vendredi 10 juillet 2009

vite, des vacances !

Si si, je les ai bien méritées.... On se retrouve au mois d'Août ! en attendant, relisez les nombreux posts que vous avez loupés !

mercredi 8 juillet 2009

mieux vaut tard...


Ca valait le coup de l’attendre celui-là. Il est arrivé bien après tous les autres, sa formule n’étant pas prête à temps pour le début de la saison mais je vous garantis qu’il sera encore là l’année prochaîne car celles qui l’essaieront le rachèteront sûrement. Il s’agit du Déodorant Brume bio de Sanoflore, qui me laisse des aisselles supportables et reniflables (sniff test confirmé par mes proches) même depuis une semaine alors qu’il faisait 32° à Paris et que trois minutes passées dans la rue vous faisaient dégouliner. C’est un spray naturel, deux pschitt suffisent et l’odeur n’est même pas très forte, contrairement à beaucoup d’autres déos bio. Il contient de l’huile essentielle de géranium et un dérivé d’huile de coco antimicrobien, pour éviter que la gentille sueur ne dégénère en méchante odeur... Il vient donc tout naturellement se placer dans mon tiercé perso avec le Nuxe et le Ushuaïa bio au thé vert. Il coûte environ 10 euros et s’achète en pharmacies

j’ai un produit solaire qui contient de l’alcool, je trouve ça bizarre...

Moi aussi ! Mais, certains solaires contiennent effectivement de l’alcool. Il s’agit souvent de produits pour hommes dont les formules liquides et transparentes sont aussitôt évaporées et ne laissent sur la peau que les filtres solaires. Ces produits sont censés inciter les hommes à se protéger du soleil. Même si c’est mieux que rien du tout, ça reste du basique en matière de solaire. De plus, dans un excipient alcoolisé, le filtre est déposé en couche très mince et ne résiste pas bien longtemps à la surface de la peau. Il faudrait le réappliquer très souvent. On peut aussi trouver de l’alcool dans certaines formules de solaires bio (surtout les labellisés BDIH) qui remplacent leurs conservateurs par de l’alcool, (avec en plus des huiles essentielles, c’est quand même hard pour les peaux très sensibles...). Je n’aime vraiment pas ces produits, je les trouve très désséchants pour la peau et parfois même limite dangereux quand on les utilise sur une peau un peu fragilisée. Par exemple, une peau claire qui a pris un mini coup de soleil (genre peau rougeaude en fin de journée) n’a pas intérêt à se vaporiser ce type de produit le lendemain : on risque carrément la brulûre avc une légère croûte les jours suivants, que du fun ! Si vous voulez éviter ce type de formule, lisez bien les étiquettes et méfiez-vous si le mot “alcohol” apparaît dans le haut de la liste des ingrédients : cela signifie qu’il y en a beaucoup puisque les ingrédients apparaissent dans l’ordre de leur importance.

samedi 4 juillet 2009

tu connais une bonne crème pour éliminer la corne sous les pieds ?

Oui, il y en a quelques unes qui sont bien mais la crème toute seule ne peut pas faire de miracles. Si la peau est trop épaisse sur les talons, la crème ne peut pas pénétrer deux centimètres de corne pour la réduire en bouillie, hein, c’est pas Superman !!! Donc, avant d’appliquer une crème, il faut éliminer la corne sinon, c’est un peu comme un cataplasme sur une jambe de bois. Pour cela, deux options : l’option électrique à l’aide d’un appareil type meuleuse/ponceuse qui est ma solution préférée (Maneis de Calor) ou l’option manuelle avec une râpe (Vitry ou Scholl) moins efficace et moins rapide mais mieux que rien. L’appareil s’utilise sur la peau sèche AVANT la douche et la râpe sur la peau humide PENDANT la douche, ne faites pas le contraire ! La crème s’applique à la suite de cette opération, en couche épaisse puis, tous les trois ou quatre jours pour entretenir le résultat. Le mieux est de choisir une crème contenant un fort pourcentage d’urée, un actif hydratant et émollient capable de ramollir et d’éliminer la peau morte (en langage technique on dit keratolytique parce que ça flingue la kératine, le principal composant de la peau et des ongles). Mes préférées sont Hydrafeet d'Addax, Podexine de Vichy et Neutrogéna (tout ça en pharmacies). Pour les feignasses, oui, c’est un peu de boulot en été d’avoir de jolis pieds mais, sincèrement, vous trouvez ça joli les talons tout gris crevassés ? Ou alors restez en baskets... De plus, tout ça permet d’éviter les fendillements qui sont très douloureux et dont il est ensuite bien difficile de se débarrasser. Spécial dédicace à ma copine Vero qui, il y a quelques années, pensait que la râpe en question était une râpe à fromage “détournée” pour les pieds ! J’avoue que j’ai bien rigolé...

mercredi 1 juillet 2009

il y a un problème avec les solaires bio ?

Peut-être mais pas de quoi paniquer... En tout cas, si on en croit les récents communiqués des uns et des autres, cela fait des vagues. Certains produits ont presque disparu des rayons, par exemple Melvita qui ne propose plus de produits solaires cette année sur son site. Alors que leur gamme Prosun était très appréciée de ses consommatrices, comme en témoigne votre courrier. La marque s’en explique en disant que leurs indices ne correspondent plus aux plus récentes méthodes de calcul (celles édictées l’an dernier) et que leurs nouveaux produits n’étaient pas encore prêts pour cette saison. Autre détail intrigant : Gamarde et son produit solaire SPF 30 qui a fait l’objet d’une mise en cause directe par M6 dans l’émission Capital par une experte de l’Afssaps. Gamarde rétorque - à juste titre- que son produit a été testé conformément aux recommandations des directives de 2006. C’est encore Lavera qui se voit recalé lors d’un test dans un magazine de conso, à cause d’un SPF qui ne correspondrait pas à ce qui est affirmé sur l’emballage. Bataille d’experts ? Un peu car, globalement, les utilisateurs de produits solaires bio ne se sont pas retrouvés avec des coups de soleil monstrueux. Ce qui peut être plus insidieux, en revanche, c’est si les solaires bio ne filtrent pas bien les UVA. Car leurs dégâts ne sont pas immédiatement visibles, c’est sur le long terme que ça se joue avec modification de l’ADN à la clé ! Du coup, on se demande si les rares solaires bio qui sont encore en rayons tiennent la route niveau formulation... Alors, cet été, la bonne attitude, bio ou pas, face au soleil, c’est avant tout et comme toujours de se planquer ! Quant aux marques bio qui proposent des huiles “solaires” avec des indices minables en dessous de 10, ce n’est pas très honnête de nommer ce type de cosmétique “produit solaire”, huile tout court suffirait. Bref, à fuir ou a utiliser uniquement au retour de la plage !