mercredi 28 mars 2018

Ombre à paupières Satin Edition 24 h, Bourjois


Allez, je parie que pour la plupart d’entre-vous, utiliser ce type d’ombre à paupières crémeuse, en flacon avec embout mousse, relève de l’impossible… "Je ne sais pas l’appliquer »… "Le résultat va être trop nacré » etc. Alors je me suis lancée et je vous assure, ça vaut le coup d’essayer. Celle-ci est signée Bourjois mais il y en a des wagons dans d’autres marques (si mon souvenir est bon, c’est dans la collection maquillage d’Armani que la première était sortie il y a deux ans environ), l’avantage avec Bourjois c’est que la qualité est impec et niveau porte-monnaie, ça reste raisonnable. L’applicateur laisse sous-entendre qu’on le pose directement sur la paupière et qu’on étale avec. Oui, c’est possible mais dans ce cas, le résultat est très intense. Mon conseil : mieux vaut le tartiner sur le dos de la main et ensuite prélever du bout du doigt pour fondre l’ensemble sur la paupière. Aucun risque de se rater et on peut moduler tout ça à volonté, c’est à dire en rajouter pour intensifier (mais c’est plus joli quand on voit la paupière en transparence selon moi). Attention, le produit a les défauts de ses qualités, à savoir, il sèche ultra-vite, il faut le travailler en dix secondes. Mais ensuite, il ne bouge plus pendant des heures (d’où le nom, hein…), ce qui permet aux paupières même plus très jeunes, d’envisager la possibilité d’une ombre à paupières. Ma couleur préférée est celle-ci : une nuance qui hésite entre taupe, bronze et kaki (ref 04 Abracadabrown) qui fonctionne avec toutes les couleurs d’iris. Le prix ? 11,95 €

dimanche 25 mars 2018

Lash Magnifier, Age Perfect, L’Oréal


Tiens, un mascara qui ne promet pas la lune ! Ca devient rare… Et pourtant, pour moi, il bat à plates coutures toutes les formules les plus récentes (dont le très très décevant Benefit). Les poils sont de vrais poils (je hais les poils en plastique), il apporte du volume, recourbe bien et se travaille confortablement car il ne sèche pas trop vite. Il résiste bien aux larmes : non, je n’ai pas eu de gros chagrin, c’est juste que récemment avec le froid, j’ai eu la larmichette facile au coin de l’oeil. Néanmoins, il se démaquille facilement. La formule fortifie les cils, c’est difficile à constater en quinze jours d’utilisation mais, déjà, il les laisse souples et ne cartonne pas, même quand on en met dix ou vingt couches comme moi ! Et puis, vous allez rire, il est positionné « spécial vieilles » puisqu’on le trouve dans la gamme Age Perfect et que c’est Julianne Moore qui fait la pub. Bref, ça y est, me voilà passée du côté obscur de la Force. Il paraît qu’il existe en brun foncé, si j’arrive à mettre la main dessus, je serai une femme comblée. Il coûte 15,50 euros. 

mercredi 21 mars 2018

Crème hydratante peaux mixtes, Alaena


Les spots bio se multiplient en France façon villages gaulois dans Asterix… Au départ il y avait les purs et durs, ceux qui sont partis dans la Drôme dans les années 70 pour élever des abeilles (cf Melvita, Sanoflore…), ensuite on a vu les industriels militants comme le groupe Lea Nature à La Rochelle. Et désormais, il va peut-être falloir compter aussi avec Biarritz, hot spot bio/hype. Il s’y passe quelque chose et ça a souvent un rapport avec le surf. Dernier exemple : la marque Alaena. L’histoire ? Lui est chirurgien esthétique, elle est dermato, ils ont trois filles (une pharmacienne, une ingénieure, une HEC, no comment) et ils ouvrent un spa magnifique. Suite logique : ils créent leur marque. Arrivés là, on pourrait penser que c’est juste une ligne de plus sur leur cv. Mais non, leur démarche, ultra-locale sur la mise au point et la production est passionnante. Leur idée est de partir sur les mêmes préconisations que l’alimentation bio et leur actif breveté est issu de graines germées : chia, lin, chanvre, avoine, pavot… Par ailleurs, ce sont d’authentiques militants de l’environnement et la fondatrice prescrit des cosmétiques bio à ses patientes depuis des années (ça doit être rare, perso c’est la seule dermato que je connaisse dans ce cas). Les produits sont quand même assez chers, fabriqués en mini-productions, par exemple cette crème hydratante pour peaux mixtes est à 79 €. Pour tester les produits, on peut commander une petite trousse d’échantillons pour laquelle on ne règle que les frais de port, j’aime bien l’idée.

dimanche 18 mars 2018

ISO 16128 : la norme relou

Peut-être avez-vous vu, récemment, des pages de pub dans les magazines, émanant des marques fondatrices du bio (Melvita, Léa Nature, Fleurance etc) tentant d’expliquer pourquoi, plus que jamais, il faut se fier aux labels Cosmebio et Cosmos pour se fournir en cosméto bio. Il faut dire qu’il y a effectivement de quoi flipper. En cause, la nouvelle norme ISO, chargée de définir ce qu’est un produit naturel et un produit bio (j’essaye de vous la faire courte mais c’est complexe). Au début de l’histoire de cette norme, il y a eu la volonté, somme toute assez légitime, de faire en sorte que tous les fabricants de bio ou pas parlent le même langage. Sauf que, à coups de compromis, on arrive à une usine à gaz qui rend encore plus confus le débat déjà pas mal tordu. En gros, cette norme permettra d’indiquer « bio » quand on a mis des ingrédients bio dans le produit, même si on a mélangé ceux-ci à des ingrédients pas du tout bio : silicones, huiles minérales et autres. Et même si on a utilisé des procédés de fabrication non-respectueux de l’environnement. On comprend que les fabricants qui se battent depuis des années pour informer les consommateurs hurlent à la mort. Franchement il y a de quoi car on trouvera en rayons le vrai bio et le faux bio. Pour info, quand on interroge les consommateurs de bio, pourtant parmi les plus pointus sur le déchiffrage des étiquettes, on se rend compte que bien peu savent réellement ce que contiennent les produits et comment identifier les substances controversées. La norme ISO 16128 c’est vraiment le chien dans le jeu de quilles… 

mercredi 14 mars 2018

Translating ? Someone ???



Hi guys!
Were you aware that translating is an actual job and not only a click away on google translate ? We have many people here in France who can write and speak in proper French.
Don’t hesitate to contact us….
Chers fabricants anglais ou américains, « Masque Bronzante », « Masque de gelée à la gingembre, aide à illumine »... Seriously ????
Je rigole, mais au fond j’ai une petite pensée un peu perfide : en gros, j’espère sincèrement que vous mettez davantage de soin dans la formulation de vos produits que dans la rédaction de vos notices ou la dénomination de vos produits. Sinon, on est mal barrés !

Et même, en poussant un peu le raisonnement, si j’étais un peu parano, j’y verrais une lichette de mépris pour les consommateurs étrangers… A vos dictionnaires !

dimanche 11 mars 2018

Resist C15 Super Booster, Paula’s Choice


Ahhh Paula Begoun ! Son nom ne vous dit peut-être rien –elle est peu connue en France- mais c’est une star de la cosméto aux US et c’était mon idole il y a 20 ans. Auteure d’un livre qui s’appelait « Don’t go to the cosmetics counter without me » ou encore « Blue Eyeshadow should be illegal » -trop d’accord !-, c’est une des pionnières du déchiffrage des compositions de produits. Elle y passait en revue tous les cosmétiques pour apprendre à ses lectrices à faire le tri. Elle a fini par créer sa propre gamme « Paula’s Choice » sans pour autant renoncer à son activité critique sur un site qui s’appelle Beautypedia (le mélange des genres ne fait jamais peur aux américains) et que je vous recommande en passant. Elle n’est pas branchée bio ou naturel, son truc c’est l’efficacité au meilleur rapport qualité/prix. En clair, elle mise tout sur le principe actif, exemple avec ce sérum à la vitamine C qui contient aussi de l’acide férulique et de l’acide hyaluronique. C’est un anti-oxydant et, pour celles qui n’auraient pas suivi ce que je me tue à répéter depuis 10 ans, l’antioxydant c’est super important pour la peau. Ca la protège des dégâts dus aux agressions extérieures (UV etc) et ça booste même l’efficacité des filtres solaires. Perso, je ne mets pas de filtre solaire quand il fait gris mais je ne sors jamais sans un antioxydant sur la peau. Très léger et vite absorbé, on en met trois gouttes dans sa crème avant de l’appliquer ou on l’applique seul en guise de sérum deux minutes avant la crème de jour, y compris sur le contour des yeux. C’est assez rare de trouver ce type de produit sans une tonne d’alcool, sans silicones ni parfum dedans (toutes les formules de Paula sont sans parfum). Pour moi, il rivalise carrément avec CE Ferulic de SkinCeuticals, aussi dosé à 15 % de Vit C et exempt de silicones, parfums et huile minérale mais, celui de Paula est à 53 euros... La bonne nouvelle c’est qu’on peut se procurer les produits en Europe en allant sur le site (je sais je suis chiante je ne mets pas de lien mais je ne suis pas payée par la marque, vous cherchez vous-même), attention c'est en anglais.

mercredi 7 mars 2018

Quel prix pour un bon shampooing ?


Sûrement pas les prix stratosphériques qu’on voit depuis peu avec l’arrivée de marques comme Sisley sur le marché des capillaires. 63 euros le shampooing, c’est clairement trop cher, les produits sont bons mais pas spectaculaires au point de casser sa tirelire. Pour autant, un shampooing à moins de 6 euros le flacon est rarement un bon produit et j’ai bien du mal à trouver de bonnes formules en grandes surfaces. Généralement, les tensio-actifs bon marché sont nuls pour le cuir chevelu. Si on veut une formule moins agressive, il faut mettre un peu plus cher. Conclusion : si je devais choisir une marque sûre, à laquelle je fais vraiment confiance, c’est Phyto qui arrive en premier. Les prix sont encore abordables et il y a un vrai savoir-faire. 

dimanche 4 mars 2018

Pince à épiler coudée crabe mors biais, Vitry


Aujourd’hui je rends service à toutes celles qui portent leurs lunettes non-stop et ne voient pas de près et qui, du coup, n’arrivent plus à s’épiler les sourcils correctement. Notez quand même que la nature est presque bien faite, plus on avance en âge et moins on voit de près, on se floute donc la ride soi-même, c’est merveilleux ! Bref, cette pince à épiler est faite pour se glisser sous les lunettes facilement, elle se place donc de façon totalement parallèle à la peau. Peut-être connaissiez-vous déjà l’existence de l’engin ? Moi, non. Il faut quand même un petit coup de main, on a tellement l’habitude du modèle classique qu’un peu d’entraînement est nécessaire pour se servir de celle-ci, mais ça vaut le coup ! Le modèle coûte 11,20 euros (en pharmacies ou sur leur site) et se fait en 12 couleurs ! On peut l’assortir au carrelage…