L’ombre à paupières en stick…

… fait son grand retour. Et c’est régulier car il y en avait eu déjà plein par le passé et puis tout le monde se lasse et les produits sont supprimés et ça revient. Bref… L’intérêt quand ça revient, c’est s’il y a une technologie nouvelle qui fait que la nouvelle formule est plus performante que la précédente. C’est souvent le cas mais attention, cela entraîne aussi dans le sillage des marques dont la technologie n’est pas hyper au point. Comme des marques naturelles qui font des ombres en sticks. Hélas, quand c’est naturel, c’est totalement nul. Car l’ombre ne « sèche » pas et reste grasse sur la paupière : au bout de deux heures, toute la matière s’est accumulée dans le pli. Pour que cela soit performant, il faut justement une matière grasse à l’étalement mais qui sèche très vite ensuite pour tenir en place, or ce qui favorise ça, ce sont les huiles volatiles, pas du tout naturelles. Bref, quand le naturel cherche à suivre aveuglément les marques non-naturelles, c’est la cata et la déception pour celles qui auront acheté le produit (et garderont du coup une mauvaise opinion de tout le reste de la marque). Un pur gâchis.

Studio Radiance, Mac

ça ne va pas être simple de détrôner le correcteur Accord Parfait de L’Oréal dans ma salle de bains mais le petit nouveau de chez Mac a beaucoup d’atouts. Facile à appliquer, il camoufle sans faire de plaques et sans dessécher, ce qui est toujours le problème numéro 1 des anticernes (et qui du coup marquent les ridules ce qui est trèèèèès contre-productif). Hyper concentré il en faut très peu -deux points de produit au max sous chaque oeil- et la couvrance est moyenne ce qui est parfait pour un anticernes sinon c’est moche. Côté formule, on y trouve de la niacinamide, de l’acide hyaluronique et de la vitamine C, tout ce qu’il faut donc. Et il est dispo en 16 teintes, et c’est ce qui fait bien sûr une vraie différence avec les produits moins chers… Il coûte entre 32 et 38 €.

Le mot régime n’existe plus.

Au cas où cela vous aurait échappé, nous sommes dans une ère tout à fait politiquement correcte et donc, le mot régime ne fait plus partie du lexique autorisé. A la place, on dit « rééquilibrage alimentaire », ce qui signifie, si tu es un peu dure de la feuille, que tu dois préférer les brocolis vapeur aux Kinder Bueno, ok ? Est-ce que c’est mieux qu’avant ? Pas vraiment, mais peut-être que le terme induit un engagement au long cours pour les personnes concernées… contrairement au « régime » temporaire, souvent trop bref pour être efficace sur le long terme. Dans la foulée, on n’est plus « gros » mais en surpoids…

Fond de teint et blush : l’un ne va pas sans l’autre…

Je vais peut-être enfoncer une porte ouverte pour beaucoup d’entre vous, mais si vous avez l’habitude de porter du fond de teint, il faut absolument, j’insiste, mettre du blush ensuite. Pourquoi ? Et bien parce que le fond de teint unifie le teint, c’est son boulot, sauf que, à force d’unifier, même si on en met peu, on n’a plus aucun relief sur la peau et surtout le relief naturel sur les joues. D’où le blush indispensable, même discret, pour contrebalancer cela. C’est parfois aussi pour cela que beaucoup de femmes se trouvent moches avec du fond de teint : le visage paraît trop terne, d’un beigeasse qui plombe la carnation (et c’est aussi ce qui arrive quand on en met trop et que l’on s’est trompé pour la couleur).

Essences Botaniques, Ondes Positives, Yves Rocher

Envie d’un petit pschitt qui sent bon et ne coûte pas un bras ? En voilà un, si petit qu’on peut le glisser dans son sac à main ou de voyage et si peu cher qu’on peut en abuser… Bon, la marque nous vend en même temps le concept de « parfum qui aurait un effet sur l’humeur », rien de bien nouveau sous le soleil, il ne faut pas être un grand scientifique pour savoir que les senteurs hespéridées (à base d’agrumes donc) on le pouvoir de mettre en joie. Acidulé, frais, pas compliqué : voilà ce que c’est, avec de la mandarine, du cyprès et du citron au menu. Lisible et généreux. Ah et oui, ça ne tient pas, car aucune (ou presque) senteur hespéridée ne tient, c’est comme ça. C’est un bonheur fugace. Il y a des gens pour s’en plaindre dans les avis laissés sur le site de la marque et ça m’a assez interloquée. Du style « je suis déçue, ça ne tient pas ». Un peu comme si on disait à propos d’un pull sans manches, je suis très énervée, car avec ce pull, j’ai froid aux bras… Elle coûte 25 € (le prix de départ est bien plus élevé mais ils ont un système de réducs très alambiqué chez Yves Rocher - où aucun prix n’est jamais « normal »).

Sérum Hydra Perfecteur, L’Or Végétal, Melvita

Il ne se passe pas grand-chose en beauté du côté des produits bio… A tel point que j’ai failli passer à côté des nouveautés Melvita, qui pourtant, sont vraiment bien. En fait, on oublie que c’est bio tant les textures sont travaillées pour ressembler à des textures classiques. Ce sont des soins pour le corps à l’odeur herbacée, originale mais assez discrète au final. J’ai testé la crème, bien fondante et émolliente, de quoi ravir les peaux en manque de confort. Et j’ai aussi beaucoup aimé le Sérum, facile à appliquer et vite étalé sans laisser de traces grasses. Un genre de vinaigrette biphasée qui promet d’hydrater et d’éliminer les aspérités grâce à une formule à base d’acides de fruits. C’est typiquement le genre de produit qu’on peut utiliser en alternance avec un lait corporel classique, moins fastidieux à utiliser et qui hydrate en quelques secondes. Le geste est rapide, parfait pour les matins pressés.  Il coûte 29,90 €

ça existe les crèmes de nuit pas grasses ?

Il y a longtemps, les crèmes de nuit étaient souvent des formules bien riches, et perso, je les ai souvent évitées. C’était bien pour les peaux ultra-sèches. La plupart du temps je me contentais d’un sérum sauf en plein hiver où j’appréciais une texture un peu moelleuse. Mais, il existe désormais des formules à la fois réconfortantes et peu grasses. Mon dernier crush, c’est celle-ci, la Pommade de nuit de Poméol, qui a une texture incroyable. C’est un baume épais ultra fondant à l’application et mat une fois appliqué. Un rêve. Au menu de sa composition : un polyphénol extrait de la pomme (d’où le nom de la marque…) qui stoppe les radicaux libres et donc l’oxydation des cellules mais aussi de l’acide hyaluronique et du rétinol dans une formule à 97 % d’origine naturelle. Elle sent la pomme, c’est frais et discret et coûte 39,90 €

Airlight Pro, L’Oréal Professionnel

Grosse bataille commerciale sur le marché des appareils coiffants en vue ! Avec l’arrivée de L’Oréal Professionnel sur le marché qui attaque clairement le monopole de Dyson sur le sèche-cheveux luxueux. Donc voilà la bête : présenté au CES de Las Vegas, là où on dévoile les dernières innovations technologiques. Développé en collaboration avec Zuwi, une start-up de high tech, il utilise la lumière infrarouge pour sécher afin de reproduire l’évaporation de l’eau à la surface du cuir chevelu. Maintenant du point de vue pratique, en commençant par les défauts : il ressemble quand même un peu à un Dyson, assez léger, je n’ai pas vérifié leurs poids respectifs, mais grosso modo c’est presque pareil. Les accessoires sont super aimantés mais ils sont chauds à l’utilisation. Il faut s’armer de bonnes lunettes pour lire ce qui défile sur le minuscule écran de réglage. Et il faut aussi avoir un peu de patience pour comprendre comment il marche au début alors qu’on s’attend à un truc complètement intuitif (ou alors je suis neuneu, c’est possible aussi !). En positif et même super positif, il sèche les cheveux à une vitesse de dingo et sans les abîmer. Douceur absolue de la fibre. Son prix ? 449 €. Oui, il y a clairement deux mondes qui coexistent, (même au royaume des sèche-cheveux !) : les sèche-cheveux à 39,90 € dont il vaut mieux essayer de se passer en séchant ses cheveux à l’air libre si possible pour les préserver et les autres, méga-chers et high-tech.