mercredi 29 décembre 2010

2010 dans le rétro

Je vous rassure, je n’ai pas préparé de bêtisier, il y en a bien assez à la télé (pitié !). Juste une mini rétrospective de 2010, avant d’attaquer 2011 et sa floppée de nouveautés dès janvier. Il y a encore plus de produits dans ma salle de bains, et comme je suis toujours aussi accro aux soins, me voilà devenue aussi maniaque qu’une coréenne : je pose mes produits en couches successives avec parfois quelques mauvaises surprises (oh, la vilaine crème qui bouloche !). Sur mes étagères, comme dans les rayons des parfumeries, les sérums ont gagné une place de choix (= je ne sais plus où les ranger). Du statut de produit pour initiées en 2009, ils sont passés à celui de superstar de la parfumerie en 2010. Toutes les marques en proposent et certaines en font même leur fond de commerce, comme SkinCeuticals à qui je voue un culte particulier (= une étagère entière). Mais, mon préféré de l’année est celui de Clinique : Repairwear Laser Focus. Toutes les filles à qui je l’ai conseillé sont devenues accro aussi ! En maquillage, 2010 est, pour moi, l’année du mascara. Même les adeptes des maquillages naturels et du cil discret ont rallié le clan des cils charbonneux. Et avec presque un nouveau produit tous les mois, difficile de ne pas trouver le sien ! Le problème étant ensuite de continuer à le trouver avant qu’il ne soit remplacé par un nouveau mascara ! Et toujours autant de pubs avec des filles à faux-cils photoshopés. On va finir par trouver ça normal... En 2010, le bio a bien avancé aussi avec des formules de plus en plus travaillées et des textures bien plus proches de la cosméto classique. Parallèlement, beaucoup de marques classiques ont fait un pas vers le bio en supprimant de leurs formules les ingrédients qui fâchent : paraben, phenoxyethanol, huiles minérales etc. C’est super encourageant pour la suite ! En revanche, rien de folichon du côté des parfums : des reprises, des redites, des réeditions, des jus sans âme...

dimanche 26 décembre 2010

c’est Noël et le cosmétique humanitaire m’énerve

Allez, je balance un peu de fiel pour contrebalancer l’overdose de sucreries de Noël... Cela faisait longtemps que je voulais parler du cosmétique humanitaire, alors je le fais ! Voilà grosso modo le message délivré par certaines marques : “On s’est lancé dans l’humanitaire suite à un voyage qui nous a fait prendre conscience de la réalité du monde, et on a fondé une association pour procurer un revenu aux femmes africaines (ou asiatiques) et comme il y avait beaucoup de ressources (sous entendu : pour lesquelles on ne trouvait pas de débouchés...) on a décidé de les utiliser pour fabriquer des cosmétiques”. Ca fait des dizaines de fois que j’entends cette histoire, et désolée, elle m’énerve. Alors, oui, les produits réalisés ainsi sont souvent bio, tout est fait dans le respect de l’humain et dans l’éthique. Mais, je préfère quand les ressources en question sont directement vendues à des sociétés de cosmétiques ? Pourquoi tant de haine ? Parce que hélas, la plupart du temps, les produits faits comme ça sont assez nuls. Ils sortent de nulle part, n’évoquent rien à personne, ont des textures à la limite de l’acceptable et n’ont pas grand chose à raconter si ce n’est leur provenance “noble”. Il m’en faut davantage pour rêver sur un produit de beauté. Je ne dis pas que ce n’est pas bien, je dis que ce n’est pas suffisant. Et, par la même occasion, que les grandes marques cessent de communiquer sur le fait qu’elles achètent leur beurre de karité et leur huile d’argan à des coopératives de femmes. C’est bien le minimum, inutile d’en faire des caisses... Passez donc à la vitesse supérieure en matière de bilan carbone ! Car à partir du moment où tout le monde fait quelque chose, cela devient irritant de l’entendre répéter. Il vaudrait mieux se battre vraiment pour que cela devienne la nouvelle norme.

mercredi 22 décembre 2010

TriAcnéal, Avène : l’arme secrète


Allez ! Je vous fais le scénario de film d’horreur : un bouton le matin du réveillon... Donc, à part mettre des cierges à Ste Rita, spécialiste des causes désespérées, il vous reste l’option soin toutes les deux heures. Déjà, pas de crise de nerfs sur le bouton en question, inutile de le torturer sinon ce sera encore pire quelques heures plus tard. On le désinfecte déjà pour limiter la surinfection. Et puis, on applique directement sur le bouton une crème spécifique boutons d’ados comme TriAcnéal d’Avène. Sans hésiter à en remettre toutes les deux heures. Je ne promets pas de miracles mais, actuellement pour moi c’est la meilleure crème anti-boutons existante. D’ailleurs, savez-vous pourquoi le vieux truc du dentifrice sur le bouton marche quand même ? C’est parce que les dentifrices sont souvent à base d’argile et d’antiseptiques, et que, si ce n’était pas aussi inconfortable, ce pourrait être une recette idéale de masque ou patch anti-boutons !

un cosmétique peut-il avoir un ingrédient secret ?

Je me pose la question depuis la semaine dernière car j’ai reçu un dossier de presse qui prétendait que la nouvelle crème “truc” contenait des principes actifs de ceci et de cela mais aussi un ingrédient secret. Toute intriguée et un peu alléchée, je me suis mise à lire la composition et là, il y avait bien sûr tous les ingrédients contenus dans la crème, comme le prévoit la législation. On y trouvait de l’eau, des extraits de plantes, des silicones en tous genres et des principes actifs chimiques facilement identifiables mais pas de “secret”. En fait, le seul secret possible, du point de vue des ingrédients, c’est le parfum puisque la composition parfumée apparaît en bloc et codée, sans le détail des matières qui la composent. Mais ce n’est généralement pas ce qui fait l’essentiel du produit, surtout quand il s’agit d’une crème de jour ! Bref, c’était un produit avec des ingrédients normaux et répertoriés (ce qui est préférable à de la poudre de perlimpin venue de l’espace) ce qui n’enlevait rien à ses éventuelles qualités. Le seul véritable secret - s’il y en a un - dans un produit cosmétique, c’est la façon d’agencer les ingrédients et leur quantité les uns par rapport aux autres. En gros, c’est comme en cuisine : vous pouvez prendre les mêmes ingrédients qu’un grand chef, ce n’est pas pour cela que vous aurez au finish le même plat. Alors, est-ce qu’en disant qu’une crème contient un ingrédient secret on me prend pour une bécasse. Ben, je crois que oui ! Donc, la prochaine fois qu’une vendeuse vous dit que son produit contient un ingrédient secret, demandez-lui où il apparaît sur la composition et courrez vous documenter sur internet...
D’ailleurs, quelques marques ont tendance à appeler “secret” les silicones, surtout quand le produit en est bourré et que cela floute les rides. Ok, c’est utile mais, ça n’a rien de “secret”.

est-ce que tu connais une adresse de spa qui fait des soins pour femmes enceintes ?

Pas si faciles à trouver les massages pour femmes enceintes... Après recherches, peu de spas en proposent et pour cause, c’est toujours un peu flippant pour un spa de s’adresser aux femmes enceintes car on a peur de manipulations mal supportées. Pourtant, pour soulager les jambes et le dos, il n’y a rien de tel qu’un bon soin manuel. Encore faut-il être bien installée ; ben oui, les massages du dos, généralement, ça se fait à plat ventre et là...c’est juste pas trop possible ! Couchée sur le côté, c’est idéal, mais il faut que la table soit bien large quand même... Thémaé, le spa parisien propose un soin cocoon et Guerlain, dans son institut des Champs, a aussi un soin spécifique future maman. C’est du pur luxe ! Cela dit, rien ne vous empêche, si vous connaissez un bon spa ou un bon institut de poser directement la question. Certains refusent carrément pour éviter tout risque mais d’autres ne voient aucun problème à effectuer des soins, surtout sur les jambes, qu’on a tellement envie de soulager à ce moment-là ! Attention toutefois, car quelques spas proposent aux femmes enceintes des massages du dos qui sont réalisés en position assise. C’est une position inconfortable et évidemment pas du tout relaxante, à fuir... Avant le soin, pensez simplement à bien demander qu’on n’utilise pas d’huile contenant des huiles essentielles et, si vous êtes très angoissée par la question, venez avec votre huile perso (germe de blé, argan...)

samedi 18 décembre 2010

keratothérapeute : ça me laisse perplexe

Une fille (ou un garçon) qui connaît bien la peau et ses déséquilibres mais qui n'est pas dermato : c’est tentant (et c'est tout moi, non ?). Imaginez : on va la (ou le) consulter pour avoir des conseils de beauté et pour apprendre à s’occuper au mieux de sa peau. Le souci, c'est que la formation à ce “nouveau métier”, c'est une semaine de cours, ouverte aux esthéticiennes qui ont cinq ans d’expérience, suivie de stages. Peut-on véritablement parler alors de formation à un nouveau métier ? En une semaine ? A peine une spécialisation... Surtout que la formation en question est organisée en partenariat avec D. R Janka, une marque de cosmétiques (c'est même la marque qui communique sur ce "nouveau métier"). Pas folichon comme perspective quand on voit les dégâts du système pour les formations assurées par les labos pour les médecins ! Certes, la marque précise que la consultation du kératothérapeute est, ensuite, bien distincte de la prescription de produits. D’accord, mais c’est quand même toujours la même personne qui vend ensuite les produits. Et puis, il y a des esthéticiennes qui ont des BTS, que va leur apporter une semaine de cours qu'elles ne savent déjà ? Cela dit, la mise en place de cette nouvelle formation a au moins le mérite de poser le problème. On pourrait par exemple envisager que les esthéticiennes se fassent payer pour donner des conseils sans vendre de produits. Certaines le font naturellement mais on ne peut pas dire que cela soit prévu dans le cadre de leur métier. Une vraie consultation pendant une heure serait pourtant une bonne idée pour toutes celles qui ne savent plus à qui se fier (et qui ne connaissent pas Belleetbuzz ; ) Il faut dire aussi que certains dermatos sont exaspérés quand on leur demande des conseils de beauté et savent uniquement conseiller les produits pour lesquels ils ont rencontré un visiteur médical en vous demandant de jeter tous vos autres produits à la poubelle...

mercredi 15 décembre 2010

un petit coup de crayon = un gros coup de bluff


Je vous montre celui-là parce que c’est celui que j’utilise mais cela pourrait être presque n’importe quel crayon chair. Mais, le Crayon Lumière Visage de Une est parfait et il est bio, ça ne gâche rien. Il sert à camoufler tout ce qui a besoin d’être camouflé (cernes, boutons etc) mais je m’en sers aussi pour réaliser un maquillage sophistiqué (c’est la saison, non ?). Explications : avant d’appliquer le rouge à lèvres, je trace un trait un peu épais, tout le long de la lèvre supérieure, à l’extérieur des lèvres et je l‘estompe ensuite du bout du doigt. C’est un vieux truc de maquilleur, mais ça vaut le coup de l’essayer car ça donne aussitôt du volume à la bouche, en moins cher et plus joli que des injections ! Entendons-nous bien : j’estompe totalement le trait, on ne voit rien à l’oeil nu. Ensuite, on applique le rouge à lèvres normalement mais ça fonctionne aussi très bien avec juste un gloss ou un baume coloré pour un effet naturel.

pourquoi tu ne fais jamais de concours ?

Parce que je n’aime pas ça et que tous les autres blogs en font ! Je veux imaginer que vous venez sur ce blog pour y trouver justement autre chose que ce que les autres proposent. Et puis, tant qu’on y est, je précise aussi que je ne touche rien sur les atroces pubs surgissantes qui s’incrustent dès que vous voulez aller sur ma page. Encore, quand c’est les assurances ou les 3 Suisses, on peut s’estimer heureuse parce que parfois, c’est limite classé X ! Et non, je ne ferai jamais non plus de vidéos de maquillage, ce n’est pas mon propos sur ce blog et d’autres font ça très bien.

dimanche 12 décembre 2010

double entorse et coup de soleil ?


Avez-vous déjà connu les joies du tube de crème solaire qui explose dans la poche de la doudoune lors d’une chute ? Moi oui, et désormais, je regarde les packs de solaires à deux fois avant de les glisser dans ma poche... Celui-là, bien rigide et tout plat, devrait passer le test de la gamelle sans trop de problème. C’est un SPF 50, donc impec pour le ski et sa texture très fluide est facile à étaler. Ca peut même s’envisager sans miroir. Bon, il n’est pas parfait non plus car son bouchon n’est pas attaché au tube : attention à la récupération du petit bouchon avec les gros doigts engourdis. Facteur aggravant : petit bouchon blanc... comment on fait pour le retrouver dans la neige ? Je sais, je suis très tatillonne sur ce coup-là ! Tout petit, je l'ai photographié à côté d'un tube de rouge à lèvres pour vous donner une idée de sa taille. Donc, attention, il ne contient que très peu de produit et doit donc être prévu comme solaire de secours. Le vrai solaire étant généreusement appliqué avant de partir sur les pistes... Petite précision : Avène ne lance pas spécialement son produit pour le ski mais pour l’avoir toujours dans la poche, prêt à être dégainé quand on est à l’extérieur et que le soleil cogne. Voeu pieux, je n’y crois pas trop, je vois mal les gens se tartiner au moindre rayon MEME avec un produit pratique... Reflexe Solaire coûte 10,90 et s’achète en pharmacies.

du bio plus bio que le bio

C’est ce qu’on voit arriver sur les rayons avec les pourcentages d’ingrédients naturels indiqués sur l’emballage. Il y en a, c‘est 100 %, d’autres 99,8% et c’est, bien sûr, en plus de la certification Ecocert. C’est généralement fait par les marques qui trouvent la charte Ecocert trop light ou celles qui veulent frimer et essayer d’attirer de nouvelles consommatrices (t’as vu, chuis encore plus bio que les autres !). Evidemment, ça n’a aucun intérêt sur des produits simples à fabriquer en bio (une lotion tonique 100 % naturelle, c’est quand même pas trop compliqué à formuler), mais sur des émulsions (crèmes, fluides, laits) c’est déjà plus parlant. C’est aussi une démarche militante qu’ont certaines marques distribuées dans le circuit bio pour se démarquer franchement du bio vendu en grandes surfaces. Comme je le répète souvent, ça ne préserve pas des allergies et des irritations mais c’est toujours intéressant d’avoir des produits de plus en plus bio, à condition qu’ils restent agréables à utiliser...

mercredi 8 décembre 2010

Color Infaillible, L’Oréal : entre crème et poudre


Quand on ouvre cette ombre à paupières, c’est vrai, on jurerait y voir une poudre mais, après utilisation, on n’est plus sûre de rien car sa texture glissante s’applique aussi facilement qu’une crème, même avec les doigts. Au final, une fois qu’on a déposé le produit sur les paupières, plus besoin d’y revenir, ça tient pour de bon et sans faire de paquets dans le pli. Le résultat maquillage est intense et satiné en un seul passage. La formule contient davantage de liants que les ombres classiques, c’est la raison pour laquelle il faut penser à reposer le mini couvercle après chaque utilisation. Je n’ai pas tenté l’expérience, mais j’imagine que sans son couvercle, elle sèche en quelques heures et perd toute son efficacité... Color Infaillible existe en 8 couleurs mais cette nouvelle technologie est, pour moi, au top dans les teintes sombres : le beige et le rose sont un peu trop brillants à mon goût, ça fait vite nunuche. Son prix est de 10,80 euros et elle s’achète dans les Monoprix et les grandes surfaces.

un pinceau malin


C’est tout bête, mais en matière de maquillage (comme de plomberie ou de boucherie, d’ailleurs...) l’outil est primordial. Alors, certes, ce n’est pas le premier pinceau pour les yeux mais celui-ci est bien plus rusé que les autres. Rétractable, il ne tient pas de place dans la trousse de toilette tout en ayant un manche assez long (= davantage de maniabilité). Il possède deux embouts, un pinceau boule pour les ombres et un pinceau liner pour le ras des cils. C’est exactement ce qu’il faut pour se faire les yeux sans bavures. J’utilise l’embout fin pour appliquer de l’ombre au ras des cils mais ça marche aussi parfaitement pour appliquer de l’eye-liner en pot. Signé Rouge Baiser, il coûte 10 euros et s’achète chez Monoprix et aux Galeries Lafayette.

dimanche 5 décembre 2010

Noël, pas carnaval...


Il y a quelques années encore, les marques étaient créatives et proposaient des collections de Noël qui avaient au moins le mérite d’être amusantes - à défaut d’être véritablement jolies... Tout ça, c’est fini, car ces derniers temps on revient à du basique de chez basique, travaillé sans aucun décalage; ce qui nous donne, en maquillage pour ce Noël, une profusion de fards, crayons, rouges à lèvres, blush... juste dorés, à la rigueur cuivrés (ouh la, quelle audace !). A partir de là, vous avez deux possibilités : soit le total look doré, dans ce cas, pas besoin d’acheter un sapin de Noël puisque c’est vous le sapin... Sinon, l’alternative, c’est le doré en petites touches, moins moche mais sans véritable intérêt. Bon, il y a quand même quelques jolis produits à sauver, comme la palette Pure Color, Extravagant Gold d’Estée Lauder. D’accord, c’est de l’or, mais travaillé sur une base de beige soutenu, carrément chic et, surtout, impossible à rater. En prime, mon conseil maquillage : si vous portez un haut à paillettes (plein les boutiques cette année), inutile d’en rajouter sur le visage, ça ferait trop. Un teint parfait avec fond de teint, poudre, blush et une bouche bien rouge parfaitement délimitée : on ne fait pas plus chic. Les expertes peuvent se coller des faux-cils. La palette Pure Color coûte 45 euros et s’achète en parfumeries.

Pourquoi, sur certaines personnes (moi), les pores sont ouverts...

...alors que sur d’autres peaux, on ne les voit même pas ? Est-ce qu’il y a un moyen de les fermer ?
Karine, tu le sais sans doute déjà, la vie est injuste. Et à propos des pores, j’en sais quelque chose, les miens aussi me désolent. Donc, les pores sont des orifices à la surface de la peau par lesquels s’écoule la sueur et le sébum. Evidemment, tout le monde le sait, plus on a la peau grasse et plus on a les pores “ouverts”. En réalité, ils ne sont pas vraiment ouverts mais juste élargis par l’abondance de sébum. Hélas, il n’y a pas vraiment de moyen de les refermer. Mais, on peut atténuer leur visibilité avec des crèmes aux acides (AHA ou BHA) à condition que la peau le supporte (sinon, on peut aussi ne les appliquer qu’un jour sur deux). Le meilleur moyen de ne pas aggraver le phénomène, c’est aussi de conserver sa peau bien nette, parfaitement nettoyée mais pas décapée et hydratée. Sur ce type de peau, mieux vaut éviter les huiles. Le maquillage a aussi son importance car un fond de teint mal choisi peut marquer littéralement chaque pore ! De mon point de vue, on a souvent moins de souci avec les fonds de teint compacts. Autre problème, les poudres nacrées, même quand c’est très subtil, et qui rendent les pores encore plus visibles (ainsi que les rides !). Pour achever de noircir le tableau, avec l’âge, les pores souffrent de relâchement, comme le reste de la peau et sont donc encore plus visibles. Idem si on abusé du soleil (ça ne fait qu’une raison de plus parmi les centaines d’autres pour éviter le soleil...). Le bon point dans tout ça, c’est qu’en général, on développe d’autres fixettes “peau” en vieillissant ! Dernier conseil et non des moindres : pour éviter d’avoir des pores trop larges, on soigne ses boutons dès qu’ils menacent de sortir. On y applique un soin spécifique (comme Triacnéal en pharmacies) matin et soir directement sur le bouton ou le pore qui gonfle et rougit.

mercredi 1 décembre 2010

le lait démaquillant se rince

Je sais que c’est une évidence absolue pour certaines mais, pas pour tout le monde puisque hier encore, Marie me disait qu’elle pensait qu’il ne fallait pas le rincer car cela risquait de déssecher sa peau déjà super sèche. Ce n’était pas de la flemme, c’était vraiment pour bien faire. Elle s’imaginait que la composition du lait démaquillant était proche de celle du lait pour le corps. C’est vrai, le lait démaquillant est effectivement une émulsion, comme les autres produits en laits ou en crèmes, mais il contient aussi des tensio-actifs qui sont chargés de dissoudre impuretés et maquillage et peuvent être potentiellement irritants pour la peau. De plus, les impuretés sont dans le lait et, ne pas rincer celui-ci, revient à en laisser une partie à la surface de la peau, même si on en a déjà éliminé beaucoup dans le coton. Pour autant, pas question de rincer le lait avec n’importe quoi : une lotion tonique impérativement sans alcool ou une eau thermale ou florale. Ensuite, on fait suivre d’une crème hydratante pour retrouver une peau confortable et restaurer le film hydro-lipidique. J’ajoute que certains laits très spécifiques peuvent ne pas être rincés (comme le lait Sensifluid de A-Derma en pharmacies) mais dans ce cas, c’est clairement précisé sur l’emballage. Et si vous avez la peau sensible, faites attention à vos gestes lors du démaquillage : soyez douce et ne grattez pas le coton sur la peau. On peut se faire des rougeurs sur le visage rien qu’avec ça.

dimanche 28 novembre 2010

Baume Gourmand Corps, Caudalie


L’hiver est la saison des produits super hydratants et, cette année, ce sont les baumes pour le corps qui occupent le devant de la scène. Il en sort toutes les semaines de nouveaux alors que les crèmes pour les mains sont toujours celles de l’année dernière. Du coup, j’en teste beaucoup, pour mon plus grand plaisir ! Le petit nouveau a été concocté par Caudalie. Pas de doute, c’est bien un baume... Il sort en tortillon très compact de son tube et là, on se dit que, question étalage, il va y avoir du boulot. Contre toute attente, pas du tout ! C’est même facile à étaler et, au moins, pas de risque de le faire couler sur le carrelage... Au menu de ce régal bien hydratant : du beurre de pépins de raisin, de l’huile de pépins, de la vinolevure, actif hydratant qu’on trouve dans tous les soins Caudalie et du beurre de karité bio. Son odeur, plutôt légère est très craquante : elle m’évoque la pêche de vigne. Deux mots sur le beurre de pépins de raisins que Caudalie intègre pour la première fois dans un soin. Je pensais que Caudalie avait fait le tour complet du raisin (les pépins, la pulpe, les sarments, les pieds de vigne, les feuilles...) mais non, puisque là, c’est l’huile de pépins qui, une fois hydrogénée, donne un beurre très onctueux et satiné. Sans être bio, le produit est formulé sans parabenes, sans phénoxyethanol, sans phtalates ni huiles minérales. Il coûte 22,40 euros pour 200 ml et s’achète en pharmacies

Nars me fait chavirer !


Gros coup de foudre pour ce godet de pure fraîcheur qu’est le nouveau blush Nars. Pour celles qui ne connaissent pas la marque, je résume vite fait : il s’agit de produits mis au point par François Nars, un maquilleur star. Ses produits ne se trouvent pas partout (chez Colette quand même !) mais il a un bon paquets de filles accros à ses textures absolument inouies. Bon, je ne suis pas toujours d’accord avec les choix artistiques radicaux de la marque en matière de couleurs. Mais là, je suis comme une dingue avec ce nouveau blush. Il est rose pâle : vous me direz, quoi de plus banal pour un blush... Mais, justement, ce sont les couleurs les plus simples qui sont les plus difficiles à mettre au point. Car ce rose pâle là, réussit l’exploit de ne pas être mièvre et de vous apporter un vrai coup de frais sur le teint. Il faut dire qu’habituellement les blush rose pâle sont irisés ou légèrement nacrés (et c’est moche). En plus, comme il est clair, il donne du relief et apporte un joli bombé à la pommette, façon “moi, j’ai pas besoin d’injections...”. Sa texture est mate : on l’effleure sur les joues et zou c’est fini. Son petit nom, c’est “Sex Appeal”, tout un programme, et il coûte 29 euros. Attention, à celles qui essayent les produits, j’en connais une dans mon entourage qui a essayé des rouges à lèvres mats et qui est quasi en transe quand elle parle de Nars...

mercredi 24 novembre 2010

Baume Corps Soyeux, Bioscreen


A y est ! Il fait froid et la peau commence à en ressentir les effets. Désormais, il faut penser à mettre de la crème sur les mains, du baume sur les lèvres et, éventuellement, à passer à la vitesse supérieure en matière de soins corps. C’est ce que je fais tous les matins depuis cinq jours, en testant le Baume Corps Soyeux de Bioscreen. Pour moi, la texture est impeccable. C’est un baume épais mais qui reste souple, et qui pénètre rapidement sans savonner (c’est souvent le souci numero 1 des produits corps bio). On le prélève facilement, directement dans le pot et il n’en faut qu’une grosse noix pour tout le corps, ce qui compense le prix assez élevé du produit. On trouve dans sa composition des huiles d’avocat, de sésame, de l’extrait de nénuphar et du gingko biloba qui est, en quelque sorte, la signature de Bioscreen. L’odeur n’est pas renversante, il faut le dire mais elle est davantage neutre que particulière. Et comme les parfums autorisés dans le bio ne contiennent pas de fixateurs, l’odeur ne reste pas plus de quelques secondes sur la peau. Comme quoi, ce qui est un inconvénient pour les parfums bio peut se transformer en avantage sur les produits visage ou corps ! Le pot coûte 45 euros pour 200 ml et s’achète en pharmacies, enfin j’imagine car le site est particulièrement mal gaulé, on n’y trouve pas mention du circuit de distribution (ou alors tellement bien caché que je ne l’ai pas vu ?) www.bioscreenorganics.com

dimanche 21 novembre 2010

True Colors : naissance d’une vraie marque


Saluons la naissance de cette nouvelle marque qui, même si elle se positionne sur un créneau multi-ethnique, possède une telle offre pour les peaux métissées et noires qu’il serait dommage de passer à côté. Surtout que des marques de maquillage pour peaux noires, il y en a assez peu sur le marché, il y a encore de la place ! Le principe de True Colors, c’est de proposer du maquillage à toutes les femmes dont la couleur de peau va du marron au noir, mais aussi quelques produits à leurs copines plus claires. Déjà, c’est assez original, dans la mesure où la plupart du temps, ce sont les marques “blanches” qui déclinent quelques produits pour les peaux noires. Là, on va dire que l’offre est d’abord centrée sur le métissage mais convient aussi aux peaux claires (la preuve avec moi !). Les packs violets, sobres et chics sont plutôt pas mal mais mon gros coup de coeur, ce sont les textures. Croyez-moi, elles valent le déplacement : j’en tripote toute la journée des maquillages et là, j’ai palpé de la super qualité. Aussitôt adoptés ! Tout m’a plu. Les couleurs des ombres sont superbes, vibrantes et ultrafines, à moduler à volonté. Elles se travaillent à sec ou mouillées pour un effet intense. Celle de la photo est ma préférée, c’est un prune très lumineux. Les produits teint sont aussi géniaux : comme la poudre compacte Secret Touch, qui s’utilise à sec pour matifier ou humide comme un fond de teint compact. True Colors propose même un gel matifiant sans silicones, comme je n’en ai encore jamais testé (mais il est si bien qu’il va sûrement faire des petits dans d’autres marques !). Deux mots sur la créatrice de la marque, Fatou Sarr. Elle a déjà fait un bon bout de chemin dans des marques de maquillage ethnique et connaît à fond le marché. Elle est enthousiaste et super pro à la fois, ce n’est pas si fréquent ! True Colors se vend dans les parfumeries sélectives, mais les prix ne sont pas excessifs (20 euros l’ombre à paupières, 33 euros le Secret Touch). On peut trouver cette nouvelle marque dans les parfumeries Colorii mais il y a d’autres adresses de points de vente sur leur site : www.truecolorsparis.com

samedi 20 novembre 2010

rien à sentir...

C’est moi ou bien c’est le désert en ce moment ? Des lustres que je n’ai pas senti un truc original, il n’y a que des déclinaisons de déclinaisons. Belle d’Opium d’YSL, Parisienne en version extrême toujours chez Saint Laurent, Kenzo qui n’en finit plus de retravailler ses jus dans tous les sens, à tel point qu’on ne sait plus où est l’original (je ne comprends plus rien à leurs gammes). Idem pour les autres jus, retravaillés jusqu’à la moelle et même jusqu’à en perdre leur âme. Certains sont réussis mais là n’est pas le problème. Quand on veut trouver un vrai nouveau parfum, faut s’accrocher. Sans compter que les rares nouveautés sont loin d’être à la hauteur. Sincèrement, je n’ai même pas envie d’aller sentir le nouveau Calvin Klein qui décroche la palme de la pub la plus nunuche avec Diane Kruger (Beauté Blog en a parlé). La beauté est à l’intérieur... oui, et c’est pour ça qu’on choisit une des plus jolies filles pour le dire, ha ha !!! Et le nouveau Galiano, Parlez-moi d’amour, avec Taylor Momsen (qui ça ?) en égérie, sent la rose jusqu’à l’écoeurement. La crise y est sans doute pour quelque chose : on se réfugie dans les valeurs sûres et, du côté des marques, on capitalise à fond les noms déjà bien connus du grand public. Avec des lancements qui coûtent des millions, pas question de laisser l’audace parler. Les jus sont consensuels pour pouvoir plaire à la gamine de Singapour comme à la rombière de Mexico. Le point positif pour moi, c’est que, désormais, la quête de la senteur originale se mérite ! Ca peut même durer des mois... Il faut aller sniffer les parfums installés dans de micro stands aux grands magasins et même aller oser chercher son parfum ailleurs que dans une parfumerie (dans les boutiques mi beauté mi déco comme Durance par exemple). Ou se balader le nez au vent dans les quartiers mode des grandes villes pour repérer les nouvelles boutiques qui souvent acceuillent une ou deux marques de parfums confidentielles. Ou pousser la porte de magasins atypiques comme celui qu’a ouvert Jovoy, rue Danielle Casanova, près de la rue de la Paix à Paris, et où on trouve des marques qui n’ont pas beaucoup de visibilité ailleurs. S'arrêter chez Jo Malone où il y a toujours des senteurs à (re)découvrir. Au jardin Retrouvé ou chez Maître Parfumeur et Gantier. Ou bien encore casser sa tirelire pour aller renifler les collections exclusives de Chanel (rue Cambon), de Guerlain (sur les Champs-Elysées), d’Hermès (rue du faubourg Saint Honoré) ou de Dior (avenue Montaigne). Peut-être va-t-on retrouver le chemin de la vraie parfumerie ?

mercredi 17 novembre 2010

Sanoflore : miel mais pas trop


Je songe à écrire un jour le Grand Guide du Baume pour les lèvres. Sérieusement, je pense pouvoir tenir 200 pages à détailler les inombrables variétés de textures, de saveurs et de rendus de ces produits totalement fétiches et indispensables pour moi. Il paraît que c’est une addiction puisque je porte même du baume sur mes lèvres la nuit. En même temps, ce qui me rassure, c’est que je sais qu’on est beaucoup dans ce cas, - pitié, dites-moi que je ne suis pas seule... Voici donc le petit dernier : le Baume Lèvres Nourricier de Sanoflore. Il est à base de beurre de karité, d’huiles de macadamia et de tournesol mais aussi d’huiles essentielles de ciste (régénérante) et de gingembre (apaisante). Au finish, c’est un baume facile à étaler, il a un rendu mat, et ne sent que vaguement le miel. C’est un point positif pour moi car je ne suis pas addict au miel : un peu j’aime bien, trop ça m’écoeure vite. Il est délicieux à manger car formulé avec des ingrédients alimentaires et of course, il est bio. Son prix est de 4,90 euros (on a donc vraiment le droit de craquer) et il s’achète en pharmacies.

offrir un soin

Voilà typiquement le genre de cadeau que l’on hésite à se faire mais qu’on a un plaisir inoui à recevoir ! Que ce soit pour Noël ou pour un anniversaire, offrir un soin à une copine ou à sa maman, pas de doute, c’est toujours bien. Encore que... J’en connais deux ou trois qui, tout simplement, détestent ça, pour des raisons parfois un peu obscures, mais toujours très perso (je ne veux pas que des mains non intimes me touchent / j’ai peur d’avoir mal, etc). Mieux vaut se renseigner quand même donc un minimum avant de s’engager. Pour savoir où aller, le plus simple est de choisir les valeurs sûres. Les grandes marques de soins de spa ont des protocoles de massages et de soins très au point et il n’y a pas de mauvaises surprises. Je vous conseille les yeux fermés Nuxe ou Decléor mais aussi celui que j’ai testé plus récemment, le spa des Cinq Mondes, pour un soin du visage absolument formidable (le soin aux 5 fleurs). Rien n’est laissé au hasard : choix de la musique, gestes habiles de l’esthéticienne et table de soins chauffée pour un moment de relaxation totale. D’ailleurs, si vous n’êtes pas très sûre du goût de la personne à qui vous l’offrez, offrez plutôt un soin visage, moins stressant pour les non-initiées, qu’un soin corps. En revanche, si vous êtes sûre, foncez pour le soin corps ou le massage, puisque par définition c’est ce qu’on ne peut pas faire soi-même et c’est ça qui est génial. Conseillez aussi à la personne à qui vous offrez le soin de ne pas programmer celui-ci n’importe quand. Il faut prévoir un moment de détente sans avoir besoin de retourner travailler ensuite. J’ai toujours trouvé que le soin à l’heure du déjeuner n’était pas une bonne idée. Mieux vaut l’effectuer en fin de journée et rentrer sagement se faire une soirée au calme. Si c’est un soin visage, ne pas se remaquiller ensuite pour laisser la peau profiter au maximum des soins. Le truc qui tue, c’est de prévoir le soin un jour où l’on a décidé de sortir le soir. Généralement, après un soin, visage ou corps, on est tellement détendue qu’on a surtout envie de dormir ! Pour avoir un ordre d’idée de prix, comptez environ 80 euros pour un soin visage et 100/130 euros pour le corps. Bonne idée aussi, les centres de formation de massage thaï comme l’Espace France Asie dans le 8 eme à Paris? Je vous déconseille totalement les coffrets cadeaux, ce n’est pas beaucoup moins cher et, pour avoir expérimenté la formule, j’ai eu de grosses déconvenues : quand vous appelez pour prendre rdv en précisant que c’est un coffret, comme par hasard, il n’y a pas de place au moment où vous le souhaitez !

dimanche 14 novembre 2010

Velours d’Or, Guerlain


J’ai longtemps été une fille marron. Du marron légèrement kaki, avec du brun très foncé presque noir au ras des cils, voilà ce qu’était pour moi le mix idéal en matière d’ombres à paupières. Faut dire que c’est très joli sur les yeux bleus, surtout quand on a la peau claire. Ca fait ressortir le bleu de l’oeil et c’est toujours naturel. Et puis, l’hiver dernier, j’ai eu une révélation (tardive certes...) pour le violet et depuis, je ne m’en lasse pas. A tel point que je ne porte plus du marron qu’un jour sur dix ou presque. Pourtant le violet était une couleur que j’exécrais, cataloguée baba, écharpe saturée de patchouli et cie. Ca peut paraître exotique à certaines, mais quand on l’a vraiment vécu, on a le droit d’être dégoutée. J’avais des circonstances atténuantes car, pendant mes jeunes années (a long time ago), le violet était monolithique. C’était de l’aplat de couleur sans vie qui éteignait toutes les couleurs d’iris. Rien à voir avec les violets d’aujourd”hui, qui, si on sait les choisir, ne ressemblent évidemment plus à ça. Ils sont profonds et vibrants et, surtout, ils s’acoquinent au noir et au gris pour un effet smoky facile à porter. Ceux-là sont mes tops de la saison, même si, au départ, ils font partie d’une collection de maquillage de Noël. Créés par Guerlain, il s’agit de quatre ombres à mixer toutes ensemble ou à porter séparément. Il y a un violet léger, presque gris clair, que l’on pose sur toute la paupière et un violet tirant vers le prune pour composer la nuance plus foncée du smoky. Les deux violets sont des nuances satinées, un peu scarabées, leur couleur est délicatement changeante selon la lumière. Le noir, très mat, sert lui, à souligner le regard, au ras des cils tandis que l’or se porte en touches par dessus dans un esprit fêtes (optionnel pour moi mais pourquoi pas !). C’est joli pour un maquillage de jour et franchement sublime quand on l’accentue pour un maquillage du soir. La palette coûte 47 euros. Les couleurs sont jolies sur les yeux bleus et bruns, et magnifiques sur les yeux verts.

mercredi 10 novembre 2010

Je suis enceinte, est-ce que tu as une bonne crème anti-vergetures à me conseiller ?

...et si possible pas trop chère car j’ai bien l’intention de me tartiner matin et soir.
Bon, allez, je n’irai pas par quatre chemins : si tu es enceinte, tu cherches évidemment un produit super safe pour toi et ton bébé, aussi je te conseille vraiment de te tartiner avec un produit bio. Après tout, cela t’évitera de lire la composition en détail de tous les produits disponibles en pharmacies et ailleurs. Pourquoi suis-je aussi radicale ? Parce que, ce produit, tu vas l’utiliser en très grande quantité (2 ou 3 cuil à soupe par jour !) et ta peau l’absorbera, alors, autant que ce soit une composition exempte de produits chimiques. Pour le côté “pas cher”, mon conseil, c’est de te tartiner avec du beurre de karité pur et bio. C’est très bon marché et très efficace pour assouplir la peau. Les huiles de germe de blé et d’argan sont aussi formidables pour cet usage. Ok, c’est un peu grassouille sur la peau mais ça vaut le coup. L’huile d’amande douce est bien aussi mais certains gynecos la déconseillent car elle peut être source d’allergies chez certaines personnes. En même temps, on la retrouve dans la composition de 80 % des crèmes anti-vergetures, alors... Il y a peu de crèmes bio anti-vergetures sur la marché, Melvita en propose une : Prevention Vergetures à 25 euros environ. Maintenant, entendons-nous au sujet des vergetures. Il s’agit d’une rupture des fibres élastiques dans le derme. Or, les crèmes et les huiles assouplissent prinicipalement l’épiderme (au dessus donc). De fait, les crèmes ne peuvent prétendre totalement les éviter, tout au plus, on espère qu’avoir une peau extra souple limite les ruptures. Aucun produit ne garantit donc un résultat à 100 %. Les vergétures arrivent sur une peau distendue mais d’autres facteurs (comme un taux trop élevé de cortisol dans le sang) interviennent dans leur formation. D’ailleurs, l’injustice est flagrante, certaines femmes ne mettent aucun produit et n’en ont pas, tandis que d’autres se crèment religieusement et ont des vergétures... On peut juste se dire qu’elles en auraient eu davantage sans crème ! Il y en a aussi dans la marque Erbaviva (chez mademoisellebio) mais je ne connais pas bien le produit. Les filles qui ont de bons produits à conseiller, n’hésitez pas à faire part de vos expériences...

dimanche 7 novembre 2010

Philosophy : so cute...


Même si la plupart du temps, j’ai des envies assez design pour la salle de bains, j’ai aussi parfois des crises de régression avec de mignons produits qui sentent la guimauve, la cerise ou le pain d’épices. Et nous sommes sûrement beaucoup à avoir ce genre d’envies ! Philosophy a bien compris notre ambivalence (certains appellent ça la girouettattitude), puisque cette marque américaine joue sur les deux tableaux. D’un côté, des produits sérieux dans des emballages sobres et chics et de l’autre, des produits de fifilles, très craquants avec leurs illustrations à la Norman Rockwell comme celui que je vous montre en photo. Jusqu’à présent, il fallait aller aux Etats-Unis pour les rapporter mais, mondialisation oblige, c’est désormais chez Sephora. Ca perd de son charme pour les voyages mais bon.... En tout cas, pour moi, c’est la marque idéale pour les cadeaux, un peu à la façon de Crabtree and Evelyn. Hum oui, les cadeaux, va falloir commencer à y penser... Je râle quand même pour le nom de la marque : Philosophy, rien que ça ! Oui, la modestie n’a jamais etouffé les fabricants de cosmétiques. Have a Cherry Christmas coûte 19 euros. Philosophy propose aussi un parfum mais, c’est ce qui m’a le moins séduit dans l’ensemble des produits de la marque.

mercredi 3 novembre 2010

Eau Micellaire aux cinq fleurs, Cinq Mondes


Celles qui n’aiment pas les eaux démaquillantes leur reprochent généralement leur manque d’efficacité sur les maquillages tenaces. Moi y compris, puisque finalement, je les utilise uniquement le matin pour un nettoyage rapide d’une peau déjà parfaitement démaquillée la veille au soir. Celle-ci est la première que j’apprécie aussi le soir. Elle démaquille vraiment, c’est à dire qu’elle élimine tout le maquillage sur le visage et les yeux (waterproof compris) comme le ferait un lait. Concoctée par la marque de spa, Cinq Mondes, elle contient des extraits de fleurs tropicales et des agents nettoyants sous forme de micelles pour un démaquillage en douceur. Elle est bio, comme beaucoup de produits de la marque et elle sent bon, mais pas trop fort non plus. L’odeur ne reste pas sur la peau. Son seul défaut ? Son prix, 29 euros, un peu chéro pour une eau démaquillante. J’ai testé d’autres soins Cinq Mondes et j’ai été assez bluffée par la qualité des textures. Moins par le look des produits qui font un peu vieillots. En gros, je ne m’attendais pas à trouver des produits aussi techniques dans ces emballages...

dimanche 31 octobre 2010

qu’est ce que c’est, les aquaporines ?

Maud, voici ma réponse à ta question concernant les aquaporines, dont effectivement on entend beaucoup parler depuis quelque temps en cosmétique. Les aquaporines, ou AQP pour les intimes, sont des molécules entre les membranes des cellules (de la peau entre autres) qui forment des espèces de tunnels dédiés au passage de l’eau. On en connait à peu près 500 variétés différentes mais, ce sont les AQP 3 qui sont primordiales dans la peau. Elles permettent de conserver le bon équilibre hydrique en contrôlant l’apport d’eau à l’intérieur des cellules et, sur une peau qui vieillit, on constate que les aquaporines ne remplissent plus correctement leur rôle. De là à ce que la cosmétique se jette sur cette formidable découverte (récompensée par un prix Nobel de chimie décerné à Peter Agre en 2003), il n’y avait évidemment qu’un pas, allègrement franchi en moins de deux... Ne nous y trompons pas, malgré le mot aquaporine utilisé à toutes les sauces, il n’existe pas de formule qui vous apporte davantage d’aquaporines que ce que vos cellules possèdent déjà. L’idée, c’est de stimuler vos aquaporines existantes avec des ingrédients triés sur le volet. En gros, on part du principe que si votre peau est sèche, c’est que vos aquaporines déconnent. C’est forcément vrai, mais si par exemple, votre peau est sèche parce que vous ne mettez pas de produits assez gras dessus, il n’est pas certain que stimuler vos aquaporines changera radicalement la donne. Il ne faut jamais perdre de vue les solutions les plus basiques... En tout cas, la vedette absolue de ce combat, c’est la grenade. Brave fruit qui est bon pour tout et qui peut réveiller des aquaporines un peu feignasses. On la trouve désormais dans un nombre considérable de produits visage mais aussi en jus, en poudre ou en compléments alimentaires. Bon, rien ne vous empêche de la manger en fruit, tout simplement... et si d’autres contributeurs plus calés en chimie que moi veulent ajouter leur grain de chlorure de sodium, qu’ils ne se gênent pas !

mercredi 27 octobre 2010

Tolériane Teint Mineral : bien, mais...


Le minéral, en matière de maquillage, tout le monde en use et en abuse. Mais là, on a envie de dire stop ! Pour exemple, le nouveau fond de teint compact de La Roche Posay qui contient, certes, des pigments minéraux mais... aussi du talc, des silicones, de la paraffine. A la grande différence des fonds de teint en poudre 100 % minéraux, qui eux, ne sont justement composés QUE de pigments minéraux (sans rien autour) et peuvent convenir aux peaux les plus sensibles. Je ne dis pas que celui de La Roche Posay ne convient pas aux peaux sensibles mais je trouve qu’il joue un peu trop sur la confusion qui règne dans les rayons maquillage avec le minéral à tort et à travers. Et que ce soit une marque comme la Roche Posay, pour laquelle j’ai une super haute estime (et tous les dermatos qui la prescrivent aussi sûrement), qui le propose, ça m’agace énormément ! Pour faire simple, on va dire que le véritable intérêt des pigments minéraux, c’est quand il n’y a que ça ! Heureusement, c’est un très bon fond de teint compact, franchement sympa sur les peaux mixtes, super léger et bien matifiant. Il fait un joli grain de peau et, de plus, il est sans parfum et sans conservateur, c'est déjà ça ! Il est disponible en trois nuances et coûte 17 euros environ en pharmacies.

dimanche 24 octobre 2010

Pulpe de vie : du bio pour les anti-bios ?


J’avais déjà jeté un coup d’oeil sur cette marque mais je devais être dans une période sombre car j’avoue que les emballages ne m’avaient pas plus parlé que ça. Je trouvais ça trop fun pour être honnête, trop youplaboum pour une marque bio. Mea culpa ! Aujourd’hui, j’ai testé les produits et j’adooooore ! Les textures sont fines, ne sentent pas les huiles essentielles (d’ailleurs, il n’y en a pas dedans), et les prix des produits ne dépassent pas 25 euros ! C’est du bio qui séduira les déçues du bio et toutes celles qui n’osent pas franchir le pas du bio car elles sont trop accro aux produits futiles ! Les formules sont réalisées avec des extraits de fruits et de légumes locaux. Idem pour les huiles et les eaux florales qui entrent dans la composition des produits. Toute la chaine de fabrication (packs, impression, production) est 100 % française. Pour l’instant, la marque propose 6 produits (on attend la suite avec impatience) dont le lait corporel nacré au pamplemousse “Lumière Gourmande” qui est un pur régal. Mais j’aime aussi beaucoup Sucré Frappé, le duo masque et gommage (au pamplemousse aussi). Les produits sont en vente chez Mademoiselle bio et sur le site de la marque www.pulpedevie.fr

mercredi 20 octobre 2010

comment faire pour avoir les cheveux brillants ?...

...Les miens sont ternes le lendemain du shampooing, me dit Sylvie.
Pour apporter une réponse complète à Sylvie, on va commencer par faire le check-up de tous les soins qu’on leur prodigue ou pas car, bien souvent, si les cheveux sont ternes ce n’est pas de leur faute (les pauvres) mais de la votre ! On commence par le rinçage du shampooing qui doit durer au moins trois minutes, les cheveux doivent crisser sous les doigts. Un jour, en donnant ce genre de conseil, je me suis fait disputer par une dame très écolo qui m’accusait de gaspiller l’eau inutilement. C’est vrai, ça use beaucoup d’eau de bien se rincer les cheveux mais il n’y a pas d’autre solution à part de choisir de ne pas les laver. C’est d’autant plus important qu’en plus du problème de la brillance, un mauvais rinçage laisse des résidus de shampooing, irritants pour le cuir chevelu (gratouille garantie). A part le rinçage, il y a aussi le problème des produits coiffants, surtout les “fixation forte” qui cartonnent le tif et le laissent bien terne. Ne pas en abuser ou mieux, carrément s’en passer ! Préférez les produits “fixation normale”. Autre piste : les soins. Un cheveu mal soigné est fatalement plus terne qu’un cheveu bien nourri. Les pointes méritent une attention particulière si les cheveux sont longs car elles sont usées. Attention aussi aux produits plein de silicones, ils finissent par déssecher le cheveu car ils le font briller sans le nourrir. On a donc une action sur la brillance à court terme mais l’inverse à long terme. Les produits sans silicones sont de plus en plus faciles à trouver puisque beaucoup de marques très diffusées les enlèvent de leurs formules (Fructis, Provost, Yves Rocher). La couleur a aussi son importance : plus on décolore et plus le cheveu ternit car il devient ultra poreux. Ceux-là doivent être soignés non-stop pour rester beaux. La coupe joue également un rôle car les cheveux aux pointes toutes effilées sont bien ternes. Enfin, ne tournons pas autour du pot, le cheveu qui devient terne le lendemain du shampooing est souvent un cheveu qui se salit très vite, autrement dit, un cheveu gras et là, le mieux est de laver ses cheveux tous les jours ou tous les deux jours. Bon, si après tous ces conseils, tu as encore les cheveux ternes, Sylvie, tu as le droit d’investir dans des gammes capillaires “spéciale brillance” mais, n’en attend pas de miracles...

samedi 16 octobre 2010

happy birthday BBE !


Le dossier envoyé par Clarins pour célébrer les 30 ans du Baume Beauté Eclair vient de me faire réaliser que, mince alors, moi aussi j’ai pris 30 ans dans les dents depuis que j’ai découvert ce produit. Dans les années 80, c’était quand même mon best friend pour sortir le soir. J’économisais mes petis sous pour l’acheter et avoir toujours une bonne réserve car je n’envisageais pas une soirée sans lui ! Evidemment, je l’ai moins utilisé ces dernières années car je sors beaucoup moins (= couchée avec les poules). N’empêche qu’il est toujours aussi bien et que je l’adore, et pas uniquement par nostalgie. Il hydrate juste ce qu’il faut mais avec un petit effet tenseur qui fait tenir le maquillage jusqu’au bout de la nuit. Et tout ça dans une formule créée en l’an -20 avant les silicones. C’est le produit à mettre, par exemple, quand on a prévu une sortie après une journée de travail. On se démaquille soigneusement, on attend cinq minutes puis on enchaîne Baume beauté Eclair et queqlues touches de fond de teint et de poudre. Et hop, fraîche comme un gardon ! Par ailleurs, le BBE est d’un bon rapport qualité-prix (32 euros le tube) car on en utilise peu. Enfin, sauf si on fait la fête tous les soirs ou qu’on l’utilise comme soin de jour pour être au top devant la machine à café du bureau... Bon, pour l’occase, Clarins s’est fendu d’une petite déco “Swarovsky” sur le bouchon. On s’en fout royalement mais ils font quand même bien de nous rappeler que ce produit culte est toujours aussi efficace !

mercredi 13 octobre 2010

bon boulot pour Bio Beauté!


Après une première ligne aux odeurs peu convaincantes, la marque bio de Nuxe a revu sa copie en matière de démaquillants. Voilà donc les petits nouveaux : toute une ligne à base d’eau d’orange. Moi, je ne pouvais pas espérer mieux puisque toute la gamme sent l’orange et qu’il suffit qu’on parfume un produit à l’orange pour que j’en tombe raide dingue dans la seconde ! D’ailleurs, visiblement, chez Bio Beauté en ce moment, on met le paquet côté odeurs : gels douche, laits pour le corps, baume pour les lèvres : tout est délicieux... C’est bien vu car s’il y a bien une grosse déception sur le soin bio, ce sont les odeurs des produits. Tout sent pareil, y compris en grandes surfaces et tout sent fort car on ne peut pas zapper les huiles essentielles. Mais, outre les odeurs, j’ai aussi adoré les formules qui n’ont rien à envier aux démaquillants non-bio (et c’est bien le but du jeu, non ?). Lait, lotion, eau démaquillante, gel moussant : tous les gestes démaquillants sont prévus et c’est plutôt sympa car nous sommes nombreuses à mixer les produits. Mention spéciale à L’Eau Démaquillante, très douce mais efficace. La bonne surprise vient aussi de la contenance des flacons : de 150 ml sur l’ancienne gamme, ils sont désormais à 200 ml et les prix ont fondu. Ils vont de 12,90 à 13,50 euros.

bouche rouge = gros stress ?

Oui, moi aussi, j’ai bien lu tous les derniers magazines où j’ai vu que la mode revenait aux vraies bouches rouges, très années cinquante (merci Mad Men). A force, je suis tentée, surtout que les rouges les plus récents ont des couleurs hallucinantes. Des oranges purs, des rouges qui claquent, ça fait envie. Et, alors que ce n’est vraiment pas ma came au départ (je suis une fille très nude...), je me lance un soir. Evidemment, avec ça sur les lèvres, on ne passe pas inaperçue, c’est agréable... ou pas. Mais pour finir, quand au cours de la soirée je vais faire un tour dans la salle de bains, je collapse devant le miroir. Oui, ces lèvres rouge vif sur l’extérieur mais naturelles au centre, c’est bien moi. On dirait une vieille petite fille qui a mangé de la confiture sans se débarbouiller ensuite ! Conclusion, le rouge vif, c’est comme les hauts talons : c’est des trucs de dame, pas pour les filles qui veulent courrir après les bus ou boire une bière avec des potes... Et, ouais, comme je suis journaliste beauté, j’aurais du m’en douter et faire le truc dans les règles de l’art, c’est à dire l’appliquer en deux fois, pincer les lèvres dans un mouchoir ou même vérifier discrètement l’état des lèvres après l’apéritif... Mais, autant je peux passer dix minutes sur un chignon (qui tient toute la journée) autant me remaquiller toutes les dix secondes, je n’y arrive pas...

dimanche 10 octobre 2010

maman et bébé


Je devrais inaugurer une rubrique “posts nunuches” car là, oui, j’avoue, j’atteinds le fond ! Donc, l’info, c’est que Sinful Colors (en exclu aux Galeries Lafayette) propose désormais ses vernis en version mini. Sont pas cro-mignons ? Bon, au delà de la mignonitude du bébé vernis, c’est quand même des formules top (sans toluène, ni formaldéhyde ni phtalates etc) et, le mini-format est idéal pour celles qui changent de couleur comme de tee-shirt. Les bestioles coûtent 3,50 euros et c’est une bonne nouvelle pour les fans de couleurs insolites : il y en a plein ! La prochaine fois, j’ajoute des chatons en porcelaine sur la photo ?

du blush à lèvres !


Pour celles qui n’osent pas se faire la bouche rouge années 50 pour laquelle il est nécessaire d’être dans une forme olympique, voilà une alternative parfaite proposée par Une, la marque de maquillage bio. C’est super tendance aussi puisqu’il s’agit d’un rouge à lèvres mat, mais, celui-ci a un énorme atout sur la concurrence : il est facile à poser et agréable à porter une journée entière. Sincèrement, sa texture ne ressemble à rien de connu en rouges à lèvres. Un peu baume, un peu coloré et un peu mat, voilà comment on pourrait le définir. Il fond sur les lèvres en laissant juste un voile de couleur naturelle, mais sans brillance. La matière déposée est très fine, on ne la sent pas, contrairement à certains rouges mats qui peuvent vite paraîtrent pâteux. Casual Matt existe en 8 teintes et coûte 16,90 euros.

mercredi 6 octobre 2010

est-ce que je peux utiliser ma crème de jour pour le contour des yeux ?

C’est Anne qui se pose la question car jusqu’à présent elle ne s’était pas rendue compte qu’il y avait des crèmes spécifiques pour le contour des yeux. Non, elle ne vit pas sur la planète Mars mais elle est peu impliquée dans les produits de beauté (c’est elle qui le dit, pas moi, je précise !!!!). Anne, voici ma réponse : en principe, il est préférable d’utiliser une crème spécifique pour le contour des yeux car c’est une zone un peu différente du reste du visage. Elle est beaucoup plus fine et se marque davantage mais aussi plus apte à gonfler si on l’hydrate trop. Les cernes sont aussi un souci qu’on ne trouve pas ailleurs (enfin si vous êtes normale...). Et la proximité de l’oeil favorise les irritations; donc exit le parfumage si c’est possible. Mais si ta crème de jour te convient sur le contour des yeux, il n’y a pas de contre-indication. Moi, je préfère utiliser une vraie crème contour des yeux car j’ai fait une fois une expérience malheureuse avec une crème de nuit un peu trop riche. Le lendemain matin, j’avais les paupières gentiment bouffies... On ne m’y reprendra plus ! Et comme c’est un produit important pour moi -je suis née avec des cernes- je suis très sensible aux contours des yeux des marques de luxe. Je trouve ceux vendus en grandes surfaces pas terribles, exception faite toutefois, depuis quelques mois, du vibreur collagène de L’Oréal.

le beurre de karité : pensez-y !


C’est quand même un ingrédient de choix dans la plupart des cosmétiques. Il est naturel, relativement facile à travailler et pas hors de prix. Il apparaît dans les compositions de produits comme “butyrospermum parkii” ou shea butter en anglais. Guettez-le ! Surtout quand on vous vend une crème à la poudre de perlinpinpin et que son ingrédient principal est ce bon vieux beurre de karité ! Vous le verrez dans un nombre considérable de produits, même ceux qui ne revendiquent pas des ingrédients naturels. Sinon, vous pouvez aussi l’utiliser pur (ou presque). Ici, par exemple, il est pur à 95 % et mélangé à des huiles végétales, de la cire d’abeilles et des parfums naturels (miel, rose, abricot... miam). Les emballages alu de L’Occitane sont comme toujours super mignons et, ce qui ne gâche rien, le beurre de karité L’Occitane provient d’une filière bio certifiée ESR (échanges équitables, solidaires, responsables) au Burkina Fasso. Le beurre de karité est solide et il a un point de fusion entre 30 et 38 °, ce qui signifie qu’il fond dès qu’on l’applique sur la peau. Ces boîtes alu coûtent 11 euros.

dimanche 3 octobre 2010

fond de teint : la couleur juste et juste la couleur

Voilà la suite de ma saga fonds de teint avec un petit topo sur comment choisir la bonne couleur. Déjà, un grand principe : ne vous fiez jamais à la couleur que l’on voit au travers du flacon ou du pot. Cela ne veut rien dire car tout dépend, pour le résultat, de la charge en pigments. Evidemment, un fond de teint cacao ne conviendra pas à une peau claire. Mais, il faut vraiment se méfier. Certaines textures paraissent super foncées et se révèlent beaucoup plus pâles à l’application. C’est, par exemple, régulièrement le cas avec les fonds de teint minéraux. Autre source de confusion, la couleur annoncée par le fabricant. “Miel”, “Sable”, “Doré” : ce n’est pas parce que “Miel” vous va dans la marque truc que ce sera la même chose avec “Miel” dans la marque Machin. Il n’y a pas d’harmonisation des couleurs. Donc, pour trouver la bonne couleur, il n’y a pas d’autre possibilité que l’essayer. Tentez déjà de repérer si la gamme comporte deux types de nuances, des beiges et des rosés. Perso, je trouve que les nuances rosées sont toujours moches. Alors, que les beiges, surtout avec une pointe de jaune, réchauffent le teint et donnent une bonne mine très naturelle. Attention aux formules avec beaucoup de filtres solaires (genre SPF 20), car les filtres -surtout s’il s’agit comme souvent de filtres minéraux- “grisent” le teint. Du coup, c’est très couvrant et le très couvrant n’est pas ce qui se fait de plus joli. Au passage, je précise que quand on a un truc à planquer (bouton etc), c’est avec un correcteur beige qu’il faut planquer pas avec un fond de teint. Mais alors, où essayer le fond de teint ? La main, le bras, le cou ? Toutes les vendeuses sont sûres de détenir le secret mais, moi, je suis désolée, la couleur de la peau de mon bras (blanche marbrée) ne correspond pas à celle de mon visage. Pas plus que ma main ou mon cou. Donc, je n’ai pas trouvé mieux que tester directement sur la joue. En pratique, cela signifie qu’il faut déjà déblayer le terrain et trouver 1, 2, ou 3 couleurs entre lesquelles on hésite. La bonne couleur, c’est celle qui ne se voit plus une fois qu’on l’a étalée. Vous allez me dire, ça nécessite une expédition sans être trop maquillée. Je confirme, ça se fait un samedi matin chez Sephora ou Monoprix et pas un samedi soir... Et c’est encore mieux de regarder le résultat à la lumière du jour. Pour celles que les questions d’hygiène tracassent, il n’y a pas de risque à se coller sur la joue un produit qui est prélevé d’un flacon pompe; si c’est dans un pot où tout le monde peut mettre ses doigts, on évite... Et si vous avez des questions complémentaires, je suis toujours là !

mercredi 29 septembre 2010

qui n’a pas trouvé son fond de teint ?

(attention, post fleuve !)
J’en vois encore au fond de la classe qui se plaignent d’avoir un teint fadasse mais qui laissent leur peau toute nue tous les matins. Alors, on arrête de se plaindre et on va aller les essayer, tous ces merveilleux nouveaux produits ! Ok, je suis d’accord avec vous, désormais, trouver le bon produit demande un gros investissement en temps. Exactement comme pour trouver un jean : il y en a tellement de différents qu’il faut être assez en forme pour se lancer dans les essayages... Pour le teint, c’est pareil. Aujourd’hui, il n’y a plus un seul type de fond de teint mais plein de produits super précis et pointus conçus pour convenir aux filles les plus exigeantes. Suffit de se poser les bonnes questions avant de chercher la perle rare. Est-ce que je veux un résultat sophistiqué ou pas. Si c’est oui, c’est fond de teint liquide ou crème, si c’est non, c’est compact. Est-ce que je veux un résultat très uniforme ou un résultat naturel : dans le premier cas, j’opte pour un produit bien couvrant, dans le second pour un fluide léger ou même un nouveau fond de teint gélifié à base d’eau (j’en reparle quand ça sort dans deux mois...). Est-ce que je veux un produit très filtrant tout en un ? C’est une BB Cream qu’il me faut. Est-ce que j’ai des rides ou pas ? Si oui, il me faut un flouteur ou un lissant. Je suis nulle en application de fond de teint ? Je prends un fond de teint mousse comme ceux de Bourjois, de Maybelline ou le génial fond de teint Lisse Minute de Clarins, car on ne risque pas de se louper avec des textures aussi faciles à étaler. Est-ce que j’ai la peau grasse ou mixte ? Si c’est oui, je préfère une formule “oil free”. Est-ce que j’ai la peau sèche ? Je choisis une texture confortable. Est-ce qu’on veut du 100 % naturel ? On prend un vrai minéral (de chez Bare Minerals par exemple) ou une fond de teint de chez Une. Est-ce que je veux que ça tienne super bien ? Je choisis un longue tenue et je me démaquille plutôt deux fois qu’une... Est-ce que je les moyens ou pas ? Si oui, je ne m’embête pas, je fonce chez Bobbi Brown ou chez Clinique et j’écoute religieusement les maquilleuses me conseiller. Je teste sur mon visage et je reviens le lendemain... D’ailleurs, on peut tout à fait trouver des textures géniales dans les marques petit prix mais, en revanche, l’offre de couleurs est toujours plus importante (et donc plus pertinente) dans les marques plus chères. C’est logique, dans les grandes surfaces, la place est comptée, on ne prend que ce qui se vend le plus. Donc du standard. Les peaux foncées, noires, métissées ont tout intérêt à aller chercher du côté des marques bien pourvues et les peaux très claires aussi ! Finalement, de tous les produits, le seul que je vous déconseille totalement, c’est le fond de teint en flacon aérosol. D’abord, ça peut faire des dégâts sur les murs blancs de la salle de bains et ensuite, c’est l’horreur à appliquer (enfin, si certaines ont réussi tant mieux pour elles). Et ce post a été inspiré par les commentaires et l’abondant courrier qui a fait suite au post sur les nouveaux fonds de teint ! La prochaine fois, on verra comment trouver la bonne couleur !

dimanche 26 septembre 2010

le verre infini


Un pot en verre transparent, fait à partir de verre 100 % recyclé ? Moi, naïvement, je pensais qu’on le faisait depuis longtemps ! Kibio m’apprend que non car le verre recyclé est difficile à rendre clair et transparent. Enfin, c’était difficile puisque qu’un verrier a enfin réussi à mettre au point le “verre infini” 100 % recyclé et 100 % recyclable et surtout, suffisamment transparent et joli pour y mettre des cosmétiques dedans ! Le premier produit a bénéficier de cette technologie chez Kibio, est la Creme Tendre Gommage, une des stars de la marque, au parfum addictif d’amande amère. Elle coûte 23 euros et s’achète en parfumeries. Pour info, dans le verre classique, le verre recyclé ne représente que 30 % du total des matières premières.

mercredi 22 septembre 2010

guerre de sérums à la rentrée


C’est un signe qui ne trompe pas : nous devons être de plus en plus nombreuses à acheter des sérums, car les marques misent gros sur les lancements de ces produits, alors que le marché était quasi inexistant il y a quelques années. Toutes cherchent à détrôner le king “Night Repair” d’Estée Lauder (qui, au passage, lance un contour des yeux dans la même gamme). Mon sérum chouchou du moment (et le moment pourrait bien durer !), c’est celui de Clinique. Il s’appelle Laser Focus et il compare ses résultats à ceux d’un traitement laser. Il fallait oser mais, Clinique avance, dans ses tests, 63 % des résultats obtenus avec un traitement au laser, en utilisant le sérum deux fois par jour pendant 12 semaines. Ce qui reviendrait à dire que le sérum agit comme un traitement laser plus restreint. Sa promesse : réparer et aider à prévenir les dégâts causés par le rayonnement UV. Ce qui inclut le rayonnement solaire mais aussi tout bêtement la lumière du jour, celle qui nous fait, tous et toutes, inéluctablement vieillir... Dans la formule, on trouve des polypeptides, des antioxydants, des vitamines et des enzymes réparateurs brevetés, enfermés dans des liposomes (tiens, tiens, les revoilà !). En attendant de vous envoyer ma photo dans 20 ans pour vous dire si le produit a tenu ses promesses, je vous livre mes premières impressions ! Sa texture est parfaite, ni poisseuse ni trop liquide, vite absorbée, avec un petit effet “repulpage” de la peau franchement sympa. Je trouve même qu’il est suffisant comme soin de nuit. Il s’utilise matin et/ou soir y compris sur le contour des yeux; ce qui est pratique. La bonne surprise, c’est son prix : 59 euros, bien moins cher que les autres sérums dignes de ce nom et aussi bien, sinon mieux ! Comme tous les autres produits Clinique, il est sans parfum.

dimanche 19 septembre 2010

ça s’achète où, la cosméto bio ?

Au début, c’était presque simple, deux ou trois marques se partageaient un marché riquiqui et on trouvait des produits bio dans les magasins diététiques avec le pain, les gelules de gelée royale et l’argile verte en poudre. Avec le boom de la cosméto bio, l’offre s’est démultipliée et il devient difficile de faire entrer tout le monde ! La solution semblerait passer aujourd’hui par l’ouverture de magasins spécifiques. Terre d’Oc, Melvita, mademoiselle Bio, Nopeg : on ne compte plus les nouvelles enseignes dédiées aux produits bio et/ou naturels. Car, que les marques choisissent de se regrouper ou d’ouvrir des boutiques sous leur nom, signifie bien qu’il n’existe pas de circuit de distribution idéal. Difficile en effet de se faire une jolie place dans les magasins bio, trop centrés sur l’alimentation et bien trop “fourre-tout” pour des marques qui revendiquent d’une part de la crédibilité et d’autre part, une approche un peu plus luxueuse. La pharmacie est bien encombrée et on y vend aussi de la cosméto traditionnelle. Sans compter que quelques mastodontes y sont bien installés (Nuxe et Sanoflore). Quant à la parfumerie, mon sentiment est qu’elle ne sera jamais assez bio et les quelques marques bio qui ont choisi d’y aller ont l’air totalement perdues. Point de salut non plus du côté de la grande distribution. L’Oréal y prend de goulues parts de marché grâce à Ushuaïa ainsi qu’à Mixa Bio et Garnier Bio... En tout cas, tout bouge et c’est passionnant à observer ! D’ailleurs, le site de vente de cosméto bio sur internet Mademoiselle bio s’est marié à Biu Beauté bio (ex Naturalia Beauté, vous suivez ?) et les magasins sont désormais aux couleurs de Mademoiselle Bio.

battle de fonds de teint (suite)


Alors, ces formules ? Déjà, une constatation qui vaut pour l’ensemble des nouveaux produits : les progrès technologiques sont si importants en matière de formulation ou de mise au point des pigments que les fonds de teint d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec leurs ancêtres. Une fille qui a décrété il y a dix ans que le fond de teint n’était pas pour elle (et j’en connais plusieurs) peut refaire un essai maintenant pour, peut-être, changer d’avis ! Le Vitalumière Aqua de Chanel, contre toute attente, car il est très léger, n’est pas mon préféré. Sa formule super liquide qu’il faut secouer fortement avant de l’appliquer est, certes, transparente et mate une fois appliquée, mais je n’ai pas réussi à le faire sortir de son flacon sans m’en mettre plein les doigts, et à plusieurs reprises. C’est le genre de truc super énervant le matin quand on est pressée ! D’ailleurs, les trois autres fonds de teint de ma sélection sont en flacons pompe. Il coûte 38 euros et sera disponible début octobre en 6 teintes. Lingerie de Peau de Guerlain est facile à appliquer et plutôt couvrant (en fait, je m’attendais à moins de couvrance, vu son nom). Il sèche assez vite mais ça laisse quand même le temps de l’étaler sans galérer. L’effet floutage des imperfections du teint est bluffant, la peau paraît plus lisse. Il coûte 42,50 euros et se décline en 9 teintes (et a un IP 20 comme filtre solaire). Le Longue Tenue Fini Naturel SPF 15 de Bobbi Brown est le produit que même les nulles en fond de teint vont adorer. Texture toute légère sans corps gras, facilité d’application et, la patte de Bobbi : des tons classiques avec une pointe de jaune pour réchauffer les carnations pâles sans virer à l’orange. Destiné aux peaux mixtes, il suffit d’en mettre trois gouttes pour être maquillée... Il coûte 40,10 euros en 8 nuances. Le dernier de la bande est le Teint Multi-Régénérant SPF 15 de Clarins. Je m’y perds un peu dans les noms de produits chez Clarins. J’ai la sensation que c’est toujours le même nom avec un adjectif en plus (super ou multi) ce qui pose un véritable problème pour distinguer le produit du reste de ses petits copains dans la marque. Bref, à part ça, il est bien conçu et a une texture onctueuse, un peu plus hydratante que les précédents, et pour cette raison, parfaitement adapté aux peaux sèches. Là encore, il est très facile à étaler, il lisse la peau et floute bien les rides. Il est disponible en 6 nuances et coûte 40 euros. J’ajoute, à propos du floutage de rides, que pendant longtemps je n’ai pas bien vu la différence entre ma peau avec et sans floutage. La bonne blague, je n’étais pas assez vieille pour mesurer le truc ! Désormais, enfin, -il était temps, je commençais à m’impatienter- à 46 ans et demi, je vois bien la différence entre un fond de teint qui floute et rien du tout !!!!

mercredi 15 septembre 2010

battle de fonds de teint


Septembre, c’est le mois où les marques lancent leurs nouveaux fonds de teint et 2010 promet d’être un bon cru en la matière. Après l’Effaceur de Maybelline dont je parlais la semaine dernière, voici le fond de teint de Bobbi Brown, celui de Clarins, puis de Guerlain et enfin le Chanel. Il y en a bien d’autres encore mais je ne les ai pas tous testés. Avant de revenir plus en détail sur leurs prouesses respectives, une petite constatation en forme d’avertissement. Ok, toutes les marques sortent leurs nouveaux fonds de teint en ce moment, mais résistez à l’envie et ne les achetez pas ! Je m’explique : s’il y a bien un mauvais moment pour acheter un fond de teint, c’est septembre. Le teint encore un peu ensoleillé (même quand, comme moi, on ne s’expose pas volontairement au soleil) et la lumière chaude du début de l’automne : c’est sûr la couleur qui vous ira aujourd’hui sera juste bonne à jeter en décembre. Or, à mon humble avis, c’est davantage au mois de décembre que vous aurez besoin d’un bon fond de teint plutôt qu’à la fin de l’été. Oui, quand votre teint sera revenu à sa couleur habituelle d’endive, vous trouverez forcément votre fond de teint acheté en septembre trop foncé ! Sachant qu’en plus, le choix d’une couleur de fond de teint est primordial pour la réussite de l’opération, on comprend mieux pourquoi il est urgent d’attendre ! Surtout qu’avec une couleur de fond de teint pile poil à sa carnation, on peut être très détendue pendant l’application. Se contenter, par exemple, de 3 ou 4 touches de fond de teint qu’on étale comme une crème sans être obsédée par les éventuelles démarcations...

tout Melvita au 96 rue de Rennes


Les fans parisiennes de la marque bio pourront désormais se réapprovisionner dans la toute nouvelle boutique Melvita. On y trouve bien sûr l’ensemble des produits et certains - comme les gels douche, les shampooings, les laits corporels - dans des formats de 500 ml ou 1 litre, super pratiques une fois qu’on a trouvé son préféré. La boutique est bien sûr totalement éco-conçue : c’est toujours sympa de vérifier sur pièce qu’on peut faire une déco classe ET respecter l’environnement (si, si, il y en a qui doutent encore...). Sur les étagères, de petits panneaux expliquent en détail le choix de tel ou tel ingrédient. Cerise sur le gâteau, la boutique possède aussi un spa de deux cabines, écolo comme le reste, pour s’abandonner aux mains des esthéticiennes sans (trop) mauvaise conscience... A celles qui ne connaissent pas encore la marque, je précise que les produits sont très abordables : 1 litre de shampooing coûte 20 euros, tout comme un lait corporel en format 400 ml. La boutique est ouverte du lundi au samedi, de 10 h30 à 19 h 30 ; tel : 01 45 44 86 38

dimanche 12 septembre 2010

Lash Accelerator, Rimmel


Passons rapidemment sur le fait qu’il s’agit du énième mascara à contenir un sérum “activateur de pousse”. A priori, on s’en fout un peu pour l’instant mais je ne manquerai pas de vous faire un post spécial quand j’aurai une frange de cils XXL !!! Voyons plutôt ce que le mascara offre comme résultat dans l’immédiat... D’abord, la brosse : elle est fine et on a la sensation qu’elle peigne les cils. La formule ensuite : facile à appliquer, elle ne sèche pas trop vite, ce qui permet de superposer facilement plusieurs couches pour les maniaques dans mon genre. Mais, ce qui m’a tapé dans l’oeil (ouarf) c’est sa couleur brun/noir. C’est LA couleur idéale pour les cils clairs ; je sais, j’ai déjà du le dire 27 fois, mais c’est juste une couleur habituellement impossible à trouver. Il y en a chez Clarins depuis longtemps et de temps en temps dans d’autres marques mais c’est rarissime. Dans toutes les autres marques, les bruns sont châtain, ce qui donne un reflet rouge au regard (perso, le reflet rouge dans les yeux je m’en passe). Et ce qui ne gâche rien, c’est que son prix est plutôt accessible (13,90 euros dans les Monoprix). Rien à redire du point de vue du démaquillage, c’est un mascara normal, donc il n’a pas une tenue à toute épreuve donc, il se démaquille facilement... Comme d’habitude pour les produits Rimmel, je trouve la photo super moche, et pourtant c’est la ravissante Zooey Deschanel qui en est l’égérie. Mais que ce soit elle, Kate Moss ou la petite Jagger, je trouve leurs visuels super ugly. Peut-être au goût anglais ??? (je sens que je vais me faire des amis)

mercredi 8 septembre 2010

J’entends de plus en plus parler du “layering”, qu’est-ce que c’est ?

Si j’étais une journaliste méchante, je dirais que c’est un truc inventé par les marques de cosmétiques pour nous vendre encore plus de produits. Mais, et là, je suis bien obligée de faire mon mea culpa, je suis la première à vous vanter les mérites de l’application d’un démaquillant suivi d’un sérum puis d’une crème etc. Donc, le layering, c’est la technique qui consiste à superposer plein de produits, couche par couche, pour en mettre le plus possible sur sa peau. Le mot est anglais mais tout vient de ces pays de cocagne pour les fabricants de produits de beauté : le Japon et la Corée. Effectivement, les japonaises et les coréennes font ça très bien car ce sont des perfectionnistes de la cosméto. Elles commencent par se nettoyer la peau à l’huile pour éliminer toute trace de maquillage, puis à l’eau (pour enlever l’huile...). Ensuite, lotion hydratante, sérum puis crème contour de l’oeil et crème de jour. Ca, c’est le régime de base, les grands jours, on se fait un petit masque ou deux en plus ! Force est de constater que, vous ou moi, on ne leur arrive pas à la cheville. Notez aussi que les japonais se lavent avant d’entrer dans le bain, ce qui nécessite déjà dix minutes d’explication pour un français lambda. Bon, en même temps, je ne m’extasie pas non plus sur leur peau de rêve, donc, je m’interroge légitimement sur les bienfaits de la chose. En tout cas, cela permet au moins de se concocter un programme de soins sur-mesure. L’idée, c’est de choisir un sérum adapté à ses besoins précis et de faire suivre d’une crème. On peut ainsi apporter des principes actifs différents ou même traiter son visage par zones. Bémol : certains produits ne se prêtent pas du tout au jeu. Car si les compositions ne sont pas immédiatement absorbables, les produits finissent par pelucher à l’application car la peau est saturée. C’est désagréable mais on peut y remédier en appliquant son produit en couche ultra fine et en attendant cinq minutes pour étaler le produit suivant.

le mascara à essorage variable


Rimmel, Nivéa, Bourjois... toutes les marques se mettent à sortir des mascaras dont on peut contrôler l’essorage. On part du principe que vous voulez avoir des cils maquillés discrètement à certains moments (le matin pour emmener le petit à l’école) et d’autres moments où vous sortez le grand jeu (le soir pour faire votre numéro de drag queen...). Déjà le concept ne me parle pas trop : moi, je veux des cils longs, recourbés et épais toute la journée, sinon je ne me maquille pas et basta. Mais bon, admettons qu’il y ait un public intéressé. Alors, chaque marque a son petit système mais la palme de l’ingéniosité revient à Bourjois car on dirait qu’il y a véritablement deux brosses. En fait c’est la même qui coulisse dans un fin tube. Elle est mega essorée en étape 1 et pas du tout en étape 2. Bourjois présente la chose comme ça, en précisant aussi qu’on peut passer une sous-couche dans un premier temps pour définir les cils, puis repasser la brosse pas essorée (donc bien chargée) pour un volume XL. Au premier essai, la démonstration ne m’a pas convaincue. J’ai trouvé que le résultat n’était pas à la hauteur : au premier passage, on a rien ou presque et au second on a la mega dose. Soit rien, soit tout mais pas entre les deux. Le deuxième essai a été plus concluant car j’ai triché en essuyant un peu la brosse à l’étape n° 2. Là, c’était plutôt pas mal. En revanche, dans l’autre sens, ça marche très bien aussi : on passe d’abord le mascara bien chargé puis on enlève le surplus avec la brosse bien essorée. Mais, du coup, pas besoin d’avoir un produit aussi sophistiqué, un mascara super volume et un vieux goupillon font aussi bien l’affaire.

dimanche 5 septembre 2010

L’Effaceur, Maybelline


La chose est bizarre, il faut bien le reconnaître : c’est un flacon de fond de teint surmonté d’une grosse boule poilue, toute douce, qui délivre une mini quantité de produit. J’ai adoré dès le premier essai et, pourtant, je suis souvent déçue par les fonds de teint car, je trouve, que sur une peau de plus de 40 ans, ils font souvent plus de mal que de bien. Celui-ci est à part. Il est très peu couvrant, il se contente d’unifier et de rafraîchir le teint, et c’est justement ce qui fait tout son intérêt. La prouesse tient à deux choses : la mini dose, difficile à obtenir avec un flacon tout bête et des doigts et puis, bien sûr, la formule, travaillée spécifiquement avec un gel de silicone pour combler les rides, flouter, lisser, atténuer les pores... Le résultat est super naturel pour un produit aussi simple à utiliser. Dans mon cas, après avoir passé la boule sur ma peau, j’ai quand même re-étalé avec le bout des doigts mais à peine plus que si je finissais de mettre une crème de jour. Pas de traces ou de démarcation en vue et l’application n’a duré que quelques secondes. L’astuce, c’est qu’il ne faut surtout pas chercher à en mettre beaucoup. L’effaceur coûte 13,70 euros et est disponible en 6 teintes. Maybelline sort en même temps un lisseur, dans le même style que le Lisse Minute de Clarins ou la Base Lissante de Ricaud. Elle est bien mais un poil trop souple à travailler, on risque d’en mettre trop. Je préfère celles de Clarins et Ricaud, plus solides.

samedi 4 septembre 2010

Ultra Correction Lift Fermeté Lèvres, Chanel


Ok, ça fait encore un produit en plus du contour des yeux, de la crème de jour, de celle de nuit etc. Mais, il y a un vrai marché ! Ce marché, c’est celui des femmes qui ont des lèvres un peu fines, des ridules autour des lèvres et des sillons naso-géniens trop marqués : bref, tout le monde ou presque à partir de 45 ans... Et ce monde là est prêt à tout pour améliorer la situation (avec, on est bien d’accord, des résultats souvent catastrophiques en ce qui concerne les injections). Résultat, les produits pour le contour des lèvres commencent à devenir de plus en plus fréquents dans les rayons des parfumeries. Voici le petit dernier de la lignée, très prometteur vu son pedigrée ! Outre les classiques ingrédients anti-rides, il contient de l’acide hyaluronique micronisé et ça se sent, car l’effet repulpant/comblant est immédiat. Je ne sais pas dire pourquoi mais je m’attendais à une texture plus grasse, or c’est carrément le contraire ! C’est une crème assez dense mais qui sèche en un clin d’oeil et laisse la peau très mate. Du coup, c’est la texture idéale pour améliorer la tenue du rouge à lèvres, surtout s’il est bien vif comme tous ceux qui sortent cet hiver. Car, il faut le savoir, plus le rouge à lèvres est vif, plus il est pigmenté et plus il risque de déborder et filer dans les ridules. Evidemment c’est un produit cher, il coûte 60 euros, mais, pour une fois, je trouve que ça les vaut presque et on n’en met pas des tonnes à chaque passage.