samedi 6 février 2010

maniatis de printemps


Maintenant je peux l’avouer : quand j’ai su, au printemps dernier, que le groupe Provost (Provalliance) rachetait Maniatis, j’ai eu une petite trouille. Non pas que Provost soit un mauvais coifffeur mais c’était un peu le roi, que dis-je, le pape du salon franchisé qui reprenait l’artiste qui n’avait pas fait beaucoup fructifier son capital. Maniatis, pour celles qui connaissent, est un coiffeur un peu spécial. Dans ses salons (pas nombreux il est vrai au regard de sa notoriété), on est plus proche du sur-mesure que de la coiffure de masse. C’est assez cher mais le coiffeur passe une heure sur votre tête, coupe souvent à sec et maîtrise quelques techniques qu’on n’enseigne pas forcément dans les écoles de coiffure classiques. Avec une coupe Maniatis, pas besoin de revenir toutes les trois semaines et donc, au finish, ce n’est pas si cher que ça. Les clientes Maniatis (moi en premier) ne viennent pas pour la couleur des murs du salon (moches...) mais pour la qualité des prestations. Alors, quand j’ai reçu, il y a quelques jours, le nouveau dossier de presse des coiffures printemps été de Maniatis, j’ai été à la fois scotchée et rassurée. Oui, ça faisait longtemps que je n’avais pas vu de propositions de coiffures aussi jolies, aussi fraîches et dans l’air du temps. Avec, comme sur la photo, la coupe au bol en version 2010 (fraîche et pimpante) mais aussi des coupes courtes façon banane, beaucoup plus rock. Et c’est bien là que la patte Provost a laissé son empreinte. Les propositions de coiffures de Provost sont toujours les plus jolies et surtout, on peut s’imaginer les porter ! C’est ce qui a fait le succès d’un Dessange ou d’un Provost, car la photo qu’on met en vitrine ou qui paraît dans les magazines, c’est elle qui nous fait venir au salon en disant “je veux ça !”. Il faut que les coiffeurs comprennent qu’on a envie de ressembler à des belles filles et pas à des épouvantails à moineaux.... Ca paraît basique comme approche mais la plupart des coiffeurs se sentent obligés de jouer les pseudo artistes quand ils photographient de nouvelles coiffures (souvent la coiffure est réalisée sur perruque, ça donne super envie). Il y a même des délires qui mêlent cheveux et branchages... On ne voit pas à quoi ni à qui ça sert mais ils le font ! Last but not least, quand les coiffures sont portables, elles sont présentées sur des mannequins de 15 ans, impossible de se projeter une seconde... Je vous montrerai un jour les horreurs que je reçois d’autres coiffeurs, vous comprendrez de quoi je parle et vous pourrez comparer !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

ça donne envie de se couper les cheveux mais c'est la coupe qui fait peur, ratée, on tombe très vite dans le "mireille mathieu"

Anonyme a dit…

IL N'Y A PLUS D'ARTISTE DANS LA COIFFURE PEU ETRE DANS CERTAIN QUARTIER OUF . MAIS DES ROBOTS DE LA MODE OU EST DONC L'ÉTUDE DE LA PERSONNALITÉ DE LA CLIENTE LE VISAGISTE.
LES COIFFEURS SONT FORMATES AUNE TECHNIQUE QU'IL APPLIQUES A LONGUEUR DE JOURNÉE.
ET CE CONTACT LATIN PLEIN DE CHARMES NOUS NE SOMMES PLUS QUE DES OBJETS