La brume… le parfum qui ne dit pas son nom ?

Ce n’est plus une vague, c’est un tsunami de brumes qui débarque dans toutes les marques. Alors, la plupart courent derrière le succès de Sol de Janeiro qui vend ses brumes à des millions d’exemplaires. Pourquoi ? Je ne sais vraiment pas, c’est tellement sucré que je suis au bord de l’écœurement quand j’en sens une. Bien sûr je ne suis pas dans la cible (ma filleule de 15 ans oui…), mais est-ce que ce n’est pas aussi tout simplement parce que le parfum n’est plus du tout abordable ? Ce qui explique aussi sans doute le succès des parfums Adopt, vendus en grandes surfaces à des prix planchers ? Donc, toutes les marques ou presque sortent des brumes, ça permet de vendre beaucoup et moins cher, sans déprécier le produit d’origine, sa majesté le parfum, qui garde toute sa noblesse… Un joli coup marketing car sur le fond, la brume est une eau de toilette (à savoir du parfum dans de l’alcool). Souvent moins dosée bien sûr que la vraie eau de toilette, mais si on s’asperge (et c’est prévu pour), c’est exactement la même chose au bout du compte pour l’effet olfactif ressenti. Car pendant ce temps-là, on a de plus en plus de mal à trouver un parfum de marque réputée en dessous de 150 euros. Et ne parlons pas du parfum de niche qui s’envole souvent vers les 250 euros. 

Kosas, Kezaco ?

C’est une marque de maquillage « clean » qui existe depuis 10 ans, arrive tout droit des US et débarque chez Sepho (va falloir se dépêcher parce que les prix vont monter très très vite !!!). Elle est en vente de façon plus confidentielle sur des sites de cosmétiques clean (mon corner b) par exemple. Alors, « clean » pour les US, je me méfie, souvent cela veut juste dire que les produits correspondent aux normes Européennes (oui je sais je suis très médisante). Mais là, pour une fois, on est vraiment sur du clean, voici les ingrédients qu’on ne trouve pas dans les compos : pas de silicones, pas d’huiles minérales, pas de SMS, pas de PPG, pas de talc, pas de phtalates, pas de parfum synthétique… Alors, j’ai testé le concealer que j’ai trouvé trop couvrant à mon goût et un peu difficile à étaler, mais je reconnais que pour un produit sans silicones, il est vraiment pas mal et dispo en 35 nuances ! Et j’ai adoré la poudre « cake » translucide (34 € et 10 nuances) compacte mais parfaitement floutante sans ternir le teint ni dessécher, le blush, super joli (27 € et 8 nuances) et surtout le Wet Stick (23 € et 10 teintes), un baume à lèvres coloré carrément génial. Il hydrate vraiment et le rendu est hyper joli, tout ça avec une senteur agréable et discrète, pas en mode caramel comme tout ce qui sort en ce moment. Bon, le truc étrange c’est que le produit contient de la cire microcristalline, un sous-produit pétrolier pas si clean que ça mais utilisée dans l’alimentation aussi. Et il y en a très peu, moi je ne suis pas forcément contre mais pour certaines ce sera un frein… J’aime aussi beaucoup les packs très colorés. Ah et je vous conseille la page en français, je pense que c’est Google trad, un festival ! Le baume à lèvres Wet Stick devient « Bâton Humide » ! MDR et carrément moins vendeur… 

Huile Prodigieuse Roll On, Nuxe

Oh la bonne idée ! Toutes les (très nombreuses) fans de l’Huile Prodigieuse vont adorer ce nouveau format ! En roll on, c’est juste génial (version pailletée ou normale) car on a pile la dose exacte sur la peau sans que ça dégouline partout. Moi, c’est souvent mon principal frein à l’utilisation d’une huile, quand je n’en mets pas trop sur la peau, c’est le long du flacon qu’il y en a, c’est sans fin…Et pas de souci pour partir en vacances avec, le flacon fait 60 ml. Il coûte 35,90 €

Les crayons Eye Stylus Shadow, Ilia

Essayés et adoptés ! La saga des crayons pour les yeux continue avec cette collection signée Ilia. Les teintes sont douces, on n’est pas dans des coloris vifs et il y a du mat comme du brillant. Tout ça est facile à appliquer et facile à glisser dans une trousse de maquillage. La nuance « Flax » est devenue ma préférée, c’est un taupe mat qui tient vraiment toute la journée, à la différence d’une ombre poudre. « Faun », le coloris plus clair sur la photo est pas mal non plus… Un point important, je trouve que la matière ne migre pas du tout dans le pli de la paupière, c’est crucial pour moi ! Il coûte 38 €

Infusion de Rhubarbe, Prada

Du musc, des agrumes, une note acidulée, et hop me voilà en pleine love story avec cette nouvelle eau de Prada. Evidemment ça me parle d’été, de légèreté et c’est pour ça que j’ai craqué. C’est fruité sans être sucré (un exploit…), presque croquant et ça convient aux hommes comme aux femmes. Le flacon est beau et il est venu rejoindre mes adorées Infusion de Gingembre et sa copine Infusion d’Iris. Comme d’habitude, c’est assez cher, entre 115 € et 150 € (mais à 199 € si on l’achète dans le premier magasin venu ! Mais le flacon fait 100 ml, ça fait un paquet de pschitt !

Lotion corps facteurs naturels d’hydratation, The Ordinary

L’hydratation sur le corps, pour moi c’est tous les jours, hiver comme été. Et tout comme j’adore les textures hydratantes liquides pour le visage, je suis prête pour ce type de texture aussi sur le corps. Vœu exaucé avec The Ordinary, jamais en reste pour proposer des formules disruptives. Ce n’est pas liquide comme de l’eau, mais rien à voir avec les laits hydratants habituels. Verdict : carrément bien ! Ça hydrate comme il faut et l’absorption est immédiate sans coller, habillage illico garanti. Dans la formule, on trouve des facteurs naturels d’hydratation (en gros des ingrédients qui miment le film hydrolipidique à la surface de la peau) et de l’inuline, un prébiotique qui protège le microbiome. Tout ça sans parfum et pour 18 euros avec un flacon pompe hyper pratique au quotidien.

Rions un peu (on n’a pas si souvent l’occasion…)

Donc, ci-dessous, les conseils d’utilisation d’un shampooing vendu fort cher. Là, tu te dis, il doit y avoir un mode d’emploi hyper pointu. Mais en fait, on t’explique comment faire un shampooing, sûrement qu’avant d’acheter ce produit, tu ignorais tout du shampooing… Merveilleux, non ?

 

CONSEILS D'UTILISATION

Pour maximiser les effets des ingrédients naturels du SHAMPOING et transformer ce soin capillaire en une expérience sensorielle unique, Madame d’Alexis vous invite à découvrir le rituel de lavage qui laisse votre chevelure saine, revigorée, souple et brillante :

- Brossez doucement vos cheveux pour démêler les mèches et éliminer les impuretés et ainsi préparer vos cheveux à recevoir les actifs du Shampoing.
- Mouillez vos cheveux à l’eau tiède pour ouvrir les cuticules et favoriser l’absorption des nutriments.
- Versez une belle noisette de Shampooing dans la paume de votre main
- Appliquez Le Shampooing sur votre cuir chevelu, en utilisant le bout de vos doigts pour masser doucement en mouvements circulaires.
- Rincez rapidement.
- Pour optimiser le soin, effectuez une seconde application du Shampoing et laissez-le poser quelques minutes avant de le rincer abondamment.

C’est quoi la Glass Skin ?

Encore une tendance à la noix ? Ben oui, il y a un peu de ça… En gros, là où dans les années 80, on noyait sa peau sous une couche de produits à base de talc pour matifier le plus possible, maintenant, on se fait une peau la plus brillante et transparente « glass » possible. Elle doit être comme humidifiée et fraîche. Comme souvent, c’est une tendance qui vient de Corée mais, attention, car pour ça, il faut la polir et la rendre très très lisse. Ce qui signifie, un nettoyage poussé, une exfoliation hyper fréquente et des produits à base d’acides de fruits (acide glycolique ou autre) pour éliminer la plus petite cellule morte qui traîne. Un traitement de choc qui convient bien aux peaux grasses, mixtes et surtout résistantes. Mais pour les peaux sensibles c’est la cata garantie. Parce que ces peaux ont déjà une barrière cutanée très fragile et ce type de traitement la met à rude épreuve. Même si on l’inonde ensuite de sérum à base d’acide hyaluronique ou de crème hydratante. 

Skin Illusion crème teintée, Clarins

Le retour de la crème teintée ? On dirait…Typiquement le produit qui était tombé en désuétude ces dernières années, chassé par les BB Crèmes, souvent plus pâteuses et très siliconées. Alors, en gros une crème teintée, c’est quoi ? Même s’il n’y a pas de définition exacte pour l’appellation, car tout dépend des choix des marques : c’est moins couvrant qu’un fond de teint car il y a moins de pigments dedans et ça sert à avoir bonne mine (là où le fond de teint sert principalement à unifier). C’est surtout mieux que le fond de teint pour les peaux matures car ça ne marque pas les ridules. L’effet est celui d’une peau nue en pleine forme ! Au besoin, on peut toujours camoufler les imperfections avec un correcteur sur les zones qui en ont besoin (après application de la crème donc, et en tapotant). Ça remplace aisément une crème de jour et ensuite, on poudre ou pas selon les brillances (ou juste le nez). Les formules les plus récentes, comme celle de Clarins en photo, sont vraiment très souples et super agréables, avec un SPF 25, ça ne gâche rien à l’approche de l’été. Mais uniquement pour éviter l’exposition indirecte, hors de question de se mettre en plein soleil avec seulement un SPF 25 sur le visage. Et histoire de perdre définitivement les consommatrices, il y a aussi les gel-crèmes teintés ! Mais c’est plus ou moins la même histoire, à savoir de l’hydratant avec un peu de pigments et qui donne un résultat naturel. Celle de Clarins existe en 10 teintes (quand même !) et coûte 44 €. 

Nivéa ou Yves Rocher ?

Ce n’est pas parce que les produits sont à des prix similaires qu’ils se valent… Nivéa est très peu cher mais Yves Rocher avec ses promos non-stop et ses grands formats est assez compétitif aussi. Et c’est la question d’une copine qui me fait réagir, elle achète l’une ou l’autre de ces marques sans savoir s’il y a réellement une différence. Pourtant, il y en a une et cela se voit sur la compo des produits. Nivéa est sur des compositions qui ne sont pas tout à fait au goût du jour, selon moi. Beaucoup trop d’huiles minérales à mon goût dans les laits pour le corps. Alors, certes, les huiles minérales sont inertes et peuvent faciliter la vie des peaux très sèches mais on a bien d’autres alternatives naturelles aujourd’hui. Et quand les laits ne sont pas à base d’huiles minérales, ils sont alcoolisés « pour pénétrer plus vite » ce qui fait qu’au bout de quelques semaines d’utilisation, on a la peau encore plus sèche que si l’on ne se mettait rien du tout dessus. Un travers qu’on retrouve dans pas mal de marques pour permettre à la formule de se conserver mais définitivement pour moi, c’est problématique. Alors, les produits Yves Rocher ne sont pas tous super clean mais beaucoup plus que d’autres marques dans la même catégorie de prix.

Terracotta Light, écaille Guerlain

Bon, ben voilà, leur look écaille et couleur m’a fait craquer. Rien de plus à ajouter, c’est une édition limitée à qui je prédis beaucoup de succès mais je n’ai aucun mérite ! La formule est toujours à 96 % naturelle et il y a trois teintes très subtiles : clair doré, moyen rosé et moyen doré. Le boîtier est plat, super facile à glisser dans une trousse, rechargeable et le résultat est juste parfait : ni trop orange ni trop rosé, c’est très équilibré et ça fait un teint de rêve. Tout ça pour 60 €.

Déodorant Intime pour le corps, Kiehl’s

Il s’en passe des trucs sur le déodorant naturel en ce moment, après celui de Yodi en poudre (un peu galère à appliquer mais efficace). Tout le monde cherche la bonne formule sur un marché où les consommateurs sont terrorisés à l’idée d’utiliser un déo à base d’aluminium (alors que bon, vu les tonnes de produits toxiques qui traînent dans les aliments, le déo à l’alu est une souris à côté de la montagne !). Et puis il y a cette autre demande, liée, de déodorants pour les parties intimes. Là, j’avoue je n’avais pas vu venir le truc. Ça ne me m’avait jamais effleurée qu’on puisse vouloir se mettre un déo là. Mais bon, il faut croire que la chasse aux odeurs passe aussi par là. Donc, le petit nouveau de Kielhl’s sert à ça aussi puisqu’il fait tout : aisselles, poitrine, fesses etc. C’est un genre de pâte qui s’étale bien et sèche aussitôt pour faire comme une poudre. Verdict : hyper efficace pour moi, même après une séance de sport intensive. Il ne contient pas d’alu évidemment ni de talc mais un mélange d’acides doux qui neutralisent les odeurs, de ferment genre probiotique (ce que tout le monde met dans les déos maintenant) et d’amidon de maïs (oui de la maïzena !) pour absorber l’humidité. Il coûte 39 € mais dure très longtemps.

Les souvenirs d’enfance des parfumeurs

Plusieurs fois, j’ai dit ici tout le mal que je pensais des entrepreneurs qui lançaient des marques de produits cosmétiques parce qu’ils ne trouvaient pas les produits qui correspondaient à leurs peaux (tssss ils ont pas bien cherché…). Mais ces temps-ci je change de tête de turc et je suis totalement saoulée par les parfumeurs qui servent un argumentaire d’après leurs souvenirs d’enfance pour vendre un parfum. Alors, attention, je ne dis pas qu’on n’a pas le droit de créer un parfum à partir de ses souvenirs d’enfance, au contraire. C’est normal et l’inspiration vient toujours de quelque part. Non, ce que je trouve saoulant, c’est qu’on me vende ça comme un truc extraordinaire. Autant je peux comprendre que les souvenirs d’enfance de Brad Pitt ou Jennifer Aniston intéressent les fans toujours prêts à dévorer leurs idoles, autant les souvenirs d’enfance de Mr Duschmoll, parfumeur à Grasse (ou pire : les souvenirs d'enfance du proprio de la marque que personne ne connaît), qui se souvient de la merveilleuse odeur de la tarte au citron de sa mère, (oh ben tiens il a fait un parfum au citron) tout le monde s’en fout. Surtout que rien, mais alors rien n’est original, qu’on se le dise. Et l’odeur de vieux cartable ou du parfum cheap de la prof de musique ne sont pas très vendeurs… Voilà, c’est vraiment le post d’une vieille aigrie, sachant que moi-même j’ai beaucoup mais vraiment beaucoup écrit sur mes souvenirs d’enfance (mais comme je n’ai pas vendu assez de livres, ça m’a rendue méchante, ah ah ah)

Lash Idole Flutter Extension, Lancôme

Je vous l’annonce, sur la planète « mode-beauté » les cils super volumineux c’est FI-NI ! Désormais, la mode est aux cils très allongés et bien séparés. Je sens que je vous perds car vous ne saviez pas qu’il y avait une mode pour les cils ! Bref… avec ce nouveau mascara Lancôme (qui est super leader sur la question), on les aura bien longs mais pas de paquets du tout. Et quand on voit la brosse, on comprend mieux : elle est ultra-fine, c’est assez surprenant. Le genre qui fait un peu peur mais finalement plutôt facile à utiliser. Des picots et pas des poils mais des picots doux, j’ai réussi à ne pas me mettre la brosse dans l’oeil ! Il est facile aussi à démaquiller, ouf ! Il coûte 29 euros.

PFAS et cosmétiques…

Alors évidemment, comme de bien entendu, qu’est-ce qu’on choisit de montrer quand on parle du problème des PFAS ? une veille poêle en téflon toute éraflée ? Ben, non ! Un rouge à lèvres bien sûr ! Et hop, haro sur la futilité, la cosmétique, vieille rengaine qui me ferait rire si ça ne me faisait pas pleurer (car ils sont bien plus problématiques dans ce qu’on ingère). Alors, un point s’impose. Oui, il y a des PFAS dans certains cosmétiques mais pas dans tous, loin de là. Déjà, il n’y en a pas dans les cosmétiques bio. C’est simple, pas la peine de chercher midi à quatorze heures ni de scanner son Yuka ou le reste. Et les choses bougent, il n’y en a quasiment plus dans les produits fabriqués et vendus par L’Oréal qui s’y est engagé il y a déjà pas mal d’années (depuis 2018 et 99 % de leurs produits n’en contiennent plus). Il y a un souci aussi sur les listes d’ingrédients des produits pas toujours mises à jour sur les sites qui les vendent, on trouve donc encore des produits avec des PFAS en rayon mais ça devrait se raréfier. Mais il faut aussi savoir ce qu’on veut du côté des consommatrices, si on ne trouve pas de mascara waterproof en bio c’est justement parce que c’est quasi impossible à formuler (pour l’instant) sans PFAS, il n’est donc pas interdit de se poser les bonnes questions. Ça vous choque ? Désolée. Mais c’est comme si on s’étonnait de retrouver des pesticides dans les carottes qui ne sont pas bio, le bio ce n’est pas juste une étiquette, c’est un engagement pour la santé des individus comme de la planète (et non ce n’est pas plus cher, surtout quand il s’agit de cosmétiques). Enfin, un petit avertissement, les colis qui arrivent de Chine ou en tout cas hors UE par centaines de millions ne peuvent pas être tous contrôlés par les services des douanes. Il y a souvent des cosmétiques dont les formules ne correspondent pas du tout à la législation européenne. Des PFAS mais pas que. On en entend peu parler et c’est franchement dommage…

La Bonne Brosse, oui ou non ?

Sur le papier j’aurais dit non. En mode « non mais ça va pas de mettre ce prix-là (de 90 € à 140 €) dans une brosse à cheveux alors qu’il y en a tant sur le marché moins chères, même en sanglier ? ». Et puis, finalement oui car j’ai regardé plus attentivement les produits et interrogé les fondatrices qui ont réussi à me convaincre. La qualité d’abord, optimale, avec des brosses faites par la dernière usine de brosses dans l’Oise (d’où le prix bien sûr, c’est moins cher quand c’est fabriqué en Chine), mais à ce prix-là, on a un objet fait pour durer une vie. J’ai reçu il y a 20 ans en cadeau une brosse à cheveux en sanglier de chez Carita et je m’en sers tous les jours, elle est absolument impec. Mais revenons à LBB, Les manches colorés sont en acétate de cellulose, la matière des lunettes (non issue de la pétrochimie). Le choix des brosses est aussi super attirant : 4 têtes différentes, 10 couleurs. Enfin, un aspect très important : la "désirabilité" du produit. Personne n’avait proposé d’aussi jolies couleurs de brosses à cheveux. Je sais c’est tout bête mais c’est ce qui fait la différence entre un marketing réussi et pas de marketing du tout. Bon, le site de la marque survend le concept en arguant du fait qu’avec une bonne brosse on peut ensuite se passer de 50 % de soins capillaires. Je n’irai pas jusque-là, mais un bon brossage c’est important. Et si vous vous demandez pourquoi le sanglier est mieux que le plastique, c’est parce qu’il fait briller la fibre sans électricité statique. Il peut aussi être mélangé à du nylon selon la nature des cheveux.

Aroma-zone, tu en penses quoi ?

Principalement du bien… Même si je ne suis pas fan des cosmétiques faits maison, ce qui était le fer de lance d’Aroma-Zone à l’origine. Pour les crèmes visage et corps, je trouve toujours dommage de se passer de la patte du formulateur. D’ailleurs, pour moi, une crème d’une marque n’est pas équivalente à une autre, même avec des ingrédients identiques. En revanche, un gel douche, ça peut être rigolo et pas très risqué de le faire soi-même. Mais, depuis quelques années, AZ développe aussi sa propre gamme de produits et ils sont vraiment bien. Pas tous bio mais la plupart, et les formules sont super bien pensées pour le prix riquiqui. Donc c’est un go !

Le vernis durcisseur, Kure Bazar

Mon vernis parfait pour les mains, c’est lui. Un rose nude car je n’ai pas la patience de porter un vernis coloré sur les mains : trop de boulot, trop de vaisselle, trop de cuisine ! Un look clean, je n’en demande pas plus et il vient au secours des ongles cassants. Les miens ne le sont pas trop mais avec lui, ils ont quand même gagné en résistance. Il contient du silicium, de la kératine et du calcium ainsi que des acides de fruits. Evidemment pas de dérivés de formol ou autre cochonnerie, la marque est connue pour son engagement sur la question. Le rendu est nickel, à peine rosé comme il faut. J’en passe deux couches, en couche ultra fine car sinon ça fait des traces -comme avec tous les vernis pâles- et avec une couche de top coat, il tient quasiment deux semaines. Il coûte 24 €, existe en 3 nuances, transparent, rose nude (celui qui est en photo) et beige nude et est made in France.

Quelle est la différence entre un sérum de teint et un fond de teint ?

Pas grand-chose à vrai dire, c’est surtout une question de mots davantage que de formule. D’abord, ça rassure toutes celles (très très nombreuses) qui ont peur du fond de teint. Le sérum, ça fait moins plâtre rien qu’à l’évocation. On a la sensation d’un truc tout léger. Dans les faits, c’est souvent une formule un peu plus liquide, un peu moins pigmentée (donc moins couvrante bien sûr) comme le Typology sur la photo. Mais, comme rien n’est simple (décidément !) il y a aussi sur le marché des formules épaisses et crémeuses façon baumes, peu pigmentées, qui sont super confortables et font le teint tout léger. Conclusion, ce n’est pas nécessairement la texture qui détermine le résultat mais plutôt la quantité de pigments et la façon de les travailler. Voilà, vous en savez encore moins après qu’avant de lire ce post !

Chacun y va de son matelassage…

On avait déjà vu ces poudriers ultra-luxe chez Dior pour les cushion, mais là, ils sont partout et commencent à faire des petits dans d’autres marques comme Yves Saint Laurent et ses mini blushs. Très mignons et à la couleur du blush (plus ou moins) à l’intérieur. Comme c’est une poudre, c’est très modulable et facile à appliquer à l’aide d’un pinceau pas trop ferme -sinon ça en met trop. Chez Dior, c’est une poudre bronzante extra-plate dispo en 8 nuances lumineuses ou mates. Avec des teintes assez pâles, parfaites pour celles qui n’ont pas compris que la poudre bronzante ne se mettait pas partout, mais juste sur les reliefs ! Au moins là, pas de risque de se retrouver orange si on choisit une nuance claire. Dior Forever Nude Bronze, 56 € et Make My Blush, YSL, 11 nuances, 50 €. Et oui, vous l'aurez compris, là on est bien d'accord qu'on paye surtout l'emballage canon... 

L'IA par ci, l'IA par là...

Et on continue dans le registre « rions un peu… » avec Perfect Corp, société qui élabore des applis qui font matcher IA avec cosmétiques et maquillage. Jusqu’à présent, tout était assez bien pensé et conçu mais là, c’est la grosse rigolade ! Jugez plutôt comment l’IA va nous prédire d’après photo si nos cheveux sont susceptibles d’avoir des frisottis ou non. Attention, suspense : la fille aux cheveux lisses n’a pas de frisottis et celles aux cheveux ondulés ou bouclés ont des frisottis ! Quel scoop ! Quel besoin d’une IA pour savoir si on a des frisottis ou non ? Bientôt l’IA nous dira si on a les yeux bleus, verts ou marrons…

Le genre d’info qui fait bondir…

J’apprends par un post sur LinkedIn (et là je souhaite pour une fois que ce soit une fake news) qu’un certain Didier R (je n’écris pas son nom en entier pour éviter un référencement) connu pour son traitement miracle du COVID à Marseille et désormais interdit d’exercer la médecine… serait en train de lancer une start-up de cosmétiques anti-âge. Voilà. Il y a tellement d’argent à gagner en vendant des cosmétiques que le secteur attire depuis longtemps les escrocs et les charlatans. La liste était déjà longue. Décrédibilisation puissance 100.

Air Wash, K18

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, c’est LE shampooing sec qui ravira toutes celles qui ont les cheveux vraiment gras et pas du tout le temps de les laver. C’est du lourd. A savoir, un produit très alcoolisé à base de silice, qui est liquide mais sèche en quelques secondes. Sans aérosol, il faut bien le secouer et il est assez compliqué à doser la première fois car on ne voit pas là où on en met. C’est transparent à la vaporisation mais blanc ensuite. Moi bien sûr, j’en ai mis trop donc j’avais les cheveux ultra-secs et un peu lourds, mais propres, incontestablement ! L’odeur est parfaite à mon avis, pas trop présente mais assez pour masquer l’odeur de cheveux sales (je vous avais dit que c’était une formule costaude). Bref, un vrai produit SOS pour cas désespérés mais un prix hyper cher, 52 €.

Baume à lèvres relipidant, Typology

Depuis quelques saisons, pour ma plus grande joie, le baume est sorti de son rayon « utilitaire/pharmacie » pour passer au statut d’objet désirable. Ce qui induit des marques chics, des emballages raffinés et des formules bien travaillées (et des prix élevés aussi, ça c’est moins fun). Celui-ci coche toutes ces cases. La marque fait son beurre sur le « clean » donc il l’est : évidemment pas d’huiles minérales, mais des céramides, de l’acide hyaluronique et de l’huile de camélia. Pas de parfum car aucun produit n’est parfumé chez Typology. A ce sujet, c’est assez clivant le parfum des baumes et rouges à lèvres, moi ça me dérange carrément d’avoir en bouche toute la journée une senteur de violette ou de rose (si encore on était sûr que ça masque la mauvaise haleine…). Le tube tout en angles est assez encombrant mais très réussi niveau look et aimanté, donc pratique. Et rechargeable, ça c’est top. Heureusement d’ailleurs car il coûte quasi 30 € (et 19,50 € la recharge, pas donné non plus hein…). Il existe en 3 couleurs, un rose poudré qui rehausse sans tapage, un rose boisé aux tons chauds (mais que je trouve un chouia trop brique) et un prune tirant sur le violet super joli sur les peaux mates.

Le marron… pas chaud

J’adore l’ombre marron bien mate sur les paupières, enfin plutôt bistre ou taupe, juste de quoi faire ressortir l’iris. Et il est super difficile de trouver la bonne nuance. Parce qu’il y a marron, et marron, ça peut virer à l'obsession pour moi ! Là, je sais que je vais en perdre certaines en route, tant pis… La plupart des marrons sont des marrons chauds, c’est à dire avec une pointe de rouge dans leur teinte. Et perso ça ne me convient pas car j’ai les yeux bleu-gris. Ce qu’il me faut, ce sont des nuances de marron froides qui tirent plus vers le cendré que vers le doré. Démonstration avec cette palette signée Makeup By Mario qui aligne des marrons froids absolument parfaits car on peut les associer, les dégrader etc. Il y a même un blanc cassé pour l’angle interne de l’oeil. En revanche, les marrons chauds sont parfaits pour les yeux verts ou noisette. (et Mario en propose une aussi bien sûr). Elle coûte 55 €. Master Mattes Eye Shadow Palette The Neutrals (chez Sepho). Au passage, je radote sûrement mais les nuances beige et crème sont aussi idéales pour unifier la paupière des peaux claires (qui sont souvent un peu trop roses, quand ce n’est pas rouge !)

Doux Rêves, 100Bon

Énorme crush pour cette senteur destinée à bien s’endormir. Ses notes sont certes apaisantes et ne vont pas vous coller un mal de tête, mais perso, je trouve son odeur tellement géniale que je la vaporise non stop dès le matin (et je ne dors pas toute la journée !). Elle convient aussi bien à parfumer l’atmosphère que soi. Au menu : petitgrain, néroli et santal mais si on y regarde de plus près, il n’y a pas que ça. On y trouve d’autres huiles essentielles et c’est ce qui fait tout l’intérêt de la compo. C’est bien plus subtil, peut-être est-ce dû à la présence de coriandre et de citron ? En tout cas, c’est à 99 % naturel et ça ne coûte pas un bras… 20,30 €

L’intime : une expo fabuleuse

Je sors à peine de l’expo « L’intime, de la chambre aux réseaux sociaux » au Musée des Arts Décoratifs à Paris et j’en suis encore tout éblouie. C’est un enchantement et un puits de réflexion pour voir où se place l’intime selon les époques et les cultures. On y parle hygiène, beauté, toilette, pudeur mais aussi design, journaux intimes, instagram et plein d’autres choses encore. Et je crois d’ailleurs que je vais y retourner pour revoir certains passages…

La beauté est-elle une corvée?

Je ramasse les copies dans 3 heures… C’est un sujet sur lequel je m’interroge régulièrement, souvent à la suite de réflexions de copines. Qui voient les gestes de beauté comme une corvée et aussi, ce n’est jamais très loin, comme une injonction. avec des phrases comme « depuis que j’ai arrêté de me maquiller, je me sens tellement libre ». J’en déduis que le maquillage était vécu par cette personne comme une aliénation. Evidemment, c’est totalement à l’opposé de ce que je ressens. Pour moi, c’est une joie, une fantaisie, de la légèreté et je ne me sens pas « obligée » de m’apprêter. Cela me fait plaisir et c’est une faveur que je m’accorde, un truc entre moi et moi. Alors, ok, c’est aussi mon boulot mais c’est pareil -pour moi- du côté des fringues. Le fait est que je n’ai pas envie d’être sapée en Decathlon tous les jours. Pourtant, je ne sacrifie rien ou presque au confort et même j’apprécie le vêtement façon uniforme : un jean (mais pas n’importe lequel), un pull (d’une belle matière), des boots (en cuir). Tout ça 8 mois sur 12 à Paris. De la couleur, de la douceur, des envies, c’est peut-être un peu aussi ce qui fait le sel de la vie ? 

Le SPF au quotidien : du pour et du contre…

Comme souvent en matière de beauté (de tout en fait, hein…) le mieux est l’ennemi du bien. Il y a en ce moment une bagarre sur les réseaux sociaux entre, d’une part, les influenceuses et certains dermatos qui préconisent un SPF tous les jours tout le temps et, d’autre part, des biologistes qui disent que ça ne sert à rien. De mon côté, ma religion est faite mais je ne prétends pas détenir la vérité, il y a juste une question de bon sens. Donc, j’applique un SPF 50 sur ma peau tous les jours entre mai et septembre, en gros quand il fait beau (et je regarde sur mon tel l’indice UV, il y a des jours en été où ce n'est pas nécessaire). Et je module aussi l’application selon là où je suis : Paris ou Marseille, ce n’est pas tout à fait pareil. Mais tout cela s’inscrit dans ma routine perso, c’est-à-dire que je sors surtout le matin pour marcher. Et j’ai bien conscience que le SPF 50 de ma crème ne me protège pas pour la journée. Car surtout, je ne m’expose jamais intentionnellement. Si je suis exposée, c’est tout à fait accidentel. Par ailleurs, pourquoi je n’applique pas de SPF à d’autres moments dans l’année (sauf exception genre balade au grand soleil en hiver) ? Parce que ce sont potentiellement des substances nocives (potentiels perturbateurs endocriniens) donc quand on peut s’en passer c’est mieux. Et quand on voit l’ensoleillement de Paris en novembre (moins de 10 heures dans les deux premières semaines !) on peut vraiment faire l’impasse. Et je ne suis évidemment pas fan des formules minérales qui laissent le visage tout blanc, c’est totalement contre-productif pour moi de faire comme si ces formules étaient ok pour une application quotidienne. C’est rarement le cas (sauf si c’est teinté). Si je vivais dans le sud et passais beaucoup de temps dehors, ce serait SPF 50 tous les jours car ma peau est claire et j’ai eu beaucoup de coups de soleil dans l’enfance. Je suis dans une catégorie à risque pour les mélanomes. Et ce risque est réel, documenté et étayé. En l’état actuel des connaissances, on ne sait pas si le risque des perturbateurs endocriniens est supérieur à celui-ci ou pas ; en gros quel est le plus gros risque pour la santé. Pour l’instant c’est celui des cancers de la peau qui est évident. 

Easy Blur, Huda

Si vous habitez Paris et que vous prenez le métro, vous avez sans doute vu le visage de Huda en 4m X 3m. Qui fait une moitié de visage sans produit et l’autre avec. Le genre de pub bien agressive mais le jour où j’ai reçu le produit au bureau, j’ai bien sûr été tentée de l’essayer illico. Plutôt pas mal ! Un genre de fond de teint très crémeux mais hyper naturel au final, facile à étaler avec les doigts. Et qui ne marque pas les rides tout en offrant une bonne tenue. Je dirais qu’on est davantage sur une texture de CC Crème, c’est d’une couvrance moyenne mais ça unifie impeccablement et c’est ce qui est bien. Attention il ne faut pas en mettre beaucoup, il est un peu épais à l’étalement mais se travaille bien. Il coûte 38 €