La FEBEA (Fédération des Entreprises de la Beauté) vient d’envoyer le communiqué que je vous mets ci-dessous in extenso et qui innocente les sels d’aluminium dans les anti-transpirants. Bon, dommage que ces études n’aient pas été lancées beaucoup plus tôt (pourquoi d’ailleurs ?), maintenant que tout le monde s’est mis au déo naturel, moins efficace forcément… En tout cas, celles et ceux pour qui la transpiration est un vrai problème vont souffler ! Cela étant posé, les scientifiques pensent malgré tout que l’utilisation de l’aluminium est trop importante dans les produits qu’on ingère (médocs, vaccins, eau etc) ce n’est donc pas l’aluminium lui-même qui est innocenté mais son utilisation dans les déos. Ce que répétaient depuis longtemps les industriels, arguant du fait que les molécules d’alu sont trop grosses pour passer de la peau au reste de l’organisme. En résumé, si on en trouve dans l’organisme, ce comité scientifique estime que ce n’est pas par la peau que l’alu entre.
Le Comité Scientifique pour la Sécurité des Consommateurs (CSSC), comité d’experts indépendant auprès de la Commission européenne, vient de rendre son avis du 31 octobre sur la sécurité d’utilisation de l’aluminium dans les produits cosmétiques.
Dans cet avis, le CSSC considère comme sûre l’utilisation de l’aluminium dans les antitranspirants, les dentifrices et les rouges à lèvres dans les concentrations usuelles des formules commercialisées.
En prenant en compte toutes les voies d’exposition (orale, cutanée, respiratoire) de ces trois types de produits associés, que le produit anti-transpirant soit un spray ou non, la marge de sécurité calculée est toujours supérieure à 2 000. Ce qui signifie que la quantité d’aluminium à laquelle le consommateur est exposé est au moins 2 000 fois plus faible que la dose identifiée comme ne provoquant aucun effet toxicologique.
Pas d’absorption par la peau, même fraîchement rasée
Ce document du CSSC complète et met à jour le précédent avis de 2014. Il analyse les dernières données scientifiques y compris celles obtenues par trois études, dont deux datant de cette année, réalisées pour évaluer le devenir de l’aluminium chez l’homme dans les conditions normales d’utilisation.
Ces derniers résultats montrent, entre autres, que l’aluminium contenu dans les produits antitranspirants n’est pas absorbé par la peau, y compris la peau fraichement rasée, n’est pas non plus stocké dans la peau, mais au contraire éliminé sur les vêtements, par desquamation naturelle de la couche cornée superficielle et lors du lavage. Les experts du comité scientifique en concluent que l’application quotidienne de produits cosmétiques n’est pas une source d’exposition du corps humain à l’aluminium. De plus toutes les dernières évaluations et bibliographies réalisées jusqu’en 2017 par d’autres comités scientifiques ont été passées en revue et confirment que l’aluminium des produits cosmétiques ne joue aucun rôle dans le cancer du sein.
Le Comité Scientifique pour la sécurité des consommateurs est un comité indépendant auprès de la Commission européenne, composé de dix-sept membres experts en chimie et toxicologie et connu pour la rigueur de ses analyses scientifiques.
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