dimanche 30 mars 2014

Pour l’épilation, tu conseilles la résine ou la cire orientale ?

Je suis un peu perdue, me dit Sonia, je ne comprends pas bien les différences entre les deux et les histoires de bandes fines et de bandes épaisses. Tout n’est pas clair et je ne sais pas quoi choisir... Bon, j’avoue, moi aussi j’ai parfois un peu de mal à comprendre les différences d’un produit à l’autre et à suivre les évolutions du marché. Déjà, la grande différence, c’est que la résine est une cire “plastifiée” qui s’utilise à chaud, en bandes épaisses. Les résidus s’enlèvent à l’huile (elle n’est pas soluble dans l’eau). C’est la cire des esthéticiennes, des vraies pro et il faut l’appliquer en bandes épaisses avec un bourrelet sur les bords pour bien réussir l’arrachage. Il faut aussi un bon coup de main pour l’étaler, ça ne s’apprend pas du premier coup (même en CAP c’est difficile, alors chez vous...). Mais, c’est la cire qui marche le mieux sur les poils courts. La cire orientale, plus facile à manipuler, est à base de sucre. Ses résidus s’éliminent à l’eau (et c’est carrément pratique). Il faut l’étaler en couche toute fine et la retirer avec une bande de tissu (lavable et recyclable pour toutes les fois suivantes). Alors, ensuite, évidemment, il y a des trouble-fête, comme dab, par exemple Nair qui sort cette année une résine (donc en bandes épaisses si vous avez tout bien suivi) mais dont les résidus s’enlèvent à l’eau savonneuse, histoire d’embrouiller tout le monde, merci, c’était déjà pas assez compliqué comme ça ! Mais, je reconnais que c’est un vrai progrès. Dans tous les cas, on procède sur une peau bien exfoliée et lavée, sans résidus de produits hydratants sinon ça n’adhère pas... Et perso je déconseille les roll-on, je ne suis peut-être pas douée mais ils ne sont jamais à la bonne température pour moi. Soit trop liquides: ça dégouline partout, soit trop épais et ça ne roule pas bien sur la peau. Au moins avec le pot et la spatule, on voit tout de suite où on en est.

mercredi 26 mars 2014

Advanced Filler Liftactiv, Vichy

Typiquement le genre de produit qui mérite qu’on s’attarde sur son cas. Pourquoi lui ? Parce qu’il bénéficie de ce qui se fait de mieux en matière de recherche chez L’Oréal et qu’il fait partie d’une marque sympa et pas excessivement chère. Jugez plutôt : on y trouve du rétinol pur et du LR2412, le nom de code barbare (et non le code barres-barres- ou le code Babar, oui je sais, je suis en grande forme...) du principe actif déjà utilisé dans les produits les plus sélect de Lancôme l’année dernière. L’actif en question est un spécialiste de la ride, même profonde, même verticale dit l’argumentaire. On ne lui en demande pas tant mais s’il pouvait déjà prévenir les futurs sillons... Quant au rétinol, vous savez déjà toutes que c’est un génial anti-rides mais un peu sensibilisant. Ici, il est utilisé en très grande concentration et dans une formule dédiée aux peaux sensibles. Du coup, quand même, sur les peaux sensibles, on peut prévoir une application un jour sur deux et plutôt le soir que le matin (ou alors prévoir une bonne protection solaire en plus). Là où c’est étrange, c’est que le produit s’utilise un peu comme un sérum sauf que ce n’en est pas un ! On en met beaucoup plus, comme une crème. Je m’explique : il faut déjà comprendre que ça fonctionne comme un sérum et ne pas prévoir en plus un sérum au rétinol –au prétexte que ce n’est pas la même texture, sinon on sursenbilise sa peau. Les maniaques du sérum doivent donc se méfier (elles se reconnaîtront !). La texture est très agréable et je pense que je vais l’utiliser beaucoup aux beaux jours, elle est très fraîche, pas grasse, on peut prévoir une crème hydratante par dessus, surtout pour les peaux sèches. C’est vrai qu’il n’est pas hors de prix (31 euros), mais la contenance du tube n’est pas hallucinante non plus (30 ml soit le double d’un produit habituel pour les yeux et c’est un produit visage).

dimanche 23 mars 2014

Nutrition Minute, huile corps sous la douche, Mixa

Après le lait sous la douche de Nivéa et tous ses suiveurs, voici l’huile SOUS la douche, pas l’huile de douche mais l’huile “après-shampooing” de la peau à appliquer après lavage et avant rinçage. Effectivement, ça marche, ça hydrate, l’eau ruisselle ensuite sur la peau et pas de doute, il y a un film gras à la surface de l’épiderme qui devrait limiter la perte insensible en eau (PIE pour les intimes) responsable en premier lieu de la déshydratation. Mais -oui, il y a un mais- la peau est certes bien hydratée, mais la baignoire aussi ! Ce qui signifie qu’il faut prévoir un nettoyage et, si on n’a pas le temps (comment ça vous ne nettoyez pas votre baignoire après chaque passage ?), prévenir celui ou celle qui prend sa douche ensuite que ça glisse grave... Autre petit souci, l’essuyage. Si on procède normalement, la serviette est bonne à laver aussi, bien grasse... Il faut tamponner pour absorber les gouttes d’eau sans frotter sinon l’huile se retrouve sur la serviette. L’odeur n’est pas terrible (un peu comme les nouvelles huiles solaires alcoolisées) mais elle ne s’éternise pas sur la peau. Bref, en dépannage, pourquoi pas, surtout si c’est le jour de lavage des serviettes et de la baignoire ! Le prix est correct (6 euros environ) et on en utilise peu.

mercredi 19 mars 2014

Brow Drama Eyes Studio, Maybelline  

Pour les plus jeunes, la référence, c’est Cara Delevingne, pour les vieilles, c’est Brooke Shields... Mais il ne vous aura sans doute pas échappé que la mode est aux vrais sourcils depuis au moins un an. Sauf que ces filles-là sont naturellement pourvues (d’ailleurs pensez au calvaire de Cara si la mode revient aux sourcils fins !) et que ce n’est pas le cas de tout le monde. Moi-même, je ne suis pas contre une petite intensification de temps en temps, surtout avec un no-makeup subtil sur les paupières. Faut bien donner de l’expression au regard et le sourcil sert aussi à ça. Bref, je vais arrêter de tourner autour du pot (de crayons), voici la nouvelle arme, carrément géniale. C’est comme un mascara avec une boule qui colore ultra-légèrement, peigne et discipline les sourcils. C’est idéal parce que le produit est parfaitement équilibré, impossible de se rater et de se retrouver en Frida Kahlo. Deux secondes suffisent et ça s’élimine impec au démaquillage, sans pour autant s’effriter ou dégouliner dans la journée. Il existe en deux teintes et coûte 9 euros.

dimanche 16 mars 2014

J’ai la peau grasse et mon maquillage (fond de teint couvrant, poudre) n’est plus uniforme à la fin de la journée...

...Est-ce-que tu me conseilles de me remaquiller si je dois sortir ou est-il préférable de faire des retouches ? Perso, je trouve bien mieux de se remaquiller de A à Z quand on sort. Les peaux sèches ou normales peuvent s’en passer mais les peaux grasses, hélas, non. Et pour une raison très simple, le sébum, secrété au fil de la journée, dilue (désolée mais c’est comme ça que ça se passe) le maquillage et le résultat n’est donc plus performant. Le fond de teint se met en plaques, la poudre n’est plus qu’un lointain souvenir et on a le teint brouillé. Un mix de sébum, sueur, pigments et poussière car la peau grasse retient bien sûr toute la saleté environnante. Pas top... Et donc, pas du luxe de tout recommencer, si on en a la possibilité, avec un démaquillage très soigneux pour avoir une peau bien fraîche. Et si on doit vraiment faire la fête toute la nuit, on remplace sa crème hydratante par une base de maquillage très légère ou juste un sérum, histoire de ne pas surcharger la peau. Le plus efficace étant aussi de se démaquiller puis d’avoir une demi-heure avant le remaquillage pour laisser sa peau au calme. Comme ça, pas de rougeurs ou de gratouillis intempestifs à trop solliciter son épiderme. Les retouches, c’est quand on n’a pas la possibilté de faire autrement.

mercredi 12 mars 2014

Cologne Noble, La Manufacture

Vous n’avez pas fini d’entendre parler de Colognes avec moi car, en ce domaine, c’est comme si tous mes rêves s’exauçaient (pourquoi me suis-je sentie obligée de préciser “en ce domaine” ?). Bref, autant il y a une dizaine d’années je tournais sur cinq ou six jus, autant ces dernières saisons, il pousse des Colognes un peu partout et beaucoup de réels talents s’y expriment enfin (souvenez-vous, la Cologne du 68 de Guerlain, l’Orange Sanguine d’Atelier Cologne et Petit Grain de Miller Harris). Le tout avec des concentrations bien plus fortes que l’appelation Cologne le laisse supposer. Dernière extase olfactive en date : la Cologne Noble de la Manufacture qui, au passage et à l’unique fin de m’achever, en lance deux autres en même temps presque aussi délicieuses (mais il faut bien choisir). On va donc parler de ma préférée, la “Noble”. Le départ est fusant avec des zestes de mandarine qui se mêlent vite aux épices fraîches comme la cardamome et la coriandre. Noix muscade et mousse de chêne prennent le relais et il reste ensuite sur la peau un fond velouté d’iris et de muscs, sans le côté trop poudré que peut parfois prendre l’iris. Flacon sobre, logo et étiquette discrets... Tout ça est joliment fait et on peut les laisser traîner dans la salle de bains ou la chambre sans ruiner sa déco, (oui, ça compte pour moi, je milite pour le flacon chic mais pas prétentieux). Son prix est de 85 euros, ou plus exactement : ce qu’il faut mettre aujourd’hui pour avoir une odeur bien faite et à ce prix là, on évitera de se doucher avec. Pour la sentir en vrai, c’est tout de suite chez Liquides (9 rue de Normandie à Paris) puis dans 15 jours chez Jovoy (4 rue de Castiglione) et chez tous les distributeurs de la marque (à trouver sur le site lamanufactureparfums.com)

samedi 8 mars 2014

journée de la femme : tout ça pour ça !

Début du post. c'est à pleurer, non ?.

mercredi 5 mars 2014

Et si acheter un soin se transformait en expérience ?

Au même titre, par exemple, qu’acheter un parfum de niche dans une boutique à l’univers cohérent et construit ? C’est à cela que je pensais récemment en partageant un bon moment avec So (mais si vous savez, la pro du blog Démaquillages ). Moi, je pensais à ça car je ne sais pas comment se comportent les “vraies” consommatrices (j’en suis exclue de fait car je suis journaliste beauté) mais mon petit doigt me dit qu’elles ne savent pas toujours où aller pour avoir un conseil sérieux sur le soin, sans pour autant investir dans les marques d’institut (souvent chères). Chez Sepho, on y va plutôt pour du maquillage, du parfum ou pour le réassort de son soin mais pas forcément pour le conseil : les vendeuses sont très jeunes et le lieu ne s’y prête pas tant que ça. La pharmacie ? Pourquoi pas, mais là aussi, à moins de venir en heures creuses, le conseil n’est pas toujours au rendez-vous. Les grand magasins sont au point, car les marques ont du personnel maison sur place, mais à Paris, on les boude de plus en plus pour les laisser aux touristes. Dans les grandes surfaces, c’est compliqué aussi... Résultat, les micro-initiatives se multiplient, comme Caudalie et sa boutique dans le Marais (dans le genre de Kiehl’s, une des pionnières...) et toutes les marques qui ont envie de se présenter sous un jour différent. De mémoire, Aesop, rue des abbesses, Bénéfit, rue Tiquetone dans le 2 eme, Huygens, rue du temple et jusqu’à Chanel qui a ouvert sa boutique beauté rue Saint Honoré et Dior, idem rue Saint Honoré. Alors, comme me le faisait remarquer So, il faut quand même franchir le pas et ouvrir la porte (est-ce qu’on ose y aller sans acheter du coup ?) mais si on est attirée ou déjà un peu cliente de la marque, c’est l’occasion d’avoir une vision d’ensemble cohérente de ce qu’elle propose et de répondre à des besoins spécifiques. Et vous vous allez où pour avoir du conseil en soins ? (et ne me répondez pas que vous ne suivez que MES conseils...)

dimanche 2 mars 2014

Le Prismissime Euphoric Pink, Givenchy

Du rose, vous allez en manger ce printemps, il y en a partout, dans toutes les collections ! Ca tombe bien, moi j’adore. Même si je suis obligée de faire très attention quand je porte du rose -en vêtements comme en makeup- à ne pas l’assortir avec n’importe quoi (en général, je choisis du gris, du brun, ou de l’orange) pour ne pas tomber aussitôt dans une caricature Texane. Comme je suis blonde, j’évite les associations rose/blanc/violet/bleu ciel (avion de Barbie !). Tout ça pour vous prévenir que ce post n’est que le premier d’une longue série consacrée au rose ! Surtout que là, ce n’est pas UN rose mais neuf d’un coup. D’ailleurs, avant même d’y plonger les doigts, cette palette fait envie. Après essai, c’est encore mieux : la texture des fards est étonnante. Prévue pour les lèvres et les joues, elle se dépose en un voile à peine coloré et mat. J’ai fait ça au doigt mais il y a trois petits pinceaux dans un tiroir coulissant sous les godets. Confortables à porter et faciles à travailler aussi sur les joues (pas autant qu’un blush poudre mais en week-end pour ne pas partir avec 50 produits, c’est le rêve), les neuf couleurs sont toutes très bien étudiées. Pas de rose trop layette ni trop flashy mais des nuances élégantes... On peut aussi mélanger, superposer, bref... jouer ! Le défaut de l’objet, c’est son prix, 60 euros, arghhh. Ca fait cher le joujou mais c’est un vrai truc de fille, futile, mignon.