dimanche 13 décembre 2009

une bonne nouvelle ?

Un message m’apprend que les cosmétiques Agnes b et Cosmence, piliers du catalogue du Club des Créateurs, vont désormais être également en vente chez Nocibé à partir du mois de janvier. Enfin peut-être pas tout le catalogue mais une sélection. Je m’interroge : à première vue, c’est une bonne nouvelle car on ne sera plus obligée de faire une commande pour se procurer son mascara préféré et on pourra toucher les textures des produits, ce qui fait bien évidemment défaut avec la VPC. Pour moi, c’est aussi le signe indéniable que la vente par correspondance souffre en ce moment. Internet apparaît comme un bon media pour la VPC mais à double tranchant, car on y trouve aussi des tas de marques très bien et bon marché, désormais accessibles d’un clic alors qu’elles n’ont que peu de points de vente. De plus, les prix affichés sur le catalogue ressemblent de plus en plus à des plaisanteries, au vu des prix réels auxquels les produits se vendent avec les promos (ne parlons même pas là de ce qu’ils coûtent). Finalement, la VPC est apparue, au fil des années, bien moins intéressante en matière de qualité des produits comme d’innovation qu’elle ne l’était il y a quinze ou vingt ans. Ce que je regrette ? Les packs en alu, de la gamme de maquillage agnes b à ses débuts, ils étaient tout simplement magnifiques et apportaient quelque chose de totalement nouveau. Tellement modernes qu’ils ringardisaient d’un coup tout ce qui se faisait. Ceux d’aujourd’hui sont beaucoup plus cheap et on ne voit plus quelle différence cela fait avec des produits trouvés au coin de la rue. Et, je ne vois plus aucune cohérence dans les diverses propositions du catalogue : on y trouve aussi bien des produits bio, (Bio Exigence) que les produits The Body Shop, des parfums Mugler (mais pas ceux que l’on trouve en parfumeries tradi) ou encore des capillaires Maniatis qu’on supprime puis qu’on ressort (entre-temps Maniatis est passé dans le giron de Franck Provost). C’est comme si le catalogue servait à caser toutes les marques pour lesquelles L’Oréal teste d’autres voies de distribution. Pourquoi pas, mais le catalogue risque aussi d’y perdre définitivement son âme...

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