dimanche 21 octobre 2007

les pharmaciens sont-ils les mieux (in)formés pour vendre les cosmétiques bio ?

En janvier, c’est un raz de marée de produits bio qui va envahir les pharmacies. Pourquoi les pharmacies, me direz-vous ? C’est simple et stratégique : il s’agit du type de point de vente qui a le plus progressé ces dernières années. Quant aux cosmétiques bio, eux aussi sont les seuls à avoir progressé (+32 %) alors que le reste du marché des cosmétiques reste plat. Le cumul des deux paraît donc assez judicieux, et ce, d’autant plus que les pharmaciens ont l’habitude de vendre des cosmétiques (j’ai bien dit « vendre », je n’ai pas dit « conseiller »). Espérons que les marques auront prévu quelques séances d’initiation à la cosmétique bio car, globalement, cela renie quand même une grande partie de ce que la pharmacie a vendu ces vingt dernières années. Surtout que quelques poids lourds débarquent, par exemple Sanoflore, racheté par L’Oréal et Nuxe avec une gamme courte mais déjà culte dans ma salle de bains (on en reparle très bientôt). Bref, le cosmétique bio, on l’aura sous le nez en allant acheter son aspirine (oups, pardon, son huile essentielle anti-maux de tête…). Alors, et les marchands de produits diététiques et bio qui se décarcassent depuis des lustres pour tout expliquer à des consommateurs avides de conseils qu’ils ne trouvent nulle part ailleurs ? Et bien, ils feront la gueule, c’est garanti ! Encore que s’ils jouent, justement, la carte du conseil (quasi inexistant en pharmacies), ils peuvent aussi tirer leur épingle du jeu !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

les grands magasins ont souvent "des conseillers" qui sont souvent des représentants masqués de certaines marques . Dans le bio, notamment, une "conseillère" m'a assuré qu'une marque surclassait nettement toutes les autres…comment être sûre ?
Merci pour vos précieux conseils, chère belle.

Sof a dit…

effectivement, le système de vente dans les grands magasins est conçu comme cela : les marques payent des "démonstratrices" pour vendre leurs produits (alors que les caissières sont par exemple payées par le magasin) ce qui signifie que la fille est là pour vendre SA marque car elle touche une commission dessus. Si la marque d'à côté n'a pas les moyens d'avoir une démonstratrice ou si elle est partie déjeuner, l'autre peut raconter ce qu'elle veut ! (mais beaucoup sont honnêtes et précisent "je ne travaille que pour la marque machin"). Pour avoir des conseils vraiment objectifs,je prêche pour ma paroisse... Continuez à lire belle et buzz !!!