à 62 euros) et la compo est très clean, vegan, toussa. On peut faire graver l’étui à ses initiales; ça se fait beaucoup en ce moment, ça finirait presque par être agaçant, non ? Il faut dire que mes initiales à moi, c’est SM, pas toujours facile à porter, il y a toujours un relou ou deux pour faire des blagues… La recharge coûte 39 euros et l’étui de cuir (vegan aussi) 104 euros. Bien sûr, il y a plusieurs textures possibles, mat, satiné, brillant ou baume…Tout est personnalisable, on peut même créer sa couleur, compo sans la moindre trace de microplastiques et méga chic. Très élitiste of course mais ça devrait assez vite inspirer des marques plus abordables.  

mercredi 10 juin 2020

Mes blushs


Je vous présente les meilleurs potes de la cinquantenaire et plus… Perso je ne peux pas m’en passer et je jongle avec plusieurs formules. Mon top absolu, c’est le Galénic, un blush crème que j’applique au pinceau en rond sur le bombé des joues pour modeler, après le fond de teint ou sur la peau nue. Sa couleur est hyper naturelle et donne le petit « je ne sais quoi » en plus au teint. Généralement ça me suffit. Certains jours, j’ajoute une pointe de rose avec le Rosy Glow de Dior qui n’est pas aussi rose que sa couleur dans le boîtier pourrait le laisser penser (il fait peur mais en vrai il est subtil et discret). Tout ça c’est plutôt pour le matin. Le soir, si je ressors, j’accentue (enfin quand j’ai le temps/l’énergie/l’envie) le blush car la lumière du soir est différente, plus chaude, moins crue, on peut forcer un peu pour voir quelque chose sous un éclairage électrique. Et là, ce sont plutôt des nuances orangées que je préfère comme le Joli Blush Clarins. Enfin, l’été, quand la lumière est plus chaude, j’adore Orgasm de Nars, il a un soupçon d’irisation qui apporte un petit glow sympa. 

dimanche 7 juin 2020

Peau foncée et acides : méfiance

Hop un petit conseil en passant : si votre peau est foncée (bien mate, méditerranéenne, métissée…) vous avez sans doute tendance à avoir des taches, surtout si vous avez plus de 40 ans. Et il existe pas mal de produits anti-taches sur le marché qui vous sont destinés, souvent à base d’acides. Alors, méfiance. Car si votre peau est sensible, il se pourrait bien que les acides utilisés, en créant une mini-inflammation, ne provoquent encore plus de taches ! C’est exactement ce qui se passe par exemple avec des boutons d’acné (ou de moustique) sur ce type de peau. La cicatrisation provoque un afflux de mélanine et bim, le bouton se transforme en tache. Idem si on applique un produit irritant et qu’on s’expose ensuite au soleil, même très peu. Les rougeurs se colorent et mettent très longtemps à s’atténuer (plusieurs mois parfois). Les peaux foncées ont donc encore moins le droit de toucher aux points noirs que les autres. Pour une utilisation en toute sécurité, le mieux est d’éviter les acides sur une peau sensible ou de se contenter d’une application tous les 3 ou 4 jours et de ne surtout pas s’exposer au soleil. 

mercredi 3 juin 2020

Solaires : regarder la réalité en face

C’est à dire être adultes dans sa consommation de produit solaires (comme avec le reste en ce moment). Donc, voilà la réalité des faits c’est qu’il n’existe pas de solaire parfait, qui serait bon pour le corail, bien pour la peau et bio etc. Commençons par le solaire bio : avec ses écrans minéraux, c’est le moins pire pour l’environnement. Sauf que, si les écrans sont sous forme nano c’est pas génial pour la vie marine une fois qu’ils sont dilués dans l’eau de mer. Et s’ils ne sont pas sous forme nano, personne ne veut en mettre parce que ça s’étale super mal et que ça fait la peau toute grise (à ce sujet il y a une foule de marques qui prétendent que leur solaire bio sans nano est transparent, désolée mais c’est faux, je les ai quasi tous essayés). Autre souci, ils ne sont pas aussi protecteurs que les « non-bio » et il y a régulièrement des alertes sur le fait que l’indice affiché ne correspond pas à la réalité de la formule. C’est bien embêtant, surtout que ça concerne les UVA, responsables de gros dommages dans l’ADN et donc de possibles cancers. Les solaires « non-bio » quant à eux, ne sont pas très satisfaisants, leurs filtres ne sont pas tous nickel et il faut regarder la liste INCI à la loupe pour vérifier qu’il n’y a pas d’octocrylène ou autre substance indésirable. Ce sont néanmoins mes préférés, à condition de bien les choisir. Du coup on fait quoi ? On fait des arbitrages… Pour moi, ça consiste à s’exposer le moins possible et aller à la plage avec un tee-shirt anti-uv à manches longues, une casquette, des lunettes de soleil et un parasol. Avec ça, pas besoin de se tartiner de crème solaire sur le corps toutes les 2 h (mais le visage oui) car une fois que les jambes sont dans l’eau, elles risquent moins (contrairement aux épaules). A condition, of course, de filer sous le parasol en sortant de l’eau et de ne pas être sur la plage entre 12 h et 16 h. Toutefois, difficile pour moi de renoncer à mon solaire SPF 50 sur tout le visage pendant les mois d’été. Il ne filera pas directement dans la mer mais se retrouvera quand même à un moment ou un autre dans les eaux usées quand on le rincera sous la douche. De l’importance d’avoir de bonnes stations d’épuration… Ah, et le truc qui m‘exaspère en ce moment, c’est le retour de la mode des sticks colorés fluos façon surfeur sur le visage (qu’on avait déjà dans les années 80). Ca ne sert à rien de se dessiner deux grandes barres sur les joues et une sur le nez en se pensant protégé. Il faut en mettre impérativement sur tout le visage et, là, évidemment, c’est moins fun.