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dimanche 30 juin 2013
Avec une crème solaire, vous êtes protégée, mais pas complètement...
... Et ça, on ne le dira jamais assez. Et le fait que beaucoup de produits contiennent des anti-inflammatoires est un réel souci car plutôt que d'alerter l'utilisateur que sa peau chauffe, le produit minimise la sensation, ce qui incite (peut-être) à s'exposer davantage. D'où le déclassement de certains produits solaires pour enfants dans le dernier numéro de 60 millions de consommateurs. Un déclassement car 60 Millions utilise une autre méthode de calcul des indices. Celle-ci n’est pas homologuée pour l’instant et les fabricants ne l’utilisent donc pas (logique qu’ils testent leurs produits avec la méthode officiellement reconnue, mais beaucoup d’entre eux font aussi pression pour que cette autre méthode ne soit pas utilisée...). Mais revenons au déclassement. Alors, c’est grave ? Oui, mais pas tant que ça. Remettons les choses en perspective et regardons la réalité en face. Certains produits sont passés de 50 à 30. Mais, contrairement à ce que perçoit le grand public, il n'y a pas une différence énorme de protection entre un indice 30 et un indice 50. Et le produit qui passe de 50 à 30, ok c’est un souci mais finalement pas si important que ça. Quand on lit l’article de 60 Millions, on a l’impression que passer d’une classe d’indices à une autre va modifier totalement la réaction et qu’on va griller super vite. Et justement, ce n’est pas forcément le cas. Par exemple, il vaut mieux un indice 20 réappliqué souvent qu’un 50 avec lequel on se croit protégé pour la journée. Car c’est bien le paradoxe, on se badigeonne de crème pour pouvoir s’exposer encore plus longtemps alors qu’aucune crème ne protège totalement et qu’il faut éviter avant tout de s’exposer. Que font les gens dans la réalité ? Ils partent à la plage avec leurs mouflets à l’heure où il y a du soleil –on en a assez manqué cette année pour que tout le monde se précipite- et ils appliquent un indice 50 croyant bien faire... Et à partir de là, laissent leurs enfants rôtir au soleil puisque “protégés”. Mais, je sais, c’est difficile de faire admettre qu’il faut rester à l’ombre quand on part en vacances au bord de la mer, c’est comme s’interdire de manger de sucreries en habitant une pâtisserie.
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