J’aime bien raconter les massages, ça aide toujours ceux qui me lisent à se faire une idée plus précise du moment. Donc, c’était au Ban Thaï Spa, il y a plusieurs adresses à Paris et c’est assez réputé car les masseuses sont formées par l’école de Wat Po à Bangkok (je répète ce qu’on m’a dit, je ne suis pas assez calée pour juger !). On s’installe dans le salon de massage et on enfile un pyjama thaï car ce massage se pratique habillé (donc oui on peut garder sa culotte mais c’est mieux d’enlever son soutif car ça entrave). Le matelas très large est posé à même le sol. Il faut qu’il soit large car la masseuse s’installe dessus pour travailler de tout son poids sur le corps, avec les poings, les coudes, les genoux quand on est sur le ventre, pendant toute la première partie… Elle demande au début ce qu’on veut comme type de pression, fort ou pas fort. Ce n’est pas un massage pendant lequel on s’endort, c’est très tonique et ça appuie là où ça fait mal (chez moi, partout !). Genre les petits muscles bien noués le long de la colonne vertébrale, les omoplates, les cervicales. La masseuse tire les membres et fait même craquer tout ça ! Un peu entre shiatsu et yoga dans l’idée… D’ailleurs, c’est un massage interdit aux femmes enceintes. Petit point technique : comme souvent les masseuses sont étrangères et quand elles posent une question, je ne comprends RIEN. Parce que je suis vieille et un peu sourdingue, je ne sais pas, mais moment de gênance absolue à chaque fois. La honte, je fais répéter et je réponds à côté (comme tous les vieux qui n’entendent pas bien). Bref, heureusement, ça ne change rien, la masseuse a un petit ricanement poli et hop, on passe à autre chose ! Ah ah ah. Pour info, ce massage dure 1 h et coûte 100 € et on en ressort pleine d’énergie.
3 commentaires:
Merci pour ce compte-rendu, c'est en effet très utile pour se faire une idée !
1988. Chiang Mai. Revenue d'un trek de quelques jours en forêt j'ai pensé qu'un massage me ferait du bien. Le patron de la guesthouse me recommande une adresse. Après vérification auprès de quelques hôtes, j'y vais. Une baraque simple. Accueil très gentil, douche obligatoire, fourniture du pyjama et passage dans une sorte de chambre très sèche et très chaude, avec des herbes, pour détendre le corps et l'âme. Ca, c'était vraiment bien.
Ensuite, les choses se sont gâtées. J'ai aussi dû m'allonger sur un grand matelas et la masseuse, très pro, a commencé son job. Selon elle, me masser. Selon moi, me faire mal, voire vraiment mal par moments. Une bonne heure. Elle rigolait de me voir grimacer ou de m'entendre crier, la vilaine...
Retour à la guesthouse après un moment de repos et un thé (très agréable). J'ai copieusement engueulé le patron qui m'a répondu, narquois, qu'il pensait que j'étais au courant.
Bon, j'avais 30 ans, j'ai donc supporté la séance sans rien dire. 35 ans plus tard, si on me refaisait le même coup, je m'en irais après cinq minutes :-)
Mais je garde un excellent souvenir de ce moment, qui contrastait tellement avec les fameux massages thaîs que les hommes en mal de contact féminin allaient faire à Bangkok.
Belle soirée
Ah AH AH , le petit rire qu'on te fait quand tu dis que tu as mal , "hi hi hi oui ça fait mal" ! Mieux vaut effectivement être prévenue ! merci pour cette anecdote qui m'a fait illico voyager ...
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