mercredi 15 août 2012

Les solaires à la une de Libé...

Ok, je suis peut-être ramollie du cerveau au mois d'aout mais il m'a fallu relire 5 fois le papier de Libé pour comprendre les résultats de l'étude... Et encore, je ne suis pas vierge sur le sujet, cela fait 25 ans que j'assiste à des conférences sur les solaires. Si vous avez le tableau sous les yeux, les produits les meilleurs sont ceux qui n’ont pas trop d’écart entre l’indice revendiqué et l’indice réel (ou dont l’indice réel est supérieur à celui affiché, gage de sécurité) car cela prouve qu’il n’y a pas de différence entre ce qu’ils annoncent comme indice et la réalité. Cela dit, l'étude est intéressante parce qu'elle évalue les produits solaires avec une méthodologie différente de celle qui existe et avec laquelle sont testés tous les solaires actuellement. C'est bien, parce que ça pointe du doigt les faiblesses et les failles des tests actuels. C'est bien aussi pour l'avenir et pour éventuellement revoir le protocole de ces tests. Le seul souci véritable pour moi c’est que cela remet fortement en cause les solaires bio (que j’utilise peu contrairement à tous les autres produits bio). Mais, à mon avis, tout ça est trop technique et maintient les consommateurs dans l’illusion que le produit solaire doit être comme une arme absolue contre le cancer de la peau. Hélas, non... Savoir si un produit a un indice de 20 ou 50 n’est pas une priorité absolue car la différence entre les indices qui vont de 20 à 50 n'est pas si énorme, et l'idée n'est justement pas que les consommateurs se livrent à des calculs hallucinants quand ils vont à la plage. On devrait absolument privilégier le bon sens. Ma peau est claire ? Je dois savoir qu'il me faut une protection forte et que je dois la réappliquer souvent et après chaque baignade et que je ne dois pas m’exposer entre 12 h et 16 h et rester sous un parasol. Et là, que l’indice soit de 20 ou de 50, on ne brûle pas, c’est garanti ! Après, je ne sais pas pour vous, mais moi, quand je prends un coup de soleil, je sais que c’est parce que j’ai “déconné” et ce n’est pas la faute d’un produit solaire trop peu dosé mais parce que j’ai été assez dingue pour l’oublier à la maison alors que je partais en rando par exemple... C'est pour cela que je préfère l'approche d'Esthederm qui ne met pas d'indices sur ses produits mais uniquement des recommandations. Si on arrive à ce que font les américains, c’est à dire considérer les produits solaires comme des médicaments, les consommateurs se sentiront en totale confiance au soleil et c’est une véritable erreur.

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