Les deux en fait… Bonne nouvelle car cela signifie que beaucoup de marques ont revu leurs chartes de fabrication pour être les plus clean possible. On n’est pas forcément bio mais le produit ne contient plus de « substances controversées », c’est la terminologie couramment employée. Problème, chacun met ce qu’il veut sous cette appellation et on y trouve effectivement de tout. Y compris des marques qui militent contre la présence de perturbateurs endocriniens supposés et que le bio ne pointe pas assez du doigt. Pour rappel, le « clean » vient des Etats Unis où la législation en matière de produits d’hygiène et de beauté est beaucoup plus laxiste qu’en Europe. Mais c’est aussi une mauvaise nouvelle évidemment car le bio est une vraie démarche pour l’agriculture et l’environnement ainsi que pour les bonnes pratiques de fabrication. La surveillance est stricte et l’obtention du label onéreuse. Ce qui me met en colère (enfin disons en rogne…), c’est quand j’entends des jeunes marques déclarer « on n’est pas bio car le label coûte trop cher », j’ai juste envie de leur dire « mais pourquoi vous lancer sur ce marché ultra saturé si vous n’avez pas les moyens (et souvent pas grand chose de plus à dire que les autres) ? ». Et sinon pour conclure, je précise aussi que le fait qu’un produit soit clean ou bio, n’augure en rien de son efficacité, ce n’est pas lié. Pas plus que le 100 sur Yuka qui correspond souvent, en plus, à des critères obscurs (concernant les solaires bio c’est la bataille rangée depuis quelques mois).
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