dimanche 30 septembre 2012

j’ai testé l’après-shampooing pour le corps

Car c’est bien sur le même principe que ce nouveau produit Nivéa fonctionne. Concrètement, on applique une grosse noix de cette texture bien crémeuse en fin de douche, après le lavage-rinçage habituel et sur peau encore mouillée. On étale soigneusement, on masse vite fait et on rince une fois encore avant de se sécher comme dab. Le produit promet tout simplement de remplacer la fastidieuse application de lait corporel. Un argument de poids pour draguer les feignasses dans mon genre. Alors, le verdict ? Eh bien, c’est pas mal du tout. En tout cas, bien mieux que ce que j’imaginais, avec mes a priori souvent globalement négatifs vis à vis de la marque. Est ce que ça hydrate comme un lait ? Non, mais c’est indéniable, la peau est bien douce ensuite, pas collante, et on peut donc se passer -provisoirement- de lait. Peut-être pas tous les jours, mais les matins où on est très pressée, ça aidera. Je ne sais pas s’il sera suffisant en plein hiver mais là, c’est correct niveau hydratation. Et côté gain de temps, of course, il n’y a pas photo, c’est nettement moins long qu’un crémage du corps tradi. Rien à signaler côté odeur, vague parfum de nivéa boîte bleue mais ça ne reste pas vraiment. Le lait corps sous la douche (oui c’est son nom, c’est long mais en même temps, il vaut mieux ça plutôt qu’un nom qui n’explique rien) coûte 4,15 euros. Ce qui autorise à en garder un dans la salle de bains en cas de grosse flemme...

mercredi 26 septembre 2012

est-ce que la terre de soleil remplace le blush ?...

... parce que moi, la terre de soleil, je ne peux pas m’en passer, j’en porte toute l’année... Sandrine, non seulement, on peut mettre du blush et de la terre de soleil mais on doit ! Toute seule la terre de soleil a tendance à rendre la peau un peu terne, un peu trop “orange-pot de fleurs”. Déjà, il faut en mettre très peu, surtout en plein hiver quand on n’a plus une goutte de bronzage et il faut l’accompagner d’un bon blush rosé foncé qu’on pose en rond sur les joues. Pitié, pas en triangle vers les tempes façon années 80, sauf si vous avez moins de 25 ans et que vous n’avez pas connu cette époque (du coup on vous pardonnera). L’alternative possible, c’est une terre de soleil avec des particules de fard rose (ça se fait de plus en plus), on a un résultat plus glowy qu’avec une terre de soleil “neutre”. Bon, moi, en bonne perfectionniste de la beauty, je mets les deux bien sûr...

dimanche 23 septembre 2012

Even Better Eyes, Clinique

En matière de contour des yeux, deux écoles s’affrontent : il y a les marques qui promettent de bosser sur tout : rides, cernes, poches et les produits plus ciblés comme celui-ci que vient de lancer Clinique. Les cernes, rien que les cernes. Vous imaginez comme j’étais dans mes starting blocks pour l’essayer ! De fait, la plupart des cernes sont dues à une accumulation de mélanine et c’est donc fort logiquement que ce produit sort sous la bannière “Even Better”, la gamme anti-taches de Clinique. Côté ingrédients, il y a des actifs qui éclaircissent et réduisent l’inflammation. Comme les trois quarts des contours des yeux actuels, il possède aussi un embout métallique pour décongestionner dès l’application et améliorer la microcirculation, même si comme dab, on finit quand même par étaler du bout des doigts. Mais pour moi, sa grande originalité, c’est sa texture à peine teintée avec un cocktail de micro-particules optiques qui fait paraître les cernes moins visibles sans maquiller. Les filles qui n’ont toujours pas compris comment on mettait un véritable anti-cernes correcteur vont adorer. Et elles sont nombreuses. Plus toutes celles trop pressées le matin pour se faire un maquillage impec, ça devrait couvrir 80 % de la population féminine... Il n’y a qu’une seule couleur, et c’est plutôt une “non-couleur” qui convient à toutes les carnations, même très foncées ou très claires. Perso, je l’utilise quand j’ai la flemme de me mettre de l’anti-cernes correcteur, en vacances ou le week-end (vous saurez tout !). Pas de souci pour l’utiliser le soir aussi, les pigments ne sont pas visibles. Il n’a pas encore fait disparaître totalement mes cernes, ne rêvons pas... mais il est quand même dans ma hit list des contours des yeux de la rentrée. Il coûte 39,50 euros

mercredi 19 septembre 2012

choisir son sérum : le parcours de la combattante

Autrefois, c'était simple, ce qu'on appelait sérum, c'était un produit très fluide, bourré de principes actifs qu’on n’arrivait pas forcément à intégrer dans une émulsion (qui pénètre moins bien) et qui s’utilisait avant la crème. C’était cher, on l’utilisait au compte-gouttes. Parfois, certains sérums étaient alcoolisés, c’était nul mais en gros, l’étalon version sérum, c’était le fameux Advanced Night Repair d’Estée Lauder. Aujourd'hui, un sérum, depuis que ça se vend comme des petits pains, c'est tout et n'importe quoi. Les textures se sont enrichies et ressemblent de plus en plus à de vrais soins de jour ou de nuit. Témoin, cet aveu d'une franche candeur d'un responsable d'une société de cosméto toute nouvelle : "on m'a dit qu'il fallait faire un sérum, parce que c'était plus vendeur actuellement qu'une crème". Pas de bol, ce monsieur a de bonnes idées pour les principes actifs mais n'a pas trouvé le formulateur de ses rêves, son sérum est une banale émulsion un peu moins riche qu'une crème (coup de griffe au passage pour tous ces gens qui pensent faire leur beurre très vite avec la cosméto, c'est facile, pas cher et ça peut rapporter gros). Nouvelles aussi sur le marché, les huiles pour le visage rebaptisées sérums, il y en a plein et il est possible que ça déçoive les nombreuses filles qui détestent mettre de l’huile sur leur visage. Dommage de se brouiller avec ses consommatrices, mais il y a des marques qui ne pensent pas à leurs utilisatrices, seulement au pharmacien qui passe la commande et voit le mot magique SERUM sur le pack. Bref, voilà un marché en plein chaos... A tel point que vous êtes nombreuses à vous demander s'il n'y a pas gourage au niveau des produits, genre, "j'ai cru acheter un sérum et on m'a refilé une crème, qu'est ce que je fais, je mets quand même les deux ?". Bon, ben, en fait, ça dépend... Ecoutez plutôt ce que dit votre peau avant d’écouter la vendeuse. Est-ce que ça paraît suffisant comme hydratation ou pas ? Pour prendre mon cas perso (je sens que ça vous intéresse), un sérum un peu épais me suffit amplement en été quand il fait chaud et que ma peau sature avec des crèmes trop riches. En hiver, en revanche, quand l'air est sec, ce sera sérum + crème. Et si vous avez l’intention d’utiliser votre sérum pour la nuit, à moins d’avoir la peau ultra-sèche, le sérum tout seul est suffisant. Parmi mes valeurs sûres : l’Advanced Night Repair sus-cité mais aussi Repairwear de Clinique, Algenist, Filorga, Bioderma et tous ceux de SkinCeuticals.

mercredi 12 septembre 2012

La nouvelle parfumerie : je suis cliente !

Normal que les enseignes de parfumerie bobo se multiplient : la parfumerie tradi est devenue tellement banale, convenue et sans surprise qu’on n’a même plus envie d’y sentir la moindre nouveauté. Pas la peine d’ouvrir le flacon, on sait déjà que ça ressemblera à tout ce qui existe. C’est pour cela que je me précipite sur les petites nouvelles. Ma dernière découverte, c’est Le Labo, 6 rue Bourbon le Chateau dans le 6 eme à Paris, mais déjà présent à New York et dans quelques autres capitales. Déco industrielle, flacons sobres, senteurs unisexes : pas de doute, on est bien dans une “nouvelle parfumerie”. Ici, on se concentre sur le produit : les parfums portent le nom de leur ingrédient principal comme Bergamote 22, mon chouchou. On les sent dans la boutique et si on veut acheter, le parfum est réalisé au moment de l’achat (ça s’appelle la mise en alcool). L’étiquette qu’on colle dessus porte votre nom, mais en petit hein, on n’est pas vulgaires. Bref, le top de la frime ! Evidemment, tout ça coûte plus cher que le parfum banal (110 euros les 50 ml quand même), mais bon, je dois être snob (gros coming out), je trouve que ça vaut le coup d’avoir une senteur originale. On mangera des pâtes cet hiver...les enfants adorent. Enfin, je dis ça, parce que je fais partie des personnes qui n’arrivent pas à “user” leur parfum, je termine rarement mes flacons, je dois en mettre très peu quand je compare à mes copines qui bouffent leur parfum en deux mois. Pour faire un tour sur leur site, c’est lelabofragrances.com

dimanche 9 septembre 2012

Katie Holmes égérie de Bobbi Brown : c’est vraiment une bonne idée ?

Forte de ma double casquette, cliente Bobbi Brown ET spécialiste beauté, je me sens autorisée à donner mon opinion sur la récente annonce de la venue d’une égérie chez Bobbi Brown. Bon, déjà, vu le profil des consommatrices Bobbi Brown, l’idée de l’égérie c’est moyen. Si on veut une égérie, on peut toujours aller faire ses courses chez Dior ou Lancôme, les maquillages sont bien, les prix sont aussi chers et niveau égéries, ça se pose là. C’est donc déjà très discutable de vouloir grimper dans un train en marche avec un pied dans le plâtre... Quand on achète Bobbi, c’est à Bobbi qu’on a envie de ressembler, c’est elle dont on veut copier le style, elle qui nous fait nous sentir new-yorkaises en dégainant notre produit noir siglé de son nom. Bon sang, quand on la chance d’incarner sa propre marque, pourquoi se priver ? Même si Bobbi n’a pas le physique pour être son propre mannequin, c’est son style qui transparaît dans les visuels si géniaux des dernières années. Alors, ensuite, le choix de Katie Holmes... La fille qui fait davantage pitié qu’envie. Celle dont le seul fait d’armes est d’avoir réussi à quitter le scientologue. Celle dont on se demande surtout pourquoi elle est restée si longtemps avec lui. Pardon, mais elle fait rêver qui ? Mignonne certes, mais si l’idée (car les équipes marketing ont quand même du y réfléchir) c’est d’avoir une “girl next door”, autant la choisir un peu plus rock and roll (une écrivaine de Brooklyn ? une chanteuse de folk ?), histoire de ne pas mourrir d’ennui dès la première saison. Intelligente ? Sûrement, mais c’est difficile à déceler dans les pages people. On va probablement me rétorquer que l’image de la marque n’est pas la même en France qu’aux Etats-Unis, que Katie H est une icône aux States, que les marques ne peuvent plus se passer des services des égéries, etc. Moi ce que je vois avant tout, c’est le manque terrifiant d’idées pour prolonger l’histoire de cette marque jusqu’à présent assez atypique, dommage... Mais j’ai sans doute tort, Katie va booster les ventes et tout le monde va s’extasier sur ce choix tellement évident (oui, Katie est assez nature... comme tout le monde quoi !). Je range ma déception et on en reparle dans un an, quand on aura vu les visuels, histoire de savoir si j’avais raison ou pas de râler.

jeudi 6 septembre 2012

Mascara Volume Green Pride, Une

Un mascara dans un tube kaki, mouais, bof... Heureusement qu’il a des choses à dire et que la marque a un énorme capital sympathie ! Moi, je suis déjà une fan absolue des ombres à paupières, des poudres compactes et des baumes colorés. Alors, je passe au mascara bio, oui ou non ? Des mascaras bio j’en avais déjà essayé mais je les trouvais maigrichons, pas assez volumateurs, trop fluides, bref, gentils et sympas mais pas assez compétents. Tout va changer avec celui-ci, très différent des précédents. Il est impec pour le volume, il ne sèche pas trop vite, on peut repasser vingt fois et plus avec la brosse sans que ça accroche, il ne s’effrite pas au fil des heures et se démaquille facilement. Il existe en deux couleurs, un noir et un brun (un vrai brun, pas un marron) parfait pour moi. La formule revendique des cires naturelles qu’on trouve dans toutes les compositions de mascaras généralement associées à des huiles minérales dont on se passe ici bien sûr. Et la gomme xanthane remplace les polymères synthétiques utilisés habituellement. Le prix ? 17,90 euros, c’est à dire moins cher qu’un mascara de parfumerie PAS bio.