mercredi 30 avril 2008

belle et buzz à New York


Je reviens de New York avec plein d’images dans la tête et c’est l’occasion de vous raconter un peu la beauté version big apple (si tant est que vous ne soyez pas encore sursaturés d’infos concernant cette ville !). Première surprise, il y a moins d’obèses qu’à mon dernier voyage, qui remonte il est vrai à, ouch... je vieillis..., 18 ans (vous avez bien lu, pas quand j’avais 18 ans, mais il y a 18 ans). Les filles font attention à leur ligne, ça se voit. Au restaurant, les portions dans les assiettes sont comme en France alors que dans le reste des Etats Unis, c’est toujours gigantesque. On trouve aussi très facilement une nourriture équilibrée dans les supermarchés (les américains ne cuisinent pas, ils achètent leurs aliments déjà préparés) avec toutes les options possibles : végétarien, allergique, bio... Ici, le Botox fait des ravages : les fronts sont lisses et, avec les sourcils parfaitement épilés (à la cire pour éliminer tout poil superflu), cela donne d’étranges visages inexpressifs. Peu de filles sont over maquillées mais tout le monde a les cheveux impec, avec souvent des longueurs bien lissées. Ce qui m’a le plus frappée ? De voir, alors qu’il faisait 15 degrés, un nombre hallucinant de filles en tongs (parfois même en short) avec, of course, des pieds parfaitement manucurés. Les rares frileuses sont en shorts aussi, mais avec collants et bottes. Chinatown est le royaume des “beauty salons”, il y en a presque autant que de restos de canards laqués : on peut y faire une manucure pour 8 à 10 dollars !

c'est quoi un autobronzant progressif ?

Bravo ! Tu as donc remarqué qu’il existait une nouvelle race d’autobronzants : les progressifs. Et, contrairement à ce que tu sembles croire, ce n’est pas une énième astuce marketing pour nous vendre le même produit sous un autre nom... Les autobronzants progressifs ont mis un peu de temps à trouver leur nom générique mais, ça y est, toutes les marques semblent être d’accord pour les appeler comme ça. C’est un produit tout bête, apparu il y a trois ans, dont on peut se demander comment on a pu vivre sans. Il s’agit d’un lait ou d’une crème, avec une petite dose d’autobronzant qui ne donne donc pas de couleur à la première application mais à la deuxième ou troisième (le lendemain et le surlendemain). C’est fantastique pour les peaux claires car il n’y a aucun risque à se retrouver orange et fantastique aussi pour les maladroites car on ne risque pas de mal étaler son produit deux ou trois fois de suite au même endroit. Zéro trace ! En plus, ce n’est pas contraignant car on l’utilise comme un lait corporel jusqu’à obtenir la couleur souhaitée. C’est tout bénèf car on s’hydrate en même temps. Concrètement, moi je l’utilise trois jours d’affilée puis je prends un lait normal pendant deux jours puis rebelote pendant trois jours. Mais, à chacune de trouver son rythme de croisière tant le produit est simple à utiliser. Attention, ce n’est pas le produit qui vous fera bronzer en deux heures avant d’enfiler une robe d’été; il faut s’y prendre deux jours à l’avance. C’est plutôt histoire d’avoir une petite couleur avant de sortir les jupes. Le même système est décliné aussi en produits visage et pour les hommes que cela pourrait bien réconcilier avec l’autobronzant. On en trouve dans une foultitude de marques de Dove à Clinique, en passant par Vichy ou Nivéa.

dimanche 20 avril 2008

ne pas confondre avec le lait...


Bon, il est pas mignon le shampooing en brick de chez Phyto ? Moi, j’adore son look décalé et pour une fois que je trouve joli un pack écolo, on ne va pas se priver ! Surtout que c’est mon shampooing préféré de chez Phyto et que, bien qu’affublé d’un nom super modeste, “shampooing intelligent” (c’est donc qu’il existe des shampooings bêtes ?) il tient ses promesses de s’adapter aux besoins du cuir chevelu et de faire le tri entre les bonnes et les mauvaises bactéries présentes sur le cuir chevelu. Si j’ai bien compris, c’est en ça qu’il est “intelligent”... Alors, ce pack en carton est of course, plus facile à recycler qu’une bouteille de plastique mais peut aussi servir de recharge pour remplir le flacon alu d’origine. Moi, je l’aime bien tel quel, sauf que l’ouverture est un poil trop large: on en utilise plus que prévu, ce qui donne aussitôt de mauvaises pensées vis à vis du fabricant. Phytoprogénium, shampooing intelligent, coûte 13 euros et se plie dans la poubelle de recyclage une fois terminé ! Sincèrement, cela ne me dérangerait pas que tous les shampooings, de chez Phyto ou pas, soient dans ce type de packs...

samedi 19 avril 2008

Paula et les parabens

Rendons à Paula Begoun ce qui lui appartient : le fait de ne pas hésiter à monter au créneau
pour un sujet pas très glamour mais ô combien important pour qui se préoccupe de cosmétique en ce moment : faut-il oui ou non jeter les parabens aux orties ? Je vous fais donc un petit résumé de l’article de Paula (il est en anglais). Bon, d’abord, qui c’est cette Paula ? C’est une sorte de beauty gourou américaine qui publie des livres au titre évocateur “n’achetez pas vos cosmétiques sans moi”, (rhaaaa, c’est mon rêve de publier un bouquin comme ça)... Le petit hic c’est que Paula vend aussi ses propres produits, juge et partie donc, mais bon, vu sous un autre angle, on peut aussi dire qu’elle n’hésite pas à se mouiller, Paula. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’à propos des parabens, et de leur supposé risque d’induire des cancers du sein, la religion de Paula est faite. Elle est “pour” et elle l’explique en trois pages. Ce qu’elle dit ? Que l’étude qui incrimine les parabens ne précise pas quelle est l’origine de ces parabens, cosmétique ou non ? Alors que les médicaments en sont plein, pourquoi faudrait-il supprimer ceux des cosmétiques qui, a priori, sont moins susceptibles de pénétrer dans l’organisme. Autre argument : les produits utilisés pour remplacer les parabens ne sont pas meilleurs. Elle parle de la vitamine E, très sensible à la lumière et antioxydante mais pas antibactérienne ou antifongique, ou encore d’autres conservateurs naturels qui ne sont pas solubles dans l’eau ce qui limite énormément leur usage. D’autre part, Paula dit que les huiles essentielles qui font office de conservateurs dans certains produits sont très irritantes pour la peau. C’est hélas assez vrai. Par ailleurs, Paula constate que certaines marques utilisent comme ingrédients de base des jus de fruits et que ceux-ci prétendent ne pas utiliser de conservateurs. Là, Paula n’y va pas de main morte, elle dit franchement qu’on n’a qu’à essayer de laisser du jus de fruit quelques jours dans un verre dans la cuisine sans y mettre de conservateur et sans le mettre au frigo et qu’on peut constater ce qui se passe par nous-mêmes... Paula dit aussi qu’elle n’est pas contre le fait de chercher une alternative aux parabens mais qu’elle ne peut pas faire confiance aux marques qui se précipitent dans le “non-paraben” avant même de savoir si l’alternative est valable. Bref, Paula dit tout haut ce que beaucoup de fabricants de cosmétiques disent tout bas, même (et surtout) parmi ceux qui retiré les parabens de leurs formules, et qui l’ont fait sous la pression des consommateurs. Que les cosmétiques ne sont plus aussi sûrs sans parabens qu’avec et qu’on ferait bien de regarder à deux fois avant de crier haro sur le baudet. La leçon à tirer de tout ça ? C’est qu’on attend avec impatience les résultats des groupes de travail qui planchent actuellement sur les parabens et qu’en attendant, si on utilise des produits sans parabens, mieux vaut faire attention à leur conservation. Par exemple, il faut préférer les petits formats et utiliser les produits assez vite. Et bien sût, éviter de laisser ses produits à la chaleur.

vendredi 18 avril 2008

les massages me rendent molle de joie !

Et particulièrement ceux de ce nouvel endroit, testé cette semaine, et situé à Paris, à Saint Philippe du Roule. Les massages s’y font sans rendez-vous et on a même la possibilité de se faire masser pendant un quart d’heure sur un fauteuil génial. La bête (de fabrication japonaise) vous scanne votre petit corps pour savoir où sont vos points d’appuis, puis vous allonge en “gravité zéro” afin que votre poids soit réparti également sur tout le corps. Déjà, rien que ça, ça détend illico. Vos pieds sont réchauffés par la machine et bientôt, le fauteuil commence à bouger pour vous décrisper tout ça. Le truc impressionnant, c’est qu’on a VRAIMENT la sensation que le fauteuil a des petits poings ! C’est parfait pour les trouillardes car c’est rapide, pas cher (8 ou10 euros selon l’horaire) et pas besoin de se mettre en slip, ça se fait toute habillée. Sans compter que personne ne vous empêche de visiter les cabines pour vous donner envie de revenir et de tester un véritable massage, manuel cette fois. Autre machine infernale : le lit de massage à eau (délicieusement tiède) sur lequel on s’allonge pour vingt minutes minimum. Là encore, on reste habillée, et les buses, sous la peau de caoutchouc du matelas, s’activent pour débloquer les tensions. Côté déco, la boutique est confortable et jolie, ni over-luxe, ni hôpital : parquet, murs blancs, lavabos en inox, éclairage soigné. Bref, une adresse idéale à tester à l’heure du dej pour celles qui travaillent dans le quartier. Même que ce serait bien si la boutique faisait des petits pour venir aussi dans mon quartier à moi ! Donc, ça s’appelle “Massag”, c’est au 131 rue du Faubourg Saint Honoré dans le 8 ème (tel : 01 53 75 23 94).. Ce que j’adore aussi dans cet endroit, c’est qu’on ne vous fout pas dehors une fois le massage terminé (si, ça existe !), il y a un coin canapé où vous pouvez revenir tranquillement à la vie tout le temps qu’il vous plaira.

mercredi 16 avril 2008

cancers de la peau = 5 morts par jour en France

Ouh là, le sujet super rabat-joie ! Oui, je sais, c’est pas gai mais on ne le répétera jamais assez : faites-vous dépister ! Allez chez votre dermato ou, si vous êtes un peu juste niveau finances, faites-vous dépister lors de la journée nationale de dépistage, le jeudi 15 mai. Pour connaître les lieux de dépistage, appelez le n° vert 0 800 777 707 ou renseignez-vous sur www.syndicatdermatos.org. Le message concerne tout le monde mais encore plus les roux, les blonds aux yeux clairs et tous ceux qui ont déjà beaucoup de grains de beauté. Le dépistage précoce des mélanomes peut vous sauver la vie.

comment prendre le consommateur pour un con ?

C’est simple. En ce moment, la dernière trouvaille consiste à intégrer quelques ingrédients bio dans des formules non-bio. C’est absurde, ça ne sert à rien et c’est un très mauvais calcul, déjà en terme d’image, de la part des marques concernées. La palme ? Une huile visage d’un obscur labo qui contient de l’huile d’olive bio et quelques autres huiles végétales dans sa formule. Le tout, noyé dans un océan de matières premières parmi les plus controversées (phénoxyethanol... PEG....) par les marques bio. Le pire étant que le labo vend le produit (minuscule) 45 euros ! Evidemment, sur l’emballage, il est écrit “bio” en gros. Il faut ensuite chausser de très bonnes lunettes pour comprendre que le “bio” en question ne concerne qu’une toute petite partie des ingrédients. Alors, je vous entends d’ici faire des réflexions du genre “c’est déjà mieux que rien”. Non, c’est con car, soit on remplace certains ingrédients par des ingrédients bio et on ne la ramène pas car ce n’est pas non plus l’apparition de la vierge, soit, si on veut attirer les amateurs de bio, on se remue les éprouvettes deux secondes pour faire du vrai bio. Surtout que tout le monde en fait maintenant. Bref, quand on veut du bio, du vrai, on a, plus que jamais, intérêt à se fier aux labels. Pour cela, vous avez le choix : le français écocert, l’anglais UK Soil, l’allemand BIDH ou le label européen. Certains critiquent les labels, prétextant que la certification coûte très cher aux entreprises concernées (ce qui est vrai), mais au vu de la pléthore de nouvelles marques bio certifiées, il est sûr qu’aujourd’hui, on ne peut plus se lancer dans l’aventure bio pour quelques euros. C’est ça aussi la réalité d’un marché devenu ultra concurrentiel en l’espace de deux petites années. Tant et si bien qu’une marque historique et très bien implantée comme Melvita prend la peine de repréciser dans sa communication qu’elle fabrique des cosmétiques bio depuis 25 ans...

dimanche 13 avril 2008

c'est quoi une bougie de massage ?

C’est tout simple, c’est un produit gras avec un point de fusion assez bas pour qu’à chaleur ambiante, le gras soit figé mais puisse fondre très rapidement. Il se liquéfie quand on allume la mèche. Pour s’en servir, il faut dont déjà laisser brûler la bougie dix minutes au moins puis L ‘ETEINDRE ! Je le crie car c’est important... Ensuite, on peut faire couler la bougie (en fait, l’huile) sur le corps et se masser avec, comme avec n’importe quelle huile sauf que là elle est tiède, ce qui est très agréable pour masser. Evidemment, cela hydrate, parfume et nourrit la peau. Et si vous avez le courage de transformer votre sweet home en spa c’est THE produit à vous procurer (penser aussi à se procurer le masseur qui va avec...). Comme ça sert à se masser, on en voit beaucoup dans les marques un peu “hot” comme Jimmy Jane, vendue chez Sephora. Ce n’est pas super révolutionnaire non plus, car tout ça n’est qu’une question de présentation: vous pouvez aussi faire tiédir n’importe quelle huile végétale et vous en servir pour le massage. C’est juste nettement moins glamour de mettre l’huile dans une casserole... Pour vous citer d’autres exemples de produits gras avec divers points de fusion, celui du monoi est à 23 °, c’est à dire qu’il est figé dix mois sur douze en France et liquide toute l’année à Tahiti... Mais là-bas, l’air et la mer sont tièdes aussi, c’est encore mieux !span>

mercredi 9 avril 2008

la star que le monde entier nous envie...

Marion Cotillard ? Pas du tout, la French star du moment, c’est le resvératrol de vigne. Mais si, vous connaissez déjà, il y en a plein dans les produits Vinexpert de Caudalie. C’est aussi la molécule du fameux “French Paradox” qui explique pourquoi, même avec deux verres de vin par jour et des perfusions de magret, les habitants du sud-ouest ont moins de maladies cardio-vasculaires que les autres. Identifié comme étant la meilleure molécule contre le vieillissement par la faculté de médecine d’Harvard, le resvératrol de vigne a été stabilisé et breveté par Caudalie en 1997. Pour en obtenir 1 kg, il faut une tonne de sarments de vigne (pour Caudalie, c’est le Chateau Smith Haut Laffite qui est dans le giron familial). Pourquoi c’est bien ? Parce que le résvératrol aide la peau à fabriquer des sirtuines qui elles-mêmes sont des protéines de longévité qui assurent le maintien des fibroblastes (producteurs de collagène et d’élastine du derme). Vous suivez ? Ce qui est intéressant chez Caudalie, c’est que désormais, le resvératrol est titré, c’est à dire qu’on est capable de le stabiliser et de le doser au plus efficace pour la peau. C’est à signaler car il y a beaucoup d’autres marques qui s’intéressent à cette molécule sans toutefois garantir sa concentration exacte. Chez Caudalie, on a tout ça avec des produits pas hors de prix (de 30 à 39 euros) et une entreprise engagée dans une démarche éthique plutôt sympa : produits formulés sans parabènes, sans phénoxyéthanol, sans huiles minérales etc. Pour la petite histoire, le resvératrol est devenu tellement célèbre aux States qu’on le trouve en compléments alimentaires à tous les coins de rue. Chez nous, on préfère, comme dab, se faire une petite cure de vin rouge en vrai...

samedi 5 avril 2008

comment trouver un bon masque ?

Tout dépend de ce qu’on en attend ! On choisit son masque en fonction de son type de peau. Purifiant pour les peaux grasses et mixtes, hydratant pour tout le monde ou presque, revitalisant pour les peaux matures (vieilles quoi !). Je sais qu’il m’arrive parfois d’enfoncer des portes ouvertes mais, j’ai quand même certaines copines (bouh elles se reconnaîtront) qui s’obstinent à vouloir utiliser des masques purifiants à base d’argile alors qu’elles ont la peau ultra-sèche. Résultat : la cata. Peau cartonnée, une tonne de crème ne suffisant pas ensuite à récupérer leur épiderme endolori. Mais, pourquoi, dites-moi, font-elles ça ? Parce qu’il leur arrive d’avoir des boutons et qu’elles pensent que l’argile va aider à la disparition de ces boutons. Ce n’est pas faux, sauf que l’argile ne peut pas grand chose sur des boutons qui surviennent de temps en temps sur une peau bien sèche. Ces boutons là n’ont rien à voir avec une importante sécrétion de sébum. Seules les hormones sont à blâmer... Pour rappel, les masques purifiants sont généralement à base d’argile et se rincent à l’eau après 15 minutes. Les masques hydratants s’essuient simplement au bout de 15 minutes. L’idée étant de laisser les principes actifs du produit imprégner la peau. Quant à l’argile pure, utilisée par tout un tas de filles, moi je ne trouve pas ça génial. Pour peu qu’on la laisse un peu trop longtemps sur le visage, elle sèche et on s’arrache à moitié la peau à l’élimination du masque. Je ne vois pas où est le bénéfice alors qu’on peut avoir les bienfaits de l’argile sans les inconvénients dans la plupart des masques purifiants. D’ailleurs, petite suggestion aux “argile-addict”: rien n’empêche de mettre de l’argile uniquement sur le bouton. Et, dans ce cas, autant utiliser de l’argile blanche (kaolin) plus fine et moins agressive que la verte. Tout ça (masques, gommages, etc) se fait le soir au calme ou un dimanche aprem de glande car la peau peut aussi se mettre à rougir après un masque, surtout les peaux sensibles qui détestent qu’on les dérange... Quelle marque de masque choisir ? J’ai une tendresse pour ceux de Clarins (encore !), Vichy, Kibio, Esthederm et le masque apaisant Avène. Quant aux masques unidose que toutes les marques sortent en ce moment, ils feront l’objet d’un prochain post, patience !

mercredi 2 avril 2008

lingerie et beauté : le grand mix !

C’est dans l’air du temps : les univers finalement assez proches et intimes de la cosmétique et de la lingerie se font de l’oeil et parfois se marient. Pour le meilleur et pour le pire ? On verra... Mais en attendant, voici les news de ce nouveau marché. Annick Goutal lance une collection de quelques modèles raffinés en soie, dessinés par Vaninna Vesperini. C’est chic et de bon goût, ça correspond bien à l’univers “boudoir” de la marque. Les bijoux, tout aussi délicats et proches de l’ambiance des boutiques Annick Goutal sont aussi de la partie. Et la marque en profite pour lancer un nouveau jus, Musc Nomade, super réussi comme d’habitude (mais bon, j’ai un à-priori très favorable car j’ai rencontré un jour, il y a bien longtemps, Annick Goutal en vrai et ma journée avait été illuminée par cette fée). Musc Nomade peut se porter au féminin et au masculin, c’est le genre de senteur assez racée pour laisser sa signature mais pas entêtant pour autant. Encore que sa fragrance un peu animale me donne plus envie de le porter en hiver qu’en été. Dans l’autre sens cette fois, de la lingerie vers la beauté, c’est Chantelle qui s’y colle et ça donne moins envie. Trop de produits lancés à la fois (28) ce qui banalise l’idée et un concept un peu étrange pour moi. Il s’agit de quatre gammes de soins corps, déclinées autour de senteurs caractéristiques, avec des noms dignes de la collection Harlequin : “Séduction Audacieuse”, “Sensualité Rayonnante”, “Eternel Féminin” et “Vitalité Tonique”. Je ne sais pas vous, mais moi, ça ne me parle pas. C’est tellement banal que tout le monde peut s’y reconnaître, donc au final, ce n’est pour personne. Je n’ai pas essayé les produits, mais, sur le fond, tant qu’ à avoir une image de plus en plus classe avec Stéphanie Seymour en égérie sur de magnifiques visuels, ne valait-il pas mieux jouer le chic à fond ? Et Chantelle aurait pu mettre à profit son statut de marque classique sans pour autant tomber dans le concept vieillot. Et vous, êtes-vous prêtes à acheter lingerie et cosmétiques dans le même élan et les mêmes boutiques ?