mercredi 27 février 2008

Pure Mineral, fond de teint, Maybelline

Mais qu’est ce qu’ils ont tous à vouloir faire du maquillage minéral, me direz-vous ? Oui, tout le monde s’y met et, outre le fait que proposer des nouveautés aux consommatrices fait toujours vendre plus de produits (une réalité économique), il est aussi assez sympa de faire un fond de teint sans conservateurs, ni talc ni parfums. Voilà pour le contexte ! Celui que je viens de tester est le petit nouveau de Maybelline (marque qui fait partie de la vaste écurie L’Oréal) mais est nettement plus réussi, à mon avis, que son alter ego commercialisé sous la bannière L’Oréal. Le résultat maquillage est très naturel, le teint n’est pas “cireux” comme avec certains produits minéraux trop chargés. Alors, qu’est ce qui change par rapport à un fond de teint classique ? D’abord, on n’a pas l’impression d’avoir quelque chose sur la peau. De plus, l’effet naturel est plus facile à obtenir qu’avec un fond de teint classique. Sans masquer énormément les imperfections, il uniformise le teint, ce qui est très sympa. Bon point aussi sur le front des rides et ridules : il ne risque pas de s’y agglomérer. Moi, je l’ai utilisé comme un fond de teint tradi, c’est à dire en superposant ensuite une bonne couche de poudre libre car j’ai la peau mixte qui brille très vite. Mais les peaux sèches peuvent l’utiliser tel quel. Il paraît qu’on s’habitue vite à la gestuelle (super barbante mais pas pire que nettoyer son éponge à fond de teint) : tapoter le pot, verser la poudre dans le couvercle, imprégner le pinceau et enfin appliquer avec le pinceau en gestes circulaires. Ne l’appliquez surtout pas comme une poudre, vous n’auriez pas un bon résultat. Attention au choix des couleurs : c’est très trompeur, les tons des fonds de teint minéraux paraissent plus foncés dans le pot qu’ils ne le sont en réalité sur la peau. Tenez-en compte au moment de choisir votre nuance. Le pinceau fourni avec le produit est doux mais ferme pour une application précise. Le prix de l’ensemble est de 15 euros environ.

la fédération se bouge...

...et il était temps ! Après des années de communiqués de presse laconiques du style “tout va très bien, madame la marquise”, les professionnels des cosmétiques ont enfin compris qu’il y avait urgence à communiquer efficace. La fédération des entreprises de la beauté (FEBEA, anciennement FIP) lance ces jours-ci un site destiné à informer le grand public sur les cosmétiques. www.parlonscosmetiques.com est un portail conçu pour expliquer comment sont fabriqués et réglementés les produits de beauté. On y trouve des infos sur les ingrédients, sur l’utilisation des cosmétiques et surtout de quoi rassurer le consommateur affolé par les attaques répétées de Greenpeace et autres. Le site, émanant de la fédération, elle-même animée par les fabricants de cosmétiques (tous ne sont pas adhérents mais les plus “gros” y sont) ne parle évidemment pas de sujets qui fâchent mais, on y apprend quand même pas mal de choses et c’est un bon point de départ pour qui veut pousser les investigations. A signaler : la page sur comment lire une étiquette de produit cosmétique, très bien faite et simple à comprendre. Et rappelons, au passage, que la législation française est une des plus strictes en matière de contrôle des cosmétiques. Au niveau européen, on fera un pas de plus question sécurité avec la nouvelle réglementation REACH qui apportera une meilleure prise en compte des risques liés aux produits chimiques. Pas facile mais primordial pour prévoir les effets à long terme des cosmétiques sur la santé humaine !

dimanche 24 février 2008

cosmétiques : que de paradoxes !

L’industrie des cosmétiques, toute florissante qu’elle soit (et elle l’est) est vraiment le royaume du paradoxe. Quelques exemples ? Les voici ! Pendant des années, on a accusé les cosmétiques d’être “bidons” car leurs molécules ne pouvaient pas pénétrer au plus profond de la peau pour y apporter les éléments indispensables à la régénération des cellules. Et voilà que aujourd’hui, alors que la science permet précisément cette avancée technologique, on n’en veut plus ! En effet, la fronde s’organise contre les nanoparticules, qui seront les stars de demain dans les cosmétiques. En effet, grâce aux particules de taille nano, on peut transporter les principes actifs au plus profond de la peau. Oui mais, font remarquer les détracteurs, si les nanoparticules vont plus loin que la peau, passent dans le système sanguin puis dans des régions du corps où elles n’ont rien à faire ? (je schématise à outrance, mais c’est bien toujours le même débat, comme celui sur les particules de sels d’aluminium des déodorants qui pourraient migrer vers le cerveau ) Eh bien, on ne sait pas trop... L’Afssaps (agence de sécurité qui dépend du ministère de la santé) a mis en place un groupe de travail pour y voir plus clair mais les industriels, eux, utilisent déjà les nanoparticules ! Sur ce point précis, les fabricants de bio français, ne sont pas encore très mobilisés, sauf Mademoiselle Bio qui s’engage à préciser sur les produits qu’elle distribue s’ils font appel à ce type de technologie. Vous reprendrez encore un petit paradoxe ? Là, c’est la question des tests sur animaux qui est en cause car s’ils sont supprimés depuis longtemps sur les produits finis, ce n’est pas le cas sur les matières premières, mais c’est prévu dans les textes. Or, c’est, à l’heure actuelle, hélas, le seul moyen de savoir si un produit est toxique ou pas. On n’a pas encore trouvé de solution de remplacement valable. Alors, d’accord pour supprimer les tests sur animaux mais d’accord aussi pour avoir des produits moins sûrs à utiliser ? Pour rappel, c’est la triste affaire du talc Morange où des bébés étaient morts qui avait déclenché la mise en place d’une législation stricte des produits d’hygiène et de beauté. La solution, bien sûr, c’est de n’utiliser que des principes actifs déjà connus (et donc testés) et c’est ce que font beaucoup de marques bio. Quant aux autres, celles qui nous promettent des produits toujours plus efficaces, et bien oui, elles n’ont pas trop le choix si elles veulent rester sur ce créneau très vendeur de l’antirides qui fait des “miracles”. Un petit dernier paradoxe pour la route : la composition des produits indiquée sur les emballages (le “full labelling” si utile pour les allergiques). Les ingrédients y sont rangés par ordre d’importance et parfois, quand on lit la liste des conservateurs (entre autres les parabens) il y en a cinq à la file. Alors, pour info, ça ne signifie pas forcément qu’ il y a plus de conservateurs dans ce produit que dans un autre qui n’aura qu’une seule variété de paraben. Cela veut dire qu’il peut même y en avoir moins en volume global sur le produit fini mais combinés entre eux pour être plus efficaces. Et encore, je ne vous fait pas un couplet sur les parabens : toutes les marques les suppriment mais toutes ou presque le regrettent car ce sont des conservateurs sûrs et efficaces et que la preuve de leur nocivité n’est pas scientifiquement avérée. Pourquoi alors les supprimer ? Pour répondre à la pression du public répondent-ils en coeur. Voilà, en cosmétique, comme en politique, nous ne sommes pas à l’abri de l’emballement médiatique ! Et c’est parfois incontrôlable...

à vos agendas !

Je vous ai déjà longuement parlé de la marque de maquillage minéral Bare Escentuals, dont les produits sont plutôt bien gaulés à condition de savoir les utiliser (il y a une gestuelle très précise). Si l’aventure vous tente mais que vous ne voulez pas acheter les produits avant de voir à quoi ça ressemble sur vous, venez les essayer directement en passant entre les mains d’un pro ! Pendant le mois de Mars, il officie gratuitement dans les Sephora Parisiens. Il s’appelle Marc et voici les dates de sa tournée : 6-7-8 Mars à la Défense, 13-14-15 à Rivoli, 20-21-22 Passage du Havre, 25 au 30 sur les Champs-Elysées. Au besoin, passez un coup de fil au magasin pour réserver un créneau horaire. Et surtout, faites-moi savoir si le résultat est à la hauteur de vos espérances !

mercredi 20 février 2008

ambiance Priscilla chez Philips

En voilà une qu’on ne nous avait pas encore faite car, de mémoire, c’est une première : nous vanter les mérites d’un épilateur électrique “Satinelle Ice Premium” en choisissant un travesti comme égérie (égéri ????). Jugez plutôt : Karis, sublime danseur et mannequin de 25 ans, travesti de son état, est censé nous prouver, à nous les gonzesses, que 1) si lui l’utilise, c’est que ça ne fait pas mal car il est douillet comme tous les mecs et que 2) si lui l’utilise, c’est que c’est efficace car il est maniaque du poil comme tous les travestis ! Voilà qui vous ringardise en deux secondes les fifilles de la dream team L’Oréal ! Ouais, chez DDB (l’agence de pub qui a commis la chose) je ne sais pas qui a eu cette idée folle (je ne résiste pas aux blagues débiles), mais c’est sûr, au moins on parlera de la campagne. Souhaitons pour Philips que le produit n’en sera pas oublié pour autant. La démonstration est-elle convaincante ? Pas forcément car vu ce que les travestis endurent pour ressembler à des femmes (les talons au secours, les bas nylon au secours...), mais bon, au moins, c’est marrant et croyez moi, ce n’est pas tous les jours qu’on se marre dans le monde merveilleux de la cosmétique. En attendant, moi (vraie meuf garantie d’origine), je vous vante les mérites de l’épilateur électrique : c’est pratique, c’est sans rendez-vous, ça ne fait plus mal depuis longtemps (et donc, pour les chochottes: encore moins mal avec l’applicateur de froid “Ice Premium” qui se met au congelo pour anesthésier la zone) et surtout, c’est une épilation qui dure plus longtemps que le rasoir (et c’est moins trash). Ca coûte un peu cher au départ (90 euros environ) mais c’est très vite amorti et plus vite encore s’il y a plusieurs filles dans la famille. Le film de pub avec Karis, vous le verrez quand il sera dispo, dans deux semaines environ et aussi quand j’aurai compris comment mettre des vidéos sur mon blog...

dimanche 17 février 2008

la "French" Illico presto

C’est un kit de deux pinceaux, l’un est blanc et l’autre rose pâle. Ca sert à faire soi-même la French Manucure. Petit rappel pour celles qui étaient sur la planète Mars les dix dernières années, la French Manucure c’est les ongles avec le bord libre bien blanc et le reste de l’ongle rose pâle. Le résultat est clean et naturel à condition de ne pas avoir les ongles longs et carrés à l’américaine (parce que c’est vraiment too much)... Eh bien, contre toute attente, car je croyais sincèrement tester un gadget, c’est vraiment astucieux. Bon, passons sur le stylo qui délivre le vernis rose pâle, il est assez classique, il y a depuis quelques années des pinceaux à vernis qui proposent le même système. Non, la vraie nouveauté, c’est le pinceau à vernis blanc, celui qu’on applique sur le bord de l’ongle. Et là, c’est génial parce que son extrémité possède une texture dure et biseautée qui permet de faire un trait fin et bien dessiné, ce qui est impossible avec un vrai pinceau pour les débutantes. De plus, il sèche très vite et on peut donc enchaîner avec le vernis rose pâle aussitôt. Hélas, ne rêvez pas, la main gauche est toujours aussi difficile à faire. Mais, j’ai mis moins de cinq minutes -en comptant le temps de séchage- pour faire les deux mains et ça, c’est un record. Mini bémol : pourquoi ils n’ont pas fait ça plus tôt ? Oui, c’est malin de nous sortir ça alors que la mode de la French est en train de passer. Un signe qui ne trompe pas : les ados trouvent que ça fait pétasse. Mais vous n’êtes pas obligées d’adhérer aux diktats des filles de 16 ans, qui sont de vrais tyrans en matière de look. Surtout que sur les pieds, c’est joli aussi et ça n’est pas passé de mode. Le prix ? Pas donné : 40,70 euros, inutile d’investir si vous faites vos ongles une fois par an seulement. En revanche, cela fera faire des économies à celles qui font ça tout au long de l’année et se ruinent en manucures... et c’est signé Yves Saint Laurent.

mercredi 13 février 2008

le bio européen est en marche !

C’est prévu pour juin 2008 et on y verra enfin plus clair dans la jungle des labels et sigles divers. En effet, il faut savoir que si le bio n’est pas encore harmonisé au niveau européen, c’est en raison, bien sûr, de conceptions un peu différentes de la définition d’un produit cosmétique bio selon les états. Ce qui fait débat ? Le pourcentage d’ingrédients bio dans le produit fini. Le label français Ecocert est très exigeant là-dessus alors que d’autres pays préfèrent encourager une culture “raisonnée” des plantes. L’autre point de divergence est le calcul de l’eau dans le produit comme élément naturel. Si on utilise, à la place de la classique eau distillée, une eau florale bio (qu’on appelle un hydrolat) dans un produit bio français, on arrive assez vite à avoir le label bio pour un cosmétique car l’eau est le premier ingrédient en volume sur les trois quart des cosmétiques. En revanche, le BIDH, organisme allemand qui certifie les produits bio ne reconnaît pas l’hydrolat dans le calcul total des ingrédients naturels, d’où le débat. Mais, il faut aussi savoir que le BIDH autorise l’adjonction d’alcool dans les émulsions pour éviter d’y mettre des conservateurs synthétiques et ça, ce n’est pas dans la culture bio française. D’autre part, les marques allemandes, il est vrai très pionnières sur la question, ont un peu tendance à vouloir établir leurs propres règles du jeu à Bruxelles en marge du travail déjà bien avancé avec les autres pays membres, ça fâche les autres... Voilà, vous pensiez que les fabricants de cosmétiques bio étaient tous de gentils babas avec des fleurs dans les cheveux ? Je vous casse un peu le mythe, ce sont aussi des chefs d’entreprise sérieux qui tiennent à leurs parts de marché ! Bref, tout ce petit monde s’agite et discute beaucoup mais, incontestablement, ça fait avancer les choses !

dimanche 10 février 2008

tu ne connais pas un spa sympa, à Paris ?

J’en connais plein : des adresses super luxes, des adresses discrètes, des adresses tape à l’oeil mais, c’est vrai que j’en ai quelques unes préférées. Celle de Nuxe rue Montorgueil en fait partie. Parce que l’atmosphère y est détendue et zen sans être glauque, que les filles sont charmantes mais pas obséquieuses, on s’y sent bien. Ce n’est pas intimidant non plus comme les spas de grands hôtels où tout est tellement flambant neuf que l’on se demande si on a le droit de s’asseoir. Le spa propose des soins super pro, pas des mini-papouilles et c’est mieux car tant qu’à payer (oui, les spas sont chers et Nuxe n’échappe pas à la règle) autant payer pour un soin efficace. De plus, on y va pour les délicieux produits Nuxe alors qu’il y a des tas de spas où l’on vous soigne la peau avec des produits inconnus et ça, je déteste (c’est perso mais j’aime bien connaître déjà les produits que l’on applique sur ma peau). J’adore particulièrement les soins pour le corps accompagnés d’un massage. Pour la bonne raison que se faire soi-même un gommage minutieux du dos, ce n’est pas possible ! Une fois bien installée sur la table de massage chauffante, le plus difficile, c’est de repartir quand le soin est fini. Ca vous met dans une délicieuse torpeur, on voudrait juste rester là sans bouger une heure de plus, et... ronfler tranquille sans être dérangée. Et dans les arguments horribles à avouer, il y a aussi que le quartier est truffé de boutiques toutes plus attirantes les unes que les autres, et ça, en sortant du soin (ou avant, je ne suis pas sectaire, hein !) c’est la cerise sur le gâteau. C’est pas avenue Foch que vous trouverez un petit haut mignon... Notez bien que cela peut aussi être un argument contre !

mercredi 6 février 2008

tu veux une crème amincissante ? fais-la toi-même répond Clarins !

Il y a des produits comme ça qui marquent clairement une rupture par rapport à tout ce qui existait avant. Celui-ci est, à mon avis, un bon exemple de brain storming marketing efficace (saluons la performance, habituellement, sans être méchante, c’est plutôt le contraire). Donc, l’idée de Clarins cette année pour nous vendre son nouveau produit amincissant, c’est de nous dire: “voilà le produit, c’est du concentré, on ne l’a pas mis dans un produit dont tu n’aurais peut-être pas aimé la texture, toi consommatrice hyper difficile. On te conseille de le mélanger toi-même à ton produit préféré parce que, si ça se trouve, tu es une consommatrice de produits super hydratants et puis, si ça se trouve tu auras envie aussi de le mélanger à un produit moins hydratant quand il fera un peu plus chaud.” Un rêve de beauty victim. Concrètement, on verse un peu de lait corporel dans sa main et on rajoute quelques gouttes (6 à 8 gouttes pour être précise) du produit minceur avant de s’appliquer la mixture obtenue sur la cuisse. Expliqué comme ça, on peut douter mais, imaginez les possibilités géniales de l’affaire. D’abord, on n’est pas obligées d’abandonner son lait corporel préféré. Ensuite, on n’est pas obligées d’appliquer trente six produits (oui, on est pressées le matin), parce que la raison principale pour laquelle on est nombreuses à rechigner sur le produit amincissant, c’est que, déjà un produit sur tout le corps, c’est gavant mais s’il en faut un différent pour les cuisses et le ventre !!! Evidemment, la chose a été testée avec des produits Clarins mais ça marche aussi avec d’autres marques... On constate au passage qu’ils aiment bien les formules à mélanger au dernier moment puisque le double sérum est déjà basé sur un principe proche. Ne le mélangez quand même pas à n’importe quoi : oubliez avec l’autobronzant, trop instable. Inutile aussi de le mélanger à un autre produit amincissant, cela ne multipliera pas les effets (au delà d’une certaine dose, la peau ne peut plus rien absorber). Le nom de ce produit pas comme les autres : “Addition Concentré Minceur”, il coûte 60 euros, se vend dans une drôle de pipette et sera disponible au mois de mars.

samedi 2 février 2008

pinceau anticernes, Bourjois

Tremble, Touche Eclat, ton règne s’achève (peut-être) ! Depuis le temps que tout le monde essaye de te détrôner, l’heure est enfin arrivée. Et même pas chez une marque de prestige (cela dit, quel intérêt si c’est pour vendre un ersatz au même prix ? Enfin, tout le monde a essayé quand même...). C’est chez Bourjois que cela se passe. C’est un pinceau anticernes. Sa formule est assez transparente, ne comptez pas sur lui pour camoufler des gros boutons rouges, ça ne marchera pas. Mais le Touche Eclat Yves Saint Laurent ne marche pas non plus sur les boutons (et il n’est pas fait pour ça). Non, c’est vraiment le produit qui éclaire les zones d’ombre (comme les cernes mais aussi les éventuels sillons de chaque côté de la bouche) sans les masquer et, justement, c’est mieux. Car autant le véritable anticernes bien couvrant est un produit génial quand il est manipulé par des mains expertes (un maquilleur pro par exemple), autant mal appliqué, c’est une cata. Alors qu’avec ce type de produit, on a encore des mini-cernes (genre “je ne suis pas parfaite, je laisse une petite chance aux autres filles”) mais pas des cernes de junkie qui n’aurait pas dormi depuis trois mois, nuance ! Le produit existe en trois couleurs. J’ai testé la plus claire, un beige avec une pointe de jaune. Il y a une couleur plus rosée et une foncée (mais rien pour les peaux métissées). Le tout pour la modique somme de 10,90 euros, ce qui est quand même moins cher que la version Yves Saint Laurent. Bon, le seul problème, c’est qu’il faut attendre le mois de mars pour le trouver !