mercredi 29 janvier 2014

Correcteur Clinique, Soin illuminateur anti-âge pour les yeux, Strivectin

J’étais partie sur le thème “ouais, c’est dingue, on va essayer de nous vendre de la CC à toutes les sauces pendant les 6 mois qui viennent, c’est nul”. Et puis -je suis honnête- en fait, je porte ce correcteur tous les matins depuis un mois ! Je le trouve génial et il a même supplanté le Touche Eclat YSL (la barre est haute, c’est la référence ultime). En même temps, l’honnêteté consiste à dire qu’il est quasi aussi cher que le Touche Eclat (29 euros quand même mais sûrement davantage de produit dans le Strivectin : 7 ml). Alors, on se concentre deux secondes sur la formule. C’est un anticernes avec une formule soin qui contient les ingrédients qui ont fait le succès de Strivectin comme le Nia-114 destiné à améliorer le renouvellement cellulaire et un ingrédient qui réduit poches et cernes sans oublier de la vitamine E. Le produit est présenté dans une flaconnette avec un embout mousse, il est très fluide, on en dépose cinq ou six points et on tapote pour fondre à la peau. Et ça fonctionne ! Avec une couvrance sympa, c’est à dire légère, sans faire de paquets. Pas de doute, en ce moment, tout le monde reformule ses anticernes car, après des années de produits pâteux que peu de filles arrivaient à bien utiliser, les petits nouveaux sont très bien conçus.

dimanche 26 janvier 2014

Scoop : les cils du bas reviennent !

Je sais, je l’avais déjà dit il y a six mois, suite à la sortie du mascara “spécial cils du bas” de Clinique mais là, ça se confirme : en 2014, on se maquille les cils du bas sinon... Sinon quoi ? Ben sinon, on est plouc ou vieille. Le pire, c’est que maintenant je trouve ça hyper joli alors qu’il y a 4 ans, vous m’auriez proposé du mascara sur les cils du bas, j’aurais hurlé (peut-être que finalement, je suis VRAIMENT faite pour ce métier ?). En même temps, toute cette futilité et ces revirements sont assez rafraîchissants (le divertissement de Pascal ? Y a pas des kilomètres...). Bon, maintenant qu’on a changé d’avis, le tout est de réussir l’opération. S’agirait pas d’avoir des yeux de panda en fin de journée. Alors, déjà, que l’on se mette ou pas de la crème contour des yeux, on poudre obligatoirement le dessous de l’oeil pour éviter le mélange mascara et sébum ou transpiration et... donc dégoulinures. Car, même si ce n’est pas grand chose, du noir à cet endroit, ce sont juste des cernes en plus. Ensuite, on choisit bien son mascara : pas forcément celui que l’on utilise sur les cils du haut (qui ont besoin d’être davantage chargés) et si on ne veut pas investir dans le petit Clinique, la solution c’est de faire ça avec un vieux mascara. Car, le mascara en bout de course ne risque pas de faire de paquets et déposera juste ce qu’il faut de produit. Je déconseille le waterproof parce qu’à longueur d’année, franchement ça casse les cils. Tout ça nous donne un petit air de makeup fin des sixties, époque Jane Birkin en 69...

jeudi 23 janvier 2014

Diorshow Fusion Mono Matte Mirage

Gros coup de coeur pour ce taupe repéré dans la collection printemps/été de Dior (qui s’appelle Trianon, je voudrais pas faire peur à B. Arnault mais en ces temps pré-révolutionnaires, c’est un peu risky comme accroche...). C’est un taupe tout doux, vraiment entre brun et beige sans être ni trop gris ni trop bistre, une petite merveille d’équilibre. La texture est carrément bizarre : toute douce aussi, on dirait un coussin moelleux d’ombre à paupières. On pourrait croire que le doigt va s’enfoncer dedans mais non, c’est solide et il faut même insister pour prélever le produit, il a l’air inusable ou presque ! Pas de risque d’en mettre trop, c’est super soft et modulable à volonté. Le résultat maquillage est bien mat et tient des heures sans filer dans le pli de la paupière. Pour un résultat plus dense, on peut aussi l’appliquer au pinceau. La merveille coûte 30 euros, pour une fois je pense que ça les vaut. Et les fans de taupe comme moi vont être gâtées ce printemps : il y en a plein les collections et c’est nettement plus portable que les autres tendance de la saison : violine, vert tendre ou rose pâle.

dimanche 19 janvier 2014

The POREfessionnal Agent Zero Shine, Benefit

Toujours à la recherche de LA solution pour faire voyager de la poudre libre (comme si je partais tout le temps !), un ovni est tombé entre mes mains cette semaine, l’Agent Zero Shine de Benefit. Faut déjà comprendre qu’il s’agit d’une poudre libre, mais c’est toujours comme ça chez Benefit où on est souvent proche du gagdget (look d’accessoire pour Barbie) avec au bout du compte des produits très sérieux, parfois géniaux, parfois zarbi. Passée la première exploration -comment ça s’ouvre ?- et une fois l’engin bien en mains, pas de doute, c’est malin. En gros et pour résumer c’est une salière à poudre avec un pinceau intégré dans la base (mais pinceau minus). C’est super facile à caser dans une trousse de toilette. Pour s’en servir, on met un peu de poudre dans le couvercle et on tournicote le pinceau dedans pour l’appliquer. Moi j’ai fait différemment : la poudre dans le creux de ma main et le coton dedans ensuite. Comme toujours avec Benefit, c’est un peu cher pour ce que c’est (31 euros) mais bravo quand même. A priori, le produit n’existe qu’en une seule teinte translucide universelle qui est très bien.

mercredi 15 janvier 2014

Comment faire la différence entre rides installées, rides d’expression, ridules ?

....Je me sens incapable de choisir mon anti age depuis que je ne peux plus choisir “premières rides” sans penser que je n’ai peut être plus l’âge pour ces soins... Excellente question ! C’est vrai que les services marketing se creusent la tête pour nous proposer des produits toujours plus ciblés mais, du coup, ne vont-ils pas trop loin dans leur définition de la ride. On dirait bien car, visiblement, ils ont perdu quelques consommatrices en route... Alors, pour simplifier le tableau, on va tenter d’y voir plus clair : les ridules, c’est facile, ce sont les petites stries à la surface de la peau dues à la sécheresse. Les filles qui ont la peau hyper sèche ou qui abusent gravement du soleil peuvent en avoir dès 30 ans. On peut les faire disparaître assez facilement à coup de crèmes très émollientes et de produits aux acides de fruits “resurfaçants” ou bien encore de séances de peeling à l’acide glycolique chez le dermato. Les sérums à l’acide hyaluronique sont assez profitables aussi pour ces peaux. Passons aux premières rides, là c’est déjà davantage marketing, ce sont les rides de la fille qui a 30 ans et qui se focalise dessus. Pour moi (mais mes propos n’engagent que moi...) ce sont des crèmes qu’on appelait avant crèmes hydratantes mais c’est devenu trop banal et “premières rides” ça sonne mieux. Surtout que les crèmes hydratantes, en limitant la perte en eau de la peau sont forcément aussi anti-rides... D’ailleurs, les dermatos voient de plus en plus souvent des filles de 25 ans demander des injections de comblement parce qu’elles ont vu une première ride sur leur visage. Baby face pour la vie, c’est un peu étrange... Ensuite il y a les rides d’expression. Celles-là, on les imagine aisément, ce sont les rides qui façonnent le visage au fil du temps, les crèmes qui luttent contre ça contiennent des principes actifs chargés de décrisper les tensions de la peau et déprogrammer en quelque sorte le rictus refexe. C’est particulièrement bienvenu dans les soins pour le contour des yeux (en tout cas mieux qu’essayer de garder les yeux écarquillés toute la journée !). Et puis, il y a les rides “installées”, celles-là, c’est les mêmes que les premières rides, mais dix ans plus tard, c’est des rides, quoi ! Soit dit en passant, on peut très bien avoir besoin d’un soin anti-âge sans avoir de rides mais pour une action raffermissante. C’est mon cas, j’ai la peau mixte et mon souci serait plutôt de l’ordre du relâchement cutané et du pore apparent (car peau moins ferme) que de la ride qui ne me concerne pas trop.

dimanche 12 janvier 2014

Doux me : le retour

On ne peut pas dire que le bio fasse beaucoup parler de lui en ce moment. Après la belle euphorie d’il y a deux ans, la léthargie gagne et beaucoup de petites marques qui s’étaient lancées alors ont déjà disparu. Normal ? Peut-être, car c’est aussi le signe que le marché s’installe et parle à ses vraies consommatrices pas à celles qui étaient là pour faire un tour (soit dit en passant, elles auraient tort de ne pas réessayer régulièrement, il y a des pépites...). Raison de plus pour revenir aux marques fondamentales, comme Doux Me, une des pionnières du bio, qui nous avait tant plu à son lancement (en 2002 quand même), justement parce qu’elle nous autorisait à être bio ET girly. Sa créatrice entre temps s’est installée en Californie et la marque dormait un peu. Bonne nouvelle, elle revient, en conservant ses références les plus emblématiques - souvenez-vous, sa brume lactée démaquillante - et sort trois nouvelles crèmes visage : Soupçon d’insouciance, Chuchotement du temps et Infinie sagesse. Ma préférée est Chuchotement du temps, conseillée pour les 30/40 ans, elle est idéale sur ma peau mixte mais plus âgée que ça (oui, je suis dans la tranche supérieure). Elle agit sur l’hydratation et la prévention du vieillissement et j’aime particulièrement sa texture. Et ce n’est pas une mince affaire quand on parle de bio, c’est souvent là que ça pèche. Très émolliente sans graisser la peau, elle l’assouplit et la gorge d’eau mais ne laisse aucune brillance, au contraire, elle est plutôt matifiante. Côté ingrédients, on y trouve du bourgeon de hêtre pour son action raffermissante et anti-rides. L’odeur est parfaite aussi, légèrement gourmande mais qui s’estompe vite. Elle coûte 34 euros.

mercredi 8 janvier 2014

Ixxi mérite toute notre attention

On ne peut pas dire que je raffole des nouvelles marques. J’attends souvent que les choses s’installent et que la marque ne soit pas un feu de paille. Qu’elle soit cohérente dans ses propositions, pointue dans ses formulations et efficace dans sa distribution, ça paraît bête à dire mais ce n’est pas si fréquent... Il y a beaucoup de bonnes idées qui traînent mais soit les produits sont introuvables ou ne sont dispo que dans 3 points de vente, soit ils sont hors de prix, soit les formules sont très bof (et ça c’est hélas le cas le plus fréquent). Tout ça pour vous dire que si je vous parle d’Ixxi, ce n’est pas pour rien. Les formules sont top, très bien construites et équilibrées et surtout hyper safe puisque leur charte de formulation exclut le recours aux huiles minérales, silicones, phénoxyethanol et plein d’autres ingrédients nuls. Le principe actif majeur de la gamme est l’OPC de pin, (normal puisque la marque est issue d’une société industrielle de transformation du pin, spécialisée dans la chimie “verte”, DRT), riche en polyphénols et d’origine naturelle qui en font un ingrédient anti-âge très convaincant. Les prix sont doux (par exemple dans les 45 euros pour le sérum éclaircissant que je vous montre) et les produits faciles à trouver en pharmacies. Bref, on aurait tort de passer à côté de toutes ces merveilles...  J’espère juste qu’Ixxi ne se perdra pas en propositions trop obscures qui déroutent vite les consommatrices, c’est pour l’instant, le seul petit reproche à leur faire car il y a 4 gammes toutes destinées au vieillissement de la peau : premières rides, rides d’expression, peaux matures et anti-taches. Moi, j’avoue avoir déjà du mal à choisir entre entre peaux matures et rides d’expression, donc...

dimanche 5 janvier 2014

Est-ce que tu as un truc pour faire tenir l’ombre à paupières ?...

...La mienne se faufile toujours dans le pli et ça m’énerve, et c’est pareil quelle que soit la matière au départ : en poudre ou en crème. En fait, j’ai deux trucs. Le premier consiste à poudrer la paupière avant d’appliquer l’ombre et ça la fait bien mieux tenir que sans rien ou du moins ça absorbe la transpiration naturelle de la paupière (oui, je sais c’est étrange, mais on transpire un peu des paupières...). Le second truc, c’est un produit bien connu de toutes les makeup addicts : il s’agit du “primer” de Urban Decay, que je préfère dans sa nouvelle version anti-âge, encore plus efficace pour moi que le classique. C’est une sorte de pommade un peu épaisse qu’on applique en toute petite quantité avant de mettre l’ombre. J’avoue que ce n’est pas le genre de geste que je fais tous les jours, c’est trop fastidieux pour moi. En revanche, pour me faire un maquillage qui tient bien pour une soirée, je l’utilise à chaque fois. Surtout qu’en plus de faire tenir l’ombre, il sublime sa couleur, la faisant paraître plus intense, ça donne un résultat très joli même avec des taupes grisés très neutres et passe-partout. Il coûte 24 euros et dure vraiment longtemps vu le peu de produit nécessaire.

mercredi 1 janvier 2014

Tiens, si on faisait un voeu beauté pour 2014 ?

Oui, par exemple, au lieu de demander à ce que nos cils rallongent ou que nos ventres s’aplatissent, on pourrait demander un truc simple et facilement réalisable : on pourrait faire le voeu qu’en 2014 les hommes mûrs arrêtent de se teindre les cheveux. Que François H et tant d’autres comprennent bien : le but n’est pas de les rendre moches, le but est qu’ils comprennent que des cheveux poivre et sel c’est sexy (cf George Clooney) ou alors il faut changer de coiffeur pour que la colo soit réussie. En tout cas, les couleurs bien intenses quand on a passé 55 ans, ça donne envie de fuir. Et je sais qu’il n’y a pas d’explication logique à la question, les cheveux colorés sur une femme ça passe bien, sur un homme non. Vous avez le droit de ne pas être d’accord avec moi mais alors trouvez un exemple de mec sexy avec les cheveux colorés... Le défi !