mercredi 29 décembre 2010

2010 dans le rétro

Je vous rassure, je n’ai pas préparé de bêtisier, il y en a bien assez à la télé (pitié !). Juste une mini rétrospective de 2010, avant d’attaquer 2011 et sa floppée de nouveautés dès janvier. Il y a encore plus de produits dans ma salle de bains, et comme je suis toujours aussi accro aux soins, me voilà devenue aussi maniaque qu’une coréenne : je pose mes produits en couches successives avec parfois quelques mauvaises surprises (oh, la vilaine crème qui bouloche !). Sur mes étagères, comme dans les rayons des parfumeries, les sérums ont gagné une place de choix (= je ne sais plus où les ranger). Du statut de produit pour initiées en 2009, ils sont passés à celui de superstar de la parfumerie en 2010. Toutes les marques en proposent et certaines en font même leur fond de commerce, comme SkinCeuticals à qui je voue un culte particulier (= une étagère entière). Mais, mon préféré de l’année est celui de Clinique : Repairwear Laser Focus. Toutes les filles à qui je l’ai conseillé sont devenues accro aussi ! En maquillage, 2010 est, pour moi, l’année du mascara. Même les adeptes des maquillages naturels et du cil discret ont rallié le clan des cils charbonneux. Et avec presque un nouveau produit tous les mois, difficile de ne pas trouver le sien ! Le problème étant ensuite de continuer à le trouver avant qu’il ne soit remplacé par un nouveau mascara ! Et toujours autant de pubs avec des filles à faux-cils photoshopés. On va finir par trouver ça normal... En 2010, le bio a bien avancé aussi avec des formules de plus en plus travaillées et des textures bien plus proches de la cosméto classique. Parallèlement, beaucoup de marques classiques ont fait un pas vers le bio en supprimant de leurs formules les ingrédients qui fâchent : paraben, phenoxyethanol, huiles minérales etc. C’est super encourageant pour la suite ! En revanche, rien de folichon du côté des parfums : des reprises, des redites, des réeditions, des jus sans âme...

dimanche 26 décembre 2010

c’est Noël et le cosmétique humanitaire m’énerve

Allez, je balance un peu de fiel pour contrebalancer l’overdose de sucreries de Noël... Cela faisait longtemps que je voulais parler du cosmétique humanitaire, alors je le fais ! Voilà grosso modo le message délivré par certaines marques : “On s’est lancé dans l’humanitaire suite à un voyage qui nous a fait prendre conscience de la réalité du monde, et on a fondé une association pour procurer un revenu aux femmes africaines (ou asiatiques) et comme il y avait beaucoup de ressources (sous entendu : pour lesquelles on ne trouvait pas de débouchés...) on a décidé de les utiliser pour fabriquer des cosmétiques”. Ca fait des dizaines de fois que j’entends cette histoire, et désolée, elle m’énerve. Alors, oui, les produits réalisés ainsi sont souvent bio, tout est fait dans le respect de l’humain et dans l’éthique. Mais, je préfère quand les ressources en question sont directement vendues à des sociétés de cosmétiques ? Pourquoi tant de haine ? Parce que hélas, la plupart du temps, les produits faits comme ça sont assez nuls. Ils sortent de nulle part, n’évoquent rien à personne, ont des textures à la limite de l’acceptable et n’ont pas grand chose à raconter si ce n’est leur provenance “noble”. Il m’en faut davantage pour rêver sur un produit de beauté. Je ne dis pas que ce n’est pas bien, je dis que ce n’est pas suffisant. Et, par la même occasion, que les grandes marques cessent de communiquer sur le fait qu’elles achètent leur beurre de karité et leur huile d’argan à des coopératives de femmes. C’est bien le minimum, inutile d’en faire des caisses... Passez donc à la vitesse supérieure en matière de bilan carbone ! Car à partir du moment où tout le monde fait quelque chose, cela devient irritant de l’entendre répéter. Il vaudrait mieux se battre vraiment pour que cela devienne la nouvelle norme.

mercredi 22 décembre 2010

TriAcnéal, Avène : l’arme secrète


Allez ! Je vous fais le scénario de film d’horreur : un bouton le matin du réveillon... Donc, à part mettre des cierges à Ste Rita, spécialiste des causes désespérées, il vous reste l’option soin toutes les deux heures. Déjà, pas de crise de nerfs sur le bouton en question, inutile de le torturer sinon ce sera encore pire quelques heures plus tard. On le désinfecte déjà pour limiter la surinfection. Et puis, on applique directement sur le bouton une crème spécifique boutons d’ados comme TriAcnéal d’Avène. Sans hésiter à en remettre toutes les deux heures. Je ne promets pas de miracles mais, actuellement pour moi c’est la meilleure crème anti-boutons existante. D’ailleurs, savez-vous pourquoi le vieux truc du dentifrice sur le bouton marche quand même ? C’est parce que les dentifrices sont souvent à base d’argile et d’antiseptiques, et que, si ce n’était pas aussi inconfortable, ce pourrait être une recette idéale de masque ou patch anti-boutons !

un cosmétique peut-il avoir un ingrédient secret ?

Je me pose la question depuis la semaine dernière car j’ai reçu un dossier de presse qui prétendait que la nouvelle crème “truc” contenait des principes actifs de ceci et de cela mais aussi un ingrédient secret. Toute intriguée et un peu alléchée, je me suis mise à lire la composition et là, il y avait bien sûr tous les ingrédients contenus dans la crème, comme le prévoit la législation. On y trouvait de l’eau, des extraits de plantes, des silicones en tous genres et des principes actifs chimiques facilement identifiables mais pas de “secret”. En fait, le seul secret possible, du point de vue des ingrédients, c’est le parfum puisque la composition parfumée apparaît en bloc et codée, sans le détail des matières qui la composent. Mais ce n’est généralement pas ce qui fait l’essentiel du produit, surtout quand il s’agit d’une crème de jour ! Bref, c’était un produit avec des ingrédients normaux et répertoriés (ce qui est préférable à de la poudre de perlimpin venue de l’espace) ce qui n’enlevait rien à ses éventuelles qualités. Le seul véritable secret - s’il y en a un - dans un produit cosmétique, c’est la façon d’agencer les ingrédients et leur quantité les uns par rapport aux autres. En gros, c’est comme en cuisine : vous pouvez prendre les mêmes ingrédients qu’un grand chef, ce n’est pas pour cela que vous aurez au finish le même plat. Alors, est-ce qu’en disant qu’une crème contient un ingrédient secret on me prend pour une bécasse. Ben, je crois que oui ! Donc, la prochaine fois qu’une vendeuse vous dit que son produit contient un ingrédient secret, demandez-lui où il apparaît sur la composition et courrez vous documenter sur internet...
D’ailleurs, quelques marques ont tendance à appeler “secret” les silicones, surtout quand le produit en est bourré et que cela floute les rides. Ok, c’est utile mais, ça n’a rien de “secret”.

est-ce que tu connais une adresse de spa qui fait des soins pour femmes enceintes ?

Pas si faciles à trouver les massages pour femmes enceintes... Après recherches, peu de spas en proposent et pour cause, c’est toujours un peu flippant pour un spa de s’adresser aux femmes enceintes car on a peur de manipulations mal supportées. Pourtant, pour soulager les jambes et le dos, il n’y a rien de tel qu’un bon soin manuel. Encore faut-il être bien installée ; ben oui, les massages du dos, généralement, ça se fait à plat ventre et là...c’est juste pas trop possible ! Couchée sur le côté, c’est idéal, mais il faut que la table soit bien large quand même... Thémaé, le spa parisien propose un soin cocoon et Guerlain, dans son institut des Champs, a aussi un soin spécifique future maman. C’est du pur luxe ! Cela dit, rien ne vous empêche, si vous connaissez un bon spa ou un bon institut de poser directement la question. Certains refusent carrément pour éviter tout risque mais d’autres ne voient aucun problème à effectuer des soins, surtout sur les jambes, qu’on a tellement envie de soulager à ce moment-là ! Attention toutefois, car quelques spas proposent aux femmes enceintes des massages du dos qui sont réalisés en position assise. C’est une position inconfortable et évidemment pas du tout relaxante, à fuir... Avant le soin, pensez simplement à bien demander qu’on n’utilise pas d’huile contenant des huiles essentielles et, si vous êtes très angoissée par la question, venez avec votre huile perso (germe de blé, argan...)

samedi 18 décembre 2010

keratothérapeute : ça me laisse perplexe

Une fille (ou un garçon) qui connaît bien la peau et ses déséquilibres mais qui n'est pas dermato : c’est tentant (et c'est tout moi, non ?). Imaginez : on va la (ou le) consulter pour avoir des conseils de beauté et pour apprendre à s’occuper au mieux de sa peau. Le souci, c'est que la formation à ce “nouveau métier”, c'est une semaine de cours, ouverte aux esthéticiennes qui ont cinq ans d’expérience, suivie de stages. Peut-on véritablement parler alors de formation à un nouveau métier ? En une semaine ? A peine une spécialisation... Surtout que la formation en question est organisée en partenariat avec D. R Janka, une marque de cosmétiques (c'est même la marque qui communique sur ce "nouveau métier"). Pas folichon comme perspective quand on voit les dégâts du système pour les formations assurées par les labos pour les médecins ! Certes, la marque précise que la consultation du kératothérapeute est, ensuite, bien distincte de la prescription de produits. D’accord, mais c’est quand même toujours la même personne qui vend ensuite les produits. Et puis, il y a des esthéticiennes qui ont des BTS, que va leur apporter une semaine de cours qu'elles ne savent déjà ? Cela dit, la mise en place de cette nouvelle formation a au moins le mérite de poser le problème. On pourrait par exemple envisager que les esthéticiennes se fassent payer pour donner des conseils sans vendre de produits. Certaines le font naturellement mais on ne peut pas dire que cela soit prévu dans le cadre de leur métier. Une vraie consultation pendant une heure serait pourtant une bonne idée pour toutes celles qui ne savent plus à qui se fier (et qui ne connaissent pas Belleetbuzz ; ) Il faut dire aussi que certains dermatos sont exaspérés quand on leur demande des conseils de beauté et savent uniquement conseiller les produits pour lesquels ils ont rencontré un visiteur médical en vous demandant de jeter tous vos autres produits à la poubelle...

mercredi 15 décembre 2010

un petit coup de crayon = un gros coup de bluff


Je vous montre celui-là parce que c’est celui que j’utilise mais cela pourrait être presque n’importe quel crayon chair. Mais, le Crayon Lumière Visage de Une est parfait et il est bio, ça ne gâche rien. Il sert à camoufler tout ce qui a besoin d’être camouflé (cernes, boutons etc) mais je m’en sers aussi pour réaliser un maquillage sophistiqué (c’est la saison, non ?). Explications : avant d’appliquer le rouge à lèvres, je trace un trait un peu épais, tout le long de la lèvre supérieure, à l’extérieur des lèvres et je l‘estompe ensuite du bout du doigt. C’est un vieux truc de maquilleur, mais ça vaut le coup de l’essayer car ça donne aussitôt du volume à la bouche, en moins cher et plus joli que des injections ! Entendons-nous bien : j’estompe totalement le trait, on ne voit rien à l’oeil nu. Ensuite, on applique le rouge à lèvres normalement mais ça fonctionne aussi très bien avec juste un gloss ou un baume coloré pour un effet naturel.

pourquoi tu ne fais jamais de concours ?

Parce que je n’aime pas ça et que tous les autres blogs en font ! Je veux imaginer que vous venez sur ce blog pour y trouver justement autre chose que ce que les autres proposent. Et puis, tant qu’on y est, je précise aussi que je ne touche rien sur les atroces pubs surgissantes qui s’incrustent dès que vous voulez aller sur ma page. Encore, quand c’est les assurances ou les 3 Suisses, on peut s’estimer heureuse parce que parfois, c’est limite classé X ! Et non, je ne ferai jamais non plus de vidéos de maquillage, ce n’est pas mon propos sur ce blog et d’autres font ça très bien.

dimanche 12 décembre 2010

double entorse et coup de soleil ?


Avez-vous déjà connu les joies du tube de crème solaire qui explose dans la poche de la doudoune lors d’une chute ? Moi oui, et désormais, je regarde les packs de solaires à deux fois avant de les glisser dans ma poche... Celui-là, bien rigide et tout plat, devrait passer le test de la gamelle sans trop de problème. C’est un SPF 50, donc impec pour le ski et sa texture très fluide est facile à étaler. Ca peut même s’envisager sans miroir. Bon, il n’est pas parfait non plus car son bouchon n’est pas attaché au tube : attention à la récupération du petit bouchon avec les gros doigts engourdis. Facteur aggravant : petit bouchon blanc... comment on fait pour le retrouver dans la neige ? Je sais, je suis très tatillonne sur ce coup-là ! Tout petit, je l'ai photographié à côté d'un tube de rouge à lèvres pour vous donner une idée de sa taille. Donc, attention, il ne contient que très peu de produit et doit donc être prévu comme solaire de secours. Le vrai solaire étant généreusement appliqué avant de partir sur les pistes... Petite précision : Avène ne lance pas spécialement son produit pour le ski mais pour l’avoir toujours dans la poche, prêt à être dégainé quand on est à l’extérieur et que le soleil cogne. Voeu pieux, je n’y crois pas trop, je vois mal les gens se tartiner au moindre rayon MEME avec un produit pratique... Reflexe Solaire coûte 10,90 et s’achète en pharmacies.

du bio plus bio que le bio

C’est ce qu’on voit arriver sur les rayons avec les pourcentages d’ingrédients naturels indiqués sur l’emballage. Il y en a, c‘est 100 %, d’autres 99,8% et c’est, bien sûr, en plus de la certification Ecocert. C’est généralement fait par les marques qui trouvent la charte Ecocert trop light ou celles qui veulent frimer et essayer d’attirer de nouvelles consommatrices (t’as vu, chuis encore plus bio que les autres !). Evidemment, ça n’a aucun intérêt sur des produits simples à fabriquer en bio (une lotion tonique 100 % naturelle, c’est quand même pas trop compliqué à formuler), mais sur des émulsions (crèmes, fluides, laits) c’est déjà plus parlant. C’est aussi une démarche militante qu’ont certaines marques distribuées dans le circuit bio pour se démarquer franchement du bio vendu en grandes surfaces. Comme je le répète souvent, ça ne préserve pas des allergies et des irritations mais c’est toujours intéressant d’avoir des produits de plus en plus bio, à condition qu’ils restent agréables à utiliser...

mercredi 8 décembre 2010

Color Infaillible, L’Oréal : entre crème et poudre


Quand on ouvre cette ombre à paupières, c’est vrai, on jurerait y voir une poudre mais, après utilisation, on n’est plus sûre de rien car sa texture glissante s’applique aussi facilement qu’une crème, même avec les doigts. Au final, une fois qu’on a déposé le produit sur les paupières, plus besoin d’y revenir, ça tient pour de bon et sans faire de paquets dans le pli. Le résultat maquillage est intense et satiné en un seul passage. La formule contient davantage de liants que les ombres classiques, c’est la raison pour laquelle il faut penser à reposer le mini couvercle après chaque utilisation. Je n’ai pas tenté l’expérience, mais j’imagine que sans son couvercle, elle sèche en quelques heures et perd toute son efficacité... Color Infaillible existe en 8 couleurs mais cette nouvelle technologie est, pour moi, au top dans les teintes sombres : le beige et le rose sont un peu trop brillants à mon goût, ça fait vite nunuche. Son prix est de 10,80 euros et elle s’achète dans les Monoprix et les grandes surfaces.

un pinceau malin


C’est tout bête, mais en matière de maquillage (comme de plomberie ou de boucherie, d’ailleurs...) l’outil est primordial. Alors, certes, ce n’est pas le premier pinceau pour les yeux mais celui-ci est bien plus rusé que les autres. Rétractable, il ne tient pas de place dans la trousse de toilette tout en ayant un manche assez long (= davantage de maniabilité). Il possède deux embouts, un pinceau boule pour les ombres et un pinceau liner pour le ras des cils. C’est exactement ce qu’il faut pour se faire les yeux sans bavures. J’utilise l’embout fin pour appliquer de l’ombre au ras des cils mais ça marche aussi parfaitement pour appliquer de l’eye-liner en pot. Signé Rouge Baiser, il coûte 10 euros et s’achète chez Monoprix et aux Galeries Lafayette.

dimanche 5 décembre 2010

Noël, pas carnaval...


Il y a quelques années encore, les marques étaient créatives et proposaient des collections de Noël qui avaient au moins le mérite d’être amusantes - à défaut d’être véritablement jolies... Tout ça, c’est fini, car ces derniers temps on revient à du basique de chez basique, travaillé sans aucun décalage; ce qui nous donne, en maquillage pour ce Noël, une profusion de fards, crayons, rouges à lèvres, blush... juste dorés, à la rigueur cuivrés (ouh la, quelle audace !). A partir de là, vous avez deux possibilités : soit le total look doré, dans ce cas, pas besoin d’acheter un sapin de Noël puisque c’est vous le sapin... Sinon, l’alternative, c’est le doré en petites touches, moins moche mais sans véritable intérêt. Bon, il y a quand même quelques jolis produits à sauver, comme la palette Pure Color, Extravagant Gold d’Estée Lauder. D’accord, c’est de l’or, mais travaillé sur une base de beige soutenu, carrément chic et, surtout, impossible à rater. En prime, mon conseil maquillage : si vous portez un haut à paillettes (plein les boutiques cette année), inutile d’en rajouter sur le visage, ça ferait trop. Un teint parfait avec fond de teint, poudre, blush et une bouche bien rouge parfaitement délimitée : on ne fait pas plus chic. Les expertes peuvent se coller des faux-cils. La palette Pure Color coûte 45 euros et s’achète en parfumeries.

Pourquoi, sur certaines personnes (moi), les pores sont ouverts...

...alors que sur d’autres peaux, on ne les voit même pas ? Est-ce qu’il y a un moyen de les fermer ?
Karine, tu le sais sans doute déjà, la vie est injuste. Et à propos des pores, j’en sais quelque chose, les miens aussi me désolent. Donc, les pores sont des orifices à la surface de la peau par lesquels s’écoule la sueur et le sébum. Evidemment, tout le monde le sait, plus on a la peau grasse et plus on a les pores “ouverts”. En réalité, ils ne sont pas vraiment ouverts mais juste élargis par l’abondance de sébum. Hélas, il n’y a pas vraiment de moyen de les refermer. Mais, on peut atténuer leur visibilité avec des crèmes aux acides (AHA ou BHA) à condition que la peau le supporte (sinon, on peut aussi ne les appliquer qu’un jour sur deux). Le meilleur moyen de ne pas aggraver le phénomène, c’est aussi de conserver sa peau bien nette, parfaitement nettoyée mais pas décapée et hydratée. Sur ce type de peau, mieux vaut éviter les huiles. Le maquillage a aussi son importance car un fond de teint mal choisi peut marquer littéralement chaque pore ! De mon point de vue, on a souvent moins de souci avec les fonds de teint compacts. Autre problème, les poudres nacrées, même quand c’est très subtil, et qui rendent les pores encore plus visibles (ainsi que les rides !). Pour achever de noircir le tableau, avec l’âge, les pores souffrent de relâchement, comme le reste de la peau et sont donc encore plus visibles. Idem si on abusé du soleil (ça ne fait qu’une raison de plus parmi les centaines d’autres pour éviter le soleil...). Le bon point dans tout ça, c’est qu’en général, on développe d’autres fixettes “peau” en vieillissant ! Dernier conseil et non des moindres : pour éviter d’avoir des pores trop larges, on soigne ses boutons dès qu’ils menacent de sortir. On y applique un soin spécifique (comme Triacnéal en pharmacies) matin et soir directement sur le bouton ou le pore qui gonfle et rougit.

mercredi 1 décembre 2010

le lait démaquillant se rince

Je sais que c’est une évidence absolue pour certaines mais, pas pour tout le monde puisque hier encore, Marie me disait qu’elle pensait qu’il ne fallait pas le rincer car cela risquait de déssecher sa peau déjà super sèche. Ce n’était pas de la flemme, c’était vraiment pour bien faire. Elle s’imaginait que la composition du lait démaquillant était proche de celle du lait pour le corps. C’est vrai, le lait démaquillant est effectivement une émulsion, comme les autres produits en laits ou en crèmes, mais il contient aussi des tensio-actifs qui sont chargés de dissoudre impuretés et maquillage et peuvent être potentiellement irritants pour la peau. De plus, les impuretés sont dans le lait et, ne pas rincer celui-ci, revient à en laisser une partie à la surface de la peau, même si on en a déjà éliminé beaucoup dans le coton. Pour autant, pas question de rincer le lait avec n’importe quoi : une lotion tonique impérativement sans alcool ou une eau thermale ou florale. Ensuite, on fait suivre d’une crème hydratante pour retrouver une peau confortable et restaurer le film hydro-lipidique. J’ajoute que certains laits très spécifiques peuvent ne pas être rincés (comme le lait Sensifluid de A-Derma en pharmacies) mais dans ce cas, c’est clairement précisé sur l’emballage. Et si vous avez la peau sensible, faites attention à vos gestes lors du démaquillage : soyez douce et ne grattez pas le coton sur la peau. On peut se faire des rougeurs sur le visage rien qu’avec ça.