la cosméto pour enfants…

Tout le petit monde de la beauté s’excite en ce moment sur le sujet des cosmétiques pour enfants. Tout ça parce qu’une influenceuse américaine a lancé une marque de soins de la peau pour enfants, masques, crèmes etc. Haro sur le baudet ! Ah ben oui, ces américains sont impossibles, ils passent leur temps à essayer de faire du business. On oublie au passage qu’il y a fort fort longtemps, on a lancé en France une eau de toilette pour les petits (chez Tartine et Chocolat je crois) et que ça n’a pas beaucoup plus de justification qu’un masque hydratant. Tout le monde hurle à la mort à propos de l’effet psychologiquement désastreux sur les cerveaux enfantins d’une injonction à la beauté. Oui, moi aussi bien sûr, ça me dérange qu’on balance comme message aux petites filles qu’il faut « s’occuper de sa peau » pour être jolie mais halte à l’hypocrisie. Les enfants sont des prescripteurs/consommateurs et on pourrait s’intéresser davantage aussi à ce qu’on met comme additifs dans leurs céréales… Bref, je rappelle aussi qu’en Europe il y a une législation rigoureuse et qu’on ne vend pas de produits d’hygiène pour enfants qui ne seraient pas sûrs pour leur peau. Charge aux parents de ne pas acheter n’importe quelle saloperie pas contrôlée sur internet. Le vrai problème urgent, ce n’est pas un masque hydratant pour petite fille. C’est quand ton gosse revient d’un goûter d’anniversaire avec une allergie d’enfer parce qu’on l’a maquillé en clown/princesse/chaton avec un kit de maquillage (fabriqué en Chine souvent) acheté sur un marché (sans traçabilité of course) et qui a échappé aux contrôles légaux. 

Le mascara tubing, le meilleur ami des yeux qui pleurent...

Testé et approuvé par grand vent en bord de mer ! Il paraît que c'est un souci de vieille les yeux qui pleurent dès qu'il fait froid ou venteux. Effectivement quand j'avais vingt ans ça ne m'arrivait pas. Maintenant c'est systématique alors même que mes yeux sont protégés par des lunettes, bref la joie. Et je suis loin d'être la seule dans ce cas, plein de copines s'en plaignent. Et c'est là que le choix du mascara devient crucial. Pour éviter le waterproof qui cartonne et se démaquille difficilement (et uniquement avec un produit gras), je vous conseille plutôt le tubing. C'est une formule qui résiste aux larmes et s'élimine a 38 degrés à l'eau chaude. Il n'y a pas plus pratique. Le produit gaine les cils en faisant des petits tubes. Le soir, on pose un coton imbibé d'eau chaude quelques secondes et on libère les cils de leurs petites gaines, en deux passages c'est fait. D’autres préconisent même de se passer de coton en massant délicatement les cils du bout des doigts (après il faut quand même se nettoyer les joues !). C’est même encore plus simple qu’un mascara classique. On en trouve beaucoup dans les marques américaines et asiatiques. Il faut ouvrir l'oeil ! (Joke !). Mais aussi de plus en plus, dans des marques françaises comme Le mascara Tubing Aime, proposé dans une teinte brun-noir absolument parfaite pour les yeux clairs, avec une compo clean et à 29 €.

Renewing Hand Cream, Odacité

Un soin pour les mains aussi performant (et cher) qu’un soin visage ? Certaines ne sont pas prêtes, d’autres oui. Et ça s’explique car les mains prennent vraiment cher niveau vieillissement. Les miennes en tout cas sont bien plus vieilles que mon visage car j’y ai fait moins attention. Elles ont des taches, sont toutes ridées et affreusement sèches. Je ne mets pas de crème assez souvent, pourtant j’en ai des wagons à disposition, disposées un peu partout chez moi pour ne pas avoir besoin de me déplacer pour les chercher (le comble de la flemme). Pas assez souvent de crème solaire non plus sur le dos des mains. Bref, une crème anti-âge mains avec du rétinol, des PHA (pour exfolier un peu) des peptides, de la niacinamide et de l’acide hyaluronique, je suis cliente ! Celle-ci a vraiment une texture hyper agréable, bien riche et émolliente mais vite absorbée. Son pot est super pratique : on appuie dessus et la crème sort. Elle coûte 39,20 € sur Oh My Cream. Sinon, pensez aussi à « terminer » votre application de soin de jour ou de nuit sur le dos des mains, c’est toujours plus profitable que sur les paumes !

Les masques LED

Oui, on a beau demander à la mannequin de mettre ses petites mimimes sous le menton en position de danseuse pour essayer de faire oublier le côté absolument ridicule du masque LED, rien n’y fait… Surtout que celui-ci est particulièrement gratiné. On dirait un peu un masque de singe, non ? Je me moque, mais je l’utilise évidemment car je suis aussi une Beauty Addict (et je crois aux résultats des LED). Vous dire lequel est le meilleur, c’est difficile, revenez me voir dans 20 ans ! En tout cas, au delà de l’efficacité, ce qui compte c’est le confort car si le truc n’est pas agréable à porter, on ne l’utilisera pas. Et il faut être prête à y consacrer 10 minutes 3 fois par semaine (sans l’oublier pendant 6 mois dans le tiroir des chaussettes). Seule l’assiduité paye.

Blepharoplasty bun et alopécie de traction…

Les deux choses dont vous ignorez peut-être tout, sont liées : l’alopécie de traction c’est le fait d’attacher ses cheveux tellement serrés qu’on finit par exercer une traction permanente et délétère sur la racine des cheveux. Il s’ensuit une alopécie c’est à dire que les cheveux, à force, ne repoussent plus. C’est ce qu’on voit souvent sur les femmes aux cheveux frisés ou crépus qui les tirent à l’excès. Et le blepharoplasty bun, c’est cette façon de se coiffer, hyper à la mode en ce moment, qui consiste à se lisser les cheveux à fond puis à les enserrer dans un bun (chignon rond en français hein). Le modèle du genre, c’est Adèle Exarchopoulos. Et les anglo-saxons appellent ça "blepharoplasty bun" en référence au fait que ça lifte grave les traits (évidemment, on tire la peau). Car la blépharoplastie, c’est l’opération de lifting des paupières. D’ailleurs, c’est un truc bien connu des maquilleurs et coiffeurs de cinéma qui tirent deux ou trois mèches (recouvertes ensuite) vers les tempes à l’aide de pinces plates. Effet lifting immédiat et sans passer par la case bistouri. Mais voilà, si vous adorez cette coiffure, sachez-le, c’est absolument dramatique pour les cheveux. Une fois de temps en temps, pourquoi pas, mais tous les jours, c'est risqué.

Pure Abondance, shampooing volumateur, Aveda

Les shampooings volumateurs, beaucoup de promesses, peu de résultats sauf de temps en temps, une petite formule au dessus du lot. Comme celle-ci signée Aveda, une marque qui utilise pas mal d’extraits de plantes (ici de la graine d’amarante) et se réclame « clean ». Le clean n’étant pas le même chez les uns et chez les autres, c’est, en gros, sans substances controversées mais pas bio pour autant. Et sans silicones of course. La gamme Pure Abondance existe depuis longtemps mais elle a été reformulée. Le shampooing est super agréable à utiliser, mousse correctement et laisse une sensation de fraîcheur et de légèreté que les cheveux plats adorent. Et moi j’ai adoré aussi. Idem pour la senteur fraîche : jasmin et menthe poivrée. Le spray volumateur de la même gamme est nickel, trois pschitts aux racines avant le séchage (pas plus !) et on a du corps. Perso, je n’utilise que la valeur d’une noisette d’après-shampooing sur les longueurs (pour une coupe à peu près au carré), en plus grande quantité ça plombe, et ciao le volume ! Il coûte 33 €

blanchir ses ongles…

Hier, j’ai gratouillé la terre et rempoté des plantes. J’en ai mis partout et je n’avais pas mis de gants #pasdouée , ce n’est pas le sujet mais je crois que je n’ai pas la main verte. Bref, j’avais les ongles noirs et le lavage avec brosse et savon n’était pas suffisant. Et je me suis souvenue que j’avais ces billes effervescentes blanchissantes de Vitry. J’ai fait tremper mes mains dans un bol avec deux billes, et, ô joie, ça a marché, j’avais des ongles bien blancs. Le produit bien utile donc. J’ai déjà essayé il y a longtemps avec du citron aussi mais c’était moins efficace. Leur prix est de 8 euros pour 20 billes.

The Water Cream, Tatcha

Encore une nouvelle marque ? Oui, encore. Et cette fois-ci c’est une marque japonaise (car le japon n’a pas dit son dernier mot concernant la beauté) qui s’appelle Tatcha. Vendue chez Sepho et assez chère quand même. Le produit le plus emblématique de la marque, c’est une poudre enzymatique moussante à base de riz, The Rice Polish, qui fait vraiment la peau super douce (bon comme toutes les poudres exfoliantes du marché !). Mais moi, le produit que j’ai le plus apprécié, c’est cette crème car sa texture est extraordinaire. Et je pèse mes mots. A l’application, on dirait vraiment de l’eau (d’où le nom of course), c’est un souffle de crème, on n’a vraiment l’impression de ne rien avoir sur la peau et pourtant, ça hydrate un max. Elle contient un chouia de AHA combinés à des acides aminés qui lisse les pores, elle est donc parfaite pour les peaux mixtes à normales, y compris matures. Ça fait une belle peau très vite. Bien vu aussi la petite encoche sur le couvercle pour y glisser la spatule (que personne n’utilise jamais, mais c’est un autre sujet). Elle coûte 80 €.

Le petit pinceau : indispensable !

Je ne sais pas si vous avez beaucoup de pinceaux de maquillage chez vous, moi j’en ai… Je ne les compte plus ! Mais, en réalité, il ne m’en faudrait pas plus de deux ou trois. En tout cas, il y en a deux dont je me sers tous les jours, ce sont les petits pinceaux pour le dessous de l’œil. Avec le premier, je travaille l’antiennes, et le pinceau est bien utile pour aller dans le coin interne de l’oeil là où il faut apporter un peu de lumière. Le deuxième me sert à déposer un voile de poudre sans en mettre trop (car c’est le risque et cela marque les ridules), chose impossible à faire avec un pinceau à poudre touffu conçu pour l’ensemble du visage. Il faut les prévoir de bonne qualité car la zone mérite un traitement extra-doux. En nylon (vegan diront donc certains…) mais on ne trouve quasiment plus de pinceaux en poils de chèvre. J’en ai retrouvé un récemment dans le fond de mon placard et ça paraît rêche, comparé au nylon. Pas besoin d’y mettre un prix exorbitant, chez Sepho il y en a entre 12 et 30 euros.

Correcteur de poches Instantané, Revitalift Laser, L’Oréal Paris

Bluffant ! Ce petit tube de gel promet de lisser les poches et les rides du contour de l’oeil en 15 minutes. Mais, bon, on a tellement l’habitude qu’on nous raconte n’importe quoi qu’il risque de passer inaperçu et de ne pas trouver son public. Alors que, croyez-moi, certaines vont être ravies. C’est quoi ? Un gel qui lifte la peau, avec un effet tenseur comme un genre de colle qu’on pose sur la zone du contour de l’oeil après le maquillage et qui fait effet au bout de 15 minutes. Il faut en mettre une fine couche qu’on tapote du bout du doigt sans frotter. Là où c’est un peu touchy, c’est qu’il faut tapoter pour ne pas dissoudre l’anti-cernes, mais sincèrement c’est pas si compliqué. Ensuite, on reste bien sage sans froncer les yeux -idéalement comme quand on pose un masque- pendant 15 minutes, le temps qu’il faut à la formule pour faire son effet et sécher. La sensation est un chouia bizarre, la peau est toute tendue mais j’ai vraiment vu l’effet sur les ridules et c’était impressionnant. Evidement le soir quand on se démaquille, zou, le carrosse redevient citrouille et les chevaux des souris : les rides et les poches réapparaissent. Les maquilleurs professionnels vont adorer et celles (et ceux ?) qui ont des poches vont apprécier aussi car c’est super difficile à masquer. Pas sûre que j’ai envie de l’utiliser tous les jours (faut prendre un peu son temps) mais pour une sortie, c’est l’effet waou qui fait envie aux 50 ans et plus (surtout et plus…). Si vous avez moins de 40 ans, passez votre chemin, ce n’est pas pour vous. Côté composition, on n’est pas sur du naturel, plein de silicones et autres, mais c’est, somme toute, assez logique. Le prix est de 20 euros.

Palette Sourai, Signature Color Eyes, Suqqu

Tellement belle que j’ose à peine la toucher ! Des ombres taupe et marron comme je les aime et même une ombre argentée/métallique qui m’a parue assez incongrue et puis finalement, un chouia dans le coin interne de l’oeil ou sur l’arcade sourcilière (pas trop hein!) ça le fait… La marque est japonaise et les textures très raffinées - comme il se doit pour une marque japonaise. D’ailleurs, en passant, le Japon revient lentement sur le devant de la scène beauté, éclipsé certes par la Corée mais pas moribond pour autant. La palette coûte dans les 65 euros et se vend au Bon Marché.

Crème Acide Hyaluronique et acide polyglutamique, Aroma-Zone

Efficace, bio, moins de 10 euros : que demander de plus ? Ben rien… De plus en plus d’amies me demandent, discrètement (oui je sais c’est étrange, comme si elles avaient honte de ne pas vouloir consacrer plus d’argent à leur peau), ce que je pense de Aroma-Zone. Il y a quelques années, j’aurais sans doute ricané, car l’entreprise était surtout connue pour vendre des ingrédients destinés à faire soi-même ses cosmétiques et ça, rien à faire, je suis totalement contre (car formulateur c’est un vrai métier). Entre temps, la boîte s’est considérablement développée et dotée d’un labo de recherche et développement performant sans sacrifier sa politique de prix très bas. Et voilà donc cette crème, que je trouve juste parfaite avec une texture incroyable pour un produit bio. Assez fluide mais moelleuse sans être grasse quand on l’applique. Avec une hydratation au top grâce à l’acide hyaluronique que tout le monde connaît et à l’acide polyglutamique, qu’on connaît moins mais qui est génial car il booste l’activité de l’acide hyaluronique. Sans parfum pour convenir aux peaux ultra-sensibles. Le prix de 8,95 € permet de la tester sans états d’âme. Et juste en passant, cela ne signifie pas que tous les produits qu’on trouve à prix plancher sont de bons produits. Dans la cosmétique conventionnelle, bas prix va de pair avec bas de gamme et les compositions sont souvent pleines de pétrochimie. Dernier détail, Aroma-Zone développe et fabrique en France.

La quête de la peau parfaite, un vrai problème…

Et je crois que c’est un problème qui concerne aujourd’hui davantage les jeunes, ce qui est nouveau. Peut-être que je radote, j’ai l’impression d’avoir fait des dizaines de posts sur la question. Avant on commençait à flipper pour sa peau quand les premières rides apparaissaient. Maintenant c’est dès l’adolescence où le moindre bouton est vécu comme un cauchemar. C’est bien dans un sens car on traite et on ne laisse pas les ados dans leur malheur mais, à force de penser que le bouton, la tache ou la cicatrice, n’est pas normal, on finit par créer des hordes de personnes ultra-complexées. Je suis frappée par le niveau d’exigence des jeunes femmes vis à vis de leur peau. Tout ça est très largement encouragé par les marques qui font leur beurre de ces complexes. Je me souviens que l’année dernière, La Roche Posay, donnait les résultats d’une étude qui indiquait que quasiment la moitié de la population mondiale déclarait avoir un « problème » de peau. C’est tellement énorme. Et dans ces « problèmes » il y avait par exemple le souci de manque d’uniformité de la couleur de la peau, très fréquent dès qu’une peau est métissée (donc forcément énormément de gens). Je comprends que ça puisse être vécu comme un problème, comme les rougeurs sur une peau claire mais où placer le curseur ? J’ai souvent l’impression que les marques le placent très bas, pour vite proposer une solution cosmétique et vendre des produits. Mais ça n’arrange pas le ressenti psychologique. En gros si je devais résumer c’est « enfin on prend en compte mes soucis, je ne suis pas seule » suivi aussitôt de « il faut absolument que je règle ce problème qui m’empoisonne la vie ». La souffrance était-elle là avant qu’on en parle ou est-elle venue parce qu’on en parlait. Oui, je sais, la poule et l’oeuf, on en revient souvent au même point.

Baume regard flouteur-redensifiant, Age Absolu, Uriage

Généralement les produits flouteurs pour le contour des yeux sont des formules très siliconées, ça marche bien mais les silicones, bof. Dans celui-ci, ce ne sont pas les silicones qui font le boulot mais la silice et c’est plutôt pas mal. Avec en plus du rétinol, de la vitamine C et E, de l’acide hyaluronique et de l’eau d’Uriage comme dans tous les produits de la marque. Sa petite couleur rosée est bien venue aussi pour redonner discrètement de l’éclat. Bref, un contour des yeux bien adapté à la patte d’oie et pas hors de prix (surtout qu’il en faut très peu…) Il coûte 35,90 €. Petit hic quand même pour la texture épaisse (c’est un baume) qu’on a un peu de mal à prélever dans le pot (et non je n’ai pas de gros doigts !).

ça vous fait peur ?

« Fabriqué en Chine avec des ingrédients d’origine mondiale »… C’est la mention (totalement minuscule) qu’on trouve sur ce pack de la marque Eleven Australia et j’avoue que ça m’a laissée perplexe. En tant que consommatrice, j’aurais des inquiétudes (peut-être infondées) mais quand j’apprends en même temps qu’un nombre considérable de françaises ont acheté leurs produits sur des sites chinois de hard discount en 2025, je me dis que je suis peut-être la seule à trouver ça un peu inquiétant. Pour le produit en question, il n’y a pas grand risque car la marque est vendue chez Sepho et elle doit respecter la réglementation européenne. Ce qui n’est pas forcément le cas des produits vendus sur les sites de hard discount. Ceux-ci arrivent par colis directement et les services des douanes ne peuvent absolument pas procéder à toutes les vérifications nécessaires, ils sont carrément débordés. Le risque ? Des produits avec des ingrédients bannis depuis longtemps de la réglementation, allergisants dans le meilleur des cas, cancérogènes dans le pire et entre les deux, toute la gamme des cochonneries. NB: sur ce pack, « Vegan" et "gluten free » sont indiqués en gros, on est rassurées, ah ah ah.

Curator Minimalist, Hourglass

Tiens ça faisait presque 2 semaines que je n’avais pas testé de nouvelles ombres à paupières ! Et voilà que Hourglass sort une palette que j’aurais pu concevoir tant elle est taillée à mes envies (surtout, appelez-moi si vous lancez une marque de maquillage !). Du brun, du beige, de quoi se faire des paupières unifiées qui feront ressortir la couleur de l’iris. Et du chocolat pour le bord des cils. Pas très original ? Certes, mais efficace et d’une texture toute veloutée super agréable à appliquer. Impossible de se rater, la couleur claire se pose sur toute la paupière et peut même s’appliquer seule les jours de flemme, juste pour ne pas avoir les paupières rougies (vous voyez ce que je veux dire). Le reste se module dans le creux de l’orbite et si vous trouvez que ce n’est pas assez flouté, repassez votre doigt par dessus pour fondre le tout. Encore que, comme ces ombres ne sont pas très pigmentées, il sera difficile de mal faire, c’est tout l’intérêt d’avoir des nuances nude et une intensité soft. Elle s’appelle Curator Minimalist, (oui, c’est bien trouvé) et coûte 79 €. Minimaliste, elle l’est aussi par son look or mat, sobre et joli.

Besoin d’un sèche-cheveux ?

Je ne suis pas pour pousser à l’achat d’appareils sophistiqués quand on n’en a pas besoin, pas mon genre. Mais si votre sèche-cheveux date d’il y a 15 ans et qu’il ne fait que chauffer et griller les cheveux, sans avoir beaucoup de souffle ni de possibilités de régler la température, il est peut-être temps d’investir. Les progrès ces derniers temps ont été incroyables, la faute ou grâce à, Dyson qui a dynamisé le marché et poussé les marques à revoir leur copie. Donc, même sans investir dans la marque sus-citée hors de prix, vous pourrez avoir pour un prix moindre (150 euros environ) une bestiole très compétente. Avec des accessoires aimantés, bien pratiques, un format plus compact et même parfois pliable pour celles qui l’emportent en voyage. Plusieurs niveaux de chauffe, une touche air froid et un moteur puissant pour assurer un souffle efficace. Au final, les cheveux sont séchés en quelques minutes à peine et pas du tout abîmés. La technologie des infra-rouges a fait son apparition d’abord chez L’Oréal professionnel mais on commence à voir cela sur d’autres modèles. C’est ultra-rapide, parfois même tellement rapide qu’on n’a pas le temps de styliser ses cheveux ! La galère c’est de pouvoir les essayer, on en trouve chez les revendeurs d’électro-ménager, mais il n’y a pas tous les modèles, c’est assez compliqué d’avoir un conseil. Evidemment chez Dyson, tu vas dans la boutique et un conseiller t’explique tout en détail. D’où le prix. En photo, le Hydra Blow de Osée qui coûte 149 € et qui est juste totalement bluffant pour ses performances et encore plus au regard de son encombrement. J’ai mis à côté un vernis à ongles pour que vous puissiez apprécier la taille. En gros, petit mais costaud…  

La rue des parfums de niche (et de riche)

Si vous passez par Paris et que vous cherchez un endroit où sentir de très bons parfums (et très chers souvent) allez faire un tour dans ce petit bout de la rue Saint Honoré vers l’église Saint Roch. Il y a toutes les boutiques des maisons de parfums de niche (autrement dit, qu’on ne sent pas sur tout le monde…). Rien n’interdit de pousser la porte, de sentir et de vaporiser sur son poignet pour juger sur pièce. Quelques noms ? Le labo, L’Artisan Parfumeur, Initio, BDK, Solferino, Serge Lutens, Parfums de Marly, Diptyque, Matière Première, Byredo. L’autre option c’est d’aller au rayon parfums des grands magasins mais il y a souvent un peu moins de choix et on n’a pas l’ambiance et la jolie déco des boutiques…

Ink Skin, L’Oréal Paris

Mis à part le fait que le nom du produit est impossible à prononcer (essayez !), on a affaire à une formule qui pourrait bien changer la vie de la team « moi le fond de teint, jamais ! ». Je ne vous cache pas que les fonds de teint liquides, sur une peau mature, ça n’a rien d’évident. Souvent, ça marque les pores et le résultat, à moins d’être une makeup artist, n’est pas à la hauteur des espérances. On veut une peau superbe, on se retrouve avec la tronche plâtrée. Mais celui-ci est différent, on dirait un correcteur et, en fait… c’en est un ! même si, perso, je l’ai trouvé un peu faiblard sur les cernes. Sa texture est ultra-fine et le mode d’application est bien particulier. Il faut en poser trois ou quatre touches et les fondre du bout du doigt, ou mieux, au pinceau un peu fluffy. Le truc dingue, c’est qu’une fois appliqué, il ne bouge pas du tout et laisse une sensation de peau nue qui pourrait convaincre les plus réticentes. Et l’applicateur mousse est parfait pour ne pas en mettre trop (pardon pour la photo moche).Tout ça en 15 teintes et pour 16 euros environ. 

Cicavit +, SVR, La crème que je conseille à ma mère

Elle est âgée (88...) et sa peau, comme pour tous les gens de son âge est très fine. En effet, au fil du temps, la peau perd en épaisseur, elle s’atrophie et ne peut plus vraiment assurer sa fonction de barrière. Souvent rouge, la moindre irritation prend aussitôt des proportions catastrophiques et même ne guérit pas. Sans compter les saletés du genre carcinomes et cie qui la fragilisent encore plus. La sienne est encore plus vulnérable car elle est rousse et a toujours eu la peau très sensible (et s’est bien abîmée au soleil). Pour compléter le tableau, la sensation est désagréable car la peau est douloureuse. Bref, il ne faut pas se tromper de produit quand on cherche une formule qui réconforte. Je lui ai fait essayer Cicavit + HPPI (non ce n’est pas le titre d’une série avec une rousse !) de SVR et elle a adoré. Sans parfum et avec une formule conçue pour réparer contenant de la niacinamide (incontournable), un dérivé de curcuma, de l’acide hyaluronique et des polysaccharides, tout ça dans une texture « pansement » sans parfum. La merveille coûte 10 euros. Amusant quand on sait que ma mère a adoré des crèmes qui frôlaient le demi smic, mais, aujourd’hui nécessité fait loi. Elle est conseillée pour toutes les peaux à tous les âges, même nourrissons et pour tout type de bobos cutanés, post tatouage, post acte esthétique, eczéma, coupures, brûlures, piqures de bestioles, coups de soleil etc. Mais pour elle, ça va devenir sa crème de tous les jours. Il est possible que les crèmes « Cica » des autres marques de pharmacie conviennent bien aussi. Mon cobaye testera pour voir s’il y a une différence… En tout cas, vu le prix, c’est pas mal d’avoir ça chez soi quand on a besoin d’une réparation efficace. 

Poudre Compacte Soin, La Rosée

La marque qui énerve tout le monde (ben oui il y a des jaloux) poursuit sa route vers les sommets des ventes en pharmacie et se lance dans le makeup. Il faut dire que le maquillage en pharmacie est un peu tristounet, et que le marché est tout à fait mûr. Il y a de quoi combler de grosses attentes. Je peux me tromper, mais je prédis un bel avenir à cette poudre qui peut faire office de produit unique pour le teint car elle est un peu couvrante, c’est comme un genre de fond de teint poudre. Elle ne ternit pas du tout le teint même quand on la pose à l’aide d’un kabuki (ce qui en met la dose…). 100 % naturelle, sans talc (c’est le cas de toutes les nouvelles poudres et les anciennes se reformulent), rechargeable, pas chère, avec miroir, elle a tout pour plaire. Elle est dispo en 4 teintes pour un prix de 17,90 €, il faut acheter en plus le boîtier vide à 6,90 € la première fois. 

Aucun escargot n’a été maltraité…

Je sens que ça va vous faire rire, tout comme moi quand j’ai vu cette mention sur le produit Glow Recipe. Mais ouate, me direz-vous, on fait des cosmétiques en maltraitant des escargots ? Alors, pour celles qui n’auraient pas suivi l’actualité cosméto des 20 dernières années, la bave d’escargot est un ingrédient de choix pour la peau. Beurk ? Ben pas tant que ça car il y en a aussi dans des sirops contre la toux (Helicidine) et on l’utilise pour cela depuis l’antiquité. Donc, on la mange aussi et puis les escargots aussi on les mange (enfin chez moi quand j’étais petite pour Noël, ça se fait de moins en moins il paraît). En France, l’utilisation de la bave d’escargot en cosméto n’a pas rencontré un succès foudroyant, il y a quelques marques mais c’est resté assez confidentiel. En Corée par contre, énorme buzz et comme les produits coréens ont le vent en poupe, la bave d’escargot ou « mucine » nous revient par là. Oui, mais ça chagrine les vegan, même si les fabricants précisent que les escargots ne sont pas tués pour produire leur bave, ce qui est assez logique, une fois morts ils ne bavent plus. Donc dernière nouveauté, Glow Recipe, marque coréenne, lance sa bave d’escargot végétale, issue de la figue de Barbarie. Petite précision, on utilise déjà la figue de Barbarie mais dans sa version huile aux propriétés hyper intéressantes pour la peau. Mais là, il s’agit d’un extrait et le produit fini n’est pas huileux alors qu’il en contient 81 %. C’est hydratant et cela maintient l’élasticité de la peau sans coller. Le sérum, Prickly Pear est sans parfum et coûte entre 35 et 40 €. Et tenez-vous bien, bientôt, la mucine de méduse va arriver dans les cosmétiques.

Le retour de la lotion.

Ça fait plusieurs années que la lotion essaye timidement de revenir sur le devant de la scène. La faute aux consommatrices asiatiques qui ont des rituels ultra chiadés avec double démaquillage et lotion donc. En France, les habitudes sont un peu différentes, peu de femmes font un double nettoyage (déjà que beaucoup ne se nettoient pas du tout le visage le soir…) et la plupart utilisent un gel moussant. Mais pour toutes celles qui, comme moi, préfèrent un démaquillage au lait -appliqué et massé avec les doigts pour bien décoller les impuretés- la lotion apporte un vrai plus. Ce n’est pas juste de l’eau, il y a dedans, selon les formules, des principes actifs hydratants ou exfoliants très intéressants. Les avoir en lotion permet aussi de choisir d’autres principes actifs dans sa crème ou son sérum (car on ne peut pas tout mettre dans un seul produit, il en va de l’équilibre de la formule). Alors évidemment, la lotion française bien de chez nous fait pâle figure à côté des lotions coréennes (comme celle de Beauty of Joseon en photo, qui coûte entre 16 et 20 €) très sophistiquées. Attention quand même à ne pas cumuler lotion exfoliante et rétinol, ça risque d’irriter la peau. Perso j’adore aussi les lotions apaisantes à base de riz. 

Master Matte Long Wear Cream Eye Shadow, Makeup by Mario

Tiens, ça faisait au moins deux semaines que je n’avais pas parlé d’une ombre à paupières taupe. Oui, je sais c’est une obsession que j’essaye de partager mais je ne suis pas toujours suivie (rhaaa, nul n’est prophète en son pays, que voulez vous.)… Pourtant, je vous jure qu’il n’y a rien de plus joli pour mettre en valeur des yeux bleus… Celle-ci est liquide et signée par Super Mario, le makeup artist de Kim K à l’origine, pour celles qui n’auraient pas suivi. La texture est géniale, elle s’étale idéalement, s’estompe du bout du doigt (mais vite car ça sèche) et ensuite ne bouge plus de la journée. Cerise sur le gâteau, elle ne dessèche pas du tout la paupière et ne marque pas les ridules. Pas non plus d’ombre qui s’est faufilée dans le pli de la paupière à la fin de la journée, et une résistance à l’humidité et à la transpiration, bref, que du très positif. Les teintes (6 en tout en France) sont toutes plus subtiles les unes que les autres. Des taupes, beiges rosés, moka… Mes préférées sont Sandstone et Bisque. Et ça coûte 29 €. 

Le microneedling, tu en penses quoi ?

Je sais, on me reproche souvent de manquer d’enthousiasme vis-à-vis de trucs qui font le buzz mais, pardon, c’est juste que je suis super raisonnable. Déjà, le microneedling existe depuis super longtemps. Ce n’est pas vraiment une grande nouveauté. Cela consiste à passer un roller avec de micro-aiguilles pour faire des mini-trous dans la peau et y déposer ensuite un sérum. Qui ainsi pénètrera mieux, car on a créé des mini-trous (comme des portes d’entrée, vous suivez ?). En cabinet médical, pourquoi pas. Car c’est réalisé dans de très bonnes conditions d’hygiène, toussa. Mais chez soi… Je me souviens de l’époque où Filorga le proposait et que je l’avais essayé sur le dos de la main. Alors, déjà, c’est pas agréable (même si pas insurmontable non plus) et en plus, ça laisse des traces de mini piqures. Comme une véritable irritation. Est-ce qu’on a envie de ça, même pour quelques heures ? Ça mérite réflexion. Pour peu qu’on se mette au soleil ensuite, il y a un risque évident de mini-taches comme des pointillés. C’est pas génial. D’ailleurs c’est tout à fait déconseillé aux peaux qui font des taches, celles qui sont foncées ou métissées. Et puis, c’est la porte ouverte aux infections si la peau n’est pas hyper propre. Bref, pour faire pénétrer les principes actifs des produits de soin, on peut aussi bien exfolier sa peau avec une lotion aux acides de fruits, c’est tout aussi efficace et moins risqué.

Merit… le détour !

C’est toujours sympa de découvrir une nouvelle marque de makeup et celle-ci est très prometteuse. Son mantra ? Proposer des produits faciles à utiliser pour toutes avec une routine simple et efficace (oui comme toutes ou presque sauf que là, ça fonctionne !). Créée en 2021 aux Etats-Unis, ses produits sont très bien pensés. Mon préféré ? Un blush comme un petit dôme (Flush Balm) à passer sur la joue vite fait et à estomper du bout des doigts en quelques secondes à peine. Il est juste parfait car la texture glisse bien et la couleur est idéale (j’ai essayé Beverly Hills, décrit comme un rose pêche doux). Les pigments sont bien dosés, ce n’est pas ultra-pigmenté contrairement à tout ce qui sort en ce moment. Il coûte 29 €. Mais il y a d’autres couleurs plus vives (13 en tout). Bien aussi le gros stick fond de teint/ correcteur (The Minimalist) qui sert à tout (mais un poil trop épais pour servir d’anticerne) super pratique en voyage, bien dosé en pigments aussi. On en met quelques grands traits sur le visage et on fond tout ça au gros pinceau un peu ferme ou kabuki. C’est une façon très moderne de se faire le teint, ça prend 10 secondes pour un résultat naturel sans sophistication. En 30 teintes et à 42 €. L’autre produit sur la photo, c’est un écran minéral teinté SPF 50, (The Uniform) super facile à appliquer, qui laisse le teint bien unifié et protégé sans avoir l’impression d’une grosse platrée sur le visage. Il est dispo en 15 couleurs, c’est assez dingue pour un produit de ce genre (on est déjà contentes quand il y a 3 nuances !) et il coûte 42 €.

A part ça, sinon, il y a le makeup Vuitton qui sort et il doit sûrement y avoir une clientèle, mais on ne doit pas habiter la même planète. Un rouge à lèvres à 140 €, c’est l’occasion de rire un bon coup. Car pourquoi se limiter à 140 ? Pourquoi pas 600 € au point où on en est ? (Et max 15 € de prix de revient et encore je suis large).

1er septembre, la fin du TPO

Un acronyme mystérieux pour la plupart d’entre nous, le TPO ou (Triméthylbenzoyl Diphenylphosphine Oxyde) est une substance qui permet le durcissement des vernis semi-permanents sous lampe UV. Il a été classé comme substance CMR 1 B, donc toxique pour la reproduction et à ce titre, doit disparaître des produits utilisés et vendus dans les ongleries. De nombreuses marques avaient pris les devants ou ne l’utilisaient pas, et la plus connue est Manucurist, qui a toujours mis en avant ses formules de vernis semi-permanents « safe ». La réglementation évolue donc et cela se fait au niveau européen, le Royaume Uni n’est donc pas concerné (même s’il est probable qu’ils emboîtent le pas dans la foulée mais rien n’est signé pour l’instant. Pensez-y si vous avez envie de vous faire faire les ongles en passant par Londres…). Il faut donc désormais que le personnel des ongleries se débarrasse de tous ses stocks. Oui mais comment savoir si c’est bien fait ? Je me pose sincèrement la question car, la plupart du temps, quand on fait un semi-permanent, on ignore tout de la composition du produit appliqué. Donc, n’hésitez pas à poser des questions et même à jeter un coup d’œil aux étiquettes (quitte à passer pour la pénible de service !). Le TPO peut apparaître sous plusieurs noms, tels que :

• Diphenyl (2,4,6-triméthylbenzoyl) phosphine oxyde

• (2,4,6-triméthylbenzoyl) diphenylphosphine oxyde

• 2,4,6-Triméthyl benzoyldiphényl phosphine oxyde

Et, histoire d’enfoncer le clou, perso je suis tout à fait contre le semi-permanent qui bousille les ongles au passage.

"on a fait un produit sûr"

Marketing de la peur, bonjour ! c'est une jeune marque qui se vante de faire des cosmétiques sûrs, mais te sort, oh prouesse, en guise de soin de la peau... une huile végétale. Je n'ai rien contre, c'est super les huiles, mais niveau formulation, pas de quoi fouetter un chat, il suffit de trouver le bon fournisseur. La même marque propose un dentifrice tout naturel mais sans fluor bien sûr (prévoir de mettre des sous de côté pour payer le dentiste) et aussi un shampooing solide qui mousse bien. Et pour cause, il est peut-être doux mais son agent lavant le SCI (ou Sodium Cocoyl Isethionate) est très polluant à produire. Bref, comme d'habitude, on y regarde à deux fois avant de se laisser envoûter par les sirènes de "nous on est propres et respectueux à la différence des autres...". Je n'ai rien contre les jeunes marques qui se lancent sur le marché du naturel, ça passerait si la marque était certifiée bio déjà et si elle se contentait de clamer qu'elle est vertueuse sans essayer de dézinguer à tout prix la concurrence.

pourquoi mon maquillage des yeux coule ?

C'est Hélène qui pose la question (coucou Hélène !). Alors, plusieurs explications à ce phénomène. Si le maquillage coule c'est que quelque chose vient le diluer. Par exemple, une crème contour des yeux bien hydratante fera couler le mascara et le crayon, c'est logique, le "gras" sert à démaquiller... On peut déjà commencer par y aller mollo sur la crème contour des yeux, ne pas l'appliquer jusqu'au ras des cils et pas sur la paupière supérieure (ça peut être fait le soir et c'est bien suffisant). La solution aussi, c'est de poudrer le dessous de l'oeil avec de la poudre libre ou compacte. On prend un petit pinceau pour éviter d'en mettre partout et on poudre légèrement, aussitôt après avoir appliqué l'anticernes (et avant de poser le mascara ou le crayon). Il faut peut-être aussi revoir le choix du makeup, est-ce qu'on ne s'est pas trompées en appliquant un crayon khôl (prévu pour le bord intérieur de la paupière) en contour ? C'est un type de crayon très gras pour pouvoir colorer sans accrocher la muqueuse et logiquement ça coule (c'est même parfois l'effet que l'on recherche en se mettant du khôl). Attention aussi au choix du mascara, qui tient plus ou moins bien. S'il se démaquille facilement, il y a des chances pour qu'il se dilue facilement. Tout ça bien sûr aggravé par le fait de toucher ses yeux non stop et de transpirer facilement. Dans mon cas perso, le maquillage qui coule est aussi dû à mes yeux souvent larmoyants. Malgré les lunettes, dès qu'il y a un peu de vent ou qu'il fait moins de 10 degrés, je pleure un peu. Et là, je vois tout de suite si le mascara me convient ou pas. C'est pas mal de lire les arguments des mascaras, genre "longue tenue", et si vraiment on ne règle pas le problème comme ça, on se tourne vers des crayons et mascaras waterproof. A démaquiller impérativement avec du gras et en prenant son temps.

Sérum Jeunesse Contour des yeux, Nooance

Les contours des yeux, tout le monde se demande si c’est vraiment nécessaire et différent d’une crème de jour. Moi, je ne m’en passe pas, mais quant à savoir si c’est efficace, rendez-vous dans 10 ans ! Ce qui est sûr, c’est que la zone mérite d’être hydratée sans trop de gras (sinon bonjour les yeux gonflés le lendemain matin). Celui-ci, signé Nooance, la marque des masques LED -qui compte bien ne pas se faire piquer le marché des produits qu’on met avant ou après les masques LED- est assez original. Le format gros stylo est pratique et son embout affiche 3 billes efficaces pour drainer. Autant les embouts métalliques me laissent souvent sur ma faim (je n’arrive pas bien à les faire rouler) autant là, ça glisse parfaitement. La formule est à base de peptides de cuivre, super anti-âge et raffermissant mais, comme il y a du cuivre dedans, le produit est naturellement coloré, en gris bleu. C’est là que ça peut faire peur car pour les traumatisées des cernes, appliquer un sérum gris-bleu, c’est assez contre-intuitif ! Mais pas d’inquiétude, ça ne colore pas… Sinon on y trouve aussi des ingrédients classiques, niacinamide (anti-taches et cernes) et caféine (anti-poches car drainante). La texture est très fluide et légère mais très hydratante, on ne sent pas de matière, c’est très agréable. Il coûte 68 €, cher, mais il dure très longtemps. Et c’est le compagnon parfait du sérum aux peptides de cuivre pour le visage de la même marque (tout bleu lui aussi donc)

des nouvelles marques qui font envie ? (long post !)

Avec un point d’interrogation car le mot « envie » ne me vient pas tout de suite quand je vois ce qu’elles proposent. Il y a la marque Tatcha qui arrive chez Sephora. C’est une marque japonaise, je n’ai testé que la crème de jour la plus connue, une pépite pour les peaux sèches a priori car bien trop riche pour moi. Côté look, au secours, ça ressemble à tout ce que les Japonais font de plus ringard. Il y a aussi Cenée, une nouvelle marque de maquillage créée par un des fondateurs de Typology. Alors, là, les formules sont peut-être bien mais rien ne me fait envie, c’est rare car je suis plutôt friande de makeup et je ne trouve pas les packs très réussis. L’idée, c’est de faire du maquillage « dermo-actif » avec des ingrédients très clean en virant silicones et cie. Il y a des vernis, des rouges à lèvres liquides très pigmentés semi-mats (pas ma came a priori) et un mascara, j’attends de voir la suite. Autre marque de makeup qui déboule : Merit, qui se vante de proposer des produits avec lesquels il est impossible de rater son maquillage. Il y a deux ou trois produits plutôt sympas, le flush balm, un blush comme une boule bombée qu’on passe directement sur la joue et un fond de teint en stick qui devrait aussi me plaire. Côté soins, Firn, crée par un des fondateurs de Jimmy Fairly, arrive sur le marché chez Oh My Cream. Des packs très blancs, ultra sobres, et des formules développées avec un expert suisse des cellules souches et qui a mis au point une cellule souche végétale. Il y a 5 sérums et une crème. Toujours la même problématique sur les sérums, il y a un anti-imperfections, ça ok, on voit pour qui c’est mais on a aussi un lissant, un tenseur un éclat un anti-taches et un régénérant. Comment savoir celui qu’il me faut (alors qu’une peau mature a besoin de tout ça) ? Mauvais marketing... Au moins, les prix, entre 25 et 50 € sont attractifs comparés aux sommets atteints par les soins de rentrée. Alors, là, comme ça on dirait que je critique tout (et c’est vrai) mais je trouve lassant de voir arriver sur le marché des produits sans aucune originalité (et comme je suis une vieillarde j’en ai vu !!!). Un peu plus fun et plus positif : Oenology, des sérums en comprimés à diluer soi-même dans un petit flacon. Ne pas payer pour le transport de l’eau, c’est pas mal ! Parfait aussi pour les grandes voyageuses.

Darling, le solaire qui ne ressemble pas à un solaire

Faire confiance aux marques vendues en magasins

Dans la lignée du post précédent et toujours sur le thème des changements de consommation, il existe de plus en plus d’offres de produits cosmétiques sur les plateformes chinoises qui font de la pub non-stop sur les réseaux sociaux. Et je m’étonne toujours autant que les consommateurs qui achètent en ligne des produits fabriqués en Chine ne soient pas plus attentifs à ce qu’ils commandent. La plupart de ces produits ne respectent pas la législation européenne (hyper stricte) et on peut donc facilement développer des allergies à cause de cela. C’est un souci principalement avec les cosmétiques vendus en ligne plus qu’en magasins. Car, le e-commerce est bien plus difficile à contrôler. Contre qui se retourner s’il y a un problème une fois qu’on est perdu dans les méandres des sites ? Là où ça devient grave, c’est qu’il y a de nombreux produits solaires vendus sur ces sites, formulés avec des filtres qui ne sont pas autorisés sur le marché européen et qui, souvent, ne filtrent pas correctement. On joue donc avec sa peau à vouloir économiser quelques euros. D’ailleurs, selon une étude publiée par le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) en février, plus de 80% des produits testés achetés sur Temu ne respectaient pas la législation européenne. On trouve par exemple rarement la liste complète des ingrédients, pourtant obligatoire, et à l’analyse, on retrouve des métaux lourds et des agents pathogènes dans les formules. Sans compter bien sûr les substances interdites en Europe. Mais pourquoi aussi peu de méfiance de la part des consommateurs ? Sincèrement j’ai du mal à comprendre.

C’est quoi un « dupe » ?

C’est une vieille amie qui me pose la question. Je dis vieille au sens littéral car elle n’est pas familière des réseaux sociaux donc les « dupes » elle ne connaît pas. Un « dupe » c’est un produit qui imite un autre en version moins chère. Sans pour autant que ce soit complètement de la contrefaçon (mais c’est subtil). Dans la mode, Zara et cie font ça depuis leur origine, en copiant le style d’un créateur à un prix plancher. Dans la beauté, c’est très fréquent sur le parfum de luxe dont on peut imiter, ou du moins approcher, les accords originaux. Là où c’est plus bizarre de parler d’un dupe c’est quand ça concerne le maquillage. Exemple : un fond de teint qui est comme le Dior mais qui coûte moins cher. Et ça c’est assez rigolo parce que faire un fond de teint bien foutu, c’est pas très compliqué et quand on achète une marque, on paye surtout la marque ! Le prix de revient est très bas et les marges pour les marques de luxe sont énormes. Donc, c’est marrant de parler d’un « dupe » pour un fond de teint. Après, il est sûr que si le nom, le marketing et le pack du dupe sont proches du produit d’origine, on peut se dire que c’est fait exprès mais en matière de beauté tout le monde copie tout le monde allègrement depuis la nuit des temps !

Réappliquer sa crème solaire…

C’est bien et c’est même très souhaitable quand on s’expose beaucoup (encore que une casquette ou un grand chapeau, c’est bien aussi !). Mais si vous avez tendance à avoir des boutons ou de l’acné, essayez de rincer (ou au moins essuyer) votre visage avant de réappliquer. Cela évite de surcharger la peau de couches de crème qui empêchent l’évacuation du sébum. Et prévoyez une crème solaire spécifique peaux acnéiques. Il y en a plein maintenant en pharmacies (chez Avène, La Roche Posay etc) et c’est vraiment un investissement intelligent.

The Multiple, Nars

Le retour de la star ! C’est quand même bizarre qu’un produit aussi génial et culte ait été abandonné pile au moment où tout le monde le copiait ! Et encore plus bizarre qu’il ne soit dispo qu’à partir de fin juillet alors que c’est vraiment le produit qu’il nous faut là maintenant tout de suite quand on ne veut pas se maquiller trop mais choper un peu de couleur. Alors, voilà, je l’adore parce que c’est un stick, parce que c’est un blush (passion !) et parce qu’il est facile à appliquer et à tapoter du bout des doigts pour un résultat diffus et sur-mesure. Attention, il est quand même assez pigmenté, on y va tout en douceur au début : un trait en biais sur le haut des joues et on estompe (avec un pinceau si on s’estime peu douée des doigts !). L’histoire à l’origine de ce produit, c’est que François Nars, sur un shooting pour Harper’s Bazaar en 1996 a réalisé un maquillage en quelques minutes grâce à un seul produit (un rouge à lèvres probablement) et a donc développé par la suite un produit bien large et bien pratique pour qu’on puisse faire la même chose. Il coûte 45 € et est dispo en 12 teintes.

Est-ce que la peau absorbe tout ce qu’on lui met dessus ?

Non ! à moins d’avoir une peau entièrement irritée et à vif, le principe, c’est que notre barrière cutanée bloque les produits. Et heureusement… D’ailleurs, c’est la problématique principale des cosmétiques, de transporter des ingrédients actifs au plus profond de la peau et c’est pas évident. Il faut que les molécules soient toutes petites et en affinité avec les cellules. C’est pour cela qu’on a entendu parler il y a longtemps des liposomes, qui sont comme des petites vésicules lipidiques dans lesquelles sont enfermés des actifs et qui pénètrent entre les cellules de la barrière cutanée. Mais certains ingrédients pénètrent facilement comme l’alcool. Souci, ça dessèche... Mais à défaut de faire pénétrer des principes actifs, on peut déjà limiter la perte en eau, c'est la base pour soigner les peaux sèches, et pour ça, on applique des crèmes nourrissantes.  

L’odeur des produits solaires

Je sais que je ne suis qu’un paquet de contradictions. Je préfère les soins qui ne sentent rien pour mon visage et pour le corps aussi, sauf… en été, pour les solaires corps. Et je sais que c’est le cas pour nombre d’entre nous, c’est même ce qui nous pousse à les appliquer, tant mieux. Et c’est quoi une bonne odeur de produit solaire ? C’est une odeur chaude, comme le monoi avec peut-être des agrumes. Et une fois qu’on est addict, on revient souvent à la même marque pour le parfum, ça fidélise de façon incroyable ! Perso, j’adore Uriage mais je suis aussi complètement fan de Nuxe. Et, ne me prenez pas pour une dingue (ou bien si !), je serais davantage Uriage pour l’Atlantique et Nuxe pour la Méditerranée. Biotherm est aussi dans mon top 5. Le truc marrant c’est que l’odeur des produits solaires est très connotée culturellement parlant. On a, en Europe, la référence de l’Ambre Solaire ou du Monoi et ses notes chaudes, car tous les produits se sont plus ou moins alignés sur ce type d’odeur depuis 50 ans. Il faut dire qu’à l’origine, l’Ambre Solaire avait cette odeur grâce à son filtre, remplacé depuis par d’autres filtres bien plus efficaces, mais on a gardé l’odeur que tout le monde adorait. Aux Etats-Unis, c’est plutôt la noix de coco bien sucrée qui a la préférence (genre Hawaïan Tropic). Quant aux après-soleil, ils ont la même odeur que le reste de la gamme et c’est souvent suffisant comme parfum en été quand il fait chaud. Rien de plus agréable que donner une bonne odeur à sa peau quand elle est découverte !

Extra Color Shine, Bobbi Brown

Encore un makeup Bobbi ? Oui, même si Bobbi n’officie plus dans la marque qui porte son nom et que le groupe -Estée Lauder- a supprimé beaucoup de produits que j’adorais (les ombres à paupières notamment), il y a quand même de jolies créations. Par exemple, ce rouge à lèvres, hybride, super repulpant, moelleux comme un baume et coloré comme il faut. Confort absolu garanti ! Il s’appelle Extra Color Shine et il existe en 12 teintes dont une variété énorme de beiges/beiges rosés sublimes sur les peaux mates et métissées. Ce qui permet de se faire du « nude travaillé » et de rehausser la carnation. Sur la photo, mon préféré « Nude Mauve », un rose thé doux et lumineux. Il coûte 45 euros. 

Est-ce qu’on bronze quand même avec un SPF 50 +

Tout dépend du type de peau, s’il s’agit d’une peau claire et que le produit est bien appliqué et réappliqué, la réponse est non ou alors juste une mini-couleur dont on peut difficilement dire que c’est du bronzage. Les labos disent tous le contraire, je ne sais pas pourquoi ou alors si, je sais, par une espèce d’infantilisation générale. Ça ferait trop peur aux gens de ne pas « rentabiliser » leurs vacances avec le bronzage donc on leur dit « mais si, même avec du SPF 50 + appliqué toutes les deux heures vous allez bronzer ». Le SPF 50 filtre 97 % des rayons donc le peu qu’il reste fera bronzer des peaux qui bronzent au moindre rayon (et qui généralement se foutent d’appliquer un produit solaire). C’est donc le cas si vous êtes brune à la peau mate, mais une peau claire de photoype 1 ou 2 ne possède déjà pas la mélanine compétente pour bronzer : la dominante de mélanine rouge ne fait que rougir la peau sans la foncer. L’exposition est donc vaine (ce que tous les roux ont expérimenté) et la terre de soleil est notre meilleure amie ! Je rêve qu’on dise aussi comme message de prévention aux blonds et roux « n’essayez pas de bronzer » en plus du classique « ne vous exposez pas au soleil ».

Raz de marée de Corée

L’autre pays de la cosmétique, c’est eux. Et si vous n’étiez pas au courant, les nombreux points de vente qui ont décidé de mettre en avant des marques coréennes vont se faire une joie de vous le rappeler. Sephora avec Yepoda (et des affiches énormes dans le métro), Au Printemps avec une foule de marques, aux Galeries Lafayette aussi. Si on fait abstraction du fait que les produits viennent de loin (oui c’est pas top), ils sont tous super désirables. Des packs super mignon qui donnent envie de tout acheter, des couleurs géniales, des concepts auxquels on n’est pas habituées : lotions en tout genre, cotons pré imbibés etc. Beaucoup d’emballage quand même chez certaines marques, avec un peu l’impression d’être dans un monde dans lequel la crise climatique n’existerait pas, c’est troublant. En tout cas, ça fait davantage rêver que les US et le Japon qui étaient autrefois si trendy. Et en photo, des encres pour les lèvres Ink Airy Velvet, de Peripera (12 € environ) en vente Au Printemps, ultra tenaces avec une myriade de couleurs. Il ne faut pas se louper de teinte, ça tient vraiment très très bien !