mercredi 27 juin 2012

mascaras : vous avez du mal à suivre ? Moi aussi !

Des mascaras boules, des picots, des poils disposés comme-ci ou comme-ça, des brosses qui peignent, d’autres qui séparent, des formules en gels, des très fluides, des épaisses, des fibreuses : oui, c’est le grand n’importe quoi au rayon mascaras. Parce que tout ça, c’est bien gentil, mais ça ne nous dit toujours pas si le produit est facile à appliquer, si on peut en étaler douze couches sans qu’il sèche en trois secondes, s’il se démaquille facilement et pas au bout de quatre cotons et si la brosse est fournie mais pas au point qu’on se la colle dans l’oeil tous les matins (oui ça arrive à certaines !). Bref, à force de nous promettre la lune, les fabricants de mascaras feraient mieux de revenir aux fondamentaux et arrêter de nous bassiner avec des pubs où les filles ont toutes des faux-cils. On n’y croit plus, on s’en fout et, à peine on s’est habituées à un produit, qu’il est remplacé par un autre : on s’énerve dans le rayon en cherchant le précédent et on finit par en avoir douze dans sa salle de bains et pas un seul de bien... Au finish, de tous ceux qui sont sortis (les très loufoques de Givenchy et tous les autres qui ont emboîté le pas en proposant des boules), aucun n’est resté comme favori chez moi. Ca ne va pas s’arranger dans les mois qui viennent puisque tout le monde cherche à attirer la nouvelle cliente (il y a tellement d’argent en jeu pour qui gagne quelques parts de marché), celle qui succombera au mot “nouveau” et se dira “enfin, peut-être que celui-ci me fera les cils dont je rêve”. Tout en jurant, mais un peu tard, qu’on ne l’y reprendrait plus ! Jusqu’au prochain nouveau mascara...

dimanche 24 juin 2012

BSF (Best Sun Friend)

Ne me prenez pas pour une dingue, il paraît que dans le sud il fait beau. Oui, je sais, ce n’est peut-être qu’une rumeur... Alors, ne soyons pas égoïstes et pensons à toutes ces pauvres créatures OBLIGEES de se protéger du soleil. Moi aussi j’aurais adoré tester l’Emulsion anti-brillance toucher sec SPF 50 de Vichy en conditions réelles d’ensoleillement mais pour l’instant le produit n’est pas encore sorti de la salle de bains. Résultat ? Très prometteur, surtout pour un SPF 50. C’est vrai que faire des produits acceptables pour les peaux grasses c’est possible, mais avec des filtres aussi puissants, ça demande du savoir-faire. Surtout dans une émulsion car, ce qu’on trouve principalement sur le marché, ce sont des lotions alcoolisées que je vous déconseille totalement d’utiliser sur le visage (c’est déjà irritant sur le corps alors sur le visage...). La sensation bizzare avec celui-ci, c’est qu’à l’application, le produit semble presque épais et blanc. On se dit, tiens il y a gourage, j’ai du mal lire, c’est pour peaux sèches. On le masse dix secondes pour l’étaler et hop, miracle, c’est comme si on n’avait plus rien sur la peau mais sans sensation de sécheresse pour autant. On reste dans le confortable. J’ai même testé le maquillage par dessus (poudre libre et terre de soleil), ça ne bouge pas. Petite critique sur le parfumage, un chouïa trop prononcé pour moi mais je suis assez pénible sur la question, je n’accepte que très peu d’odeur dans mes produits visage. Ca reste largement supportable. En tout cas, c’est clair et net, ce sera mon solaire visage tout l’été (enfin, si jamais on voit le soleil un jour...). Et à 12 euros le tube, c’est une pépite...

mercredi 20 juin 2012

Phytovolume intense, Phyto

Les shampooings volume, ça me parle. J’en essaye plein mais peu ont la chance de rester dans ma salle de bains passée la première utilisation. Leur principal défaut est de décaper le cheveu (oui car le cheveu qui veut du volume est raplapla et donc souvent vaguement gras). Ce qui favorise bien sûr un certain volume mais laisse invariablement chez moi une vilaine gratouille pour cause de formule trop détergente. Tout ça pour vous dire que je me penche sérieusement sur le détail des compositions de shampoings, base lavante en tête. Ca me confirme aussi que décidément, les shampooings vendus en grandes surfaces dans des marques très connues et pas chères sont franchement nazes. Pour avoir un bon shampooing, il faut investir et ça vaut le coup. Et il faut aussi donner de sa personne et ne pas bacler son shampooing car les formules nazes sont précisément celles qui sont les plus faciles à utiliser : mousse énorme et toute douce en trois secondes, facile à rincer et... cuir chevelu irrité aussitôt après. Alors que celui-là, on le mérite. On l’émulsionne doucement et on masse, mais comme il ne développe pas une mousse de ouf, cela prend un peu plus de temps pour se laver la tête. Sa formule me rappelle vaguement (en aussi liquide mais avec davantage de mousse) le shampooing Phytopanama, un ancêtre de la marque, vendu à l’époque (la mienne d’époque) dans une bouteille de verre, heureusement maintenant dans un flacon alu. Il coûte 11 euros en pharmacies et attention, l’ouverture du flacon est trop large, le produit coule trop vite... C’est son seul défaut.

lundi 18 juin 2012

Qu'est ce que tu penses du vernis semi-permanent ?

Je ne suis pas emballée par le procédé. Ok, c'est formidable, ça tient pendant 3 semaines, on a des mains impec (ou des pieds) tout ce temps et un fini ultra-brillant magnifique. Mais à quel prix ? Au vu des ingrédients redoutables mis en oeuvre pour faire tenir ce vernis (colles et résines en tout genre), rares sont les filles qui récupèrent ensuite des ongles en bonne santé. Ils deviennent tout mous, poreux, une vraie cata et un engrenage infernal car plus ils sont moches et plus on a envie de les camoufler sous un vernis, ce qui accentue inévitablement le problème. L'ongle devient hyper sensible, surtout si la manucure le ponce légèrement avant (car c'est encore pire) pour faire tenir plus efficacement le vernis semi-transparent. Ensuite, le souci, c'est la dépose. Le vernis ne s'élimine pas au dissolvant classique, il faut faire des poupées d'acétone. Laisser tremper ses doigts dans de l'acétone pendant 15 minutes, ça me gêne. Je mange des pommes bio à 12 000 boules le kilo, ce n'est pas pour me faire mariner dans l'acétone, faut être cohérent... Et comme le vernis bio n'est pas encore complètement au point, je me contente d'un vernis classique sur mes doigts de pied. Petite mise au point quand même car on entend parfois des horreurs dans les salons : non, quand on pose une crème sur ses ongles et qu'ils sont vernis, celle-ci ne risque pas de pénétrer, le vernis, qu'il soit semi-permanent ou pas, isole totalement l'ongle. Les soins ne servent donc qu'aux contours.

mercredi 13 juin 2012

Help, mon blond vire au jaune...

Et j'aime pas ça, ça fait blonde décolorée, pas du tout naturel. Qu'est ce que je dois faire ? Colorer dans une teinte plus foncée ? J'ai la trouille de faire des bêtises car le rendu risque d'être terne et, en plus, j'ai peur de me tromper de couleur. Julie, pas la peine de te lancer dans une opération compliquée de recoloration (que je confierais -soit dit en passant- si j’étais toi, à un coiffeur tellement c'est délicat). Tu peux déjà commencer par un truc simple qui consiste à déjaunir tes cheveux. Il n'y a pas des masses de produits destinés à ça sur le marché mais ça se trouve quand même et, bonne nouvelle, c'est efficace ! Le truc consiste à appliquer un produit vaguement violet qui va contrecarrer les nuances jaunes. Pas de souci, on ne se retrouve pas avec des cheveux de mémé qui ont abusé du violet sur blanc (mais c'est le même principe). Ca existe en spray chez Revlon (Equave), ou en masque qu’on laisse poser de trois à dix minutes chez Eugène Perma. Sinon, j'aime bien aussi le spray Silver Active de Provost destiné au même usage. On le vaporise après le shampooing sans rincer et on sèche. Ca reste discret.

dimanche 10 juin 2012

Juniper Sling Penhaligon's

Je n’aime pas le gin, ni le gin-tonic ni le genièvre et pourtant j’adore Juniper Sling, LE genièvre traduit en senteur par Penhaligon’s. Allez comprendre... Comme quoi, en matière de parfumerie, il ne faut surtout pas avoir de blocage, ça ne sert à rien. Et quand je dis que j’adore, comme dab, le mot est faible, je le prends en douche le matin avant de partir (inutile de me maudire, d’abord c’est léger, et ensuite je ne prends pas le métro, je marche, on peut donc s’abstenir de me respirer). De toute façon, Juniper Sling est à ranger dans la catégorie des petites choses légères, rayon boisé-épicé. Original, il l’est assurément car sa legèreté contient une petite pointe d’amertume (le genièvre, donc). Le seul qui me semble dans la même lignée, c’est l’Eau de Cartier. Il ouvre le bal avec des notes d’orange et de genièvre en tête puis on y sent le cuir, le poivre, la cardamome et enfin un chouïa de vetyver qui assoit le tout. Je l’ai découvert récemment mais il n’est pas hyper nouveau, sorti en 2011 et créé par Olivier Cresp (très connu pour avoir fait Angel de Mugler mais aucun rapport de parenté entre les deux). Le prix, comme tous les parfums Penhaligon’s est assez indécent (à partir de 78 euros..) mais pour la somme, on s’achète un bout de pure tradition British (fournisseur officiel du duc d’Edimbourg et du Prince de Galles) et un flacon mythique.

mercredi 6 juin 2012

maquillage CK One : ce qu’on peut essayer

Alors, je sais, je dois arriver après tous les blogs mais j’ai tellement peu de temps pour poster en ce moment que je teste les produits, je mets de côté en me promettant d’écrire vite vite et le temps passe... Bref, le buzz déjà vieux de ce printemps, c’est le maquillage CK One qui arrive en exclu chez Marionnaud. La ligne est très complète et après avoir testé tous les produits ou presque, je n’en retiendrai que trois. Les deux que je vous montre : un fond de teint et un vernis mais aussi un blush “double” -crème et poudre- dans le même boîtier. Tout le reste, pour moi, ne mérite pas qu’on s’y attarde. Passons vite sur le vernis, ce qui me plaît c’est sa couleur, entre rouge et rose, presque fluo et très couvrant (référence 130, I think not, 14 euros). Comme tous ceux qui sortent en ce moment, son pinceau est large et plat. Attardons-nous, en revanche, sur le fond de teint 3 en 1. Déjà le pack est top, on dirait un culbuto ! C’est un flacon pompe, tellement plus pratique pour du fond de teint quand on ne veut pas s’en mettre partout sur les doigts... Côté texture, c’est tout léger, super facile à étaler et le teint est bien mis en valeur. Et au fait, pourquoi 3 en 1 ? Parce que -selon la marque- ça fait à la fois sérum, base de maquillage et fond de teint. Mouuuuais... et pourquoi pas 5 en 1 ? Genre : embellisseur, illuminateur. Hein, tant qu’on y est... Ca serait bien que les services marketing prennent de temps en temps le recul nécéssaire pour apprécier le ridicule de leurs affirmations. C’est vrai que le produit est proche d’un sérum mais on peut aussi dire “fond de teint très fluide”, c’est tout pareil. Il sèche vite, ne laisse aucune épaisseur ; bref, un must pour l’été. Pour ma peau claire, j’ai pris la référence 200 Fair, pâle mais lumineuse (28 euros).

dimanche 3 juin 2012

poudre de soleil : Guerlain ou Dior ?

Je me rends compte au fil des années que les deux marques qui proposent les meilleures poudres de soleil sont Guerlain ou Dior. Même si les poudres moins chères sont bien, rien à faire, c’est dans le pur luxe que je trouve mon bonheur. Soit dit en passant, je ne suis pas QUE snob car pour un mascara noir, je me contente d’un Maybelline. Mais comme j’utilise la poudre de soleil toute l’année, mieux vaut avoir une formule canon. D’ailleurs, même en l’utilisant tous les jours, une par an me suffit largement, ça vaut le coup d’investir (il y a des filles qui usent les produits en deux mois, je ne sais pas comment elles font, mais c’est une autre histoire). L’heureuse élue en 2012 est signée Dior, c’est la Poudre Couleur et Eclat Bonne mine Naturelle (c’est moi ou les noms des produits sont désormais longs comme le bras ?). Pourquoi elle ? Parce qu’elle mixe deux teintes légèrement abricotées et deux teintes rosées : pile ce qu’il faut pour avoir une mine radieuse et pas “plombée” orangée. Le coup de rajouter des teintes rosées à la terre de soleil, ça fait longtemps que je milite pour et je ne peux plus m’en passer, c’est vraiment le coup de pouce anti-terne. Ca autorise même à zapper l’étape blush. Le résultat ressemble aussi au vrai soleil, quand il a un peu chauffé la peau, mais sans les dégâts... Très subtile, la Dior ne “bronze” pas beaucoup, juste ce qu’il faut pour passer de l’endive à la pêche. C’est frais, léger et ça reste mat en apportant de l’éclat, ce qui n’est pas si facile à trouver. Elle coûte 50 euros et existe en deux nuances, ici j’ai photographié la plus claire, Sunlight 02. Elle a quand même un défaut (son prix, oui !) c’est qu’elle est vendue dans un sublîme boîtier métallique, bien lourd au fond du sac...