lundi 31 décembre 2007

Dream Mat Powder, Maybelline

Envie d’une poudre compacte basique ? Ce n’est pas si facile que ça à trouver, surtout dans les marques pas trop chères. Celle-ci est géniale pour les peaux grasses et mixtes. Elle matifie parfaitement alors qu’aujourd’hui, il devient de plus en plus difficile de trouver une poudre compacte vraiment matifiante. Soit dit en passant, on se demande bien pourquoi tous les fabricants se creusent pour faire des poudres compactes non desséchantes (et donc forcément non-matifiantes) puisque, quand on a la peau sèche, on peut tout à fait se passer de poudre, libre ou compacte, vu qu’on ne brille pas ! Sincèrement, les trois quarts des filles qui ne peuvent se passer de poudre, les vraies accros, l’utilisent justement dans l’espoir de dessécher leur peau. Mission accomplie pour celle-ci, dont la texture super fine et très légère ne fait pas de plaques quand on l’applique. Alors, évidemment, du point de vue de sa composition, on n’est pas dans le bio... Au programme : silicones en tout genre, parabens à la pelle et phénoxyethanol. Je ne la recommande donc pas pour les peaux réactives mais plutôt pour les peaux grasses et résistantes. De toute façon, je n’ai pas encore trouvé de poudre bio satisfaisante (il y a encore du boulot sur le maquillage en bio). De plus, elle est parfaite pour les retouches en cours de journée car, sous la poudre se cache une houppette et un miroir. Moi, j’ai essayé la teinte 03, un beige doré pas mal pour les peaux claires. Je l’ai appliquée avec un gros pinceau et le résultat est impec, même le soir par dessus le vieux maquillage du matin, c’est dire... Elle coûte 12 euros et se trouve dans les points de vente habituels de la marque : grandes surfaces, Monoprix, grands magasins.

dimanche 30 décembre 2007

qui n'a pas son ingrédient magique ?

Le luxe et les marques prestigieuses le savent bien : pour vendre un cosmétique il faut faire rêver la consommatrice. Et ce rêve commence dès la formulation du produit. Oui, pour toi, consommatrice chérie, qui, à certains moments, à la lueur des bougies après quinze jours de vacances, te prendrait presque pour Sharon ou Monica, il faut un produit digne de toi. Une crème de star pour la star que tu as toujours rêvé d’être (allez, avoue !). Alors, pour toi, on est allés chercher l’ingrédient magique, la plante qui ne pousse qu’à 3000 mètres d’altitude dans les montagnes transylaniennes ou celle qui n’est accessible qu’après quatre jours de marche dans le désert ou qui ne pousse que les nuits de pleine lune des années bissextiles. Parmi les ingrédients magiques, il y a la vanille rare de Madagascar (Chanel), l’orchidée impériale (Guerlain), le Château Yquem (Dior). En d’autres temps, le caviar a été très à la mode, on nous parle aussi du pouvoir des pierres précieuses (non, ça ne marche pas avec les gravillons). Vous remarquez aussi que tout ça est super chic, le foie gras, c’est cher et peut-être bon pour la peau mais c’est trop dégueu pour être accepté dans une crème… Tous ces principes actifs ont en commun de contenir de fortes doses d’antioxydants ; ce qui s’explique car, pour qu’une plante puisse résister dans des conditions de survie extrêmes, il faut qu’elle soit équipée pour. Mais, d’autres plantes moins rares et moins chères développent les mêmes stratégies et on n’en fait pas des crèmes. Ben voilà, ces ingrédients là peuvent nous faire rêver alors que, même si on découvrait des vertus incroyables à la crotte de bique, vous hésiteriez à vous l’appliquer sur le visage. C’est comme en politique, la théorie du “storytelling” a fait ses preuves. Evidemment, une crème comme ça, ça coûte un bras, surtout qu’on a engagé Sharon et Monica pour la pub et qu’elles ne sont pas gratos non plus ! Est-ce que cela signifie que la crème préservera mieux ta peau des rides que les crèmes vendues dix fois moins cher ? Je pense que non. Ca signifie avant tout que la crème est plus chère à fabriquer et à vendre, c’est tout. Cela dit, c’est déjà pas mal car certaines marques, flairant le bon créneau, n’hésitent pas à vendre des crèmes aussi chères sans rien de particulièrement précieux dedans. Un dernier point : ces crèmes divines ont des textures à la hauteur des principes actifs qu’elles contiennent. C’est doux, souple, ça fond dans la peau, c’est parfumé juste ce qu’il faut. Tout ça, c’est du pur plaisir dans la salle de bains, bien loin des produits de dermato. Et là, c’est sûr, on n’est pas déçue.

ma peau va-t-elle devenir grasse si j'utilise de l'huile ?

Non, cela peut rendre la peau plus grasse de façon provisoire, c’est à dire laisser une sensation de gras sur la peau. Mais, pour ce qui est d’augmenter la production de sébum, la réponse est non. En effet, la production de sébum est surtout conditionnée par l’activité hormonale et c’est la raison pour laquelle il est impossible, pour un cosmétique, de la réduire ou de l’augmenter. Un des seuls produits qui aient une influence sur la production de sébum, c’est la vitamine A acide et c’est un médicament contre les formes sévères d’acné. Ce médicament agit en diminuant la taille des glandes sébacées. En revanche, l’utilisation de cosmétiques trop gras (huile ou autre) peut provoquer une “acné cosmétique”, c’est à dire que des boutons peuvent survenir à force de “surnourrir” l’épiderme. Mais, il suffit de stopper ces produits pour revenir à la normale en quelques jours. Alors, qu’une peau qui produit trop de sébum ne peut pas arrêter d’en produire du jour au lendemain. C’est un processus qui survient en plusieurs années, au cours de la ménopause par exemple.

dimanche 23 décembre 2007

les tendances chez Sephora

On ne se refait pas : j’ai beau recevoir vingt dossiers de presse de nouveaux produits par semaine, la journée portes ouvertes Sephora reste un must absolu à laquelle je me précipite avec autant d’avidité que si je n’avais pas vu un pot de crème pendant dix ans. Il faut dire que toutes les marques sont là pour présenter leurs nouveautés, c’est à la fois pratique et intéressant. D’abord, le décor : cette fois, c’était à 100 mètres de la maison, dans “L’hotel Particulier”, une maison transformée en hôtel avenue Junot. C’est très exactement dans le passage de la sorcière et ça m’a rappelé plein de souvenirs puisque c’était le chemin que je prenais pour emmener les enfants à l’école rue Lepic, quand ils étaient petits (il y a donc deux siècles). L’endroit est juste sublime, je n’en dis pas plus, vous risqueriez de baver sur le clavier... Alors, qu’est ce qu’on se mettra sur la tronche au printemps prochain ? Et bien, des produits bio, ça ne fait aucun doute car Sephora s’y met aussi avec de nouvelles marques. L’une est californienne : “Juice Beauty”, et propose avec “Green Apple” des produits plutôt fun pour du bio. L’autre, c’est “Vegeticals”, une marque conçue par les créateurs des produits pour hommes Skeen. Les formules sont à base de principes actifs issus de racines. La marque revendique des “textures bio deuxième génération”, je vous traduis : des textures bio mais sympas à utiliser, les vieux fabricants de produits bio apprécieront ! On note aussi l’arrivée des capillaires bio John Masters, un coiffeur New-yorkais. Les packs sont top, tout en sobriété et les prix élevés mais pas délirants (20/25 euros les shampooings). De plus, le rayon cheveux bio n’est pas encore trop encombré, comparé aux soins visage. Par ailleurs, Sephora continue d’étendre sa propre gamme de produits en déclinant ses rouges à lèvres en trois nuances : les satinés, les semi-transparents (mes préférés) et les shine (qui ont un effet mouillé sur les lèvres). Il est techniquement impossible de ne pas trouver un rouge à lèvres qui corresponde à ses goûts, même pour la plus exigeante (chiante ?) des consommatrices. Il y avait aussi une marque de docteur, fraîchement débarquée, et qui vend des crèmes à 140 euros pour les moins chères, dans des pots qui font joli dans les salles de bains. Le créateur des produits est un chirurgien esthétique super connu mais le type de la marque n’a pas du être suffisamment convaincant car j’ai aussitôt pensé que des crèmes sympa, dans de jolis emballages, à 140 euros, on en avait déjà plein les rayons... Voilà, c’était un très rapide tour d’horizon mais je reparlerai sans aucun doute de certains produits ! En attendant, patience, toutes ces merveilles n’arrivent qu’au mois de mars.

mercredi 19 décembre 2007

pourquoi les dermatos ne regardent pas systématiquement les grains de beauté ?

Parce qu’ils sont débordés ! Contrairement aux autres médecins chez qui on arrive pour un motif de consultation et un seul, quand on se décide à aller chez le dermato c’est pour lui demander, en règle générale, de résoudre trois problèmes. Ca ne laisse plus beaucoup de temps pour regarder les grains de beauté, surtout que c’est une consultation qui en prend beaucoup, du temps. Mais, si vous faites partie d’un groupe à risque élevé de mélanome (peau claire, yeux clairs, beaucoup de grains de beauté, des coups de soleil dans l’enfance), le dermato devrait insister pour vous revoir et détailler tous vos grains de beauté. C’est pas pour faire flipper les foules mais l’incidence du mélanome malin ne cesse de progresser en France et c’est désormais une des premières causes de mortalité chez les adultes jeunes. Et, souvenez-vous de la règle des “ABC” : A comme asymétrique, B comme bords irréguliers, car les contours du mélanome peuvent être flous et C comme couleur car la couleur du mélanome n’est pas uniforme avec des zones plus sombres. Le mélanome peut être une lésion existante qui dégénère mais, la plupart du temps, c’est une tache qui apparaît spontanément et évolue rapidement. La taille de la lésion est très souvent liée à son pronostic, autrement dit : plus vous consultez tôt en cas de doute et mieux c’est ! Enfin, pour celles et ceux qui partent au ski, n’oubliez pas d’appliquer une protection solaire même en cas de ciel couvert, les UV (traîtres et fourbes) passent aussi au travers des nuages.

dimanche 16 décembre 2007

comment on se maquille pour les fêtes ?

Comme une voiture volée ! Non, je plaisante, et c’est justement tout l’objet de ce post. Comment se faire belle sans ressembler à une fille qui est tombée dans la marmite de fond de teint ? C’est tout simple. Enfin, presque… Règle n°1 : ne pas essayer pour LA soirée de l’année, de mettre tout ce qu’on a accumulé depuis des années dans ses tiroirs (ça c’est moi parce qu’il y a beaucoup de trucs dans mes tiroirs…). Il faut faire des choix : la bouche de folie ou les yeux de killeuse mais pas les deux à la fois. Moi, je choisis les yeux parce que ça me gave de me remettre du rouge toutes les 5 minutes et que, de plus, avec du vrai rouge, je ne ressemble pas à Julie Delpy mais à Vampirella, sa sœur cachée (et croyez-moi, ça fait longtemps que je travaille la question). Règle n°2 : on travaille à mort le teint, c’est le plus important et c’est ce qu’on ne fait presque jamais le reste du temps. Et un teint parfait, ça change tout, surtout sous les lumières électriques qui affadissent la couleur de la peau. Donc, fond de teint + anticernes + poudre ; le tout surtout sans épaisseur pour ne pas avoir l’air d’un masque de cire. Règle n° 3 : on fait un galop d’essai quelques jours/semaines avant. Parce que si le fond de teint est trop clair ou trop foncé et qu’on veut tout effacer le soir du réveillon, même si on a le temps de tout recommencer, on va avoir la peau toute rouge et ça sera nul. Règle n°4 : on se repose avant, c’est ce qu’il y a de plus joli pour la peau. Par exemple, on se démaquille, on fait un petit masque, une tisane, une sieste et on fait son maquillage deux heures plus tard. Je sais, c’est compliqué pour certaines mais c’est vraiment mieux. Pour être totalement déstressée, confiez la dinde à quelqu’un de concerné (un mec et/ou une belle-mère) ou customisez du Picard. Règle n°5 : ce n’est pas une règle, c’est un secret. On se fait poser des faux-cils le jour du réveillon dans un bar à faux-cils (Shu uemura au Printemps ou Make Up For Ever chez Sephora). On choisit des modèles naturels qui ne seront pas trop visibles mais qui font des yeux de biche à tomber. Tous les tops en portent sur les photos, même (et surtout) quand elles ont un look soi-disant naturel… Eva Longoria en porte tout le temps et on ne voit que ses yeux (enfin, quand on ne voit que la tête). Et si on se sent l’âme d’une aventurière de la beauté, on les applique soi-même. On peut d’ailleurs ne choisir qu’une petite frange à recouper pour n’en coller que quelques uns à l’extérieur de l’œil. C’est un geste plus facile et accessible aux néophytes que la frange entière. La démarcation se planque avec un trait d’eye-liner ou d’ombre foncée. Il va sans dire que le conseil précédent (faire un galop d’essai) est non seulement recommandé mais carrément indispensable. Si vous ne le sentez pas du côté des faux-cils, vous pouvez aussi appliquer des fibres entre deux couches de mascara pour vous faire des cils plus longs et plus fournis. Le produit s’appelle Longcils Extender et se vend en pharmacies. Il faut bien pencher son visage quand on l’applique pour éviter d’en avoir aussi sur les joues. Dit comme ça, ça fait peur mais c’est assez simple à utiliser. Règle n°72 : non, non, ne tartinez pas la dinde de fond de teint, ça ne sert à rien !

épiler ses sourcils

c’est facile ! Il suffit de prendre rendez-vous dans un bar à sourcils. Moi, j’ai essayé avec Jennifer de la marque Benefit. Elle officie au Sephora Passy et je vous laisse son numéro de téléphone pour les rendez-vous (01 53 92 28 23). Oui, vous pouvez y aller de ma part, je suis sûre que vous serez bien reçue. L’intérêt d’une épilation canon ? Ca ouvre le regard et on gagne tout de suite dix ans. Les sourcils bien nets (pas forcément très fins rassurez-vous) donnent du caractère au visage et il est assez rare d’avoir les sourcils naturellement bien dessinés. Pour les douillettes : Jennifer ne fait pas souffrir, elle fait des petites bandes de cire tiède. Par exemple, cela fait beaucoup plus mal de s’épiler sourcil par sourcil à la pince. Ensuite, si on est une fille sérieuse, il suffit de reépiler ce qui repousse au fur et à mesure ou alors si on est une fille riche, d’attendre et de recommencer avec Jennifer. L’intérêt de Jennifer ? D’abord, c’est une pro qui connaît bien son métier, ensuite elle est très sympa et enfin, elle n’est jamais avare de conseils de maquillage, et ça, c’est gratuit et pendant qu’elle vous fait les sourcils...

mercredi 12 décembre 2007

Respectissime Définition, La Roche Posay


Pas envie d’avoir les pattes de mouches de Pénélope Cruz sur la pub L’Oréal ? Ben quoi ? Vous avez peur de tacher vos lunettes avec des cils aussi fournis ? Je vous comprends d’autant mieux que j’ai constaté une espèce de fronde anti-mascara ces derniers temps. De filles qui ont des petits cils, qui ne demandent pas l’impossible et qui en ont marre des produits compliqués. Pour toutes celles-là, j’ai la perle des mascaras, il vient de sortir et c’est une merveille destinée aux réalistes à qui on ne fait plus le coup des cils dix fois plus épais, grands, courbés etc. Alors ? Il fait quoi ? Il colore, il gaine et sépare les cils un à un, le tout sans cartonner ni faire de paquets et se laisse démaquiller en trois secondes. Le bonus, c’est qu’il est sans parfum et signé La Roche Posay, ce qui est un gage de sérieux pour les allergiques de tout poil (de chat ?) et les porteuses de lentilles. Deux mots sur la brosse, très précise et constituée de poils souples qui ne risquent pas de vous arracher la paupière. Tout ça est super soft. Même la formule est fine : quand on touche ses cils dans la journée, on a l’impression qu’ils sont naturels, ça faisait longtemps que je n’avais plus eu cette sensation. Est-ce qu’il a détrôné mon chouchou du moment, le nouveau Clarins ? Pas complètement mais la bagarre va être rude sur l’étagère car il me plait vraiment beaucoup ce petit nouveau qui ne la ramène pas. Il coûte 17 euros et s’achète en pharmacie.

le livre vert : ah bon, il est vert ?

Le Livre Vert de la beauté, autrement dit le catalogue des produits Yves Rocher vient d’être envoyé à la presse et je découvre cette nouvelle édition, assez différente des précédentes. C’est clair, Yves Rocher veut changer son image, se moderniser ; encore qu’il ne soit pas nécessaire de faire « moderne » pour fabriquer de bons cosmétiques. Les pages sont truffées de conseils sympas et les produits sont peu mis en valeur, on privilégie l’ambiance. C’est un peu déroutant mais pas forcément désagréable. Hélas, je tombe par hasard sur les pages 70 et 71 et il me faut vous les raconter, car ce sont des modèles du genre dans le style « on mélange tout et on s’embrouille grave ». Reprenons dans l’ordre : la marque vend, depuis deux ou trois ans, des produits appelés « Les Huiles Essentielles ». Il s’agit d’huiles minérales dans lesquelles on a ajouté des huiles essentielles. Jusque là, rien de gênant, tout le monde ou presque fait ça. Le hic, c’est que les produits sont appelés « Huiles Essentielles » alors que ce n’en sont pas puisque ce sont des produits A BASE d’huiles essentielles. D’un simple point de vue légal, l’article « Les » apposé devant huiles essentielles doit suffire à les distinguer des huiles essentielles véritables. Là-dessus, on ajoute une louche de confusion car les huiles essentielles utilisées dans ces trois produits sont bio (alors que le reste du produit vraiment pas…). Cerise sur le gâteau : sur la même page, on vend de « vraies » huiles essentielles bio. Elles portent le même nom « Les Huiles essentielles » mais il s’agit de tout petits flacons puisque évidemment, les vraies huiles essentielles ne servent pas à s’asperger. Un sticker orange vient rappeler que les huiles essentielles pures ne doivent pas être appliquées sur la peau. On les conseille pour la maison, Espérons que les consommatrices s’y retrouveront car moi, sincèrement je ne comprends même pas la démarche. Pourquoi ne pas avoir renoncé à ce nom de gamme « Les Huiles Essentielles » pour un autre nom qui entretiendrait moins la confusion ? C’est d’autant plus dommage qu’Yves Rocher a été un pionnier dans l’utilisation des matières premières végétales en cosmétologie. La marque n’y gagne pas en crédibilité. Et je ne suis pas la plus sévère sur le sujet… Si vous parlez anglais, allez faire un tour sur le site www.thebeautybrains.com les scientifiques de ce site spécialisé en questions de beauté disent carrément que, Yves Rocher est, du point scientifique, (je cite) à vomir… S’ensuit une démonstration sur l’absence de précisions sur le site (mais c’est la même chose dans le catalogue) concernant les ingrédients utilisés dans les produits. J’avais, pour ma part, fait un post il y a quelques jours sur le même sujet. Il est quand même dommage que les sites de vépécistes ne soient pas plus complets.

dimanche 9 décembre 2007

des bonbons ? Non, des compléments alimentaires !

Ils sont jolis avec leurs couleurs vives et leurs tubes alu super tendance ; d’ailleurs l’attachée de presse qui me les vante me précise que la marque a spécialement choisi de contacter les journalistes beauté plutôt que santé parce qu’il s’agit enfin de compléments alimentaires « glamour ». Et là, bizarrement, je le prends mal. Aurais-je compris que les journalistes beauté sont moins tatillonnes (ou chiantes, c’est comme on veut) que les journalistes santé ? N’assumerais-je pas ma condition de fille futile chargée de communiquer des futilités à d’autres filles aussi futiles que moi ? Je sais, c’est déplaisant cet orgueil mal placé mais non, stop, les compléments alimentaires qui ont un look de bonbon, avec ce qui me reste de conscience professionnelle, je dis non. Cela dit, j’ai un doute, je me demande s’il s’agit de vrais « compléments alimentaires » au sens défini par les réglementations du ministère de la santé. Ils n’auraient quand même pas laissé faire ça… Faut croire que si… Comment expliquer ensuite qu’il ne faut pas prendre de compléments alimentaires à tort et à travers ? Comment éviter que ma copine Rose, accro aux bonbecs ET aux compléments alimentaires ne finisse la boîte dans l’après-midi ? Comment dire aux mômes « ne mangez pas de bonbons » et s’enfiler sous leurs yeux ces dragées ovales multicolores en précisant « maman a le droit passke c’est pas des bonbons, c’est des médicaments » sans qu’ils vous prennent pour une demeurée ? Voilà, vous êtes prévenues, ça s’appelle Need, on dirait des Dragibus (enfin, dieu merci, au niveau du goût, on est quand même assez loin des Dragibus, ça m’étonnerait que les enfants finissent le tube…), il y en a pour tous les petits « problèmes » : stress, digestion, peau, tonus, etc. Et, comme d’habitude, si vous êtes stressée parce que vous digérez mal et qu’ensuite, la conséquence de tout cela c’est que votre peau est dégueu, vous ne pouvez pas tous les prendre en même temps. Il faut en choisir un seul en priorité !

tu ne connais pas un bon dermato ?

C’est une question qui revient souvent. On me demande des adresses de dermatos et c’est vrai que je suis habituée à donner quelques noms, selon les spécificités de chacun. Là, c’est un peu différent car la personne qui demande, me précise : « en fait, j’en ai un, mais il ne veut pas entendre parler d’esthétique ». Surprise, c’est vraiment un « pur et dur » car je ne connais presque plus de dermatos qui ne font pas d’actes de médecine esthétique. Si, vous aussi, vous cherchez un dermato pour des actes de médecine esthétique, sachez quand même que ce n’est forcément un dermato qu’il vous faut. Certes, ils sont de plus en plus nombreux à proposer injections ou peelings mais il existe aussi une catégorie de médecins -les médecins esthétiques- qui sont devenus, au fil des années, des spécialistes de l’esthétique. Jusqu’à présent, cette spécialité n’en était pas une au regard de l’Académie. Seule l’expérience permettait de revendiquer ce savoir-faire particulier. A tel point que beaucoup d’entre-vous se méfiaient de ces généralistes reconvertis en « piquouseurs de collagène » A tort souvent, car il est peut-être préférable de confier sa peau à un généraliste qui ne fait que des injections depuis dix ans plutôt qu’à un dermato qui pique pour la première fois. Tout cela va changer à partir de la rentrée car la médecine esthétique devient matière à part entière dans les cursus universitaires. Il était grand temps de se dévoiler la face ! Cela ne changera rien pour les médecins déjà installés mais à l’avenir, il y aura bien des médecins esthétiques, enfin reconnus comme tels.

mercredi 5 décembre 2007

evian jette l'éponge

Fruit d’une collaboration entre Johnson & Johnson et Danone, Evian Affinity s’arrête après 6 ans de commercialisation. Officiellement, Johnson & Johnson choisit de se recentrer sur ses propres marques (Roc, Neutrogena, Le Petit Marseillais, etc) qui doivent sans doute être aussi plus lucratives. Reste que si Evian avait été un grand succès commercial, elle ne disparaîtrait pas ainsi. Je trouvais, pour ma part, que c’était une belle marque et qu’il ne lui manquait qu’un peu de simplicité dans sa démarche pour être au top. En effet, les gammes de produits étaient trop compliquées, la cible mal définie (quand ça convient à tout le monde ça n’intéresse personne) et les produits un poil trop parfumés pour des basiques qui jouaient la carte de la sécurité. Visiblement, le groupe se désintéressait de la marque, qui n’était jamais très bien mise en avant. Peu de lancements de produits, pas d’opérations de promotion : c’est la preuve qu’un produit, quel qu’il soit, même avec un nom de marque aussi fort qu’evian, ne se vend pas tout seul. Il ne restera plus sur les rayons que les fameux brumisateurs. Ceux-là sont indétrônables.

peu d'étiquettes sur internet !

Dans le post précédent, je vous avais indiqué qu’il est facile de connaître la composition d’un cosmétique : de bonnes lunettes suffisent puisque la composition est obligatoirement mentionnée sur tous les produits. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, c’est moins évident sur les sites commerçants d’internet. J’en ai testé 5 : Sephora, Yves Rocher, le Club des Créateurs, Biotissime et Mademoiselle Bio. Déception, les trois premiers sites qui sont des sites classiques ne mentionnent nulle part la composition intégrale des produits. On y trouve pourtant tout un tas d’indications plus ou moins utiles. C’est d’autant plus dommage que la manip ne nécessite finalement qu’un simple « copier-coller » accessible désormais dès la fin de la fin de l’école primaire… Bon, je suis certaine qu’en faisant la demande via un petit e-mail on obtient la réponse très vite. Le hic, c’est qu’il faut, pour cela, remplir un formulaire en mentionnant aussi son nom et son adresse (oui, je sais on peut mettre n’importe quoi mais c’est pénible) et qu’on n’a pas envie de passer par ce type de démarche pour avoir accès à une info banale et surtout, enfonçons le clou, légale ! Les bons élèves, ce sont les deux sites dédiés au bio, Biotissime et Mademoiselle Bio qui affichent, eux, la composition intégrale des produits. C’est vrai qu’on exige d’eux la plus grande transparence mais les autres feraient bien de s’en inspirer…

dimanche 2 décembre 2007

les produits tenseurs sont-ils desséchants ?

Forcément un peu ! Je sais que ça va plonger moult de mes copines dans des abîmes de réflexion, mais oui, les produits tenseurs, généralement des sérums, sont un peu desséchants pour la peau. C’est mécanique, ils remplissent leur fonction en formant un léger film invisible qui se rétracte à la surface de la peau. On perd en moelleux et, cela dessèche la peau. Alors, ce n’est pas dramatique mais il faut quand même éviter de les utiliser tous les jours si on a la peau super sèche. Car le premier pourvoyeur de rides, c’est la déshydratation. Celle-ci survient quand la peau perd l’eau qui est à l’intérieur mais ce processus est accéléré si le produit appliqué en surface n’est pas capable de retenir l’eau. C’est très basique : quand ça tire, c’est mauvais signe. L’idéal, c’est donc de les appliquer avant une soirée, quand on a la mine bien chiffonnée après une journée de travail. Du coup, on peut compenser cet effet desséchant occasionnel en appliquant une bonne crème hydratante pour la nuit en cas de peau très sèche. Mais bon, si vous avez comme objectif (à court terme) d’être au top niveau tous les matins devant la machine à café, ça se discute… (ne venez pas vous plaindre de vos rides après…).

mercredi 28 novembre 2007

savoir lire une étiquette cosmétique

D’abord de bonnes lunettes car c’est vraiment écrit petit (et je vieillis !). La loi oblige les fabricants de produits cosmétiques à indiquer tous les ingrédients, sans exception, qui ont servi à la fabrication du produit. C’est assez récent, il y a quinze ans, ce n’était pas obligatoire. Les ingrédients apparaissent comme dans les génériques au cinéma, par ordre d’importance. C’est la raison pour laquelle l’eau vient souvent en premier car elle est à la base, de toutes les émulsions (laits, crèmes, fluides). Le nom des ingrédients est indiqué en INCI autrement dit la nomenclature internationale des ingrédients cosmétiques. Les noms des matières premières végétales, minérales ou animales sont en latin et en anglais, le reste en anglais. Les colorants sont généralement indiqués comme suit : CI…… Que vous apprend l’étiquette ? Par exemple, que le cosmétique soi disant naturel ne contient que quelques miettes d’extraits végétaux : quand ils arrivent après la liste de tous les paraben, c'est-à-dire après les conservateurs, c’est vraiment qu’il y en a fort peu ! Est-ce que connaître la liste des ingrédients a une quelconque utilité quand on n’est pas chimiste ? Oui, car si vous faites une allergie grave à un produit (cela ne sera pas forcément significatif avec une petite irritation), vous pouvez toujours montrer le produit en question à un allergologue afin d’essayer de retrouver la substance coupable. Mais vu la complexité de certaines compositions, il vaut parfois mieux chercher une aiguille dans une meule de foin… Attention, la liste des ingrédients est souvent sur l’emballage et non sur le produit lui-même, c'est-à-dire sur la partie qui file à la poubelle aussitôt après l’achat. Si vous avez un problème, le fabricant doit être en mesure de vous fournir immédiatement la composition du produit. D’où l’intérêt aussi de ne pas acheter de produits venus d’on ne sait où sur les marchés.

dimanche 25 novembre 2007

Noctogenist, Kérastase

C’est un soin de nuit pour les cheveux et ça se voit puisque son tube est bleu nuit et qu’il s’appelle « nocto quelque chose ». Mais, à quoi ça sert un soin de nuit pour cheveux, me direz-vous ? Principalement à les nourrir. Les miens, qui sont naturellement du genre bien nourris (comme le reste de ma personne ?) n’en ont, à priori, pas besoin mais je n’ai pas résisté à l’envie d’essayer (on ne se refait pas). D’abord, l’odeur est géniale, ça sent le propre mais pas trop, plus exactement les draps propres (c’est fort, non ?). J’ai donc appliqué ce fluide, le soir, sur les longueurs et les pointes. Au réveil le lendemain matin, j’avais les cheveux divinement doux et pas alourdis du tout. C’est ce qui fait tout l’intérêt du produit car, les soins capillaires à laisser poser toute la nuit alourdissent souvent la chevelure. De toute façon, comme je lave les miens tous les jours, c’est vrai que ça n’a pas une grande incidence. Question fondamentale : est-ce que ça a changé radicalement ma vie ? Non, mais c’est sympa d’avoir les cheveux doux. J’ai prévu de garder le flacon pour les occasions exceptionnelles, quand j’ai passé la soirée dans un bar enfumé ou quand mes cheveux sont électriques par temps froid et sec. Sincèrement, je ne pense pas ajouter ce soin à ma déjà très longue liste de gestes beauté du soir (quand je pense qu’il y a des filles qui se couchent direct sans se démaquiller…). Mais, si vous habitez en montagne et que vous en avez marre de vos cheveux rêches, ce produit est fait pour vous (la cible est assez limitée…). Difficile de parler de la formule car le dossier de presse est, sur ce point, hem, comment dire, aussi évanescent que la texture du produit … On y apprend qu’il s’agit d’un complexe chrono-actif ( !) qui combine des acides aminés et un dérivé de vitamine E. Ce que le dossier ne dit pas, c’est que le produit contient une combinaison réussie de silicones, très diabolisées ces derniers temps, mais qui permettent d’adoucir les cheveux sans tacher l’oreiller (avouez que c’est plus sexy au réveil…). On y trouve aussi des huiles végétales et de l’alcool. Il existe en deux versions, « Voile Nuit » pour cheveux fins et « Sérum Nuit » pour cheveux épais. Il coûte 32.50 euros (quand même !) et on le trouve chez les coiffeurs.

mercredi 21 novembre 2007

chacun sa croix

Souvent, en vieillissant, les peaux mates ont les taches brunes et les peaux claires ont la couperose. Les chanceux(ses) échappent aux deux mais, ce n’est pas qu’une question de chance, c’est aussi une question de bonne prise en charge. Par exemple, pour la couperose, on ne sait pas toujours qu’à un stade avancé, elle peut dégénérer en véritable handicap. Ce qui, au départ, se résume à quelques rougeurs peut se transformer à long terme en rougeurs permanentes avec petits vaisseaux éclatés puis apparition d’une rosacée avec papules et pustules. Chez les hommes, ça peut aller, par exemple, jusqu’au rhinophyma, autrement dit une hypertrophie des glandes sébacées du nez. Si… Vous savez, c’est quand on voit un type avec un gros nez rouge et qu’on se dit (bêtement) « tiens, lui, il n’a pas dû sucer que des glaçons ! ». Et bien, ce n’est pas dû à l’alcool (on peut parfaitement boire des litres et ne pas avoir le nez rouge !) et c’est dommage que le type n’aille pas chez le dermato pour soigner ça, car il existe maintenant des solutions médicamenteuses efficaces. Les techniques laser peuvent aussi faire la peau des vaisseaux apparents, ce serait idiot de s’en priver... Surtout que, la plupart du temps, ce sont les hommes qui sont les plus atteints et beaucoup ne sont pas du genre à prendre rendez-vous chez le dermato… Dernier point : les rougeurs de ces peaux sont d’origine vasculaire. Il ne faut pas les confondre avec de l’eczéma, mais ça, c’est le rôle du dermato. Raison de plus pour aller consulter…

dimanche 18 novembre 2007

2 questions à mademoiselle bio

Je sais, je l’ai déjà dit plein de fois mais vraiment, la beauté bio explose et il ne se passe pas une semaine sans l’arrivée d’une nouvelle marque. Sur ce marché, les acteurs traditionnels que sont les magasins diététiques et la pharmacie sont concurrencés par de nouveaux « e-commerçants » spécialisés. C’est le cas de Mademoiselle Bio qui propose, en plus de son site marchand, un blog beauté très documenté, où l’on apprend une foule de choses. J’ai voulu lui poser deux questions auxquelles elle a répondu en toute sincérité. Les voici

1) Tenez-vous compte, dans le choix de vos marques, du coût environnemental de leur transport ou pas (ou pas encore ?)
Idéalement, je devrais. En pratique, c’est presque impossible de faire un bilan environnemental produit. C’est très onéreux et bien plus complexe qu’on ne pourrait le croire. Donc, j’effectue une sélection très rigoureuse de mes marques selon des critères de qualité (sensorialité, efficacité…) et d’engagement écologique (bio, test sur les animaux, commerce équitable …). Comme il est rare de trouver une marque parfaite sur tous les critères, j’ai choisi de présenter les particularités et engagements de chacune sur un tableau récapitulatif dans la rubrique « Mieux connaître nos marques » : http://www.mademoiselle-bio.com/html/marques_connaitre Mais, j’essaie d’être toujours plus exigeante vis-à-vis des marques que je distribue. La toute dernière arrivée sur les étagères virtuelles de mademoiselle bio est Officinea, c’est une marque française, 100% produite en France. La fondatrice est pharmacienne. Et j’ai été touchée par sa démarche d’excellence vers le bio et sa volonté farouche de minimiser l’empreinte écologique de ses produits. Tout a été pensé en ce sens dans les moindres détails tout en proposant des produits cosmétiques de très grande qualité.

2) Quand vous sélectionnez une marque, prenez-vous systématiquement tous les produits de la marque ou uniquement ceux pour lesquels vous avez un coup de coeur ?
Je ne propose que des marques pour lesquelles j’ai eu un vrai coup de cœur. Pour ce qui est de leur gamme, je ne prends que les produits qui ont un niveau de qualité satisfaisant et qui répondent à une attente de mes clients. Je dois avouer qu’il est rare au sein d’une marque de voir des niveaux de qualité très disparates. Souvent, le même niveau d’exigence guide les créateurs.

mercredi 14 novembre 2007

Papulex Eau, Laboratoies CS Dermatologie

Voilà peut-être la solution idéale pour nettoyer la peau des ados… Difficile en effet de faire plus simple comme geste, on verse cette eau transparente sur un morceau de coton, on passe le coton sur le visage. C’est tout. Non, c’est pas tout : il faut jeter le morceau de coton, il ne saute pas tout seul dans la poubelle (si vous ne riez pas à ma blague, c’est que vous n’avez pas d’ados à la maison…). Des eaux démaquillantes « djeuns », me direz-vous, il en existe déjà quelques unes sur le marché. C’est vrai, mais celle-ci est plutôt bien formulée. Elle contient un anti-inflammatoire ainsi qu’un principe actif qui limite l’adhésion des bactéries responsables des boutons sur la peau. De plus, elle est sans parfum et donc assez neutre pour convenir aux filles comme aux garçons, sans parabens et sans hydroxy-acides toujours un peu irritants pour ces épidermes super fragiles. Certains ados préfèrent les gels moussants mais, figurez-vous que chez moi, « on » a trouvé ça moins « gavant » de se laver avec un morceau de coton que se nettoyer avec un produit moussant, qu’il faut ensuite rincer à grande eau. Le flacon de 250 ml est à 13 euros et se trouve en pharmacies.

ma fille est métisse, dois-je la protéger du soleil ?

Cent fois OUI ! Une peau, même noire, n’est pas à l’abri d’un coup de soleil. Il ne faut surtout pas croire qu’un père ou un grand-père africain vous immunise contre les coups de soleil et les dégâts qu’ils provoquent. Evidemment, le coup de soleil sera moins spectaculaire sur une peau bien équipée en mélanine que sur une peau couleur lavabo mais ce n’est pas une raison pour prendre des risques inconsidérés. Rappelons que le mélanome (cancer cutané) peut aussi survenir, certes de façon tout à fait exceptionnelle, sur une peau colorée. Il faut prévoir un indice entre 20 ou 30 (en dessous, ça ne sert pratiquement à rien…) et réappliquer le produit toutes les demi-heures et après chaque bain. De plus, sur les peaux métissées, le débronzage n’est pas uniforme et laisse généralement des taches, il vaut donc mieux se protéger efficacement pour conserver un joli teint. Enfin, il ne faut pas traîner inutilement au soleil -surtout si on est déjà bronzée ; ) - et se protéger la tête avec un chapeau. Mais, ouf, la bonne nouvelle c’est qu’une magnifique crinière de cheveux frisés constitue un rempart très efficace contre les coups de soleil sur le crâne !

samedi 10 novembre 2007

Huile Corps Raffermissante, Bio Beauté By Nuxe

Celle-là, je lui prédis un grand avenir car elle a déjà détrôné tout ce qui se faisait de bien pour le corps dans ma salle de bains. Et encore, au départ, je ne suis pas trop fan des huiles (trop gras, trop compliqué) mais là, j’avoue que c’est ce que j’ai testé de mieux ces derniers mois. D’abord l’odeur d’agrumes que je trouve divine alors que le principal reproche que je fais aux produits bio en général, c’est qu’ils sentent tous la même chose. Pas forcément mauvais mais tous pareils, c’est lassant. Côté texture, c’est une huile certes, mais fabriquée à partir d’un mélange d’huiles fines qui ont le mérite d’être absorbées en moins de deux. Ca n’est même pas difficile à doser car le flacon, bien étudié, ne délivre que quelques gouttelettes quand on le retourne. Je n’ai pas réussi à en mettre partout... L’huile est vite absorbée, ce qui permet de s’habiller aussitôt. Côté look, c’est encore plus fort parce que c’est un produit qu’on n’est pas obligée de planquer, c’est joli. Ca ressemble aux marques chic vendues dans les boutiques de déco sauf que là, c’est bio et signé Nuxe, ce qui est quand même la garantie d’un certain savoir-faire en matière de cosmétiques. A cette occasion, Nuxe crée carrément une nouvelle marque « Bio Beauté By Nuxe » entièrement bio et propose plusieurs huiles corps et visage, en attendant d’autres produits. Ils paraissaient un peu pressés de se lancer, et on les comprend, vu la bagarre annoncée autour du bio dans les rayons des pharmacies. Tout le monde veut y être, mais tous les produits ne se valent pas. C’est justement ce qui est terriblement intéressant en ce moment car le bio sort de son ghetto et il ne suffit plus de lancer un produit avec la seule mention « bio » pour qu’il soit pertinent sur le marché actuel. Dernier point et non des moindres, le prix, 22 euros, raisonnable pour un produit de cette qualité.

tourisme esthétique

Décidément, on trouve tout sur la toile… Je pensais, un peu naïvement sans doute, que se faire refaire les seins en Tunisie était un sujet parfait pour émissions de télé en mal de sensations, mais voilà qu’un portail d’un nouveau genre m’annonce qu’il peut m’organiser mon intervention esthétique ou autre dans un pays étranger pour un prix évidemment moindre qu’en France. Alors oui, ce qui n’était qu’anecdotique il y a quelques mois devient une réalité aujourd’hui. Le site, www.ypsee.com met en relation les patients potentiels et les équipes chirurgicales en Tunisie, en Hongrie ou au Maroc. Les interventions ne sont pas que dans le domaine de la chirurgie esthétique, on y trouve effectivement les classiques liftings, augmentations mammaires et liposuccions mais aussi le traitement de la myopie par laser et les traitements bucco-dentaires (couronnes, bridges, implants, etc.). C’est là que ça a fait tilt chez moi car je crois bien que j’ai l’équivalent du prix d’une Porsche en bouche. Le site donne, en tout cas, une impression de sérieux et semble, légalement du moins, assez au fait de ce qu’on a le droit de faire ou pas : ainsi le nom des médecins n’apparaît pas mais on peut consulter leur CV (c’est fun). Ypsee ne donne pas directement de prix mais s’engage à fournir un devis après inscription. Bref, tout ça est très tentant quand on a de « gros » travaux à effectuer mais, au fait, est-ce que quelqu’un sait comment on dit « l’anesthésie ne fait plus d’effet » en hongrois ?

mercredi 7 novembre 2007

un shampooing anti-chute, ça ne sert à rien

Enfin si, ça sert à laver les cheveux mais sûrement pas à stopper leur chute. Le shampooing, même s’il contient des principes actifs anti-chute des cheveux, n’est pas destiné à rester sur le cuir chevelu puisqu’on le rince. Les principes actifs, tout super musclés qu’ils soient, ne peuvent pas faire grand-chose pendant les quelques minutes où ils sont en contact avec l’épiderme. De plus, intégrés à une base moussante, ils n’ont pas vocation à pénétrer à l’intérieur de la peau, ce que les lotions, en revanche, font très bien. Donc, quand on perd ses cheveux, l’idéal est de les laver avec un shampooing doux, mais pas avec un shampooing pour bébés car les cheveux d’adultes sont différents des cheveux de bébés, vous l’avez sans doute vous-même remarqué ! Si la chute dure, que l’on perd plus d’une trentaine de cheveux par jour et qu’on en retrouve beaucoup sur l’oreiller, il faut investir dans une lotion anti-chute correcte en préférant les marques très spécialisées comme Furterer, Ducray ou Dercos. Inutile d’espérer des résultats avant deux mois de traitement, il y a forcément un temps de réaction assez conséquent. On peut aussi compenser les carences vitaminiques et minérales souvent à l’origine des chutes de cheveux en prenant un complément alimentaire spécifique (Oenobiol ou Innéov). Si au bout de ces deux ou trois mois de traitement, le problème ne semble pas être en train de s’améliorer, la consultation chez le dermato s’impose. Celui-ci dispose de médicaments sur ordonnance et peut éventuellement déterminer l’origine de la chute par des analyses sanguines. Enfin, inutile de les couper à la pleine lune en pensant les « fortifier ». Contrairement à certaines croyances loufoques (je sens que je vais me faire des amis chez les coiffeurs ouverts les soirs de pleine lune), les cheveux ne sont pas comme les plantes, il n’y a pas de sève qui arrive jusqu’aux pointes. Ils sont fait de matière morte, la kératine (comme les ongles) et ils poussent par la racine. C’est donc, à cet endroit qu’il faut intervenir si besoin.

dimanche 4 novembre 2007

buzz à Amsterdam

Mes courtes vacances à Amsterdam sont finies, je suis revenue avec la tête farcie d’images de maisons au bord des canaux et de grands vélos noirs (ils sont super confortables). Bien sûr, comme d’habitude, je n’ai pas pu m’empêcher de jeter un œil de pro sur les visages féminins croisés ça et là. Les Amstellodamoises (c’est comme ça qu’on dit) sont de grandes belles filles qui s’habillent très sport et ne portent presque jamais de jupes (because le vélo !). Idem pour les talons et tous les trucs avec lesquels les parisiennes se torturent, c’est peut-être la ville idéale pour moi, je devrais y réfléchir ! Côté maquillage, ici on adore le naturel, peau nue et yeux à peine soulignés, le tout juste rehaussé d’un rouge à lèvres vermillon brillant et vif. J’ai été assez surprise de rencontrer quelques beautés très fanées de 50 ans. Plus qu’à Paris il me semble. Peau super asphyxiée et méga-poches sous les yeux. Pas terrible mais c’est peut-être le résultat d’années de tabagie combinées à une grosse consommation d’alcool. C’est un fait, la vie de patachon, ça ne laisse pas trop de dégâts sur une peau de 20 ans mais à 50, le mal est fait. Surtout qu’à Amsterdam, la chasse aux fumeurs n’est pas encore ouverte et tout le monde clope du matin au soir. A celles qui ont toujours la main sur le paquet : pensez-y, car en plus de mettre en péril votre santé, vous deviendrez flétries et aucun lifting ne peut réparer ce genre de dégâts…

dimanche 28 octobre 2007

Hydra-Extrême Mat Velours, Gemey-Maybelline

En maquillage comme en mode, il y a toujours un moment où le truc qu’on pensait définitivement enterré refait surface. On nous ressort des fringues en jaune moutarde (yeurk yeurk) et le rouge à lèvres mat refait son apparition. Je vois d’ici les têtes inquiètes de mes vieilles copines qui ont connu les années 80 et 90 (je veux donc dire celles qui ne sont pas nées dans ces années-là…). Un méchant souvenir de rouge à lèvres bien épais avec craquelures de lèvres desséchées pour cause de texture ultra-mate et ultra-résistante : oui, le rouge tenait mais, la peau des lèvres y restait... Qu’on se rassure, tout ça c’est vraiment du passé, parce que je ne sais pas ce qui se passe en ce moment du côté des rouges à lèvres mais la technologie fait des bonds. Alors, ok, c’est bien mat mais, à l’application, le rouge glisse sur les lèvres en deux secondes, on ne sent aucune épaisseur et les lèvres restent bien confortables. Effet velours dit la pub, on confirme : effet velours.C’est très doux, presque comme un baume, ça ne craquelle pas, ça tient à peu près correctement et la couleur est particulièrement intense et assez raffinée. Ce nouveau rouge devrait donc séduire les vieilles qui avaient abandonné le mat et les jeunes qui pensaient qu’on ne se maquillait pas les lèvres avant l’invention du gloss. Comme toujours depuis quelques mois, le nom est à rallonge, on va bien finir par s’y faire…Il existe en 6 teintes et coûte dans les 9.50 euros.

le printemps : des marques et des services

Mercredi soir, le printemps organisait une soirée afin de présenter le nouveau look de son gigantesque rayon beauté. J’y étais, voici ce que j’ai vu (ou essayé de voir car il y avait foule !!!). Pas de révolution mais une nouvelle organisation. L’espace reste le même avec son majestueux escalier central mais les marques bougent un peu. Au rez-de-chaussée, on trouve, au milieu et bien en vue, les poids lourds du maquillage, du parfum et du soin (Chanel, Dior, Rubinstein, Lancôme et cie). Un peu plus à l’arrière, une foule de petites marques de maquillage (Benefit, Paul & Joe…), quelques marques de maquillage pro ( Make Up For Ever, Mac et Shu Uemura) et deux marques de maquillages pour peaux noires et métissées (Fashion Fair et Black Up). Juste à côté de l’escalator, impossible de ne pas s’arrêter à « La Scent Room », un espace dédié aux parfums rares (et donc par définition difficiles à trouver ailleurs) car là, sincèrement, tout fait envie ! Je le recommande vivement à tous ceux qui cherchent un parfum original. Il y a même « Lostmarc’h » la marque de parfums bretons, je sais, dit comme ça, ça fait rire mais les senteurs sont à tomber et c’est super chic… Il apparaît clairement que le magasin se recentre sur le luxe car les marques accessibles en termes de prix comme Bourjois, L’Oréal ou Maybelline sont regroupées dans un coin et moins visibles, à mon avis, qu’avant. Au premier étage, la grande nouveauté, c’est l’installation d’un corner Kiehl’s. Avec ses murs de brique, l’endroit ressemble à un loft New-Yorkais où on peut trouver la gamme au grand complet. Juste à côté, Nuxe est toujours présent avec ses cabines de spa totalement dépaysantes. Le magasin propose aussi une belle sélection de cosmétiques bio (Sanoflore, Melvita, Phyt’s, Couleur Caramel ) mais ils sont mélangés à d’autres marques pas bio du tout et on a un peu de mal à comprendre la logique du stand. Côté services, certaines marques disposent de cabines de soins. C’est le cas de Chanel, Decléor, Shiseido, Kanebo, Fashion Fair et pour la première fois Dior avec une cabine d’un luxe inoui (prix des soins en rapport…). Outre les soins visage, on peut aussi se faire poser des faux-cils chez Shu Uemura et Make Up For Ever. Des faux ongles ou une manucure, c’est chez La Ric ou Mavala qui propose également des soins de pédicurie.

mercredi 24 octobre 2007

en hiver, j'ai souvent la peau qui me gratte sur le corps...

Est-ce que tu crois qu’il est possible que je fasse une allergie à certaines matières dans les collants ou les vêtements et que ça m’irrite la peau ? Oui, il est toujours possible de faire une réaction à certaines teintures mais, dans le cas présent ça m’étonnerait. La copine qui me pose cette question, c’est Valérie. Elle a 45 ans, sa peau est très sèche sur le visage, son épiderme boit littéralement la crème de jour. Sur le corps, elle ne s’applique jamais aucun produit car elle n’a pas le temps. C’est vraiment dommage car elle fait partie des personnes pour lesquelles appliquer un lait hydratant est davantage une nécessité qu’un luxe. Cela pourrait lui éviter de se gratter furieusement et de risquer de se déclencher de l’urticaire qu’il est parfois difficile ensuite d’enrayer. Pour rappel, la peau du corps est toujours plus sèche que celle du visage. En hiver, avec un froid sec, la déshydratation est encore plus intense et rapide. Quant aux vêtements, s’ils sont en matières synthétiques, comme les collants, l’électricité statique qu’ils produisent n’améliore pas la situation. Tout ça est aussi valable pour les garçons qui, pour certains, n’envisagent absolument pas de se tartiner de crème (sauf si c’et le docteur qui le dit…) et pourtant, c’est vraiment utile.

contour des yeux : en crème ou en gel ?

Tout dépend du bénéfice qu’on en attend. En gel, c’est parfait pour décongestionner l’épiderme et faire disparaître les poches (ça marche aussi avec des compresses d’eau fraîche pendant cinq minutes). Attention, ça n’élimine pas définitivement les poches, c’est très provisoire, le lendemain matin, il faut recommencer si on est du genre à « pocher ». Les gels peuvent aussi contenir des principes actifs antirides mais là, je suis plus sceptique. En effet, ils n’hydratent pas l’épiderme et cette zone fragile a souvent besoin d’un minimum d’hydratation (surtout après 35 ans). Quant aux crèmes pour le contour des yeux, elles doivent être suffisamment hydratantes mais pas trop car une crème trop riche peut aussi provoquer des poches (damned ! On n’en sort pas…). Cela dit, il y en a désormais une flopée de bien formulées, on n’a que l’embarras du choix. Mes préférées sont chez Clarins, Vichy, Estée Lauder, Clinique et Guerlain. Et quand une nouvelle crème visage sort, la crème contour de yeux dans la même ligne suit souvent de très près, c’est pratique. Mais, ne comptez pas sur les crèmes contour des yeux pour faire disparaître les cernes. Elles les atténuent mais aucune n’a ce pouvoir magique de les éliminer. D’ailleurs, en tant que fille très concernée par le problème (je crois que j’ai tout essayé) je ne manquerai pas de vous informer si une crème miraculeuse arrive sur le marché…

dimanche 21 octobre 2007

les pharmaciens sont-ils les mieux (in)formés pour vendre les cosmétiques bio ?

En janvier, c’est un raz de marée de produits bio qui va envahir les pharmacies. Pourquoi les pharmacies, me direz-vous ? C’est simple et stratégique : il s’agit du type de point de vente qui a le plus progressé ces dernières années. Quant aux cosmétiques bio, eux aussi sont les seuls à avoir progressé (+32 %) alors que le reste du marché des cosmétiques reste plat. Le cumul des deux paraît donc assez judicieux, et ce, d’autant plus que les pharmaciens ont l’habitude de vendre des cosmétiques (j’ai bien dit « vendre », je n’ai pas dit « conseiller »). Espérons que les marques auront prévu quelques séances d’initiation à la cosmétique bio car, globalement, cela renie quand même une grande partie de ce que la pharmacie a vendu ces vingt dernières années. Surtout que quelques poids lourds débarquent, par exemple Sanoflore, racheté par L’Oréal et Nuxe avec une gamme courte mais déjà culte dans ma salle de bains (on en reparle très bientôt). Bref, le cosmétique bio, on l’aura sous le nez en allant acheter son aspirine (oups, pardon, son huile essentielle anti-maux de tête…). Alors, et les marchands de produits diététiques et bio qui se décarcassent depuis des lustres pour tout expliquer à des consommateurs avides de conseils qu’ils ne trouvent nulle part ailleurs ? Et bien, ils feront la gueule, c’est garanti ! Encore que s’ils jouent, justement, la carte du conseil (quasi inexistant en pharmacies), ils peuvent aussi tirer leur épingle du jeu !

boire beaucoup d'eau ne suffit pas à hydrater la peau

Oui, c’est dommage mais on peut ingurgiter deux litres d’eau par jour et avoir quand même la peau déshydratée. L’explication est simple : l’eau qui est à l’intérieur de la peau (derme et épiderme) peut s’évaporer aussi vite qu’elle arrive dans la peau. Elle s’évapore parce que rien ne la retient. C’est la raison pour laquelle une bonne crème hydratante ne sert pas uniquement à apporter de l’eau (sinon il suffirait de s’asperger le visage) mais surtout à retenir l’eau déjà présente dans la peau. La bonne formule de crème contient donc déjà des principes actifs qui augmentent le pouvoir de rétention d’eau (par exemple le fameux acide hyaluronique dont on parle beaucoup). Mais, la bonne formule de crème hydratante, c’est également une texture qui est suffisamment riche pour former une barrière en surface et retenir l’eau. Le problème, avec ce type de texture, c’est que si elle est un poil trop riche, elle « surgraisse » la peau et fait virer le maquillage en moins de deux. Tout est donc question d’équilibre dans la texture, et c’est subtil car même d’une saison sur l’autre la crème idéale peut s’avérer moins performante. C’est la raison pour laquelle je ne crois pas à la formule qui convient à tous les types de peaux ; nous n’avons pas toutes la même peau et la même crème ne peut pas convenir à toutes. Conclusion : quand vous voyez la mention « tous types de peaux » sur un pot ou un tube de crème, méfiez-vous, ça n’existe pas ! Et la meilleure façon de savoir si la crème convient à votre type de peau, à vous, c’est encore de l’essayer pendant deux ou trois jours avec un échantillon. La marque ne donne pas d’échantillons de la crème que vous voulez tester ? Changez de crème, ou de marque…

mercredi 17 octobre 2007

est-ce que je peux utiliser ma crème visage sur le contour des yeux ?

Non, je te le déconseille. Je sais que tu voudrais bien que cela soit possible car comme tu me l’as dit l’autre jour, tu es persuadée que les crèmes contour des yeux, c’est un truc marketing… Mais, je t’assure et j’insiste, le contour des yeux est une zone tout à fait particulière qui ne ressemble pas au reste du visage. Par exemple, il ne te viendrait pas à l’idée de mettre ton baume pour les lèvres sur tout ton visage avant de te maquiller ? Et bien, là, c’est pareil. Le contour de l’œil est plus sollicité que le reste du visage mais la peau y est terriblement fine, c’est pour cela qu’elle se marque si vite, parfois dès 25 ans. Si tu utilises ta crème pour le visage, elle va être trop grasse et le contour de l’œil sera tout gonflé (très joli le matin au réveil…). Sans compter qu’il faut également que le produit que tu appliques si près des yeux soit testé pour ne pas être irritant, ce qui n’est généralement pas le cas de la crème visage. Et ne hurle pas si ta fille de 20 ans achète une crème contour des yeux, c’est un bon investissement.

un dermato pour peaux noires, est-ce utile ?

J’ai longtemps pensé que non, car les peaux noires ou blanches (et toutes les variétés entre les deux) fonctionnent globalement de la même façon et peuvent développer les mêmes pathologies. Cela dit, il n’existe pas, dans le cursus universitaire actuel de dermatologie, d’enseignement orienté plus particulièrement sur les peaux noires. Et, si un dermato, dans sa pratique quotidienne voit peu de peaux noires, il y a des risques qu’il se trompe. Je vois d’ici la polémique que je risque de déclencher : je nuance donc mon propos, je ne dis pas que c’est systématique ou que ces dermatos n’étaient pas tout simplement de mauvais dermatos (comme chez les bouchers ou les journalistes, il y en a…) mais il est plus simple quand on rencontre souvent les mêmes problèmes de les reconnaître et de savoir les soigner. Rien que dans mon entourage proche, j’ai deux exemples de problèmes de peaux résolus uniquement après consultation d’un dermato spécialisé dans les peaux noires (et après des mois de galère suite à une consultation chez un dermato incompétent en la matière).Alors c’est vrai que ces dermatos sont peu nombreux et surtout implantés à Paris mais quand on a un souci qui persiste cela vaut la peine. Il faut savoir que les peaux noires et métissées sont souvent atrocement sèches et bien des pathologies sur ces peaux découlent de cet état de déshydratation. Ce n’est pas une question de lieu de naissance ou de déracinement: on peut être né dans une famille noire ou mélangée qui n’a plus mis les pieds en Afrique depuis deux générations et avoir cette peau sèche typique des noirs vivant dans un climat sec. Donc, un petit conseil gratos de Belleetbuzz pour ses lecteurs catégorie « chocolat au lait » jusqu’à « chocolat à croquer » : n’oubliez pas de vous hydrater des pieds à la tête après la douche avec des produits top : Atopicalm ou Ictyane par exemple (les deux sont vendus en pharmacies). Pour en savoir plus, reportez-vous aussi à l’excellent ouvrage d’une pointure en peaux ethniques « Peau Noire : cosmétologie et dermatologie, guide pratique pour toute la famille » Dr Camille Fitoussi, Editions Josette Lyon. Et écrivez-moi directement si vous voulez des noms de dermatos spécialisés.

dimanche 14 octobre 2007

Mon dermato me conseille des produits non-parfumés car j’ai la peau sensible, mais est-ce que je peux continuer à me parfumer ?

Oui, mais il a raison d’insister sur les soins pour le visage sans parfum car cela peut être source d’irritations pour la peau, surtout quand celle-ci est très réactive. Même si on ne fait pas de véritable allergie au parfum, le fait d’avoir la peau sensible est le signe qu’il faut être vigilante. Pour ce qui concerne le vrai parfum, celui qu’on met au creux du cou, on peut tout à fait y être allergique et c’est bien embêtant. Cela dit, c’est finalement peu fréquent car les endroits où on applique son parfum sont moins sensibles que la peau du visage. On peut aussi se la jouer « safe » et ne vaporiser que ses vêtements. Cela permet d’éviter le contact direct avec la peau. Revers de la médaille : on se prive des notes parfumées qui ne se développent qu’au contact de notre peau et qui font de chaque parfum une histoire absolument perso. Faites attention à certaines formules qui peuvent tacher les vêtements clairs. La bonne nouvelle pour les allergiques de tout poil, c’est que les directives européennes sont de plus en plus strictes sur les parfums d’origine naturelle. D’ailleurs, au fil des années, le nombre d’essences utilisables en parfumerie se réduit. Comme d’habitude, ce qui fait le bonheur des uns fait le malheur des autres car ces matières premières, souvent magnifiques, réduisent un peu plus le champ de création des parfumeurs. On sera bientôt obligés d’aller au musée sentir de vrais parfums conçus avec des matières premières naturelles…

qu'est ce qui est le mieux pour une peau sèche ? l'huile ou le lait ?

Les deux ! Mais pas dans n’importe quel ordre… Par exemple pour récupérer en dix minutes la pire des peaux de croco, la peau qui n’a pas vu l’ombre d’un lait pour le corps depuis des mois, il faut commencer par appliquer de l’huile en quantité généreuse. On le fait de préférence après la douche, quand la peau est humide car, c’est à ce moment précis qu’elle va parfaitement absorber l’huile. On attend cinq minutes et on applique un lait, qui par son action émolliente, va assouplir l’épiderme et apporter ainsi du confort. Il faut bien choisir l’huile pour le corps. En effet, il y a sur le marché, une foule de produits dénommés « huiles sèches » et qui sont à base d’huiles minérales (issues de la pétrochimie). L’huile sèche, c’est un peu le « Canada Dry » de l’huile, ça ressemble à de l’huile, ça graisse comme de l’huile (ça tache comme de l’huile…) mais ça ne nourrit absolument pas la peau. Effectivement, c’est sec au toucher très peu de temps après l’application mais comme ça ne sert à rien, je ne vois pas bien l’intérêt ! J’exagère, c’est joli sur une peau bronzée parce que ça donne un aspect satiné mais du point de vue du soin, c’est zéro. Mieux vaut choisir une huile végétale (il faut lire la notice et fuir les produits où il n’y a que du « parafinum liquidum » ou si celui-ci vient en premier sur la liste des ingrédients), il en existe certaines qui sont très fines et vite absorbées. Dernier conseil : plutôt que laisser pourrir vos vieux pots de crème visage dans un tiroir, en attendant qu’ils soient définitivement périmés, finissez-les sur vos jambes, car ce sont des produits très hydratants et ça sera toujours mieux que la poubelle…

mercredi 10 octobre 2007

faire ses cosmétiques à la maison ? Sans moi !

Vous pensiez que les masques aux rondelles de concombre appartenaient au passé ? Erreur ! C’est plus que jamais d’actualité avec les bonnes vieilles recettes de cosmétiques maison qui refont surface. Je ne vous incite vraiment pas à tenter l'aventure. Je sais, c’est un parti pris que vous trouverez peut-être réac mais j’ai mes raisons. Primo : on a mis des années à obtenir des règlementations super strictes et des normes de qualité top niveau pour la fabrication des cosmétiques. Ces normes ne sont pas en vigueur dans votre cuisine, ni dans la mienne. Secundo : ce n’est pas un gain d’argent. Quand on voit la liste et le prix des ingrédients nécessaires à la réalisation des produits, on a déjà de quoi acheter quelques crèmes sympas. Tertio : je suis journaliste beauté depuis 20 ans et je constate chaque jour les progrès technologiques des cosmétiques. Les produits d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec ceux d’hier et je trouve que ce serait dommage de se priver de toutes ces merveilles, formulées avec talent par des gens dont c’est le métier. A moins bien sûr de ne pas croire vraiment à leur efficacité. Mais dans ce cas, inutile de les fabriquer, il vaut mieux tout simplement s’en passer !Et vous, qu’en pensez-vous ?

les crèmes de docteurs

Elles ont commencé par venir des Etats-Unis où les règles du jeu pour les dermatos ne sont pas les mêmes qu’en France. En effet, les dermatos américains peuvent créer leurs propres lignes de produits cosmétiques ce qui n’est pas possible en France où les médecins ont uniquement la possibilité de prescrire des médicaments ou des préparations (ou vous conseiller telle ou telle marque évidemment). Certains dermatos américains sont de véritables stars comme les Dr Brandt et Dr Perricone, dont les produits sont vendus en France chez Sephora. Le Dr Brandt, je l’ai vu en vrai et je ne suis pas sûre que ce soit une bonne pub pour lui. Il est impossible à dater, à moins d’avoir un kit de carbone 14 dans le sac à main. Il est peut-être très vieux mais ce n’est pas moi qui irai lui demander son âge (trop peur !). Je crois qu’il a abusé des peelings, sa peau est rouge ou alors il était impressionné par les journalistes françaises, allez savoir… Plus rassurant, physiquement parlant, le Dr Perricone est aussi une star absolue de la dermatologie qui va même jusqu’à proposer des conseils alimentaires dans son offre globale anti-âge ! C’est magique, on perd du poids et la peau se lisse et se raffermit déjà au bout de trois jours. Au menu, il y a du saumon grillé, des céréales complètes, des fruits rouges, des fruits oranges, du blanc de poulet (sans peau) etc. Vous voyez où je veux en venir ? Ouais, toujours pas de Nutella, de chips ou de mayo dans les aliments bons pour la peau et tout le reste… Autant être honnête, ça n’a pas marché sur moi, mais je mange DEJA vachement de trucs bons pour ma peau. C’est sans doute plus efficace sur les inconscientes qui se nourrissent à longueur d’année de macdos et de cocas. Les produits que ces docteurs proposent sont assez classiques : crèmes, sérums, lotions, rien de bien nouveau du point de vue des textures mais des cosmétiques plutôt bien formulés, pas excessivement chers (quoique…) et des principes actifs à la pointe de la technologie. Tous parient sur les antioxydants et le Dr Perricone a été l’un des premiers à parler des micro-inflammations de la peau comme facteur potentiel de rides précoces. On en reparlera d’ailleurs bientôt car c’est LE sujet du moment pour tous les fabricants de cosmétiques. Leurs crèmes sont généralement peu ou pas parfumées. Pas de glamour ni de fioritures sur les pots et flacons. En France, le secteur commence également à bouger avec l’arrivée de SkinCeuticals la marque américaine rachetée par L’Oréal dont j’ai parlé il y a peu de temps mais aussi avec « Cosmesothérapie » la nouvelle gamme de Filorga. Il faut dire que le marché est alléchant car nous allons de plus en plus souvent chez le dermato, non pas pour y soigner notre peau mais pour avoir recours à des actes de médecine esthétique : peelings, injections, etc. Et, le médecin paraît souvent plus crédible pour conseiller des produits cosmétiques que la vendeuse en parfumerie, souvent mal formée et qui vend en même temps du maquillage et du parfum. Filorga était surtout connu, jusqu’à présent, pour ses produits d’injections proposés aux médecins. La gamme « Cosmesothérapie » vient donc comme une suite logique de l’histoire. Elle est composée, pour l’instant, de 3 produits : une crème anti-âge, une cure à la vitamine C et un produit réparateur qui s’utilise directement après les interventions de médecine esthétique sur des peaux lésées. Comme il n’est pas possible de vendre des produits en cabinets médicaux, la marque (tout comme SkinCeuticals) est disponible en pharmacies. Aux dernières nouvelles, Clinique se décide aussi à remettre en avant son côté « docteur ». Après tout, c’est une des premières marques à avoir misé sur la caution des dermatologues. Dès janvier prochain, on pourra donc se rendre sur les stands pour y recevoir des conseils pour notre peau de la part des démonstratrices de la marque qui auront reçu une formation spéciale. Le conseil ne sera pas lié à la vente de produits, même si c’est évidemment le but. On pourra repartir avec des échantillons afin de tester les produits en fonction des besoins évalués par la conseillère. Car vous l’aurez sans doute remarqué, une fois sur deux, quand on vous offre un échantillon, il n’est pas destiné à votre type de peau…Alors tout ça n’est pas super fun, il faut le reconnaître mais vous avez compris le message : peau, santé et alimentation sont étroitement liés. Le chocolat, c’est donc désormais uniquement en massages dans un spa (oui, parce que à la maison c’est pas facile de ravoir les draps après un massage au chocolat) et pas le soir, affalée devant la télé…

lundi 8 octobre 2007

huile essentielle et huile végétale : ne pas confondre !

Je tombe régulièrement sur des articles où telle actrice ou chanteuse connue confie ses petits secrets de beauté. Morceaux choisis : « J’adore les huiles essentielles, j’en verse dans mon bain, j’en applique quelques gouttes sur mon visage en guise de crème de nuit… » Une petite mise au point s’impose car à lire ce genre de témoignage, on a l’impression que tout le monde confond allègrement les huiles végétales et les huiles essentielles. Je sais que les deux s’appellent « huile » mais c’est leur seul point commun. Les huiles essentielles sont obtenues par distillation. Il s’agit de produits très actifs et extrêmement concentrés. Quand on les applique sur la peau, elles passent directement dans le sang et peuvent, de ce fait, être très nocives. Certaines peuvent provoquer de graves problèmes, et être très dangereuses appliquées sur les peaux d’enfants ou, pire encore, de bébés. Pour rappel, la peau des bébés est plus perméable que la notre, il ne faut jamais utiliser d’huile essentielle sur des enfants de moins de 3 ans. Sans compter que l’huile essentielle brûle la peau, ce n’est pas très agréable. Quand aux huiles végétales, il s’agit d’huiles obtenues par pression d’oléagineux comme les huiles de cuisine. Elles sont plus ou moins précieuses et s’utilisent seules ou, pour les plus chères, diluées dans d’autres huiles végétales moins chères. Alors, pourquoi confond-on huiles essentielles et huiles végétales ? Principalement parce que les huiles essentielles sont présentes dans un nombre considérable de cosmétiques mais à des doses très faibles. En effet, elles sont si actives qu’il en faut peu pour profiter de leurs bienfaits. Du coup, on les voit partout et l’huile essentielle devient presque banale. Certaines marques entretiennent la confusion en appelant un cosmétique « huile » et en indiquant : à l’huile essentielle de ceci ou cela. En réalité, le produit ne contient que quelques gouttes d’huile essentielle dans une huile végétale. Enfin, on peut acheter librement les huiles essentielles en pharmacies ou magasins de produits naturels, ce qui contribue un peu plus à les rendre accessibles. Le grand public n’imagine pas qu’un produit dangereux puisse être en ventre libre (pourtant l’Eau de Javel s’achète n’importe où). Le malentendu est également entretenu par le fait que de nombreux consommateurs pensent qu’un produit naturel ne peut pas être dangereux. Méfiance donc, on ne s’improvise pas phytothérapeute du jour au lendemain, c’est un vrai métier !

dimanche 7 octobre 2007

qu'est ce que c'est, le maquillage minéral ?

C’est un produit qui ressemble à de la poudre mais qui est, en réalité, un fond de teint. Je sais, c’est étrange et plus encore quand on décortique la notice car la gestuelle d’application est quand même légèrement compliquée ! Il faut verser un peu de produit dans le couvercle retourné (maladroites s’abstenir) puis on imprègne le pinceau en tournant celui-ci dans le couvercle. Puis, on applique, toujours par gestes circulaires, sur tout le visage. Sincèrement, ça m’a pris beaucoup plus de temps que l’application d’un fond de teint classique même en comptant le lavage (obligatoire !!!) de ma petite éponge. Les marques présentent ça comme une révolution mais ce n’est pas si révolutionnaire que ça. Certains maquillages minéraux existent depuis de nombreuses années aux Etats-Unis. Si on regarde de plus près la composition, c’est bien de la poudre mais elle est beaucoup plus chargée en pigments que la poudre libre classique et permet donc d’obtenir un résultat bien couvrant. On y trouve aussi des filtres solaires minéraux. Le tout est censé être moins irritant (il n’y a pas de conservateurs ni de parfums) pour la peau qu’un fond de teint classique mais moi, je n’ai pas eu de problèmes d’irritation avec des fonds de teints. La pub américaine dit que c’est un fond de teint si naturel qu’on pourrait presque dormir avec ! Halte là, on sait toutes qu’on ne dort JAMAIS avec son maquillage à moins de vouloir se retrouver avec un teint qui hésite entre le jaune et le gris le lendemain matin… Autre argument de poids : le résultat serait plus naturel qu’avec un fond de teint fluide. Pour en avoir le cœur net, j’en ai testé deux. Je n’ai pas aimé celui de L’Oréal que je trouve bien trop couvrant, ma était peau presque grise, très terne, ce que j’attribue à la présence massive des filtres solaires minéraux (même effet que les produits solaires pour enfants). J’ai trouvé que cela marquait les pores et le pinceau n’est pas assez doux. Autre essai avec un des pionniers : Bare Minerals (en exclu chez Sephora). Le résultat est effectivement très naturel et léger, à mon avis, entre le fond de teint et la poudre. Il devrait séduire celles qui trouvent le fond de teint classique « étouffant » pour la peau. Les couleurs sont très précises mais, la condition sine qua non pour arriver à quelque chose d’impec, c’est d’avoir suivi la démonstration de la conseillère de la marque. C’est franchement ce qui fait la différence car ce n’est qu’une fois après avoir répété tous les gestes, que le maquillage est réellement au point. Visiblement, la marque mise beaucoup là-dessus ce qui est normal car les produits étant assez chers, il n’y a pas intérêt à se tromper…

mercredi 3 octobre 2007

le bio peut-il sauver la planète ? pas sûr !

Vous pensiez que tous les cosmétiques bio oeuvraient pour la protection de la planète ? Moi aussi je le pensais. Eh bien, on avait tort ! La cosmétique bio représente aussi un courant bien individualiste qui consiste à choisir ses petites crèmes sans produits chimiques pour ne pas risquer d’attraper de sales maladies mais le reste, changement climatique et cie, on s’en tamponne… La preuve ? Des produits même pas formidables, ni en matière de prix ni en matière de formulation, mais qui viennent du bout du monde. Ok, je sais que ça fait souvent vivre des petits producteurs car ces marques concilient souvent (pas tout le temps) démarche écolo et équitable mais c’est cher payé pour l’environnement. Les cerises du chili, vous saviez que ce n’était pas écologiquement top mais le shampooing d’Australie ou de Nouvelle-Zélande, est-ce bien utile ? On peut en faire en Bretagne sans utiliser d’ingrédients super exotiques, même si c’est moins fun. Dans le même genre, ça me rappelle notre ministre de l’environnement parti constater en avion pour la journée les dégâts du changement climatique… D’autres preuves ? Les dossiers de presse, même pas imprimés sur du papier recyclé, c’est fort, non, pour des marques labellisées Ecocert ! Si encore on faisait venir des produits en vrac et qu’on les conditionnait pas trop loin de chez nous, mais non, on fait venir les produits finis. Moi, j’aimerais bien un étiquetage spécifique qui indique la provenance du produit et son coût réel pour l’environnement. On s’apercevrait sans doute de quelques aberrations : le produit pas bio meilleur pour l’environnement que le produit bio du bout du monde… Bon, tout n’est pas noir, Naturalia agrandit son rayon cosméto bio et ça vaut le coup d’aller y faire un tour, c’est beau et il y a plein de produits formidables. J’aurais quand même bien aimé que l’enseigne fasse un peu plus bouger le marché, en proposant, par exemple, plus de produits en vrac. J’aimerais tant ne pas jeter mon flacon de shampooing Melvita pour pouvoir juste le recharger. Je sais, c’est compliqué mais c’est juste une question d’habitude à prendre, surtout sur des produits très basiques comme le gel douche et le shampooing. En matière de bio, je ne pense pas qu’on ait forcément besoin de plus de marques mais que toutes les marques s’y mettent enfin (ça viendra peut-être). Enfin, pour clore le sujet Naturalia, j’en reviens à l’instant et devant moi, à la caisse, il y avait Keziah Jones, le subliiiiime musicien nigérian. J’ai dû me pincer pour le croire, dans mon Naturalia à moi, de la rue Caulaincourt ! Il est reparti à vélo avec ses petites courses. Keziah : son visage taillé à la serpette, ses fossettes, son petit chapeau, son corps de danseur, tout y était. Confidences de groupie : il est encore mieux en vrai…

ça marche les compléments alimentaires pour éviter les rides ?

On aimerait bien le savoir mais personne n’est d’accord sur la question. En gros : oui, ça marche mais il faut quand même éviter de les prendre à la légère. Il faut dire que l’enjeu est de taille et déborde largement le contexte de la ride puisque les antioxydants en compléments alimentaires peuvent aussi avoir une influence sur tout l’organisme, en particulier sur la prévention des cancers. Hélas, rien n’est simple. Au vu des études les plus longues (car là, on ne se contente pas d’observer ce qui se passe à 6 mois…), la prise d’antioxydants à hautes doses ne serait pas si bénéfique que ça aux femmes. Pire, les fumeuses doivent s’abstenir d’en prendre car cela favoriserait la prolifération de cellules cancéreuses… Imaginez le drame : on prend un antioxydant pour éviter les rides et, du même coup, on nourrit son petit cancer, trop ballot… Pour les non-fumeuses, la prise d’antioxydants serait bénéfique à condition de ne pas en prendre tout au long de l’année, puisque là aussi, le surdosage provoque l’effet inverse. Si on fait une compile de tous les avis médicaux, on peut faire une petite cure de deux mois d’antioxydants (par exemple au cœur de l’hiver quand les fruits et les légumes se font plus rares) mais on s’abstient totalement si on fume. Et on choisit ses vitamines en fonction de ses besoins prioritaires. On ne cumule surtout pas. Par exemple, si ce sont nos cheveux qui nous désolent, on fait une cure de compléments alimentaires spécial cheveux sans ajouter quelques comprimés pour les rides car on risque de cumuler les vitamines du même groupe. Privilégiez les marques qui se sont spécialisées sur ce créneau depuis longtemps (Oenobiol, Imedeen, Innéov). De toute façon, évitez les produits étranges sortis il y a deux mois et vendus uniquement sur internet avec une adresse aux Bahamas, ils sont peut-être aussi bons que les autres mais si ce n’est pas le cas, ça sera difficile de faire une réclamation. Enfin, comme toujours, on peut trouver dans l’assiette tout ce qui est nécessaire à l’équilibre de notre peau. C’est plus compliqué que de prendre une gélule car il faut glaner les bonnes infos, mais ça vaut la peine. Surtout que ce n’est pas forcément plus cher, comparez le prix des gélules au prix d’une bonne huile de colza bio…

dimanche 30 septembre 2007

Mascara Wonder Longueur Clarins

Comme les autres mascaras Clarins, le petit nouveau est un ovni qui ne ressemble à rien de ce qui existe sur le marché. C’est un mascara pour maniaque du mascara et c’est pour ça que je l’adore. Sa brosse, toute fine, permet un travail précis sans faire de paquets, il « coiffe » les cils, à mon avis, bien mieux que les mascaras-peignes (que je déteste soit dit en passant). La formule ne sèche pas trop vite, on peut donc revenir sur le maquillage du cil 50 fois si on veut. D’ailleurs, amusez-vous à compter combien de passages vous faites sur vos cils avec la brosse ; je ne vous dit pas combien, moi, j’en fais sinon vous allez me faire interner… Ce que j’apprécie particulièrement, c’est que la brosse est conçue de telle façon qu’elle ne touche pas la paupière alors que cela m’arrive très (trop) souvent avec les autres mascaras car j’aime bien maquiller les cils dès la racine. Et, une fois secs, les cils ne sont pas cartonnés (dans le genre cauchemardesque, il existe des mascaras qui, une fois secs, s’effrittent !!!!). Avec celui-ci, les cils restent doux. Le résultat est naturel, avec une belle longueur, des cils recourbés et un volume soft, très naturel. Même les couleurs sont réussies. Il y a un noir classique, un violet profond très beau, pas du tout drag queen et un brun foncé absolument parfait sur les cils clairs. C’est toujours bon à savoir car des mascaras bruns corrects, il y en a très peu dans les autres marques. Ils sont, la plupart du temps, marrons-rouges mais comme ce sont des couleurs souvent utilisées par des blondes aux paupières rosées, les marrons trop rouges ne font que renforcer l’effet « cochonnette » des cils clairs. Une ombre au tableau ? Même pas ! Sauf peut-être qu’il a les défauts de ses qualités : ce n’est pas un mascara pour les filles trop pressées, plutôt pour les perfectionnistes.

mon fils (11 ans) commence à avoir des boutons, je fais quoi ?

Pour commencer, inutile de vous lamenter en regardant les albums photos de « quand il était petit », sous-entendu, quand il était encore mignon. Oui, ce délicieux petit garçon va se transformer sous vos yeux en ado avec des poils, des cheveux gras et des boutons, je sais c’est dur mais, c’est la vie. Inutile aussi de lui dire, s’il se plaint de ses boutons « ça passera ». C’est vrai, ça peut passer tout seul vers 25 ans, mais la boum c’est la semaine prochaine ! Inutile enfin de vous précipiter chez le dermato, on ne va pas écraser une mouche avec une enclume. S’il n’a que quelques boutons, vous pouvez assurer vous-même le traitement pour l’instant, et seulement pour l’instant car si tout ça se transforme en champs de mines, évidemment, vous allez chez le dermato. Le problème, à cet âge, c’est que les enfants (et les parents !) ont du mal à réaliser qu’ils ne sont plus des bébés et qu’il leur faut adopter des habitudes de « grand ». Je m’explique : souvent on n’est pas très regardant sur l’hygiène du visage et des cheveux des enfants, il y a déjà tellement de boulot sur les dents et les mains qu’il nous arrive de zapper la corvée de nettoyage de la figure. Surtout qu’à cet âge, ils passent volontiers tout le bain la tête sous l’eau mais c’est QUAND ils prennent un bain. C’est là qu’il faut que les habitudes changent car, sous l’influence des hormones, la peau secrète davantage de sébum, devient plus grasse et l’inflammation menace. . Les microbes présents à la surface de la peau se chargent de transformer les petits boutons en gros, alors, pour peu que le visage ne soit pas nickel et les mains idem, le processus s’accélère. Et, si le sébum s’accumule sous la peau sans pouvoir s’évacuer, cela provoque de petits boutons blancs qui peuvent, eux aussi, se transformer en gros boutons. Passons aux solutions : il n’y a pas une tonne de produits à utiliser mais il faut les utiliser tous les jours, une à deux fois par jour. Ca parait bête, mais la régularité dans le traitement est ce qu’il y a de plus difficile à obtenir. Les dermatos se lamentent à longueur de congrès sur le fait que l’échec des traitements contre l’acné est principalement du au à la non-observance du traitement. Effectivement, on sait bien soigner l’acné, encore faut-il utiliser les produits prescrits... Cela consiste à se laver le visage avec un gel moussant pas trop agressif (par exemple Cleanance d’Avène) et à bien rincer. Ensuite, il faut appliquer sur les zones à traiter une crème comme Kéracnyl ou Diacnéal. Ces formules contiennent des principes actifs kératolytiques, ce qui signifie qu’ils vont exfolier légèrement la peau afin que le sébum puisse s’évacuer sans former de petits kystes. Il ne reste plus qu’à convaincre le petit ange que tout ce qu’on lui propose va être bon pour sa peau. C’est la partie la plus compliquée : convaincre un ado que le problème ne va pas se régler tout seul, avec juste une application de crème, ça demande une énergie inversement proportionnelle à l’inertie du bestiau en question. Et je sais de quoi je parle !

mercredi 26 septembre 2007

Volume Shine Ultra Glossy Nivea

Quelque chose m’échappe : pourquoi présenter un mannequin avec la bouche surchargée de rouge vif quand on cherche à vendre un produit dont la formule se rapproche plus du baume coloré ? Ca tombe bien, j’ai essayé le produit avant de jeter un œil à la fille sur la pub, sinon, je n’aurais probablement même pas ouvert le tube. Car, malgré son nom et les précisions du dossier de presse qui le baptise « gloss en stick », le produit n’a absolument rien à voir avec un gloss. Déjà, c’est un bâton solide alors que les gloss, qu’ils soient en pots ou en flacons, ont des textures semi-liquides. De plus, le produit ne colle pas et apporte une brillance discrète. Techniquement, c’est une merveille, il glisse sur les lèvres et laisse une sensation super confortable, à mille lieues du rouge à lèvres classique ou du gloss sirupeux, qui ravira les accros aux baumes. Je sais que cela peut sembler étrange à certaines, mais il fait vraiment paraître les lèvres plus volumineuses. Ce n’est pas de la magie, c’est grâce à une forte concentration de polymères brillants. La chose existe en 8 couleurs : les deux premières, un vieux rose et un rose bleuté tirant sur la parme sont, à mon avis, sans intérêt. Mon hit parade : la 4 (Toffee), la 5 (Cacao) et la 8 (Wine), idéal pour les brunes. Il y a aussi une autre chose qui m’échappe (décidemment !): c’est la surenchère de noms pour un seul produit « volume, shine, ultra, glossy ». Rien que ça. C’est d’autant plus mystérieux que chez la concurrence, il doit bien y avoir 40 produits qui s’appellent presque pareil mais dans le désordre, genre : « shine, glossy, volume ». On s’y perd et du coup, tous les produits se ressemblent. Dommage pour celui-ci qui passera peut-être inaperçu alors que c’est une authentique nouveauté.

c'est quoi le meilleur antirides ?

Désolée, les filles, je sais que vous aimeriez une réponse courte avec juste le nom d’un produit, son prix et l’adresse où le trouver mais non, je ne peux pas donner ce genre de réponse si je veux rester honnête. Car le meilleur produit pour l’une ne sera pas le meilleur produit pour l’autre. A vous de trouver le votre. Alors, le meilleur antirides n’est pas forcément le plus cher, mais pas le moins cher non plus. C’est une crème qui contient des antioxydants. Pour rappel, les antioxydants, c’est ce qui limite la production de radicaux libres (ce qui flingue nos cellules pour faire court) et des antioxydants, il y en a dans beaucoup d’ingrédients. Classiquement, dans la vitamine E, dans la vitamine C (mais c’est très difficile à stabiliser) et dans presque toutes les plantes qui poussent en milieux hostiles (elles doivent lutter pour survivre et produisent alors des principes actifs intéressants). Plus les crèmes sont luxueuses et plus les antioxydants sont rares et chers. C’est comme ça qu’on nous propose des crèmes aux extraits de plantes aux noms exotiques, cueillies entre 2 heures et quart et trois heures du matin au cœur de la forêt amazonienne par une nuit sans lune… J’exagère à peine car vous l’aurez remarqué, les cosmétiques vendent aussi du rêve ! Au finish, la plante exotique n’est souvent guère plus efficace que la banale vitamine E, et tout ça n’en fait pas pour autant un meilleur antiride mais c’est toujours plus agréable à appliquer qu’une crème à deux balles, il faut le reconnaître ! En plus des antioxydants, il faut aussi qu’une crème soit suffisamment hydratante car ce n’est pas la peine de gorger la peau de principes actifs fabuleux si elle souffre et tiraille. La déshydratation chronique provoque des rides mais c’est tellement évident qu’on finirait par l’oublier. Derniers conseils mais non des moindres : inutile de se ruiner en crèmes antirides si c’est pour exposer son visage dès le plus petit rayon de soleil ; idem pour le tabac et la junk food. En effet, les antioxydants, on les a aussi dans nos assiettes, évidemment plus souvent dans les fruits et légumes que dans le saucisson et les chips. Et comme on dit souvent que la peau est le dernier organe à être servi, vous réalisez qu’il faut en manger beaucoup pour avoir des résultats. Et tout ça nous amène à la question suivante : faut-il prendre des antioxydants en compléments alimentaires ? Réponse dans quelques jours….

dimanche 23 septembre 2007

Quelle est la différence entre un anticernes et un illuminateur ?

Alors là, vous diront les maquilleurs professionnels, ça n’a rien à voir, il s’agit de deux produits totalement différents. Certes, mais, l’huile et le beurre sont aussi deux produits bien différents mais on peut faire cuire son steak avec les deux. Pour les anti-cernes et les illuminateurs, c’est la même chose. L’anti-cerne est un produit très pigmenté (plus que le fond de teint) et qui sert à cacher les cernes. C’est génial quand on sait s’en servir mais, hélas, tout le monde n’est pas également doué pour le maquillage. Son application, par tapotements du bout du doigt sur le cerne prend un certain temps et il faut bien poudrer ensuite pour fixer le résultat. Les non-douées se retrouvent alors avec les rides marquées comme des sillons de labour et, parfois aussi, avec un halo blanc autour de l’œil, façon négatif de panda… Mieux vaut le réserver aux maquillages un peu travaillés, pour une soirée, et bien s’entraîner pour savoir l’utiliser. L’illuminateur, quant à lui, n’est pas très couvrant mais sa formule contient des pigments réflecteurs qui apportent un peu de fraîcheur à la peau. Il s’applique en trois secondes et le résultat est assez naturel. Avec lui, on a encore des cernes mais qui se voient moins et nous donnent l’air moins fatigué. Pour tous les jours, on n’en demande souvent pas plus… Attention, ça ne camoufle pas les cernes très foncés, ni les boutons. Mon préféré dans les illuminateurs, c’est le stylo « Touche Eclat » de Saint Laurent mais, ce n’est pas un scoop, c’est un des produits les plus vendus depuis des années. A essayer aussi : « Eclat Minute » de Clarins ; « Pinceau Correcteur Beige Couvrance » d’ Avène et « Eclat Lumière » de Chanel. Enfin, désolée pour celles qui espéraient encore : la crème contour des yeux qui efface les cernes n’existe pas (ou pas encore). Mais tout n’est pas perdu, car, ce type de crème améliore la micro-circulation de la zone du contour de l’oeil, ce qui contribue à diminuer les cernes, tout comme le léger massage qu’on effectue pour faire pénétrer la crème. Il ne faut donc pas se priver de ces produits, pas miraculeux mais mieux que rien.

Lait Soyeux Hydratant Corps Naturelle D'Argan

Première réaction au vu du nom des produits : encore une gamme de cosmétiques à base d’huile d’argan ! C’est vrai qu’il y en a déjà une bonne quinzaine sur le marché, dans des marques très installées en pharmacies et d’autres, plus confidentielles, dans les magasins de produits naturels. Celle-ci, comme beaucoup d’autres aussi, est bio. Certes, les vertus de l’huile d’argan ne sont plus à démontrer et elle est devenue, au fil des années, un ingrédient de premier choix. Mais, ici, elle est associée à des principes actifs très (trop ?) classiques : huile d’amande douce, beurre de karité, huile d’abricot ou encore huiles d’olive et de tournesol. Tout ça ne donne pas forcément envie de se précipiter sur les produits, car l’impression de « déjà-vu » est réelle. Mais les emballages sont assez attrayants et j’adore essayer les nouveaux produits bio. Mon choix s’est donc porté sur le lait corporel dont la texture, très aqueuse, est surprenante.. Il pénètre à la seconde en laissant sur la peau une discrète odeur de fleur d’oranger qui disparaît très vite. La texture légère et fine, n’a rien à envier aux formules très veloutées des marques utilisant des silicones. Et c’est justement ça qui est très agréable sur la peau car, des laits corporels extra riches pour le plein hiver, les marques bio savent faire. Elle maîtrisent moins les produits légers qui sont plus faciles à formuler avec des ingrédients issus de la pétrochimie. La vraie bonne idée marketing de la marque, c’est la politique d’échantillonnage, totalement inédite en pharmacies. Une espèce de mini-bar posé sur le comptoir délivre des petits pots vides que l’on remplit soi-même du produit que l’on veut tester. C’est génial parce que ça permet de tester le produit sur plusieurs jours (carrément une semaine pour la crème de jour, tiens, tiens, et si je gardais le petit pot pour partir en vacances ?), le temps nécessaire pour réaliser s’il nous convient ou pas. Côté prix, ça reste raisonnable puisque le lait est à 17.90 euros. Si vous désirez d’autres renseignements sur la marque, leur site est www.naturelledargan.com.

mercredi 19 septembre 2007

injections : la revanche des pauvres ?

C’est quand même bien plus facile d’être belle quand on est riche, j’espère que je ne vous apprends rien. Les dentistes pour de belles dents, les bons coiffeurs pour camoufler harmonieusement les cheveux blancs et réaliser de bonnes coupes qui rajeunissent de dix ans. Sans compter la bouffe de qualité qui laisse le teint frais et pas trop de kilos. Sauf que… les pauvres tiennent enfin leur revanche. Il n’y a qu’à entrer dans un salon de coiffure de luxe pour comprendre. Premier coup d’œil : à terre, un océan de sacs Dior posés négligemment aux pieds de leurs maîtresses. Quelques mini-chiens moches endormis. En bande-son, le bruit de cliquetis de l’avalanche de bijoux des femmes riches quand elles parlent avec leurs mains et le ronron du sèche-cheveux. On lève la tête et c’est là qu’on réalise que, finalement, être pauvre, ça permet au moins d’éviter ça. Des bouches déformées par les injections de collagène, des pommettes si gonflées que, vues de trois-quarts, on pense sincèrement de ces pauvres femmes qu’elles sont battues par leurs maris, des yeux ronds comme des billes à 80 piges, des fronts lisses et totalement immobiles. Tout ça, quand on le voit à plat sur une photo (ou sur un écran de télé), ça peut aller mais en relief et pire, en mouvement, c’est non seulement moche mais carrément ridicule. Alors, pour les copines de plus de 40 ans, celles que ça démange d’aller combler une ride ou deux, je n’ai qu’un seul conseil : MOLLO ! C’est vrai qu’après des injections de collagène ou d’acide hyaluronique, on est moins ridée mais ce n’est pas pour ça qu’on est plus belle… Réfléchissez-y vraiment avant de craquer et, surtout, ne faites pas n’importe quoi. Faites remplir les rides qui vous donnent l’air méchante ou toujours fatiguée mais, pitié, laissez la bouche et les pommettes en paix. Le visage se creuse avec l’âge mais c’est aussi ça qui est joli parce que ça met les yeux en valeur ; les joues de bébé à 45 ans, c’est juste pathétique. Les corrections les plus belles sont celles qui ne se voient pas et sont donc, souvent, les plus minimes. Trop de médecins y vont à la truelle, choisissez bien le votre et insistez pour lui faire comprendre ce à quoi vous ne voulez pas ressembler. D’ailleurs, à regarder les visages des femmes riches, on se dit que forcément, tout ça n’est pas que l’œuvre du médecin. Beaucoup d’entre elles désirent un résultat « visible », de la médecine esthétique comme signe extérieur de richesse, pour aller avec le sac Dior et le Yorkshire. Terrifiant, non ?

eyeliner : la version débrouille

Ok, j’ai un faible pour l’eyeliner nouvelle formule en crème, mais ça ne m’empêche pas d’avoir une pensée pour celles qui n’ont pas envie d’acheter un nouveau produit. J’ai testé, ce matin même, une façon de faire sans ces nouveaux produits. C’est tout simple, cela consiste à mouiller une ombre à paupière et à la passer au ras des cils à l’aide d’un pinceau. La bonne taille de pinceau, c’est environ deux ou trois millimètres de large. Si vous n’en avez pas sous la main, essayez quand même avec un applicateur mousse mais de préférence avec un embout fin. Du coup, vous pouvez travailler la même ombre en halo autour de l’œil puis en version mouillée comme un eyeliner, tout ça avec le même produit ! C’est un truc qui marche avec pratiquement toutes les ombres à paupières en poudre. Celle de ce matin, c’est une Nivéa chocolat (la référence exacte est Savannah). Déposez juste une goutte d’eau sur l’ombre à paupière, c’est bien suffisant. Pas question de noyer la pastille de fard ! Et pas de panique si le résultat ne vous plait pas, votre ombre, une fois sèche, sera exactement comme avant. L’effet est particulièrement joli avec des ombres très foncées mais le procédé convient pour n’importe quelle couleur. Et ça va vous permettre de recycler tout un tas d’ombres à paupières qui traînaient dans vos tiroirs…

dimanche 16 septembre 2007

cet hiver, adoptez un eyeliner !

Si cela vous avait échappé, j’en remets une louche : cet hiver, les filles, on ne sort pas sans son eye-liner. Je vois d’ici la tête des copines à qui j’ai conseillé l’hiver dernier (ou celui d’avant) d’abandonner définitivement l’œil de biche. C’était fatal, l’eyeliner était tellement has been qu’il a fini par revenir ! Bon, entendons-nous : pas question non plus de se faire le look d’Amy Winehouse, passé 24 ans, ok, c’est tendance mais c’est aussi suicidaire. Non, on parle de l’eyeliner dans sa version soft, celui qui se marie à merveille à l’œil fumé, le fameux « smoky eye » et qui, avec une bonne couche de mascara, fait paraître nos yeux plus grands, plus beaux, plus mystérieux… Alors, pour y parvenir sans y passer trois heures, on laisse l’eyeliner liquide à Amy Winehouse et ses copines car il est trop difficile à manipuler. On oublie aussi le crayon, trop long à appliquer et on se rue sur les nouveaux eyeliners en petits pots, à appliquer au pinceau. Vu de loin, on pense que c’est compliqué mais c’est archi-simple. La texture est toute souple et se pose sur la paupière au ras des cils (y compris sur une paupière pas super lisse car on a le droit de se faire le « smoky eye » après 40 ans). Le tout prend dix secondes, tient parfaitement toute la journée et ne nécessite même pas de don particulier : même avec un tracé hésitant on s’en sort. L’idéal est de le jouer en ton sur ton. Par exemple, on choisit un eyeliner brun foncé avec une ombre de la même couleur ou un noir avec des ombres grises. Plus la couleur de l’ombre sera proche de l’eyeliner et moins on risque de se rater car on ne distinguera pas exactement le tracé, on aura juste apporté de l’intensité au maquillage de la paupière. Pour l’instant, on trouve ce type de produit uniquement dans les marques de maquillage un peu pointues, mais je parie que dans quelques mois, toutes les marques en proposeront. J’en ai repéré chez Smashbox (Eyeliner Creme), Bobbi Brown (Gel Eyeliner Longue Tenue), Stila (Gel Eyeliner Compact), Guerlain (ombre Eclat Duo et Liner) et Clinique, qui est mon chouchou (Eyeliner Creme avec Pinceau).

mercredi 12 septembre 2007

Cohesion Lift Instant Lifting, Pr Ch.Poelman; Club des Créateurs

Un seul flacon mais deux produits à utiliser l’un après l’autre : voici le nouvel anti-rides proposé aux « quadra » par le Club des Créateurs de beauté. Ca commence mal pour moi, je n’ai pas lu le mode d’emploi et j’appuie sur les deux boutons poussoir en même temps. La pâte obtenue est impossible à mélanger, ça m’apprendra à faire n’importe quoi ! C’est plus compliqué qu’il n’y paraît : le premier produit est un anti-rides qu’on masse bien sur tout le visage. Puis, après trois minutes de séchage, on passe au deuxième produit, un sérum tenseur à étaler en effleurant la peau. On attend encore trois minutes avant de toucher sa peau et youpi, on est redevenue jeune et belle. Rayon principes actifs, le premier produit contient du « Pro-Xylane » le nouvel actif vedette de L’Oréal, un dérivé de xylose qui assure la cohésion des cellules et redonne densité et fermeté à la peau. On commence d’ailleurs à trouver ce fameux « Pro-Xylane » dans tous les nouveaux produits des marques du groupe, preuve qu’on compte beaucoup sur lui ! Il est présent dans « Absolue Premium Bx » de Lancôme, « Derma-Genèse » de L’Oréal Paris ainsi que dans « Néovadiol » de Vichy et « Substiane » de La Roche Posay. Au menu du deuxième produit : un extrait de soja qui forme un film qui se rétracte légèrement à la surface de la peau et des micro-nacres qui gomment, par effet optique, les irrégularités de la peau. Au finish et sur ma peau, une fois appliqués les deux produits dans le bon ordre, le résultat est plutôt sympa. Si je ne peux pas juger de l’effet du Pro-Xylane avant quelques années (on en reparle…) le sérum tient bien ses promesses d’effet lifting. C’est vrai que la peau est plus tendue sans être trop inconfortable comme avec les sérums tenseurs habituels. Sauf que, à mon avis, c’est un produit parfait pour celles qui ne se maquillent pas le teint. Car, le fameux film a tendance à « pelucher » si on applique ensuite un fond de teint. D’autre part, le produit est un poil trop parfumé à mon goût. Je sens son odeur poudrée encore une heure après l’application et je ne suis pas fan des soins visage trop parfumés.

trouver un parfum que personne d'autre ne portera (ou presque)

C’est facile à Paris, un peu moins quand on habite en province. Pour les parisiennes, il existe une tendance des grandes maisons à réaliser des parfums vendus uniquement dans le point de vente d’origine. C’est le cas de Guerlain, qui propose au 68 avenue des Champs Elysées, quelques merveilles hors de prix mais tellement loin de ce que l’on renifle dans les parfumeries, que cela vaut la peine de casser sa tirelire. Chanel fait ça aussi rue Cambon, ainsi que Givenchy, qui réédite ses parfums légendaires ou encore Dior. Autre piste : ceux qui ont décidé de faire de la parfumerie en dehors du circuit traditionnel. Serge Lutens aux Salons du Palais Royal ou encore Annick Goutal qui sort trois nouveaux parfums vraiment originaux à base d’ambre, de myrrhe et d’encens, à porter seuls ou associés. D’autres lieux ? Le Maître Parfumeur et Gantier, mais aussi le formidable Frédéric Malle qui remet les parfumeurs à leur place naturelle, celle de véritables créateurs, en les laissant exprimer leur talent sans les contraintes habituelles. Dans les grands magasins, le Printemps vient de créer un petit espace « La Scent Room » où l’on trouve justement quelques parfums rares, comme « L’Eau Neuve » de Lubin, créée en 1968 et rééditée depuis peu. C’est une eau fraîche qui, contrairement aux autres senteurs de sa catégorie, tient bien sur la peau. Cela dit, inutile de tout renifler le même jour, au bout de trois ou quatre parfums, le nez sature et on ne distingue plus rien. De plus, un parfum, ça s’essaye sur soi, pendant quelques heures. L’idéal est même de revenir l’acheter un autre jour quand on l’aura fait sentir à son (sa) chéri(e). Tant que vous y êtes, oubliez les codes classiques de parfum « masculin » ou « féminin », il n’y a pas de loi qui réserve certaines senteurs à un genre plutôt qu’à un autre. Laissez-vous mener par le bout du nez ! Est-ce qu’un parfum aussi original, ça s’offre ? Non, je suis catégorique, c’est tellement personnel que ce serait une folie de le choisir et de l’offrir tel quel. Si on veut l’offrir, il faut emmener la personne sur place, la laisser découvrir les différentes senteurs et revenir discrètement le lendemain pour acheter l’heureux élu. Oui, un parfum que personne d’autre ne portera, ça se mérite !